Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Histoire

  • Comment ont évolué les livres de cuisine

    Depuis plusieurs années déjà, en France, le secteur du livre de cuisine est très dynamique. En tête des ventes se trouvent les stars des fourneaux très présentes à la télévision, la radio et sur les réseaux sociaux comme Cyril Lignac qui a vendu près de deux millions d’exemplaires de sa série Tous en cuisine ou François-Régis Gaudry qui a dépassé le demi-million avec les trois ouvrages de On va déguster.

    Or le livre de cuisine représente bien plus qu’un simple objet. Il témoigne aussi de l’évolution de la société, de ses goûts et de ses habitudes de consommation.

    DU MOYEN ÂGE A LA FIN DE LA RENAISSANCE

    Si les premiers exemplaires remontent à l’antiquité, et que les recettes se sont principalement transmises à l’oral jusqu’à l’invention de l’imprimerie, c’est depuis le XIVe siècle que l’on trouve des livres de cuisine. À travers une sélection non exhaustive d’ouvrages qui ont marqué l’histoire culinaire française, nous verrons comment cette évolution s’est caractérisée.

    Rédigé à la fin du Moyen Âge, le Viandier, premier livre de cuisine écrit en français attribué au cuisinier Guillaume Tirel dit Taillevent (1310-1395), est un ouvrage de référence pour la période médiévale. Il contient des recettes de mets servis à la cour royale. Ces dernières, présentées de manière concise, contiennent un bref descriptif du plat sans quantité précise ni temps de cuisson. Les illustrations sont quasi inexistantes car elles sont coûteuses. Il s’agit essentiellement d’un guide pour les professionnels qui doivent être capables de compter sur leur expérience pour interpréter et reproduire les recettes.

    On note dans ces dernières une forte utilisation d’épices provenant d’Afrique et d’Asie – signe de distinction sociale – de mélanges sucré-salé et de sauces acides. La plupart des recettes sont à base de viande, comme l’indique le titre – un des éléments caractéristiques de l’alimentation des puissants – parmi lesquelles on trouve des cygnes, des cormorans ou des hérons – réputés plus proches du divin et du pouvoir parce qu’ils évoluent dans les cieux. Les légumes, nourriture de paysans, trop « terre-à-terre » pour les grands de ce monde, sont peu présents.

    La cuisine de la Renaissance restera, elle aussi, profondément moyenâgeuse, et jusqu’au XVIIe, les pratiques alimentaires de l’aristocratie européenne sont quasi identiques.

    L’avènement de la « nouvelle cuisine »

    Après un siècle sans nouvel ouvrage de cuisine, La Varenne, cuisinier du marquis d’Uxelles, rédige, en 1651, Le cuisinier françois. Cet ouvrage capital met en place les grands principes qui feront la grandeur et le rayonnement de la cuisine française. Cette dernière passe dans l’ère moderne et rompt définitivement avec ses composantes médiévales. Les saveurs lourdement épicées laissent place à celles des herbes aromatiques, les saveurs aigres-douces disparaissent, et la nette séparation entre le salé et le sucré, qui arrive désormais en fin de repas, devient une de ses grandes caractéristiques.

    Si l’alimentation carnée est toujours dominante sur la table aristocratique, les légumes font leur apparition. La fraîcheur et les saveurs naturelles des aliments sont mises en avant, tout comme les considérations diététiques. La Varenne a aussi apporté de nouvelles techniques culinaires comme l’élaboration de nombreux fonds de cuisson, de sauces dans lesquelles il a introduit le beurre, sans oublier la technique raffinée du feuilletage qui conduira à l’invention du millefeuille.

    Les recettes sont désormais organisées selon les catégories du menu de l’époque (potages, entrées…) mais aussi pour les « jours de viande », les « jours maigres », etc., ce qui permet de noter l’importance de la religion catholique dans l’élaboration des repas d’alors, importance déjà présente au Moyen Âge.

    D’abord destinées à une élite et à ses cuisiniers, les recettes se diffuseront par la suite aux autres couches de la société. La grande cuisine française qui s’écrit au XVIIe siècle, et qui se transmet grâce à ses recettes est une cuisine dont la renommée et le prestige iront croissants et qui s’imposera en Europe comme la référence culinaire.

    UNE CUISINE DE PLUS EN PLUS NORMATIVE ET ACCESSIBLE

    Par la suite, les livres de cuisine ne restent plus uniquement dans l’univers aristocratique. Au XVIIIe siècle, ils touchent aussi la bourgeoisie – témoignage de son importance grandissante au sein de la société française – avec une cuisine de cour simplifiée, moins onéreuse. Avec le Cuisinier royal et bourgeois rédigé par Massialot (1691) les recettes, sont pour la première fois, classées par ordre alphabétique, d’après le principal ingrédient ou la place du mets dans le menu. Les éditions bon marché permettent aussi une plus large diffusion des écrits culinaires à travers la société, consolidant davantage l’aspect normatif et le langage technique des recettes.

