Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

DANGERS

  • Adieu blanquette? Pas pour moi!!!

    PHOTO; ma blanquette, dans ma famille, on fait cuire le riz dans le bouillon de la blanquette pour plus d'arôme!

    quand les Français mangent moins français

    Coq au vin, bœuf bourguignon… La place de la gastronomie traditionnelle se réduit dans nos assiettes, au profit des burgers et autres kebabs. À qui la faute?

    Bœuf bourguignon, coq au vin, ratatouille, quiche lorraine… Ces incontournables de la gastronomie française sont-ils voués à disparaître de nos assiettes?

    En France, la cuisine traditionnelle qui, dans l’imaginaire collectif, est héritée de nos grands-mères et partagée en famille séduit de moins en moins.

    Un exemple emblématique: la blanquette de veau. Dans La France sous nos yeux (Seuil, 2021), les auteurs Jérôme Fourquet et Jean-Laurent Cassely montrent que les amateurs de ce ragoût mijoté à la sauce blanche se font moins nombreux.

    Seuls 28? des jeunes nés entre 1996 et 2002 apprécient encore ce classique de la gastronomie française. C’est 12 points de moins que chez les personnes nées avant 1956 (40?).

    Ces mutations inquiètent l’essayiste Pierre Valentin, qui alerte sur un possible risque de "déculturation culinaire". Mangera-t-on encore français dans vingt ans, et saura-t-on encore cuisiner nos propres plats?

    Les chiffres de l’Ifop invitent au doute. "Quand vous avez grandi dans un pays avec une couche yankee, que vous aimez la pizza et le kebab, que vous êtes attirés par la mode asiatique, il reste moins de place pour la blanquette, le bourguignon et la quiche lorraine", note Jérôme Fourquet, qui estime que cet appétit pour la cuisine étrangère devraient suivre ces jeunes générations "toute leur vie".

    S’éloigner de la cuisine française, c’est délaisser des pratiques alimentaires spécifiques, d’ailleurs classées au patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’Unesco, comme c’est le cas du "repas gastronomique à la française". (…)

    Le Point

     

    PERSO

    Je cuisine une blanquette toutes les trois semaines de mi-septembre à mi-juin, (période que j'appelle d'hiver)

    Je cuisine un cassoulet au moins une fois par an et je fais un "presque cassoulet tous les mois durant la même époque.

    Je fais du confit de canard aux lentilles toutes les trois semaines de mi-septembre à mi-juin et DU confit de canard grillé au moins une à deux fois par semaine en dehors de ces dates, que j'appelle l'été "de la cuisine"

    Je cuisine de la saucisse de Toulouse 1 fois, toutes les semaines d'hiver et au moins une fois ou deux par mois "l'été".

    Je fais un bouillon d'os au moins toutes les trois semaines en "hiver"…

    Je rajoute des lardons de cansalade, partout où c'est possible: petits pois, sauces tomate… En fait, les lardons de poitrine salée (toujours achetés chez le boucher et pas les ragougnasses des industriels sous plastiques), je m'en sers le plus souvent comme sel du plat…

    Nous avons de la purée maison, des frites à la friteuse sans huile, du jambon blanc toutes les semaines été comme hiver.

    A toutes les fêtes et jours fériés, et pour nos anniversaires, c'est foie gras!

    Et bien sûr, le reste du temps, en hiver, une fois par semaine, le Tourin Toulousain, des légumes, du poisson etc….

    Et des tas de salades de crudités l'été!

    NON, je n'oublie pas notre cuisine française, cela ne risque pas!

  • ALERTE!

    La "Grande Muette" prévient une nouvelle fois le gouvernement

    Une vingtaine de généraux et une centaine de hauts-gradés s’expriment une fois encore.

    Souvenons-nous, le 22 avril 2014 "Boulevard Voltaire" publiait un de mes articles: "La Grande muette grogne de plus en plus fort".

    Au plus haut niveau de l’Etat on n’a pas voulu l’entendre grogner.

    Les réactions ne se sont pas faites attendre: Les généraux chefs d’état-major des trois armées, Terre, Air et Mer, plus une vingtaine d’autres officiers généraux, avaient menacé de démissionner.

    Même le Ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, ami de longue date de François Hollande, avait proposé de remettre son portefeuille au Président de la république.

    Il s’agissait là de la goutte d’eau qui allait faire déborder la coupe.

    **Nous envoyons allègrement nos jeunes soldats dans des pays étrangers risquer leur peau dans des guérillas sans fin prévisibles. Le but est de sauver des vies au nom de la liberté et de la lutte contre le terrorisme mais avec des armes désuètes et du matériel obsolète. Comme nous sommes les seuls à le faire alors pour le moins donnons-leur les moyens de se défendre face à un ennemi insaisissable.

    Prenez bien garde de ne pas aller trop loin!

    **Que l’on se souvienne que le 8 janvier 1961 le 1er REP (Régiment étranger de parachutistes) se mettait en grève et refusait de partir en opération après la mort de 11 paras en estimant qu’ils étaient morts pour rien. L’Algérie allait devenir indépendante selon la volonté de De gaulle, et ils obéissaient ainsi aux paroles de l’aumônier, le père Delarue: "Vous êtes tombés au moment où, s’il faut en croire les discours, nous ne savons plus, ici, pourquoi nous mourrons!".

