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Haute-Garonne

 De la prison avec sursis requise contre Thaïs d’Escufon, l’ex-égérie de Génération identitaire

ULTRA DROITE L’étudiante toulousaine et un autre militant du groupuscule Génération identitaire, dissous depuis, étaient jugés pour avoir posté des vidéos de leurs patrouilles " antimigrants " dans les Pyrénées

Lire la vidéo sur Youtube

https://www.youtube.com/watch?v=iPzMKDFc7y8&t=4s

Thaïs d'Escufon, de son vrai nom Anne-Thaïs du Tertrre d'Escœuffant,

  • Deux militants de l’ultra droite étaient jugés ce mercredi à Saint-Gaudens, au sud de Toulouse, après avoir posté des vidéos d’une opération antimigrants dans les Pyrénées.
  • Thaïs d’Escufon, étudiante toulousaine et ex-porte-parole de Génération identitaire, ne s’est pas présentée à l’audience.
  • Le tribunal rendra sa décision le 9 septembre.

Quatre mois de prison avec sursis et 4.000 euros d’amende ont été requis ce mercredi à l’encontre de Thaïs d’Escufon et Jérémie Piano, deux ex-militants de Génération identitaire, jugés pour avoir posté des vidéos de l’opération " antimigrants " menée avec leurs camarades le 20 janvier, dans les Pyrénées, à la frontière espagnole. Aucun des deux prévenus de s’est présenté à l’audience devant le tribunal correctionnel de Saint-Gaudens, en Haute-Garonne, l’une étant retenu par des obligations professionnelles, l’autre " sur une campagne électorale dans le Nord ".

L’étudiante toulousaine de 21 ans, Anne-Thaïs du Tertre d’Escœuffant de son vrai nom, était la porte-parole très médiatique de Génération identitaire jusqu’à sa dissolution début mars. Dans cette affaire, elle est poursuivie pour " injures publique ". Dans ses réquisitions, le procureur de République de Saint-Gaudens, Christophe Amunzateguy, a expliqué avoir retenu ce délit en raison de la vidéo postée sur YouTube par la militante. Il considère qu’elle a " stigmatisé " les migrants en affirmant qu’il était " scandaleux qu’un migrant puisse traverser la frontière ", suggérant que cela constituait un danger.

Provocation à la haine raciale

Jérémie Piano était quant à lui poursuivi pour " provocation à la haine raciale ". Dans la vidéo qu’il a postée il évoquait " des milliers de clandestins déjà en France " dont " probablement des voleurs, des violeurs et des terroristes en puissance ".

Pierre-Vincent Lambert, l’avocat des deux militants a rappelé que l’opération pyrénéenne faisait suite " à l’attentat qui a coûté la vie à Samuel Paty "et à celui de "la basilique Notre-Dame de l’Assomption à Nice". Il a regretté "la criminalisation du discours anti-immigration".

Le tribunal doit rendre sa décision le 9 septembre.

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