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A Pâques….

L’œuf, roi de Pâques

L’œuf est le point commun de tous ces plats. Il est choisi pour son symbole: il représente de façon imagée la mort et le tombeau du Christ, ainsi que la Résurrection avec l’arrivée du poussin. L’œuf est aussi un aliment consommé en période de Carême, contrairement à la viande.

Dans les campagnes il a longtemps été de coutume de terminer le stock d’œufs accumulés pour le Carême afin de revenir à une nourriture habituelle. Toutefois, un grand nombre de ces coutumes datent du milieu du XIXe siècle, c’est-à-dire d’une époque où la nourriture commence à se diversifier, du fait des progrès de la productivité agricole.

Beaucoup de traditions culinaires que l’on croit immémoriales ont en réalité deux siècles au plus. Et beaucoup de traditions que l’on pense venir des campagnes viennent en réalité des villes, et sont ensuite parties dans les campagnes, par imitation du mode de vie urbain.

En Europe de l’Est, il est de coutume d’offrir des œufs durs peints avec des couleurs chatoyantes. Ces œufs décorent la table et la maison et leur préparation minutieuse est aussi une préparation spirituelle à la fête de la Résurrection. L’exemple le plus célèbre de ces œufs peints est celui des œufs que les tsars Alexandre III et Nicolas II ont commandé au joaillier Fabergé. Cinquante œufs dorés et sculptés ont été réalisés pour être offerts à la tsarine. Une tradition qui ne s’est interrompue qu’avec la révolution bolchévique.

 

Le chocolat, la grande fierté de Pâques

La plus grande des traditions culinaires de Pâques est bien évidemment le chocolat. Comme chaque année, il y aura des ventes record à cette saison. Les magasins ont rempli leurs rayons, et les pâtissiers proposent de nombreux sujets de Pâques en chocolat, où les œufs, les cloches et les lapins figurent en bonne place.

Cette coutume est récente. Elle date essentiellement des années 1960, c’est-à-dire de l’époque où l’arrivée du chocolat industriel a permis de faire baisser les prix de fabrication et de transformer cette denrée rare et luxueuse en un produit de consommation courante.

L’élévation du niveau de vie a ensuite permis de proposer des chocolats de plus en plus fins et de plus en plus chers. La tendance générale est donc à l’amélioration de la qualité, non à sa dégradation.

Selon le syndicat du chocolat, il se vend environ 400 000 tonnes de chocolat par an. Noël représente 9% des ventes annuelles et Pâques, 4%. Les Français sont les septièmes consommateurs de chocolat au monde, voilà de quoi fêter Pâques dignement.

 

Chez nous, à Toulouse, plus précisément dans un gros village nommé Bessières, depuis des années, les habitants fabriquent une omelette géante (cité dans le Livre des Records) et partagent un petit bout avec les visiteurs...

J'ai goûté une fois... il y a tellement de monde que c'est pratiquement impossible d'approcher l'immense poêle... et l'on est bousculé, pressé, empressé, serré comme des sardines...

qui sait, avec ce foutu confinement, l'omelette n'a pas pu se faire... cherchez sur le site de la mairie de Bessières...

HA OUI! cela se passe le lundi de Pâques, n'y allez pas avant!

Commentaires

  • espagnol. Fenetra : specialite toulousaine d’origine medievale, gateau a base de pate d’amande, meringue et ecorces de citrons confits. Flaugnarde ou flognarde : dessert du Massif-Central proche du clafoutis ou du far breton. On en trouve avec des pommes ou des pruneaux. Flaune : tarte sucree du sud de l’Aveyron a base de fromage frais de brebis (appele recuite). Flute : pain de 400 g. Fouace : sorte de gateau-brioche en forme de couronne, que l’on fabrique dans l’Aveyron. Fougasse : sorte de pain confectionne avec les restes de pate de la boulangerie. Plate et percee de trous de quelques centimetres, on peut en trouver agrementees d olives ou de cansalade suivant la region. De l occitan

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