    EN 2014, L’EUROPE N’ÉTAIT PAS EN GUERRE… LA FRANCE NON PLUS.

    Ce n’est plus le cas en 2025.

    La "Grande muette" parle de nouveau alors prenez garde car le tonnerre gronde.

    20 généraux et une centaine de hauts-gradés s’expriment une fois encore.

    **L’heure est grave. La France est en péril, plusieurs dangers mortels la menacent.

    Le constat est accablant: c’est la guerre raciale. Que veulent ces partisans haineux et fanatiques.

    Ils méprisent notre pays, ses traditions, sa culture. Il ne peut, et ne doit, exister aucune ville, aucun quartier, où les lois de la République ne s’appliquent pas.

    Des individus encagoulés saccagent des commerces et menacent les forces de l’ordre "qui ne font qu’appliquer les directives données, par vous, gouvernants.

    Nous ne pouvons être, devant de tels agissants des spectateurs passifs. "Quand la prudence est partout, le courage n’est nulle part".

    Nous sommes disposés à soutenir les politiques qui prendront en considération la sauvegarde de la nation.

    Et cela provoquera, au final, une explosion et l’intervention de nos camarades d’active pour la sauvegarde de nos compatriotes sur le territoire national.

    La guerre civile mettra un terme à ce chaos et les morts, dont vous porterez la responsabilité, se compteront par milliers ".

    Le message est clair: l’extrême gauche veut le chaos et "si elle le provoque"  elle pourrait comptabiliser ses pertes.

    Manuel Gomez

  • Les pires aliments pour le cerveau

    Le sucre est à éviter, comme l'explique Max Lugavere : "Le sucre interagit avec les gènes dans le cerveau, ce qui a pour effet de diminuer la neuroplasticité et de nuire aux fonctions cognitives." Manger moins de sucre, en particulier les sucres cachés (présents dans les aliments transformés), est également une mesure à prendre pour protéger son cerveau.

    Dans l'organisme, les sucres favorisent la glycation des protéines. Ce mécanisme "survient lorsqu’une molécule de glucose s’associe à une protéine proche ou à la surface d’une cellule et provoque des dégâts, explique Max Lugavere. Toute nourriture qui provoque une augmentation de la glycémie peut potentiellement accroître la glycation, et les protéines exposées au glucose sont vulnérables." Pour ces raisons, il vaut mieux éviter les aliments à IG (index glycémique) élevé.

    La glycation conduit à la formation de produits de glycation avancée (AGE, pour advanced glycation end-products). Les AGE sont associés à l’inflammation et au stress oxydatif dans l’organisme. "La formation des AGE étant plus ou moins proportionnelle au taux de glucose sanguin, le processus est d’autant plus rapide chez les diabétiques de type 2 et joue un rôle majeur dans leur tendance au développement ou à l’aggravation de maladies dégénératives comme l’athérosclérose et la maladie d’Alzheimer, dit Max Lugavere. Dans le cas de la maladie d’Alzheimer, un cerveau atteint est littéralement envahi de cette toxine du vieillissement et contient trois fois plus d’AGE qu’un cerveau sain."

    Méfiance aussi avec le fructose, présent notamment dans les sodas. Dans une étude menée à l’université de Californie à Los Angeles, on a donné à des rongeurs la quantité de fructose équivalente à la consommation d’une bouteille d’un litre de soda par jour (9). Après 6 semaines, ils ont commencé à présenter des troubles classiques : taux croissants de sucre dans le sang, de triglycérides et d’insuline, et dégradation de la cognition. Ils mettaient aussi deux fois plus de temps à trouver la sortie d’un labyrinthe que des rongeurs qui ne consommaient que de l’eau.

    Conclusion : bien nourrir son cerveau

    En conclusion, l'alimentation bénéfique à la santé cérébrale est riche en vitamines, minéraux, antioxydants, fruits, légumes, bonnes graisses (oméga-3 des poissons gras et des noix), choline des œufs... Elle évite les sucres, les aliments ultra-transformés et à IG haut.

     

     

  • Les aliments qui se conservent longtemps

    les incontournables du garde-manger qui peuvent durer longtemps, s’ils sont stockés correctement. Il est recommandé de les conserver autant que possible dans des contenants hermétiques.

    EN VERRE, C'EST MIEUX. Si vous consommez des légumes uniquement en pots de verre, vous avez une réserve gratuite pour ce faire

    BOUILLON

    Durée de conservation: deux ans.

    Méthode de conservation: conserver les cubes de bouillon dans un garde-manger sombre.

    Ils peuvent être dissous dans l’eau pour concocter votre soupe préférée ou ajoutés à des sauces pour en rehausser la saveur.

    LES FRUITS, LEGUMES et haricots en conserve sont des aliments non périssables à toujours avoir dans son garde-manger.

    Durée de conservation: jusqu’à six ans.

