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Gastronomie

  • Les salades en sachet, elles n’ont de vert que la couleur

    L’aspect pratique est le seul avantage que possèdent les salades en sachet. Pour le reste, elles ont tout faux! Financièrement parlant, elles sont plus jusqu’à 6 fois plus chères que les salades vertes en vrac. Elles ne sont pas très écologiques non plus: elles sont forcément issues d’un mode de production industriel, alors que vous pouvez trouver des salades locales, directement au producteur, au marché par exemple, qui parcourront bien moins de kilomètres.

    Leur emballage plastique est incontournable, alors que la salade verte achetée au marché se passe facilement d’emballage. Vous pensez faire des économies d’eau? Ce n’est pas le cas en amont, puisqu’il faut entre 20 et 30 litres d’eau pour rincer un kilo de salade en sachet!

    Rincée avec de la JAVEL!

    C’est aussi en termes de santé que la salade en sachet cumule les inconvénients. Son traitement (rinçage, conditionnement…) lui fait perdre une bonne partie des vitamines qu’elle contenait initialement. Elle est consommée plusieurs jours, voire plusieurs semaines après avoir été récoltée; or plus un légume tarde à être consommé, plus il perd les vitamines qu’il possédait.

    Afin de mieux conserver la salade, les industriels utilisent de l’hypochlorite de sodium, un dérivé du chlore. S’ils affirment que ce produit est sans danger pour le consommateur, et que l’eau du robinet en contient également, le contact du chlore avec la terre présente sur la salade peut engendrer un autre composé, les trihalométhanes, potentiellement cancérigène. Au point que certaines marques recommandent… de laver la salade en sachet pour éliminer les résidus de substances toxiques!

    Dans ce cas, quel intérêt a-t-on à en acheter?

    En juin dernier, certaines salades en sachet ont fait l’objet d’un rappel produit car elles contenaient des taux de pesticides supérieurs à la limite autorisée. Il s’agissait du Chlorpyrifos, un pesticide cancérigène, mutagène et reprotoxique. Vous pensiez manger un produit sain?!

    Enfin, il convient de faire très attention aux dates limites de consommation. En effet, la salade en sachet peut être responsable d’intoxications alimentaires. Une étude réalisée par des chercheurs de l’université de Leicester, au Royaume-Uni, publiée dans la revue Applied and Environmental Microbiology, montre que les salades en sachet peuvent devenir un nid à bactéries, peu de temps après l’ouverture. E.Coli et salmonelle peuvent se développer rapidement, et provoquer des infections (salmonellose, gastro-entérite…)

    Pour éviter tout risque de contamination, consommez votre salade en sachet dès l’ouverture, et écartez les feuilles abîmées qui peuvent être des nids à bactéries.

    Conclusion: mieux vaut éviter de consommer des salades en sachet! Tournez-vous plutôt vers une salade bio, locale, achetée au marché ou en magasin de producteurs, et "prenez le temps" de la laver. Elle sera moins chère, moins polluante, plus riche en vitamines et sans risques pour votre santé.

    Dès le début du printemps, les jeunes pousses pleines de vitamines refont leur apparition sur les étals: mesclun, roquette… Profitez-en!

  • La recette du pâté en croûte

    Il a fait –récemment- un retour en force dans la cuisine des gourmets… voici une recette de famille.

    Pour 8 personnes:

    Pour la pâte:

    500 g de farine; 250 g de beurre; 1 cuillère à café de sel

    Pour la farce: 500 g de viande (poulet, veau ou canard); 250 g de chair à saucisse de Toulouse, bien sûr….

    300 g de porc un peu grasse comme du baticol (échine); 2 œufs (dont 1 pour dorer)

    2 cuillères à soupe d'Armagnac; 3 cuillères à soupe de sel fin

    1 pincée de poivre, 1 pincée de muscade; 1 sachet de gelée

    Préchauffez le four à 240 °C.

    Commencez la recette du pâté en croûte avec la pâte. Mettez les ingrédients dans un saladier. Ajoutez une pincée de sel. Mélangez et laissez reposer 30 minutes.

    Pendant ce temps, préparez la farce. Hachez la viande. Mélangez la viande à la chair à saucisse. Bien mélanger.

    Ensuite, ajoutez le reste des ingrédients: l'œuf, l'armagnac, la muscade, le sel et le poivre. Mélangez le tout. Il ne doit pas avoir de gros morceaux de lard.

    Une fois la farce prête, étalez la pâte. Placez la farce sur la moitié dans la longueur. Repliez la pâte sur la farce. Bien souder les bords avec de l'eau.

    Pour laisser s'évaporer l'humidité, concoctez une petite cheminée avec du carton (genre le carton d'une fiche) et la planter sur le dessus du pâté en croûte.