    Gouffé invente, avec son Livre de cuisine (1867), l’ouvrage culinaire moderne : accessible à tous, du simple débutant au cuisinier aguerri, il précise aussi les quantités et temps de cuisson des ingrédients. Pédagogue, il donne aussi des indications sur les ustensiles de cuisine utilisés. Gouffé a aussi recours, pour la première fois, aux illustrations en couleur, quand il le juge nécessaire pour expliquer une opération comme une découpe ou un détail pratique. Le classement des recettes en jours gras et maigres est, lui, définitivement abandonné.

    Au cours du XXe siècle, les livres de cuisine sont de plus en plus accessibles au grand public. Si le Guide Culinaire d’Escoffier (1903) devient la « bible » de la cuisine française classique pour les cuisiniers professionnels, le vrai tournant a lieu dans l’entre-deux-guerres avec des ouvrages qui sont désormais aussi rédigés par des femmes. Ginette Mathiot, avec Je sais cuisiner (1932), propose des recettes simples, avec des produits de base et faciles à suivre, même pour les ménagères peu expérimentées. Son immense succès sur des décennies contribue à la popularité de la cuisine maison.

    Dès le dernier quart du XXe siècle, la production d’ouvrages culinaires s’accélère et de nouveaux publics sont ciblés: célibataires ou étudiants, amateurs de cuisines régionales (bretonne, basque) ou internationales (italienne, chinoise) ou ceux avec des régimes alimentaires spécifiques (végétarien, végétalien, sans gluten, etc.). Les livres de chefs renommés comme Paul Bocuse ou Michel Guérard sont aussi très vendeurs. D’autre part, les illustrations des recettes deviennent, peu à peu, quasi indispensables.

    NOUVELLES TECHNOLOGIES ET NOTORIETE DES CHEFS

    Aujourd’hui, l’univers des livres de cuisine se partage en trois principales catégories : d’abord les livres pratiques dans lesquels les recettes sont expliquées étape par étape, avec quelques ingrédients, le temps et les étapes de préparation, et même les calories, le tout accompagné de photos, de très belle qualité, comme dans la collection Simplissime. Ensuite il y a le beau livre de chef célèbre comme Le Pré Catelan de Frédéric Anton. Ce dernier, très esthétique et artistique, sert davantage à faire rêver avec ses magnifiques photos qu’à former. La cuisine se doit d’être très belle dans notre monde de l’image. Il y a enfin le développement des livres numériques et des applications mobiles.

    Les recettes sont désormais partagées en ligne, accompagnées de photos, de vidéos ou de liens Internet. De nombreux chefs cuisiniers, pâtissiers, youtubeurs, blogueurs ou passionnés, se font remarquer en diffusant leurs recettes sur les réseaux sociaux à

    Ces dernières décennies ont donc révélé, suite à l’influence des réseaux sociaux mais aussi des émissions esthétisantes comme Top Chef ou Chef’s table, l’importance grandissante du design culinaire. En effet, les livres de cuisine ont davantage mis l’accent sur la présentation des plats, sur leur mise en scène et les photographies sont devenues plus sophistiquées, les faisant évoluer pour devenir aussi bien des objets visuels autant que des guides culinaires.

    Le livre de cuisine a connu des développements notables, aussi bien dans sa forme et son fond que dans son accessibilité, mais en lien avec les évolutions de la société et le développement des technologies et il semble aujourd’hui plus vivant et plus protéiforme que jamais.

    Auteur: Nathalie Louisgrand - Enseignante-chercheuse, Grenoble École de Management (GEM) - de The Conversation FR. CC BY ND

  • Une pomme tous les matins éloigne le médecin

    Comment cuisiner les pommes?

    A croquer à pleine dents (et à mâcher longtemps)

    Bien sûr, la pomme ne prévient pas la carie dentaire. C’est une idée reçue ! Avec sa teneur élevée en sucre naturel, la pomme ne peut pas prévenir la carie et pourrait même, quand on en mange beaucoup, en être à l'origine ! Cependant, croquée crue, elle fournit un massage bénéfique des gencives et protège contre les maladies parodontales (gingivite, parodontite). La pomme, ferme et croquante doit être soigneusement mâchée. Cela accroît son effet coupe-faim grâce à des secrétions digestives abondantes.

    A manger avec la peau

    Les polyphénols, puissants antioxydants, contribuent à la coloration des pommes. C’est pour cela qu’on les trouve pour moitié dans la peau et dans la pulpe la jouxtant. Le pouvoir antioxydant de la pelure de la pomme est de deux à six fois plus élevé que celui de la chair. De plus, la pomme est la bien pourvue en vitamine C, dans la partie externe de la pulpe et plus encore dans la peau, puisque celle-ci renferme 4 à 5 fois plus de cette vitamine énergétique que le reste du fruit. Mieux vaut donc croquer la pomme sans la peler, en ayant simplement pris soin de la laver.