    Méthode de conservation: gardez-les dans le garde-manger. Les produits en conserve peuvent durer un certain temps après leurs dates de péremption, mais ils auront meilleur goût s’ils sont consommés avant.

    Si vous trouvez une boîte de fruits, oubliée à l’arrière du garde-manger, périmée de quelques mois, sa consommation reste sécuritaire. Vous pouvez manger les fruits ou les ajouter à l’une de ces recettes qui utilisent des fruits en conserve.

    LA FECULE DE MAÏS est l'un des aliments non périssables à toujours avoir dans son garde-manger.

    Durée de conservation: indéfinie.

    Méthode de conservation: l’amidon de maïs se conserver dans son contenant d’origine, dans un endroit frais et sombre et à l’abri de l’humidité. La fécule de maïs commence à se dissoudre dès qu’elle entre en contact avec l’eau.

    Mais tant qu’elle reste au sec, elle peut durer indéfiniment. Alors, faites le plein de cet agent épaississant naturel!

    Utiliser de la fécule de maïs contre les odeurs de pieds est l’un des 21 trucs à essayer pour mettre K.-O les mauvaises odeurs.

    CHOCOLAT NOIR

    Durée de conservation: deux ans.

    Méthode de conservation: conservez le chocolat noir dans son emballage d’origine (ou bien emballé une fois ouvert) à température ambiante.

    De toutes les variétés de chocolat, le chocolat noir se conserve le plus longtemps. Toutefois, les amateurs de chocolat au lait ou de chocolat blanc devront le manger dans l’année.

    HARICOTS SECS, LENTILLES ET LEGUMINEUSES

    Durée de conservation: indéfinie.

    Méthode de conservation: les haricots secs et les lentilles se conservent au garde-manger dans des contenants scellés.

    Au fil du temps, les légumineuses séchées peuvent devenir encore plus sèches, donc si vous les utilisez après leur date de péremption, la cuisson pourrait prendre un peu plus de temps. Une cuisson à l’autocuiseur ne devrait toutefois pas prendre beaucoup de temps avec un peu de bicarbonate de soude!

    Les fruits secs sont des aliments non périssables à toujours avoir dans son garde-manger.

    FRUITS SECS (raisins secs, canneberges séchées, etc.)

    Durée de conservation: un an ou plus.

    Méthode de conservation: conservez les fruits secs bien scellés dans leurs emballages ou transférez-les dans des récipients hermétiquement fermés. Vous pouvez prolonger leur durée de conservation de six mois en les mettant au congélateur.

    C’est toujours pratique d’avoir des fruits secs à portée de main, pour la collation ou pour la cuisson.

    PÂTES

    Durée de conservation: jusqu’à trois ans.

    Méthode de conservation: conservez les pâtes dans un contenant hermétique. Si vous achetez des pâtes dans un sac en plastique scellé, vous pouvez les conserver telles quelles dans le garde-manger.

    Afin de prolonger leur durée de conservation, les pâtes dans une boîte en carton doivent être transférées dans un récipient scellé. C’est la même chose pour les emballages qui ont déjà été ouverts.

    GRAINS ENTIERS

    Durée de conservation: jusqu’à huit ans.

    Méthode de conservation: les grains entiers doivent être conservés dans le garde-manger, dans un récipient hermétique.

    Lorsqu’il s’agit de céréales comme le quinoa, l’orge, le seigle, le lin, le millet et le gruau, l’achat en vrac est un investissement rentable.

    CAFE INSTANTANE

    Durée de conservation: plus de 25 ans dans le garde-manger, encore plus longtemps au congélateur.

    Méthode de conservation: le café instantané se conserve dans un endroit sec, dans son contenant d’origine ou dans un contenant hermétique.

    Bien que les amateurs de café préfèrent de loin le café frais et que l’on prépare dans une cafetière, c’est toujours utile d’avoir du café instantané sous la main pour les situations d’urgence. Et avec une aussi longue durée de conservation, vous pouvez faire le plein de votre marque préférée et en avoir en réserve pour très longtemps…

    CONFITURES ET GELEES

    Durée de conservation: deux ans en conserve, mais six mois à partir du moment où le bocal est ouvert.

    Méthode de conservation: conservez les confitures et les gelées non ouvertes dans le garde-manger. Les confitures et les gelées sont parfaites pour rehausser la saveur des fruits et en profiter hors saison.

    VIANDE SECHEE

    Durée de conservation: jusqu’à deux ans.

    Méthode de conservation: conservez-le dans un garde-manger sombre, bien scellé dans son emballage.

    La viande séchée achetée en magasin et dont l’emballage n’est pas ouvert peut durer longtemps. N’hésitez pas à acheter quelques réserves de cette collation protéinée. Toutefois, la viande séchée faite maison devrait être mangée dans les semaines qui suivent.

    ALCOOL

    Durée de conservation: indéfinie.

    Méthode de conservation: l’alcool se conserve à température ambiante. Toutefois, certains alcools doivent être conservés au réfrigérateur après l’ouverture, comme le vermouth et la crème irlandaise.

