Ne manquez pas les caricatures des Français!
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Ne manquez pas les caricatures des Français!
C’est l’image exceptionnelle que les Toulousains et les joueurs du Toulouse Football Club (TFC) ont composé, dimanche 30 avril 2023 en fin d’après-midi. Dans une communion magnifique, un lien très fort s’étant vraiment recréé entre les Violets et la Ville rose.
Le lendemain de leur incroyable victoire en finale de la Coupe de France contre Nantes, 5 à 1, les joueurs et le staff du TFC ont été reçus par le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc au Capitole. Une tradition bien toulousaine, laquelle a notamment souvent accompagné les nombreux succès du Stade Toulousain dans l’autre sport phare de la ville, le rugby.
LA COUPE DE FRANCE BRANDIE DEPUIS LE BALCON DU CAPITOLE
Pour le TFC, c’était une première. Quoique le club avait déjà gagné la Coupe de France en 1957, aucune réception n’avait été organisée par le maire de l’époque, Louis Bazerque.
Ce dimanche, le bus du TFC a fait irruption place du Capitole vers 18h15. Un quart d’heure plus tard, le capitaine Brecht Dejaegere brandissait fièrement la Coupe de France depuis le balcon du Capitole.
Au pied de l’hôtel de ville toulousain, une foule très nombreuse et tout aussi passionnée. Drapée de violet, égayée par quelques fumigènes, elle a fait un triomphe aux hommes de
Accueillis salle des Illustres, les joueurs du TFC ont été félicités et remerciés par le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc: "C’est une immense fierté que Toulouse ressent depuis hier, une fierté dont on n’imaginait pas l’ampleur et la chaleur. Au nom du peuple toulousain et de mes collègues du conseil municipal : merci et bravo!".
Le de la Ville rose s’est félicité du lien fort qui s’est retisser entre le club et "le peuple toulousain":
Damien Comolli, président du TFC, abonde dans le même sens: "Je veux remercier les Toulousains de nous avoir encouragé tout au long de cette campagne de la Coupe de France et, plus largement, depuis le début de la saison".
Une passion retrouvée qui s’affiche depuis de nombreux mois dans les travées du Stadium: plus de 20 000 spectateurs, en moyenne, assistent aux matchs à domicile du TFC. C’est deux fois plus qu’il y a quelques années.
"le peuple toulousain": et oui, C'EST NOUS!
Sur l'air de Se Canto:
Toulouse, belle ville,
je voudrais chanter
ta beauté tranquile
ton ciel enchanté;
tes maisons toutes roses,
dans l'azur vermeil,
comme fleurs écloses,
vibrent au soleil.
La splendide Garonne
perdrait son attrait
Toulouse Gascogne
si tu lui manquait.
Toulouse a ses petites spécificités...
Expressions, habitudes du quotidien, mode de vie, gastronomie… Voici les choses que l'on voit ou entend à Toulouse et (quasiment) nulle part ailleurs, boudu!
Quelle image se fait-on de Toulouse lorsque l’on ne connait que très peu la ville? On pense à la Ville rose (mais on ne sait pas pourquoi), au Capitole, à Claude Nougaro, au rugby, au cassoulet, (un peu) au TéFéCé…
Et après? Ça donne quoi lorsque l’on y met les pieds? Lorsqu’on s’y installe pour de bon?
Petit tour d’horizon des choses que l’on voit ou entend à Toulouse et (quasiment) nulle part ailleurs.
#1. Chocolatine, poche, ratchou…?!
Méfiance à l’heure du petit-déjeuner… Tout le monde le sait, absolument tout le monde. Mais un mauvais réflexe est tellement vite arrivé…
Alors, lorsque l’on rentre dans une boulangerie et que l’on demande un pain au chocolat ou pire, un petit pain au chocolat, la catastrophe n’est pas jamais bien loin.
"Quoi? Vous voulez quoi?!"
"Un pain au ch… Euh, une chocolatine! " et l’ambiance redevient cordiale… Mais c’était moins une.
A deux doigts de déclencher un conflit interrégional… pour un pain au chocolat.
Mieux vaut faire tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant d’aller faire des courses également. Tout est une histoire de réflexe, encore une fois. Une plaquette de beurre, du dentifrice et trois patates, ça rentre dans un sac? A Toulouse, non. Par contre, ça rentre dans une poche. Deuxième conflit interrégional évité!
Et lorsque le soir on vous demande de payer la première tournée et que vous n’avez plus un rond, on vous balance que vous êtes un ratchou! Et là, c’est le pompon… Bref, toujours réfléchir avant de l’ouvrir, boudu!
#2. Une histoire de politesse
Prendre le bus à Toulouse, c’est un peu comme affronter le boss final de la politesse. Celui qui te prend par surprise, mais qui te laisse quand même plusieurs choix. On monte dans le bus, le trajet avance, les arrêts passent et la fin du voyage approche (trop?) rapidement.
Le bouton rouge est activé, le moment de descendre n’est plus très loin. Le stress monte, une goutte de sueur apparait sur le front… Le moment fatidique est là.
Un passager descend: "Au revoir, merci!",
un second lui emboîte le pas: "Au revoir, merci!", puis un groupe d’amis, en chœur: "Au revoir, merciii!".
Une politesse remarquable et "suspecte" lorsqu’elle est étrangère à l’oreille. Que doit-on faire? Ne rien dire et prendre le risque de passer pour "un gars de la capitale" ou s’adapter et se faire trahir par son absence d’accent? Dans le doute, on murmure un discret "merci, bonne journée", mais c’est loin d’être convaincant. Passable, on fera mieux au prochain trajet.
Actu Toulouse