    Sinon, en jus ou cuite

    Le jus de pomme ne contiendrait que 3% du pouvoir antioxydant du fruit frais. Par contre, le jus de pomme et la purée de pomme sont riches en manganèse. Le manganèse agit comme cofacteur de plusieurs enzymes qui facilitent une douzaine de différents processus métaboliques et protège des dommages causés par les radicaux libres. Par ailleurs, le jus de pomme contient aussi trois fois plus de sorbitol qu’une pomme fraîche (125 ml jus en contient 1,3 g et une pomme en contient 0,4 g) et environ la même quantité de fructose (le jus en contient 7,1 g et la pomme 8,2 g). Or, ces deux types de sucre peuvent occasionner des malaises gastro-intestinaux (ballonnements, gaz, diarrhée) chez les personnes sensibles. La cuisson des pommes provoque une destruction vitaminique partielle, de l'ordre de 25 à 30% pour une cuisson de la pomme au four. Mais comment résister à une tarte Tatin?!

    Comment conserver les pommes?

    A l’abri de la lumière et de la chaleur

    Quelques jours à l’air libre et toujours à l’abri de la lumière pour éviter la photo-oxydation de la vitamine C. On relève environ 15% de perte en vitamine C dans une pomme, après plusieurs semaines en atmosphère neutre et à température contrôlée. Ensuite pour une plus longue conservation, la pomme peut être gardée dans le bac du réfrigérateur ou tout simplement dans un endroit noir, frais et bien aéré entre 0 et 4 °C. Dans une pièce surchauffée, les pommes continuent de mûrir et finissent par perdre une partie de leur saveur.

    Dans un sac de plastique perforé

    Une pomme contient plus de 85% d’eau, ce qui, en plus de rafraîchir et de désaltérer, apporte de multiples minéraux et oligo-éléments, et en particulier du potassium. Autant conserver cette eau dans le fruit ! En mettant les pommes dans un sac de plastique perforé, on empêche ainsi la détérioration des fruits et son assèchement, on ralentit le processus de maturation et on leur conserve tout leur croquant.

    De même, pour des stocks de pommes dans une cave, il est recommandé de les recouvrir d'une pellicule de plastique perforée qui aide à conserver l'humidité.

    Congelées mais préparées

    Fraîches, elles doivent être fermes, lavées, pelées, le coeur retiré, tranchées puis déposées dans un sac pour congélateur.Certains types de pommes comme la Cortland ont moins tendance à brunir.

    Par contre, cuite en morceaux ou en compote, elles se congèlent très bien

    Déshydratées, au four ou à l’air libre

    Pour sécher des pommes, il faut enlever le coeur, les peler, puis les couper en rondelles, les arroser de jus de citron et mettre au déshydrateur ou dans un four réglé à très basse température pendant 6 à 8 heures. On peut également enfiler les rondelles sur une ficelle et les suspendre pour les faire sécher à l'air, pendant plusieurs semaines.

    Avec quoi l'accompagner?

    La pomme se marie avec énormément d'aliments salés: charcuteries, volailles et poissons, fromages, crudités et salades variées. Elle accompagne aussi à merveille les noix et oléagineux (en salades salées ou sucrées). On la mange traditionnellement avec du boudin (noir ou blanc). Elle se prête bien aux compotes (avec du coing notamment) et aux tartes.

  • Le burger, on le voit partout…. Et alors???

    Je n'ai été que deux fois au Macdo (et jamais dans les autres)

    Une fois, quand ma fille était ado, et pour savoir ce que c'était vraiment cette cuisine amerloque. Mais devinez quoi??? J'ai pas aimé du tout!

    La 2e fois, parce que j'étais à Paris (invitée par une amie de F.2 et que ma fille sous cortisone avait une faim de loup et que je ne connaissais aucun resto.. du coup, je me suis dit, bof!

    Mais, ces amerloques, ils n'ont pas inventé la viande dans la pain… ce serait plus tôt,Lord Sandwich, un an angliche par bête….et d'ailleurs, autrefois au Moyen-Age, il n'y avait pas d'assiette: les plats étaient servis avec ou sur une énorme tranche de pain plat, qui était consommée après les aliments…

    Nous avons inventé le pain… et qui donc peut affirmer qu'aucun Français au cours siècles n'avait eu cette idée? Hein, je vous demande!

    Vous pouvez aussi remplacer le pain par des alternatives comme de grandes feuilles de laitue ou des feuilles de chou qui peuvent envelopper les ingrédients du "burger", ajoutant croquant et fraîcheur tout en réduisant les calories.

    Des tranches épaisses de tomates peuvent être utilisées comme buns pour un "burger"estival léger, particulièrement bon avec des burgers de poulet ou de dinde.

    Pour une touche croustillante, les galettes de riz peuvent remplacer le pain. Elles sont légères, mais supportent bien les garnitures si on les mange rapidement. Mais, attention ne pas utiliser trop souvent: elles font monter la glycémie d'un pic énorme.

    Enfin, tranchées et rôties, les patates douces comme sur notre illustration peuvent servir de base sucrée pour compléter les saveurs riches de la viande et des garnitures.

    "Burger" d’aubergine grillée au fromage de chèvre

    Le "burger" d’aubergine est une délicieuse alternative végétarienne au "burger" traditionnel. Ingrédients

    1 grosse aubergine, coupée en rondelles épaisses; 150g de fromage de chèvre frais

    2 tomates, tranchées; Feuilles de basilic frais

    Huile d’olive; Sel et poivre

  • Sauce ancienne "cameline"

    Une des plus apprécié dans la cuisine médiévale. A la ville, elle était vendue en bouteille par les colporteurs, un peu comme de la vinaigrette pour nous aujourd'hui.