    Leur teneur élevée en alcool contribue à prévenir la croissance bactérienne, c’est la raison pour laquelle on peut garder les bouteilles très longtemps. Remplissez votre bar à la maison de rhum, de whisky, de tequila, de vodka ou de gin, et vous ne serez jamais à court de choix d’apéritif pour une visite impromptue.

    Assurez-vous de connaître les effets de l’alcool sur la santé.

    Sirop d’érable

    Durée de conservation: indéfiniment et jusqu’à un an une fois ouvert.

    Méthode de conservation: conservez les boîtes de sirop d’érable non ouvertes dans le garde-manger. Une fois ouvertes, elles doivent être conservées au réfrigérateur.

    AVOINE

    Durée de conservation: jusqu’à deux ans

    Méthode de conservation: si vous envisagez de garder votre avoine longtemps (pendant plus d’un an), mieux vaut la conserver dans un contenant hermétique (ne pas la garder dans sa boîte en carton). L’avoine est un aliment essentiel en cuisine, à toujours avoir en stock pour faire du gruau, des biscuits à l’avoine ou pour ajouter aux céréales.

    HUILES

    Durée de conservation: jusqu’à deux ans.

    Méthode de conservation: gardez l’huile dans le garde-manger, à l’abri de la lumière directe du soleil et de la chaleur. Tant qu’elles ne sont pas ouvertes, la plupart des huiles de cuisson peuvent rester dans le garde-manger pendant quelques années.

    L’huile de canola, l’huile d’olive, l’huile d’arachide et l’huile végétale se conservent bien lorsqu’elles sont stockées dans un endroit sombre. Une fois que vous avez ouvert ces huiles toutefois, vous avez quelques mois seulement pour les utiliser.

    THON EN CONSERVE

    Durée de conservation: jusqu’à trois ans.

    Méthode de conservation: conservez le thon dans le garde-manger.

    Les amateurs seront contents de savoir qu’ils peuvent garder leur thon en conserve dans le garde-manger jusqu’à trois ans.

    CORNICHONS ET LEGUMES MARINES

    Durée de conservation: quatre ans si le bocal n’est pas ouvert et jusqu’à un an au réfrigérateur quand il est ouvert.

    Méthode de conservation: les pots de cornichons et les autres légumes marinés non ouverts peuvent être conservés dans le garde-manger. Une fois que vous avez ouvert un bocal toutefois, conservez-le au réfrigérateur.

    En ce qui concerne les cornichons express fait maison (qui ne sont pas mis en conserve), mieux vaut les manger tout de suite.

    MAÏS A ECLATER

    Durée de conservation: indéfinie.

    Méthode de conservation: conservez le maïs à éclater dans un récipient hermétique, dans le garde-manger.

    Vous pouvez acheter du maïs à éclater en vrac la conscience tranquille, sans jamais craindre une date d’expiration.

    GELATINE EN POUDRE

    Durée de conservation: indéfinie.

    Méthode de conservation: conservez les boîtes de gélatine en poudre dans le garde-manger, et vos paquets se garderont longtemps.

    LAIT EN POUDRE

    Durée de conservation: jusqu’à 20 ans.

    Méthode de conservation: le lait en poudre n’est peut-être pas la première chose que vous inscrivez sur votre liste d’épicerie, mais il peut être utile d’en avoir pour la cuisson ou pour dépanner quand il n’y a plus de lait frais.

    MIEL

    Durée de conservation: indéfinie.

    Méthode de conservation: conservez le miel dans un bocal hermétiquement fermé pour empêcher l’humidité. Mais assurez-vous d’abord de l’authenticité du miel.

    RIZ

    Durée de conservation: 30 ans.

    Méthode de conservation: le riz doit être entreposé dans un récipient hermétique et conservé dans un endroit frais et sec. Les riz suivants: blanc, jasmin, sauvage, basmati et arborio, qui ont une faible teneur en huile, ont une durée de conservation indéfinie. Cependant, le riz brun se conservera moins longtemps, car il est plus riche en huile.

    SEL

    Durée de conservation: indéfinie.

    Méthode de conservation: conservez le sel dans un endroit frais, sombre et sec, où la température reste constante.

    Attention tout de même à ne pas en consommer trop. vous méfier du sel.

    HERBES ET EPICES

    Durée de conservation: jusqu’à trois ans.

    Méthode de conservation: vos épices séchées n’ont pas une durée de conservation indéfinie, mais elles peuvent durer un certain temps.

    Les épices entières peuvent durer jusqu’à quatre ans, mais seront meilleures consommées dans les trois années suivant leur mise en pot. Les herbes séchées peuvent également durer jusqu’à trois ans.

    Consommer des herbes et des épices plus anciennes n’est pas dangereux pour la santé, mais elles auront perdu leur saveur et leurs bienfaits. Pour de meilleurs résultats, mieux vaut les utiliser dans les délais suggérés sur l’emballage.

    SUCRE

    Durée de conservation: indéfinie.

    Méthode de conservation: gardez le sucre blanc dans un endroit sombre et sec. Un contenant hermétique est préférable.

    La cassonade se conserve également longtemps (comme la mélasse). Cependant, la cassonade est susceptible de devenir dure après un certain temps.

