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DANGERS - Page 3

  • Quelle catastrophe, ces juges rouges  

    Toulouse (31): un squatteur de piscine se blesse gravement et devient tétraplégique. Il attaque en justice la copropriété pour négligence, qui devra prouver que l’entretien de la piscine était aux normes…

    Les propriétaires de piscines ont de quoi avoir des sueurs froides.(…) Même si votre logement est squatté, vous devez le rénover, s’il est mal entretenu, selon une décision du Conseil constitutionnel qui avait fait grand bruit jusque dans les couloirs de l’Assemblée nationale, il y a un peu plus d’un an. (…)

    Chaque été, des individus n’hésitent pas à squatter [des piscines] (…). Ils en profitent «de manière bruyante», se plaignent les voisins scandalisés. Le squat peut durer le temps d’une simple baignade mais il peut virer au cauchemar pour la copropriété. C’est arrivé à Toulouse (31) où un individu s’est blessé gravement après avoir squatté une piscine. Aujourd’hui, il est tétraplégique et a attaqué en justice la copropriété…pour négligence.

    Le Figaro Immobilier

    … ou comment se faire du fric grâce à des avocats pourris…

  • Pilons de poulet au safran

    RAPPEL: vous ne devez jamais utiliser des ustensiles de cuisson avec anti-adhésif chimique!

    Utilisez UNIQUEMENT des ustensiles en tôle, fonte, céramique, terre,inox, qui ne relargueront pas les produits chimiques d'une part et ne dénatureront pas le goût de vos aliments, d'autre part.. (surtout si vous utilisez le vieux carnet de recettes de votre grand-mère)

     

    Cuisson à la cocotte-minute INOX, 12 à 15mn

    Pour 4 pers.

    4 pilons de poulet, 30 cl de bouillon de volaille

    1 boîte 1/2 de tomates pelées, 1 pincée de safran; Sel fin et poivre

    Dans l’autocuiseur, mettre les pilons après avoir piqué la peau en plusieurs endroits, les tomates égouttées, le bouillon, le safran et assaisonner.

    Fermez l'autocuiseur.

    Dès que la vapeur s'échappe, baissez le feu au maximum et laisser cuire selon le temps indiqué en haut de la recette. Veillez, au cours de la cuisson, à ce que la soupape chuchote (d'ailleurs, même sans chuchoter, cela cuira)

    Ouvrir l’autocuiseur et servir accompagné d’un riz arrosé avec le jus de cuisson.

  • Bis répétita: Eliminer les pesticides des tomates de supermarché

    mon astuce efficace à connaître

    Vendues en supermarché, ces tomates proviennent ainsi majoritairement d’Andalousie, où elles sont cultivées en culture intensive, moyennant une importante utilisation de pesticides. Des pesticides dont les risques pour la santé sont avérés et qu’un simple rinçage à l’eau ne suffit pas à faire partir.

    Les risques pour la santé ne sont en effet pas à prendre à la légère : plusieurs études ont ainsi suggéré des liens entre l’exposition aux pesticides et d’importants problèmes de santé tels que des cancers, des troubles hormonaux, des maladies neurologiques, des problèmes de fertilité, des troubles du développement chez les enfants, des troubles du système immunitaire, etc.

    L’astuce pour supprimer efficacement les pesticides des tomates

    Pour vous débarrasser des pesticides sur les tomates et de manière générale, sur les fruits et légumes, l’eau seule ne suffit donc pas, même en utilisant du savon.

    Pour laver vos tomates achetées en supermarché, préférez mélanger dans une bassine 90% d’eau fraîche et 10% de vinaigre ou de jus de citron, puis faire tremper vos tomates pendant une bonne trentaine de minutes. Pour un nettoyage encore plus efficace, ajoutez 3 cuillères à soupe de gros sel ou de bicarbonate de soude par litre d’eau.

    Rincez ensuite les tomates à l’eau claire, puis séchez-les délicatement.

    Faire partir les pesticides des tomates

    Bien sûr, mieux vaut acheter des tomates bio et produites en France, où les normes sont plus strictes en termes d’utilisation de pesticides.

    Il est également vivement recommandé de privilégier les circuits courts tels que les marchés de producteurs locaux ou bien les paniers de légumes des fermes biologiques.