    20cl de vin rouge, 5 cl de vinaigre, 20g de pain,

    2 cuillères à café de cannelle en poudre, 1 cuillère à café de gingembre en poudre,

    3 clous de girofle, 1/2 cuillère à café de maniguette,

    1/2 cuillère à café de macis en poudre,

    1 épi de poivre long, 1 ou 2 cuillères à café de sucre.

    Laissez macérer les épices dans le mélange vin-vinaigre aui moins une heure. Filtrez.

    Faites griller le pain, coupez-le en petits dés que vous mixez avec le vin.

    On peut la faire cuire pour mieux la lisser. Salez.

    On peut sucrer la sauce. Les Français ne la sucraient pas alors que les Italiens, si.

  • Cloches, lapins, œufs… D’où viennent les symboles de Pâques?

    Le temps de Pâques est commun aux religions juives et chrétiennes, et s’accompagne de rites et de traditions festives, dont subsistent aujourd’hui des versions religieuses et païennes, émaillées de nombreux symboles.

    PAQUES, LA FETE DES FETES POUR LES CHRETIENS

    Le Christ Jésus est mort à Jérusalem, lors de la Pâque juive, le 14 Nissan (premier mois du printemps du calendrier juif – ce qui correspond au 7 avril de l’an 30 dans nos calendriers). Si le calendrier chrétien de Pâques s’est édifié sur la liturgie juive, à partir du IVe siècle, il s’est constitué de façon autonome.

    Le temps de Carnaval-carême, qui dure 40 jours, s’achève par le temps de Pâques, une fête de printemps, dont le nom s’écrit au pluriel car elle correspond à plusieurs temps. Elle est célébrée du dimanche des Rameaux (ou « Pâques fleuries » – une semaine avant Pâques) à celui de la Quasimodo (une semaine après Pâques – le sonneur de cloches de "Notre-Dame de Paris", de Victor Hugo doit son nom au fait qu’il fut recueilli un dimanche de Quasimodo).

    Au cours du triduum pascal (les trois jours Saints), les chrétiens célèbrent la Cène (le jeudi), la crucifixion (le vendredi) et la résurrection du Christ (dans la nuit du samedi au dimanche). Au cours des siècles, différentes fêtes populaires ont étoffé ce temps rituel.

    Juché devant la croisée de la fenêtre haute, un personnage semblable à un mannequin de paille au visage blanchi observe la scène du point de vue le plus élevé de cette place. Claude Gaignebet voit en lui le Christ, le "Fou de Pâques" selon l’apôtre Paul, pour qui "la croix est une folie", car il semble impensable pour les chrétiens que le salut puisse venir d’un messie crucifié comme un esclave. A gauche de cette maison, un enfant tend un pain (du temps de Pâques) à un lépreux.

    En des cercles successifs, Brueghel nous conte les rites et festivités qui, en cette fin du XVIe siècle occupaient les villes et les campagnes tout au long de l’année. Il dépeint un christianisme populaire qui s’est folklorisé, selon les mots de l’historien Robert Muchembled, mais qui conservera jusqu’aux premières décennies du XXe siècle son substrat médiéval.

    Au centre, en-dessous de la maison, des femmes préparent des poissons, petits et grands.

    AU COMMENCEMENT… LE POISSON

    Le "poisson d’eau vive" est le premier être vivant béni par Dieu. Cette "nourriture délicieuse", figure sur la table du Chabbat (ou Shabbat) ce temps de retrait et de repos qui clôt la semaine en monde juif.

    La tradition remontant à l’époque paléochrétienne désigne le poisson comme symbole christique et eucharistique. Tertullien, dans son Traité sur le Baptême (De Baptismo 1, 3), parle des chrétiens comme des petits poissons, pisciculi, parce que "à l’exemple de l’ἰχθύς, notre Seigneur Jésus Christ, ils sont nés dans l’eau".

    D’après saint Augustin, citant un acrostiche des Oracles sybilins, les lettres composant en grec le mot poisson, ἰχθύς (ichthus), pouvaient être un acronyme pour Ἰησοῦς Χριστὸς Θεοῦ Υἱός, Σωτήρ/Iēsoûs Khristòs Theoû Uiós Sōtḗr (Jésus le Christ (ou l’oint) de Dieu le fils, sauveur). Ce résumé de la foi chrétienne est un signe omniprésent dans l’art funéraire paléochrétien (IVe siècle).

    Mais il était également présent dans la vie de tous les jours, Clément d’Alexandrie (vers 150-220), cite dans Le Pédagogue les bagues à intaille servant de sceaux qui portent l’image d’un poisson ou les lettres ἰχθύς – Ichthus ou Ichtys, du grec ancien ichthús, « poisson », l’un des symboles majeurs qu’utilisaient les premiers chrétiens.