    Truc: pour ramollir la cassonade, glissez une tranche de pain ou une guimauve dans le récipient, pendant douze heures environ.

    THE

    Durée de conservation: jusqu’à deux ans.

    Méthode de conservation: dans un contenant hermétiquement fermé.

    Le thé en feuilles et les sachets de thé peuvent tous les deux supporter un long séjour dans le garde-manger, quand ils sont entreposés dans un récipient hermétiquement fermé.

    Faites attention maintenant à ces aliments que vous gardez trop longtemps au garde-manger!

    SAUCE TOMATE (EN CONSERVE OU EN POT)

    Durée de conservation: jusqu’à deux ans, si non ouverts.

    Méthode de conservation: gardez les bocaux et les boîtes de sauce tomate en conserve non ouverts dans le garde-manger.

    Vous pouvez donc faire le plein de votre marque préférée de sauce tomate quand elle est en spécial à l’épicerie, car elle se conserve longtemps!

    EXTRAIT DE VANILLE PURE

    Durée de conservation: indéfinie.

    Méthode de conservation: conservez l’extrait de vanille pur dans un récipient qui ne laisse pas passer la lumière, à l’abri du soleil, des sources de chaleur et de l’humidité.

    L’extrait de vanille pure est fabriqué à partir de gousses de vanille séchées qui ont macéré plusieurs mois dans l’alcool, et l’alcool qui agit comme un agent conservateur, garanti les saveurs et la fraîcheur pendant longtemps.

    Toutefois, l’extrait de vanille artificielle expirera après quelques années (deux à quatre ans). Donc, si vous n’utilisez pas souvent la vanille, optez pour l’extrait de vanille pure de meilleure qualité (ou mieux encore, apprenez à faire votre extrait de vanille maison!).

    VINAIGRE

    Durée de conservation: indéfinie.

    Méthode de conservation: conservez le vinaigre dans son contenant hermétique d’origine, dans

    un endroit frais et sec et loin des sources de chaleur.

    Si vous avez vraiment oublié longtemps un aliment ouvrez la boîte qui le contient: première impression l'odeur, 2e impression: moisissures, 3e impression: goûtez sur le bout du doigt

  • la gale progresse, voici comment en venir à bout

    Crèches, écoles, maisons de retraite, universités :

    Auteurs- Maître de conférences en parasitologie à la faculté de pharmacie de Nancy, Université de Lorraine

    The Conversation

    Si le traitement de la gale est généralement efficace, en pratique, il s’avère complexe à suivre pour de nombreux patients. L’application correcte des produits destinés à éliminer l’acarien qui provoque les démangeaisons nécessite en effet de respecter des étapes précises et des règles d’hygiène rigoureuses. Voici ce qu’il faut savoir.

    La gale, qui s’était faite discrète, revient en force depuis quelques années dans les écoles et les collectivités. Cette affection cutanée contagieuse est provoquée par un minuscule parasite, l’acarien Sarcoptes scabiei var. hominis.

    Bien qu’il ne transmette pas de maladies infectieuses, son action sur la peau entraîne des symptômes très inconfortables. Il creuse en effet des galeries dans l’épiderme pour y pondre ses œufs. La réaction inflammatoire qui en résulte se traduit par des démangeaisons intenses, souvent insupportables la nuit. Heureusement, seule une quantité minime des œufs pondus produira des acariens adultes, car les œufs n’éclosent pas tous, et les larves qui en sortent n’atteignent pas toutes l’âge adulte.

    Un risque de surinfection bactérienne

    Si les plaies qui résultent du grattage ne sont pas soignées correctement, il existe un risque de surinfections bactériennes secondaires, ainsi que d’un développement d’eczéma.

    Les lésions typiques de la gale, souvent sous forme de petites papules et vésicules, apparaissent principalement dans les zones de peau fine ou humide, comme entre les doigts, aux poignets, aux coudes, et parfois autour de la taille ou dans la région génitale.

    Ces démangeaisons peuvent persister même après le traitement, car la peau continue de réagir aux débris d’acariens et aux œufs présents dans les galeries.

    Pour éviter les grattages nocturnes qui peuvent conduire à des surinfections, il peut être préconisé de couper les ongles aux enfants. Des douches plus fréquentes permettront aussi de limiter le risque de surinfection, et d’éliminer plus facilement les acariens responsables de la gale.

    La gale, une affection en progression

    En 2024, la gale a connu une recrudescence en France et en Europe, touchant surtout les enfants, les étudiants et les environnements de soins.

    Les taux d’infection semblent avoir augmenté considérablement depuis la période post-Covid, avec des épidémies notables dans les universités et les établissements de soins, où les contacts peau à peau prolongés et la promiscuité favorisent sa propagation. Soulignons que cette affection n’est pas liée à un manque d’hygiène.

    Si certaines études révèlent une augmentation localement significative, probablement en lien avec des conditions de vie collectives, l’incidence exacte pour l’ensemble du territoire français n’est pas disponible. Son évaluation fait en effet face à divers obstacles.