    Dorez la terrine au jaune d'œuf. Puis mettre au four 45 minutes à 240 °C puis 45 minutes à 220 °C.

    Réservez et laissez refroidir totalement.

    Préparer la gelée selon les indications du paquet et une fois froide, la verser par le trou de la cheminée. Puis laissez reposer au réfrigérateur une nuit.

    Vous pouvez épicer la viande à votre goût!

  • Rognons de veau à la crème

    Aux champignons elle pourra être servie avec du riz blanc ou des pommes de terre.

    MAIS SI, C'EST FACILE!

    2 Personnes

    Rognon de veau 2, Huile de tournesol un peu ou graisse de canard; Echalote 2

    Crème fraîche semi-épaisse 40 cl; Champignon de Paris 250 g

    Sel et poivre quelque pincées

    Préparation des rognons

    Nettoyez les rognons en les coupant en deux dans le sens de la longueur. Enlevez toute la graisse, ainsi que le blanc de chaque lobe. Coupez en dés de 2 cm. Mettre dans une jatte et couvrir de lait pour la nuit.

    Le lendemain, mettre les rognons dans une passoire, rincez à l'eau tiède, laissez s'égoutter. Dans une poêle, faites chauffer 2 cuillères à soupe d'huile ou de la graisse de canard, verser les rognons (égouttés) et faire dégorger rapidement.

    Versez dans la passoire et rincer encore une fois à l'eau tiède.

    Nettoyez la poêle et remettre de l'huile à chauffer, faites revenir les rognons environ 3 à 4 minutes en les retournant régulièrement (il faut qu'ils soient légèrement roses en fin de cuisson).

    Versez le jus de cuisson et gardez les rognons au chaud:

    Épluchez les échalotes. Hachez finement et faire revenir avec les champignons égouttés dans la poêle avec un peu de beurre.

    Versez ensuite la crème fraîche. Salez, poivrez et faites chauffer sur feu doux en remuant la sauce. Ne faites pas bouillir.

    Ajoutez ensuite les rognons, laissez encore environ 2 minutes dans la sauce et servir immédiatement dans les assiettes chaudes.

    MON IDÉE: je rajoute de la moutarde (maison) dans la crème fraîche

  • Terrine de foies de volaille à l'armagnac

    Très simple à réaliser, elle doit seulement être préparée trois jours à l'avance.

    Pour 10

    700 g de foies de volaille; 300 g de porc haché; 300 g de lardons de cansalade (poitrine salée)

    10 cuillères à soupe d'armagnac; 5 gousses d'ail; 1 bouquet de persil

    1 sucre, 1 large bande de barde de lard (chez le boucher, il faut peut-être le commander à l'avance)

    1 cuillère à café de sel; 1 cuillère à café de poivre

    Coupez les lardons en petits dés. Retirez le nerf principal des foies de volaille et coupez-les en quatre.

    Lavez, essorez et hachez le bouquet de persil. Epluchez et émincez finement les gousses d'ail.

    Dans un saladier, mélangez le porc haché, les dés de lardons, les foies de volaille, le persil et l'ail, versez l'armagnac, ajoutez un sucre, salez et poivrez et mélangez soigneusement.

    Tapissez une terrine de barde de lard et versez la préparation. Recouvrir de barde. Laissez reposer la terrine pendant une nuit au réfrigérateur pour que les viandes s'imprègnent de l'armagnac.

    Le lendemain, préchauffez le four à 180°C (thermostat 6). Déposez la terrine dans un grand plat allant au four à moitié rempli d'eau. Enfournez et laissez cuire la terrine pendant 1 heure 45.

    Sortez la terrine du four et laissez refroidir dans le bain-marie. Laissez reposer 2 jours au réfrigérateur.

     

  • Les noix de Saint-Jacques poêlées

    pour deux personnes :

    8 belles noix de Saint-Jacques sans corail. le jus de deux citrons

    4 cL de vin blanc. 2 cuillères à soupe de sucre

    du gingembre, du sel et du poivre

    un peu d’huile d’olive neutre pour la cuisson. un peu de farine pour parer

    Rincez soigneusement les noix de Saint-Jacques et séchez-les un peu

    Salez, poivrez les noix de Saint-Jacques et saupoudrez-les de farine sur toutes les faces

    Faites dorer dans une poêle avec de l’huile d’olive

    Réalisez un sirop de citron au gingembre: dans une poêle, mettez le vin, le gingembre coupé en lamelles très fines, le jus de citron et le sucre. Laissez cuire jusqu’à obtenir un sirop pas trop épais dont vous pourrez arroser les noix de Saint-Jacques.

    Servez tout simplement avec une purée ou une fondue de poireaux.

  • Adieu blanquette? Pas pour moi!!!