    Célébrer l’Eucharistie pour les chrétiens, c’est faire mémoire des paroles du Christ: "Mon corps est une vraie nourriture, mon sang une vraie boisson" (Évangile selon Jean 6, 51-58). Selon Dominique Rigaux le poisson « qualifie le repas du Seigneur, dans les images de la Cène ou de repas monastiques » (A la table du Seigneur, Cerf, 1989). Nourriture "maigre" il est consommé par tous le vendredi et les mercredi et vendredi saints.

    BESTIAIRE DE PAQUES

    Le Nouveau Testament nomme le Christ « l’agneau de Dieu qui enlève le péché du monde » et considère qu’il est immolé comme l’agneau de la Pâque juive.

    Pâques met fin au carême. C’est le temps de tout un bestiaire sucré. En Alsace, on mange au matin de Pâques, l’osterlämmele ou Lamala de Pâques, un gâteau cuit dans un moule en forme d’agneau et recouvert de sucre glace. Parmi les douceurs sucrées des traditions festives de Pâques, la poule et les œufs ont une place de choix.

    Ce groupe en argent doré, composé d’une poule et de ses sept poussins, reprend une riche tradition iconographique, remontant aux premières images chrétiennes. Cette « poule signifie l’Eglise » un lieu de protection, d’après l’historien de l’art Nouredine Mezoughi.

    La même symbolique est présente dans une enluminure d’une Bible hébraïque du XIVe siècle. La poule nourrissant ses poussins représentant alors la Synagogue.

    DE LA POULE A L’ŒUF…

    Le judaïsme considère l’œuf comme un symbole du cycle de la mort et de la vie et l’œuf dur fait partie du repas de deuil, ainsi que du Séder.

    En monde chrétien, durant le Moyen Âge et jusqu’au XVIIe siècle, la consommation d’œufs, comme celle de la viande, était proscrite pendant les quarante jours du carême. Les œufs non consommés durant ce temps étaient décorés et offerts le dimanche de Pâques. Chez les chrétiens orthodoxes, le premier œuf décoré est peint en rouge, il doit avoir été pondu le Jeudi Saint. A Pâques, on brise la coquille de son œuf (dur) contre l’œuf de son voisin de table en échangeant ces paroles: "Christ est ressuscité ! En vérité Il est ressuscité !".

    Dans les cours d’Europe à la Renaissance, les fragiles œufs de poule ont été remplacés par des œufs en or, décorés de pierres précieuses. Chacun connaît les œufs qu’à la fin du XIXe siècle le joaillier Fabergé conçut pour le tsar Alexandre III, offrait chaque année pour Pâques à son épouse et à sa mère. Comme une poupée russe, L’œuf à la poule, le premier créé en 1885 par Fabergé, s’ouvre pour révéler un jaune d’or mat qui contient une petite poule.

    QUAND LES CLOCHES ET LES LAPINS PONDENT DES ŒUFS

    En signe de deuil, l’Église catholique interdit que les cloches sonnent les jeudi et vendredi saints. On raconte parfois encore aux enfants, que les cloches, parties en pèlerinage à Rome, reviennent le dimanche de Pâques pour célébrer la Résurrection du Christ, en rapportant toutes sortes de friandises. C’est le moment de la chasse aux œufs !

    En Allemagne et en Alsace, ce sont des lapins nommés « lièvres de Pâques » (Osterhase), qui viennent déposer dans les jardins les friandises en forme d’œufs pour les enfants sages.

    Le lapin blanc, symbole ambivalent qui nous vient du Moyen Âge, peut tour à tour être associé à la pureté virginale qu’à la sexualité débridée qui s’exprime dans le règne animal à la belle saison.

    Quant au chocolat, apparu à la cour de Louis XIV, il fut longtemps un mets de luxe. Au XVIIe siècle, on commença par couler du chocolat dans une coquille d’œuf vide. Puis au XIXe siècle, se développèrent des moules en fer de différentes formes. Nos modernes friandises (le plus souvent industrielles) de Pâques étaient nées !

    Auteur; Sylvie Bethmont, Enseignante en iconographie biblique, Collège des Bernardins

    The Conversation - CC BY ND

  • On l'appelle: tartine

    Le mot "tartine" est assez récent et ne date que de la fin du XVIe siècle. Il fait alors partie du jargon populaire, car, pour certain, le fait d’ajouter du beurre sur le pain est une péjoration de la brioche pour laquelle le beurre est mélangé à la pâte.

    La brioche est alors l’ordinaire à la cour, d’où la fameuse phrase (faussement?) attribuée à Marie-Antoinette – "S’ils n’ont pas de pain, qu’ils mangent de la brioche". La question du pain est à l’époque brûlante, du fait d’une augmentation de son prix suite à une disette artificiellement créée par des spéculateurs. Quand le peuple oblige le roi Louis XVI et sa famille à quitter Versailles pour revenir à Paris, le 6 octobre 1789, il crie d’ailleurs: "Nous ne manquerons plus de pain! Nous ramenons le boulanger, la boulangère et le petit mitron! "

    HISTOIRE

    Une des premières images connues de tartine remonte au XVIe siècle. Il s’agit du "Repas de noceS", une peinture de Pieter Brueghel l’Ancien qui représente un repas réunissant des paysans dans une salle bondée – dont, au premier plan, l’enfant à la tartine sur les genoux en train de lécher son index.