    La gale n’est pas une maladie à déclaration obligatoire, sauf dans le cas où elle se déclare en collectivité. Les estimations de l’incidence de la crise reposent donc sur le nombre de prescriptions médicales plutôt que sur un comptage direct des personnes infectées.

    Or, souvent, les médecins diagnostiquent la maladie sur la base d’une dermatose prurigineuse appartenant à un groupe familial ou communautaire, sans faire pratiquer de confirmation systématique de la présence des parasites.

    La raison en est que le test d’observation microscopique requiert l’intervention d’un dermatologue, ou d’un expert, ce qui peut s’avérer difficile à organiser. Après avoir gratté la peau avec un vaccinostyle, le prélèvement est observé au microscope afin de déterminer s’il contient des parasites. En cas de faible contamination, ce test visuel peut s’avérer négatif. De ce fait, les médecins préfèrent prescrire directement le traitement.

    Soulignons que le fait que le schéma thérapeutique inclut non seulement le traitement des personnes infectées, mais aussi celui de leur entourage proche, ce qui complique la détermination de l’incidence de la maladie. Cela a en effet tendance à gonfler les chiffres de contamination, car de nombreuses personnes traitées peuvent ne pas être réellement porteuses de la gale.

    Un traitement souvent mal suivi

    Les trois options thérapeutiques actuelles pour le traitement de la gale consistent en un traitement oral et deux traitements locaux (appliqués directement sur la peau). Les trois molécules utilisées ont toutes une action sur le système nerveux des parasites, les paralysant et conduisant à leur mort rapide.

    Le traitement par voie orale, à base d’ivermectine (nom commercial STROMECTOL®), est le plus facile à administrer, en particulier en contexte collectif.

    L’ivermectine se présente sous forme de comprimés dont le dosage est ajusté en fonction du poids corporel (jusqu’à 6 comprimés pour un individu pesant plus de 76 kg. Pour les enfants de moins de 6 ans, le comprimé peut être écrasé pour faciliter son ingestion. Il doit être pris à jeun, au moins deux heures avant ou après un repas. Une deuxième dose peut être administrée 8 à 15 jours plus tard, sur avis médical.

    Les deux traitements de la peau (traitements « topiques ») sont moins pratiques d’utilisation que les traitements oraux. Ils nécessitent en effet un temps minimal sans rinçage.

    Le premier, l’ASCABIOL® est une émulsion à base de benzoate de benzyle. Il est utilisable dès l’âge de 1 an ainsi que chez la femme enceinte. Pour les plus de 2 ans, l’application doit se faire en deux couches à 15 minutes d’intervalle, avec un temps de contact sans rinçage de vingt-quatre heures.

    Pour les femmes enceintes, on appliquera une seule couche dans les mêmes conditions, mais les données publiées sur les risques d’exposition sont peu nombreuses. Pour ce qui est de l’enfant de moins de deux ans, on appliquera une seule couche avec un temps de contact de six à douze heures en fonction de l’âge (12, 13 et 14 ans).

    Le deuxième traitement topique, à base de perméthrine, est le TOBISCAB®. Il doit être appliqué en une seule couche avec un temps de contact de huit heures minimum.

    La dose à appliquer dépendra de l’âge. Elle va d’une noisette à l’âge de 2 ans jusqu’à un tube entier à 12 ans et au-delà. Il faudra recommencer l’opération 8 à 15 jours plus tard.

    Quel que soit le traitement, des démangeaisons peuvent persister plusieurs jours après la fin du traitement. Cela est dû à la présence des parasites morts encore présents au niveau de la peau.

    L’importance du traitement de l’environnement

    Bien utiliser les traitements est une chose, mais traiter l’environnement est tout aussi important pour éviter la réinfestation.

    Le lendemain du traitement, quel qu’il soit, il est important de décontaminer les draps, les jouets, les tapis, les serviettes, etc. Pour cela, plusieurs options sont possibles : - les plaçer dans un sac bien fermé pendant trois jours (l’acarien ne peut pas vivre à température ambiante) ; - les enfermer trois heures durant dans un sac bien fermé en ajoutant un acaricide ; - les laver en machine à 60 °C.

    Il est également conseillé d’appliquer l’acaricide sur les surfaces telles que canapé, fauteuils, etc. Une fois cela fait, il faut effectuer un lavage complet des surfaces où le produit a été appliqué.

    Faut-il traiter l’entourage des personnes contaminées ?

    On considère en général que l’entourage d’un patient infesté par la gale se divise en trois cercles, selon le degré de contact des individus.

    Le 1er cercle se compose des personnes qui sont en contact direct avec eux : enfants, conjoint, partenaires sexuels, personnels de santé… Le second cercle est constitué par les relations qui vivent ou travaillent dans le même environnement, sans forcément de contact direct. Enfin, le 3e cercle se compose des personnes qui visitent occasionnellement l’environnement des patients.

    Lorsqu’une personne a été infestée, il est important de traiter l’ensemble de ces cercles, car leurs membres ont potentiellement été en contact avec elle.

    Faut-il isoler le patient ?

    L’isolement du patient peut être envisagé afin de limiter la propagation. C’est en particulier le cas dans les collectivités (garderies, maisons de retraite, écoles…). En effet, dans ces lieux, le contact ne peut être évité.