  • Les pailles en papier sont plus toxiques

     que celles en plastique et pas très écologiques, selon une étude

    Par rapport à celles en plastique, les pailles en papier (supposées écologiques) contiennent plus de produits chimiques hautement toxiques - principalement des substances perfluoroalkylées (PFAS), selon une étude. Servant probablement de revêtements étanches, certains de ces composés mettraient des milliers d’années à se dégrader dans l’environnement et représentent un risque pour la santé.

    Les PFAS constituent une famille de 12 000 produits chimiques dont la configuration moléculaire leur permet de résister durablement à la dégradation dans l’environnement. Cette propriété leur vaut le surnom de " produits chimiques éternels ". Ces composés sont largement utilisés comme revêtements hydrofuges (étanches) pour de nombreux objets du quotidien, tels que les sacs en plastique, les poêles antiadhésives et les barquettes alimentaires.

    Particulièrement résistants à nos enzymes, les PFAS, en contaminant l’eau et les produits alimentaires, peuvent s’accumuler dans notre organisme. Cette accumulation dépend de la quantité, de la longueur de leur chaîne moléculaire, du type d’aliment avec lequel ils sont en contact et de la température. Des analyses ont antérieurement révélé qu’un contact prolongé avec des aliments gras et à haute température augmente le taux de migration de ces composés toxiques dans notre organisme, surtout s’ils sont à chaîne courte. Sur le long terme, leur agglomération est associée à un grand nombre de problèmes de santé, tels qu’une plus faible réponse aux vaccins, un faible poids à la naissance, une hypercholestérolémie, des lésions hépatiques, des cancers du rein et des testicules, etc.

    Une récente étude menée aux États-Unis a révélé que contrairement à ce que l’on croit, la grande majorité des pailles en papier (c’est-à-dire d’origine végétale) disponibles dans le commerce ne sont pas entièrement écologiques. En effet, ces pailles gagnent toujours plus en popularité, en vue du nombre croissant de villes ou de pays interdisant l’usage des produits en plastique à usage unique. Or, elles contiendraient des PFAS et ainsi ne sont ni complètement biodégradables ni sans impacts néfastes sur la santé.

    "Les pailles fabriquées à partir de matériaux végétaux, comme le papier et le bambou, sont souvent présentées comme étant plus durables et plus respectueuses de l’environnement que celles fabriquées à partir de plastique. Cependant, la présence de PFAS dans ces pailles signifie que ce n’est pas nécessairement vrai", explique Thimo Groffen, chercheur en environnement à l’Université d’Anvers et coauteur de la nouvelle étude, détaillée dans la revue Taylor & Francis Online. Cette recherche est la première à vérifier si cela est également le cas en Europe. Les résultats sont révélateurs: les pailles en papier et en bambou sont plus susceptibles de contenir des PFAS que les pailles en plastique et en verre. Les seules exemptes de ces composés toxiques sont celles en acier inoxydable.

    DES PFAS RETROUVES DANS 90% DES PAILLES EN PAPIER

    Dans le cadre de leur enquête, les chercheurs belges ont collecté des lots de pailles de 39 marques différentes en papier, en bambou, en plastique, en verre et en acier inoxydable. Les articles ont été achetés auprès d’une large gamme de points de vente, incluant des magasins, des supermarchés et des chaînes de fast-food. Sur la base de l’offre disponible, les analyses ont été effectuées sur 20 marques de pailles en papier, 5 marques en verre, 5 en bambou, 5 en acier et 4 en plastique, détectant au total 29 PFAS différents.

     

    Après deux séries de tests, 18 types de PFAS ont été détectés. Celui le plus couramment retrouvé est l’acide perfluorooctanoïque (PFOA), un composé hautement toxique et interdit à l’utilisation depuis 2020. Cette substance peut rester dans le sang pendant plusieurs décennies et serait impliquée dans des cas de malformation congénitale et de cancers des reins et des testicules. L’acide trifluoroacétique (TFA) et l’acide trifluorométhanesulfonique (TFMS), des PFAS à chaîne ultra courte et fortement solubles dans l’eau, ont également été décelés.

    La majorité des marques (27 sur 39, ou 69%) contenait des PFAS, mais les pailles en papier étaient les plus susceptibles d’en renfermer. Notamment, les composés toxiques étaient présents dans 18 marques de pailles en papier sur 20 (90%), contre 3 sur 4 (75%) pour les marques en plastique. 4 marques en bambou sur 5 (80%) et 2 marques en verres sur 5 (40%) en contenaient également. Seules les pailles en acier en étaient exemptes.