    L’ancêtre de la tartine est la "rôtie", soit une tranche de pain rôtie ou frite qui accompagnait les soupes, les ragoûts et les rôtis. C’est de là que vient le mot anglais toast (traduction de tartine), venant lui-même de l’ancien français "toster" ou "rotir".

    "Porter un toast" renvoie à la coutume qui voulait que l’on trempe la rôtie dans une coupe de vin avant de boire à la santé d’une/un convive.

    Ce n’est qu’au XXe siècle que la tartine s’impose dans la langue de tous les jours… Jusqu’à devenir aujourd’hui un incontournable élevé par certains chefs au rang de met gastronomique.

    L’AVENEMENT DE LA PATE A TARTINER

    On peut donc étaler tout ce qu’on veut sur une tartine, des rillettes à la pâte chocolatée en passant par le tarama. Mais l’usage veut que le terme de "pâte à tartiner" corresponde le plus souvent à une pâte sucrée chocolatée… qui, paradoxalement, contient beaucoup de sucre et de gras et un peu de chocolat – tout cela en proportion très variable. Une bombe à graisse!

    L’histoire commence à la fin de la Seconde Guerre mondiale, dans la ville italienne d’Alba, dans le Piémont, aujourd’hui réputée pour ses truffes blanches. Alors que la pénurie de fèves de cacao s’est installée, un chocolatier-pâtissier local, Pietro Ferrero, s’inspirant de la recette du Gianduja, rajoute des noisettes à sa composition pour créer une brique chocolatée à trancher nommée "Giandujot".

    Ensuite, la légende veut que, lors d’un été caniculaire, ces briques se retrouvent à fondre… donnant naissance, bien involontairement, à une substance à l’onctuosité inénarrable. Saisissant l’idée, Ferrero va la vendre en pots avec un succès qui ne se démentira pas. Si bien que la recette est bientôt transformée afin d’obtenir une pâte à température ambiante.

    La composition actuelle de ce produit phare de la maison Ferrero (issu du diminutif anglais nut correspondant à hazelnut, noix ou noisette) comprend pour 100 g: 56 g de sucre, 20 g d’huile de palme, 13 g de noisettes, moins de 10 g de lait écrémé et de cacao maigre chacun – avec de la lécithine de soja pour émulsionner le tout.

    Cette pâte à tartiner chocolatée reste depuis près de 50 ans un leader incontesté, et représente plus des deux tiers des parts du marché. Les Français en sont d’ailleurs les plus gros consommateurs au monde.

    UN MYTHE ATTAQUE DE TOUTE PART

    Pourtant, l’inventivité des créateurs et responsables de marketing est sans limites pour faire tomber le leader – pour l’heure sans succès. Et ce d’autant que, depuis quelques années, la transition nutritionnelle avance avec la chasse aux "mauvaises graisse ", dont l’huile de palme fait partie, et la course au Nutri-score.

     

    L’équation culinaire est complexe à résoudre, car tout en améliorant le Nutri-score du produit, il faut conserver une substance tartinable. À force de recherche, il est aujourd’hui possible de proposer des pâtes à tartiner chocolatées à base d’oléagineux ou autres graines voire de pâte de haricots rouges. Une pâte à tartiner chocolatée a même réussi à obtenir un Nutri-score A, alors que la majorité d’entre elles se contentent d’un E ou d’un D…

    Si on considère (ce n’est pas toujours vrai !) que la noisette est l’ingrédient "signature" des pâtes à tartiner, c’est probablement du fait de son profil nutritionnel: on y retrouve de bonnes graisses (acides gras insaturés), des fibres, des protéines, de la vitamine E et des minéraux. Néanmoins, la noisette est loin d’en être le composant principal – leur teneur variant de 10 et 16% selon les recettes, même s’il existe de "bons élèves" avec 40 % de noisettes.

    UN MARCHE EN PERPETUELLE REINVENTION

    Certaines pâtes contiennent également d’autres fruits secs: noix de cajou, amandes, praline. Certains producteurs ajoutent des brisures de crêpes dentelles pour donner du croustillant au milieu de l’onctuosité de la pâte. Il existe donc des dizaines de pâtes à tartiner, chocolatées ou non, au point qu’il est impossible de les énumérer toutes et encore moins d’en donner la composition précise.

    (cherchez des recettes par la boîte à outil "recherche)

    Outre le nombre de candidates, ce qui complique encore l’analyse ce sont les changements incessants des compositions: huile de palme remplacée par le tournesol, diminution du sucre, remplacement du sucre par des sucres exotiques (sucre de canne, de fleur de coco, de palme, etc.), augmentation du pourcentage de fruits secs, modification de la composition en fruits secs (noisette, amande, noix, cacahuètes et autres).