    S’il est généralement conseillé d’isoler le patient trois jours après le début du traitement, on peut douter que cela soit suffisant. En effet, le parasite peut vivre plus longtemps que cela sur les tissus. Par ailleurs, on sait que pour que le traitement soit efficace, une deuxième dose doit être administrée une semaine après la première.

    Afin d’éviter les contaminations à répétition, il est également important de surveiller les signes de démangeaisons qui pourraient se manifester chez les personnes qui fréquentent l’environnement des individus infestés.

    L’Organisation mondiale de la santé se mobilise

    Pour lutter contre la gale, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ambitionne d’atteindre deux objectifs au niveau mondial d’ici à 2030 : intégrer son traitement dans les services de santé couverts par la couverture maladie universelle et déployer des campagnes d’administration de masse de médicaments dans les zones où la prévalence atteint ou dépasse 10 %.

    Les pays les plus touchés par la gale se situent notamment en Asie du Sud et en Asie du Sud-Est, ainsi qu’en Amérique latine, le climat tropical et la surpopulation étant responsables des prévalences les plus importantes.

    Pour atteindre les objectifs fixés, l’OMS travaille en étroite collaboration avec ses États membres ainsi qu’avec divers partenaires scientifiques et pharmaceutiques afin de développer des stratégies de lutte et des plans de réponse aux épidémies de gale.

    L’ivermectine, désormais incluse dans la liste des médicaments essentiels de l’OMS pour traiter la gale, est proposée par plusieurs fournisseurs qui ont été préqualifiés par l’organisation.

    Elle recommande également d’inscrire ces stratégies dans une approche intégrée de lutte contre les maladies tropicales négligées touchant la peau, adaptée aux pathologies spécifiques de chaque pays. Il s’agit de faire en sorte de rendre économiquement viables les interventions antigale et de faciliter leur adoption rapide.

    Pour en savoir plus :

    Des fiches d’aide ont été créées afin de faciliter le traitement de la gale et d’éviter la propagation ainsi que la réinfestation des patients :

    Un document rassemblant les trois fiches est téléchargeable en cliquant ici.

     

  • Votre eau du robinet pourrait contenir un polluant éternel quasi indestructible !

    Minuscule, très mobile, difficile à extraire, ce perturbateur endocrinien est un polluant éternel, quasiment indestructible, qui a tout pour déplaire!

    Cette nouvelle enquête montre que le TFA, un PFAS, est présent en fortes concentrations dans l'eau du robinet et dépasse déjà les seuils de la future norme européenne. Les résultats de l'enquête interrogent la suffisance de la norme française pour garantir la qualité de l'eau potable.

    Un polluant éternel très compliqué à retirer de l'eau, l'acide trifluoroacétique (TFA), a été retrouvé dans l'eau du robinet d'une large majorité des villes où il a été recherché, selon une enquête publiée jeudi. Retrouvé dans l'eau de 24 communes sur 30, il dépasse à lui seul, dans 20 communes, la norme référence en Europe de 100 nanogrammes/litre pour les vingt PFAS réglementés, qui doit entrer pleinement en vigueur en 2026, selon cette enquête réalisée par l'UFC-Que Choisir et l'ONG environnementale Générations Futures.

    Quasi indestructibles, ces "polluants éternels" regroupent plus de 4 700 molécules et s'accumulent avec le temps dans l'air, le sol, les rivières, jusque dans le corps humain. En cas d'exposition sur une longue période, ils peuvent avoir des effets sur la fertilité ou favoriser certains cancers, d'après de premières études.

    S'il n'est pas, comme le souligne l'enquête, "aussi dangereux que les PFOA ou PFOS", interdits en Europe depuis plusieurs années, des zones d'ombre subsistent sur la toxicité du TFA et il est " quasi indestructible dans l'environnement", souligne l'étude.

    Le TFA, peu ou pas recherché dans les contrôles

    Parmi les 30 communes dont l'eau a été analysée, Paris arrive au second rang en matière de concentration, avec 6 200 ng/l, derrière Moussac, dans le Gard (13 000 ng/l). La ville de Bruxerolles, dans la Vienne, complète ce podium, avec 2 600 ng/l.

    Moussac se situe près de Salindres, où une usine du groupe Solvay produisait du TFA jusqu'en septembre dernier, rappelle l'enquête.

    Le TFA est en France "très peu - pour ne pas dire jamais - recherché par les agences régionales de santé lors des contrôles des eaux potables", déplore l'étude, qui souligne qu'il est souvent issu de la dégradation du flufénacet, herbicide évalué fin septembre par l'Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa). Or, celle-ci a conclu, selon Générations Futures, qu'il s'agit d'un perturbateur endocrinien.

    La norme française bien moins stricte qu'ailleurs

    "Si une substance active [ici, le flufénacet] est un perturbateur endocrinien, alors ses métabolites [dont le TFA] doivent être considérés par défaut comme pertinents" et donc contrôlés, estime Pauline Cervan, toxicologue de Générations Futures, citée dans l'enquête.