    PHOTO; ma blanquette, dans ma famille, on fait cuire le riz dans le bouillon de la blanquette pour plus d'arôme!

    quand les Français mangent moins français

    Coq au vin, bœuf bourguignon… La place de la gastronomie traditionnelle se réduit dans nos assiettes, au profit des burgers et autres kebabs. À qui la faute?

    Bœuf bourguignon, coq au vin, ratatouille, quiche lorraine… Ces incontournables de la gastronomie française sont-ils voués à disparaître de nos assiettes?

    En France, la cuisine traditionnelle qui, dans l’imaginaire collectif, est héritée de nos grands-mères et partagée en famille séduit de moins en moins.

    Un exemple emblématique: la blanquette de veau. Dans La France sous nos yeux (Seuil, 2021), les auteurs Jérôme Fourquet et Jean-Laurent Cassely montrent que les amateurs de ce ragoût mijoté à la sauce blanche se font moins nombreux.

    Seuls 28? des jeunes nés entre 1996 et 2002 apprécient encore ce classique de la gastronomie française. C’est 12 points de moins que chez les personnes nées avant 1956 (40?).

    Ces mutations inquiètent l’essayiste Pierre Valentin, qui alerte sur un possible risque de "déculturation culinaire". Mangera-t-on encore français dans vingt ans, et saura-t-on encore cuisiner nos propres plats?

    Les chiffres de l’Ifop invitent au doute. "Quand vous avez grandi dans un pays avec une couche yankee, que vous aimez la pizza et le kebab, que vous êtes attirés par la mode asiatique, il reste moins de place pour la blanquette, le bourguignon et la quiche lorraine", note Jérôme Fourquet, qui estime que cet appétit pour la cuisine étrangère devraient suivre ces jeunes générations "toute leur vie".

    S’éloigner de la cuisine française, c’est délaisser des pratiques alimentaires spécifiques, d’ailleurs classées au patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’Unesco, comme c’est le cas du "repas gastronomique à la française". (…)

    Le Point

     

    PERSO

    Je cuisine une blanquette toutes les trois semaines de mi-septembre à mi-juin, (période que j'appelle d'hiver)

    Je cuisine un cassoulet au moins une fois par an et je fais un "presque cassoulet tous les mois durant la même époque.

    Je fais du confit de canard aux lentilles toutes les trois semaines de mi-septembre à mi-juin et DU confit de canard grillé au moins une à deux fois par semaine en dehors de ces dates, que j'appelle l'été "de la cuisine"

    Je cuisine de la saucisse de Toulouse 1 fois, toutes les semaines d'hiver et au moins une fois ou deux par mois "l'été".

    Je fais un bouillon d'os au moins toutes les trois semaines en "hiver"…

    Je rajoute des lardons de cansalade, partout où c'est possible: petits pois, sauces tomate… En fait, les lardons de poitrine salée (toujours achetés chez le boucher et pas les ragougnasses des industriels sous plastiques), je m'en sers le plus souvent comme sel du plat…

    Nous avons de la purée maison, des frites à la friteuse sans huile, du jambon blanc toutes les semaines été comme hiver.

    A toutes les fêtes et jours fériés, et pour nos anniversaires, c'est foie gras!

    Et bien sûr, le reste du temps, en hiver, une fois par semaine, le Tourin Toulousain, des légumes, du poisson etc….

    Et des tas de salades de crudités l'été!

    NON, je n'oublie pas notre cuisine française, cela ne risque pas!

  • Salade périgourdine

    pour 4 personnes

    200 g de gésiers de volailles confits; 4 tranches de pain de campagne

    2 c. à s. d’huile de noix; 100 g de mâche, 1 tomate coupée en quartiers

    1 oignon rouge émincé finement, 100 g de magret de canard séché, fumé et tranché finement

    1 poignée de cerneaux de noix; 1 c. à s. de vinaigre maison, 50 g de foie gras  ou de cubes de Roquefort (facultatif)

    Utilisez une poêle noire, NON adhésive de préférence afin de retrouver le vrai goût des recettes à l'ancienne.

    A chaleur moyenne, faites revenir les gésiers. Une fois chauds, coupez-les en fines tranches.

    Coupez les tranches de pain de campagne en cubes et faites-les dorer dans la même poêle (sans qu'il y ait trop de graisse de canard) jusqu’à ce qu’ils soient bien croustillants.

    Dans un saladier, mélangez la mâche, la tomate et l’oignon. Ajoutez les gésiers chauds, ainsi que les tranches de magrets de canard séchés et fumés.

    Assaisonnez le tout avec 2 cuillères à soupe d’huile de noix, 1 cuillère à soupe de vinaigre, et ajoutez le sel et le poivre.

    Dressez la salade dans chaque assiette avec les croûtons préalablement découpés et vous pouvez même ajouter une petite tranche de foie gras sur le dessus.