    Ainsi, la valeur calorique d’une pâte à tartiner est très variable: de 275 kcal/100 g pour celles qui utilisent des féculents, à plus de 600 kcal/100g pour leurs consœurs à constituants majoritairement lipidiques (rappelons que 1 g de glucides apporte 4 kcal, contre 9 kcal pour 1 g de lipides).

    Concrètement, que peut donner une tartine en termes d’apports caloriques ? Le pain reste le complément le plus adapté à la pâte à tartiner, car il apporte entre 260 et 280 kcal pour 100 g (une baguette fait 250 gr) ; le pain complet étant un peu moins calorique et apportant plus de fibre (240-245 kcal). Quant à la cuillerée de pâte à tartiner chocolatée (15 gr pour une cuillère à café), son apport calorique varie en fonction de sa composition – COMPTER 80 KCAL PAR CUILLEREE POUR LA PATE LEADER DU MARCHE.

    Deux tartines de pâte chocolatée avec fruit et verre de lait constituent un petit-déjeuner continental

    Pour un petit-déjeuner dit "continental" raisonnable, il faut associer deux tranches de pain (complet de préférence) tartinées avec un produit laitier et un fruit.

    Deux tartines de pain avec une cuillerée pour chaque tartine (soit 60 gr de pain et 30 gr de pâte) + un verre de lait ou un yaourt et un fruit constitue un petit-déjeuner acceptable.

    En conclusion, il n’y a pas de préconisation pérenne possible: LISEZ LES ETIQUETTES pour comparer la liste des ingrédients de vos pâtes à tartiner. Il convient toutefois d’essayer d’éviter les plus caloriques si vous êtes un grand consommateur.

    Privilégiez également les pâtes avec peu d’ingrédients, sans huile ajoutée ni additif (lait en poudre, lécithine). Par exemple celles donnant la part belle aux ingrédients simples: cacao et sucre provenant du commerce équitable et bio, fruits secs autres que les noisettes de provenance indiquée (amande, noix, cajou…) et avec une forte teneur en fruits oléagineux.

    Le mieux est de la faire soi-même!

  • Toutes les façons de cuisiner les pois chiches

    Les pois chiches poussent dans la terre depuis une plante et nous proviennent probablement de la Méditerranée orientale. Ces légumineuses font partis des pois secs et ont été ramenés en Europe par les croisés, au temps du Moyen-Âge. On parlait alors de "pois cornu". On dit que Charlemagne demandait à en cultiver dans ses jardins royaux. Ces petits aliments à cuire sont plutôt de la saison de juillet à octobre.

    Les pois chiches sont une grande source de protéines et contiennent beaucoup de fer, ce qui en font un se très bons alliés des régimes sans viande. Ils remplacent parfaitement les aliments carnés. Tout comme la plupart des végétaux comestibles, on retrouve dans ces petites graines des vitamines et des fibres.

    Parmi leur vertu, les pois chiches diminuent le taux de mauvais cholestérol dans le sang, ainsi que la pression artérielle. Bien sûr, ils aident aussi au transit intestinal et sert comme coupe-faim, fini le grignotage. Ces petites graines appétissantes luttent contre différentes formes de cancer et apportent à votre corps toutes sortes de végétaux. Pour faire le plein d’énergie et être en bonne santé, il faut varier son alimentation et le pois chiche se révèle une bonne option. Tous ses bienfaits se dévoilent dans des recettes savoureuses et complètes. Bref le pois chiche a tout bon… en plus d’être bon !

    La gastronomie méditerranéenne est riche du pois chiche et nous offre de délicieuses suggestions: houmous, couscous, soupe, salade, falafels… et même de la mousse au chocolat! On joue de son imagination, on revient aux classiques et de quelques coups de cuillères, on se retrouve à préparer de bons petits plats aux pois chiches. Si vous avez besoin d’un repas léger mais nourrissant, comptez sur ces légumineuses arrondies.

    LE TREMPAGE DES POIS CHICHES

    Avant de cuire les pois chiches, il est important de s’occuper du trempage. Ces aliments secs ont besoin d’être ramollis et d’être plus faciles à manipuler en cuisiner. Laissez de côté les boites de conserves, les pois chiches secs sont moins onéreux et tout autant pratiques. Faites-les tremper toute une nuit dans une casserole d’eau afin de les hydrater et de faciliter la cuisson. Cette pratique permettra de diluer certains glucides et rendra vos pois chiches plus digestes. Passé ce délai, ils devraient avoir gonflé de volume.

    Rincez-les. Vous pouvez alors les égoutter et choisir la méthode de cuisson qui vous convient le mieux. Revisitez vos recettes maison pour en faire une bonne purée et peut-être avec quelques ingrédients bien épicés. Ajoutez une pointe de sel dans votre préparation et le tour est joué!

    LES POIS CHICHES CUITS A L’EAU

    Revenez à une technique un peu classique mais tout aussi efficace pour la préparation de votre repas. Une fois le trempage effectué, videz la casserole d’eau et remplissez-la à nouveau de trois fois le volume des légumineuses, portez le tout à ébullition. La cuisson des pois chiches dure autour d’une heure. Remuez de temps en temps et couvrez avec un couvercle pour faire suer les ingrédients. Puis, une fois cuits, égouttez-les dans une passoire et rincez-les dans l’eau froide directement. Egouttez-les ensuite de nouveau avant de penser à les cuisiner dans un bon petit plat parfumé.