    Problème, le TFA est " moins bien retenu "que d'autres PFAS par les techniques de décontamination de l'eau, aussi bien celles s'appuyant sur des charbons actifs, que celles à base de filtration membranaire, en vogue dans les usines d'eau potable les plus modernes, a déclaré à l'AFP Julie Mendret, chercheuse à l'université de Montpellier.

    La difficulté à retenir et donc à retirer ce produit chimique de l'eau s'explique par sa caractéristique de "PFAS à chaîne courte", qui contient moins d'atomes de carbone et est de ce fait "très petit, très mobile", explique cette spécialiste du traitement de l'eau.

    Outre le TFA, Générations Futures et l'UFC-Que Choisir ont analysé 33 PFAS : hors TFA, les concentrations en PFAS " restent conformes à la norme choisie par la France " (somme de 20 PFAS spécifiques limitée à 100 ng/l).

    Mais cette norme est "bien moins stricte que celles d'autres pays" comme les États-Unis ou le Danemark, relèvent les deux associations, qui estiment que la norme française "est bien trop peu protectrice" et ne repose "sur aucune donnée toxicologique solide".

    Ces organisations réclament l'application du principe de précaution.

  • Notre camembert est menacé!

    Président, Cœur de Lion, Le Rustique…: pourquoi le camembert est menacé

    Produit en Normandie et avec du lait normand, les camemberts Président, Cœur de Lion, Le Rustique… n’ont plus le droit de faire référence à leur région de production sur les boites d’emballages. Au risque de faire chuter les ventes en France et surtout à l’export.

    Par Marie de Greef-Madelin – Valeurs Actuelles

    En Roumanie, le fromage français a un tel succès que l'on trouve des pseudos camemberts, voire des contrefaçons produits sur place.

    La justice française veut-elle la peau – ou plutôt la croûte – du camembert? La décision de la cour administrative de Nantes d’interdire toute référence à la Normandie sur les emballages de camembert pasteurisé relance le débat sur l’excès de réglementation qui menace les entreprises françaises. Désormais, seuls les camemberts au lait cru bénéficiant de l’Appellation d’Origine Protégée sont autorisés à mentionner l’origine normande du fromage dans leur publicité ou sur les boîtes d’emballage.

    En ligne de mire, le leader Lactalis avec son fromage Président (500 000 camemberts produits chaque jour dont un sur cinq pour l’export), suivi du numéro deux Savencia avec ses marques phares Cœur de Lion et Le Rustique… Ces fromages sont pourtant tous fabriqués en Normandie (Domfront pour Lactalis, Vire et Ducey pour Savencia), avec du lait normand, thermisé ou pasteurisé, contrairement aux fromages de l’AOP dont le lait cru n’est pas chauffé.

    QUATRE ANS DE BATAILLE JURIDIQUE

    Pour comprendre cette guerre du camembert, il faut remonter au 1er janvier 2021 et à la décision de la Direction Générale de la Consommation, de la Concurrence et de la Répression des Fraudes (DGCCRF), suite à une directive européenne, d’exiger que la mention « fabriqué en Normandie » soit réservée aux fromages AOP "au lait cru, moulés à la louche, issu au moins de 50% de vaches normandes, d’une durée de pâturage de six mois".

    Pour l’organisme chargé de la répression des fraudes, les industriels sont accusés de "mettre en exergue des symboles de la Normandie pour induire en erreur le consommateur". Aussitôt, Lactalis et la coopérative Isigny Sainte Mère ont formé des recours en annulation, rejetés le 22 juillet 2022 par le Conseil d’Etat. Le 12 février 2024, le tribunal administratif de Rouen leur a accordé un répit.  Jusqu’à la décision de la cour administrative de Nantes.

    Dans sa bienveillance, la cour autorise les industriels à mentionner en petits caractères au dos de la boîte "camembert élaboré avec le lait de nos producteurs normands", ou encore "lait 100% normand" ou "lait d’origine: Normandie".

    Créé en 1968 par Michel Besnier, père de l’actuel président de Lactalis, le camembert pasteurisé répond à un strict cahier des charges sanitaires : la pasteurisation permet notamment de tuer les bactéries, telles que la listeria monocytogène, la salmonella, ou encore e.coli, là où l’absence de chauffage rend possible la présence de ces bactéries dans les fromages au lait cru. C’est pour cette raison qu’il est déconseillé aux femmes enceintes et enfants de moins de cinq ans de consommer les camemberts au lait cru non pasteurisé.

    Pour les industriels, la décision du tribunal de Nantes laisse craindre une forte baisse des ventes, notamment à l’export où l’identité visuelle du camembert de Normandie est connue.

    "Ça pue, toutes ces réglementations", lâche un représentant du secteur. Une crainte d’autant plus importante que le marché est en perte de vitesse depuis les années 1980.

    Dans notre beau pays aux 1000 fromages, les ventes de mozzarella ont dépassé pour la première fois en 2021 celles du camembert. Seul espoir, selon le journal les Echos, Lactalis réclame la cassation de l’arrêt et s’apprête à porter l’affaire devant le Conseil d’Etat.