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  • Le sélénium: un indicateur de longévité?

    Nassime Tasnime Akbaraly s’est intéressée aux facteurs biologiques nutritionnels responsables du vieillissement en exploitant les résultats de l’étude EVA (Etude du Vieillissement Artériel). Avec son équipe dirigée par le Dr Claudine Berr, elle est l’une des premières à avoir détecté un lien entre la mortalité et les concentrations sanguines de sélénium.

    L’étude publiée par Nassime Tasnime Akbaraly se base sur les résultats obtenus par le projet EVA (Etude du Vieillissement Artériel) lancée par l’INSERM en 1991. Près de 1400 habitants de Nantes âgés de 59 à 71 ans ont accepté de participer à l’étude: pendant dix ans ils ont répondu à des questionnaires sur leur mode de vie, effectué régulièrement des dosages biologiques et fait évaluer leurs performances cognitives.

    Les résultats de Nassime Tasnime Akbaraly indiquent que le sélénium pourrait être un indicateur de longévité chez les personnes âgées.

    Que savoir du sélénium?

    L’histoire de ce minéral est très intéressante. Le sélénium à été découvert en 1817 par Jöns Jacob Berzélius et Johan Gottlieb Gahn, deux chimistes Suédois. A ce moment les chercheurs ont mis en garde contre la toxicité de cet élément. Puis, en 1957, des scientifiques mettent en évidence le caractère essentiel du sélénium pour les espèces animales. Ce minéral peut donc se révéler dangereux quand il est présent en trop grande ou trop petite concentration dans l’organisme.

    Sinon, de façon plus biologique, le sélénium est un oligoélément qui est intégré sous la forme d’un acide aminé (la sélénocystéine) dans les sélénoprotéines. Certaines de ces protéines sont impliquées dans le maintien de l’équilibre entre la production de radicaux libres et les défenses de l’organisme. Le sélénium serait ainsi impliqués dans de nombreux processus physiologique: fonctions immunitaires, infections virales, reproduction, cancérogènes, maladies cardiovasculaires, …

    Dans quels aliments peut-on trouver du sélénium et pensez-vous qu’il soit judicieux de prendre des suppléments?

    On retrouve cet oligo-élément dans les produits carnés – rognons de porc ou de bœuf – ainsi que dans le poisson et les mollusques.

    En ce qui concerne les suppléments, je vous rappelle que le sélénium est un élément essentiel pour notre organisme mais que sa présence en trop grande quantité peut se révéler toxique. Deux études épidémiologiques récentes indiquent que les statuts plasmatiques en sélénium des Français sont loin d’être optimaux. D’après l’Etude du Val de Marne, 30% des adultes auraient des taux plasmatiques trop faibles. L’étude SUVIMAX (Supplémentation en Vitamines et Minéraux Anti-Oxydants) montre pour sa part que 85% des hommes et 75% des femmes ont des valeurs inférieures aux taux optimaux (1).

    Pourquoi ces déficits? Le sélénium des aliments est l’oligo-élément qui dépend le plus de la concentration dans les sols: les quantités qui vont se retrouver dans l’alimentation varient selon les pays voire même les régions (1). Or les sols d’Europe du Nord, et notamment de France, ne contiennent pas beaucoup de sélénium: soit la roche mère renferme peu de ce minéral, soit il est retenu par de l’argile et des hydroxydes de fer, soit de fortes pluviosités lessivent les sols.

     (1) Arnaud J: Serum selenium determinants in French adults: the SU.VI.M.AX study. Br J Nutr. 2006 Feb;95(2):313-20.

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