    On conseille d’ajouter une cuillère de bicarbonate dans la casserole d’eau pour aider les pois chiches à gonfler de volume.

    UNE CUISSON AU FOUR POUR LES POIS CHICHES

    Utilisez votre four pour lancer votre cuisine. Les pois chiches peuvent aussi être rôtis, ce qui donne lieu à des recettes originales et fumées. Nous avons retenu votre attention ? Voici comment vous devez procéder pour la cuisson au four : Ajoutez un assaisonnement à vos pois chiches dans un bol, comme une huile d’olive ou des épices pour relever le goût et bien les imprégner pendant la cuisson. Répartissez ensuite les pois chiches imbibés sur une plaque à cuisson couverte de papier sulfurisé. Faites cuire au four le tout à 200°C pendant 3 minutes. Ajoutez-les au reste du menu avec d’autres ingrédients bien goûteux. Pour cette méthode, vous pouvez sélectionner des pois chiches déjà cuits pour juste ajouter une touche de finition.

    LES POIS CHICHES SAUTES A LA POELE

    Voici une autre manière de cuire vos pois chiches: saisissez votre poêle favorite, direct sur le feu et balancez vos pois chiches pour leur apporter un côté croustillant et fumé. Badigeonnez de votre huile d’olive fétiche et secouez le tout. 3 minutes à feu moyen devraient suffire pour que vos pois chiches soient cuits.

    Ajoutez quelques tranches de fruits dans la poêle comme accompagnement. On pense par exemple à une poire bien tendre ou des pêches. Le jus imprègnera les pois chiches. N’hésitez pas à les rendre plus épicés avec une poêlée de légumes.

    UNE CUISSON VAPEUR POUR LES POIS CHICHES

    Gardez toute la valeur nutritionnelle du pois chiche en favorisant la cuisson à la vapeur. Celle-ci, plus saine et diététique, conservera tous les nutriments de cette légumineuse si savoureuse, notamment sa part de protéines. Cette méthode de cuisson à la vapeur va faire en sorte que les pois secs absorbent l’eau et fondent par ce procédé. Evitez de mettre du sel. Ajoutez les pois chiches dans votre panier et faites-les tremper dans l’eau. Ils devraient suer par la chaleur et se ramollir. Rincez-les à leur sortie du cuiseur vapeur.

    Par cette technique, ils devraient garder toute leurs saveurs. Une fois la cuisson des pois chiches réussis, passez-les directement sous l’eau froide et commencez votre cuisine. Les pois chiches peuvent embellir vos salades, comme vos soupes. Cuisinez des légumes cuits à la vapeur pour les associer à vos légumineuses. Ailleurs comme en France, on apprécie leur goût entre la farine et le beurre !

    LES ASSAISONNEMENTS DES POIS CHICHES

    Même si les pois chiches ont un parfum bien à eux et une texture qui reste en bouche, on peut les agrémenter d’autres ingrédients raffinés pour les relever. Pensez par exemple à une huile d’olive légère, au jus d’un citron frais ou une crème au yaourt pour les arroser dans une salade, ainsi qu’à de fines herbes avec une pointe de fromage. Les épices sont utiles pour les recettes de plats chauds, tout comme un bouillon de poulet qui apporte sa touche de sel.

    On peut mêler les pois chiches à des fruits comme les graines de grenade ou des morceaux de pomme. Cette pointe de sucre tranchera avec la sobriété des pois chiches et rendront original et exotique votre assiette. Mélangez les textures pour un assaisonnement réussi.Plus surprenant, trempez vos pois chiches dans du café et étonnez vos convives. Le jus des pois chiches d’ailleurs remplace les œufs dans une recette de mousse au chocolat vegan ou au café.

    VOS POIS CHICHES SONT CUITS

    Intéressez-vous à la texture de vos petits légumes. Les pois chiches vous donneront un aspect et une matière différente en fonction du temps de cuisson et de la méthode choisie. Vous pouvez goûter avec une cuillère au fur et à mesure pour vérifier. La poêle et le four peuvent donner une texture un peu plus rôtie et croustillante. Généralement, le pois chiches peut être réduit en pâte facilement en bouche ou bien étaler avec une cuillère.

    SI VOUS POSSEDEZ UN AUTOCUISEUR CHEZ VOUS, il vous fera gagner du temps et vous aidera dans la préparation d’un plat complet. L’autocuiseur permet notamment de réaliser une cuisine familiale. La cuisine de France et du monde regorge de plat facile à reproduire avec des pois chiches.

    FAITES GERMER VOS POIS CHICHES

    Mettre vos pois chiches dans un saladier et recouvrez d'eau. Laissez sur le comptoir. Le lendemain, jettez l'eau délicatement puis recouvrir d'eau à nouveau. Procédez ainsi jusqu'à ce que les germes vous paraissent suffisamment longs pour être utilisés; en salade, de préférence avec de l'huile de noix.