    D’après les chercheurs, les PFAS sont probablement utilisés en tant que revêtements afin d’améliorer l’étanchéité des pailles. Il est également possible que les substances proviennent des sols au niveau desquels les sources végétales ont été cultivées, ou de l’eau utilisée au cours des processus de fabrication.

    Toutefois, il faut préciser que les concentrations de PFAS retrouvées dans les pailles en papier étaient relativement faibles, sans compter que ces pailles ne sont généralement utilisées qu’occasionnellement. Le risque pour la santé humaine pourrait ainsi être considéré comme mineur. Néanmoins, ces substances peuvent s’accumuler avec le temps". De petites quantités de PFAS, bien que non nocives de façon ponctuelle, peuvent s’ajouter à la charge chimique déjà présente dans l’organisme", explique cependant Groffen. Et bien que l’étude n’ait pas pu déterminer exactement si les PFAS pouvaient contaminer les boissons par le biais des pailles, les chercheurs recommandent d’utiliser davantage celles en acier inoxydable.

    Source: Taylor & Francis Online

  • Sucre: dangers

    La maltodextrine, ce nouveau danger, figurant parmi les sucres cachés dans l’alimentation ultra-transformée

    Dans un bilan publié par l’Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) et intitulé Bilan de l’utilisation des sucres et édulcorants dans les aliments transformés, l’agence publique donne de nouvelles clefs de compréhension sur ces aliments cachés qui nous veulent rarement du bien. 

    Certains aliments issus des produits agroalimentaires ultra-transformés, peuvent contenir un ingrédient qui n’était jusqu'alors pas classé parmi les sucres, mais dont on observe qu’il se comporte comme tel pour notre corps. En effet, la maltodextrine, est utilisée en tant qu’additif et principalement issue de l’amidon de maïs. 

    Afin d’enfoncer un peu plus le clou sur les dérives des produits ultra-transformés, le rapport de l’agence publique passe "en revue les listes des ingrédients sur plus de 54 000 produits présents sur le marché entre 2008 et 2020 et répertoriés par l’Observatoire de l’alimentation - Oqali. Ce bilan montre que la majorité des produits contient au moins un ingrédient sucrant ou vecteur de goût sucré, et ce, même dans des produits salés. Toutefois, l’Agence observe une baisse de l’utilisation des ingrédients sucrants au cours des 10 dernières années, notamment les sirops de sucre et les édulcorants".

    Ce sucre caché derrière d’obscurs intitulés représente trois-quarts des produits testés (77%). Les différents termes reconnus, annexes à la mention classique de "sucre", sont notamment le glucose, le saccharose ou encore le fructose. Cependant, un nouvel ingrédient pourrait bien intégrer cette liste qui ne fait que se rallonger. Les industriels ne manquent pas de ressources pour trouver de nouveaux agents sucrants à leurs recettes. 

    Présente dans de nombreux aliments comme le pain, les chips ou encore les préparations pour nourrissons, la maltodextrine serait un glucide bien plus dangereux que le sucre. Bien qu’aujourd’hui non classé comme étant du sucre et n’ayant pas de goût sucré, son indice glycémique serait bien plus élevé que ce dernier. Il atteindrait entre 116 et 136, contre 70 pour le sucre de table et 100 pour le glucose. D’autres études l’estiment à un indice glycémique de 96, minoré mais malgré tout bien trop conséquent. Selon le Dr. Berg, de tous les ingrédients alimentaires ultra transformés, celui-ci serait le pire. Il pourrait mener à la graisse abdominale, mais aussi au diabète, à l’inflammation intestinale ou encore à une dysbiose, venant favoriser la prolifération des mauvaises bactéries dans le microbiote. De quoi figurer comme un réel danger sanitaire dont il serait temps de se prémunir. 

    Cet ingrédient, utilisé notamment comme substitut de graisses ou de sucre, détient de nombreux avantages pour les industriels. Sans surprise, ces derniers ont un coût de fabrication peu onéreux et rapporteraient plus de 2,6 milliards d’euros par an. Une mine d’or sur laquelle il risque d’être compliqué de légiférer. Le rapport de l’Anses saura-t-il ouvrir la voie à l’action gouvernementale?

  • Epidémie d'infections à Parvovirus B19 en France.

    Une épidémie d’infections à Parvovirus B 19 touche actuellement la France, ayant débuté en mai 2023 et affectant toutes les catégories d’âge et en particulier l’enfant. Le pic épidémique de la saison 2023-2024 n’est vraisemblablement pas encore atteint avec des données montrant des incidences 2 à 3 fois supérieures à celles de la dernière saison pré-pandémique. Les raisons de cette épidémie ne sont pas clairement établies, mais comme pour d’autres infections virales ou bactériennes, elle pourrait être liée à la levée des mesures sanitaires (notamment confinement et mesures barrières) qui a suivi la pandémie de COVID-19 durant laquelle une dette immunitaire a pu s’installer. Une augmentation du nombre d'infections par le parvovirus B19 a été récemment signalée par d’autres pays européens dont le Danemark, l'Irlande, les Pays-Bas et la Norvège

    Le 31 juillet 2023, le service de Pédiatrie Générale et Maladies infectieuses du CHU Necker signalait un nombre inhabituel d'hospitalisations pédiatriques graves liées à une infection à Parvovirus B 19 (entre avril et juillet 2023, 37 cas d’infections à Parvovirus B 19 avaient été hospitalisés dont 21 enfants atteints de drépanocytose et 5 ayant nécessité une hospitalisation en service de réanimation).

    Des données virologiques (CHU Cochin) montraient que le nombre de prélèvements positifs à Parvovirus B 19 avait triplé au cours des huit premiers mois de 2023 comparé à l’ensemble de l’année 2022. Dans le liquide amniotique le nombre de prélèvements positifs était dix fois supérieur.

    Au mois d'octobre, des signalements spontanés d’urgentistes ont mis en évidence la persistance de d’hospitalisations pour infections sévères à Parvovirus B 19. Des services de médecine périnatale signalaient des cas chez la femme enceinte.

    DONNÉES DE PASSAGE AUX URGENCES

    Il est noté une augmentation du nombre de passages aux urgences pour suspicion d’infection à Parvovirus B 19 chez l’enfant à partir de début décembre 2023. Le nombre de passage aux urgences chez les adultes de plus de 15 ans ne montrait pas d’augmentation et restait dans des effectifs faibles, y compris chez les femmes de 20-40 ans. Les hospitalisations après un passage pour suspicion d’infection à Parvovirus B 19 sont en légère hausse, mais les effectifs restent très faibles.

    ACTES MÉDICAUX SOS MÉDECIN :

    Dans le réseau SOS Médecins, on observait une augmentation régulière du nombre d’actes pour diagnostic « Maladies Infectieuses diverses » depuis début décembre 2023 chez les enfants de moins de 15 ans

    DONNÉES DE LABORATOIRE :

    La surveillance virologique des infections à Parvovirus B 19 a mis en évidence une augmentation du nombre de diagnostics réalisés dans les trois groupes de la population considérés : enfants de moins de 15 ans, femmes de 20-40 ans et autres personnes âgées de 15 ans ou plus. La forte incidence en particulier pédiatrique est reflétée par le taux de positivité qui était chez l’enfant entre 30 et 40% au mois de mars 2024 alors qu’elle était < 20% au cours des saisons précédentes.

    DONNÉES DE MORTALITE :

    Le nombre de décès liés à une infection à Parvovirus B 19 était en moyenne de 1,8/an en période pré-pandémique et touchait majoritairement les adultes. Même si ce nombre reste faible et cohérent avec la faible sévérité de l’infection, il est à surveiller car il a augmenté de façon notable depuis 2022 en lien avec la circulation plus active du virus et affecte davantage les enfants, qui constituent la totalité des 5 décès déjà enregistrés pour l’année 2024 via la certification électronique des décès. Ces 5 décès surviennent chez des enfants âgés de moins d’un an dont 4 nouveau-nés suite à une infection congénitale. Pour le 5ème décès (âgé de 8 mois), il n’existait pas de comorbidité ni d’immunodépression.

    DANS CE CONTEXTE, IL EST IMPORTANT :

        de poursuivre la sensibilisation des professionnels de santé sur la persistance d'une incidence élevée et d'une saison épidémique qui se prolonge de manière inhabituelle.

        d'informer sur les risques particuliers chez l'enfant immunodéprimé/drépanocytaire et chez la femme enceinte et sur la nécessité d'éviter tout contact avec une personne atteinte ou suspectée d'être atteinte par une infection à Parvovirus B 19. Dans le contexte épidémique actuel, une diminution des mouvements actifs fœtaux doit conduire à rapidement consulter un service spécialisé.

        de rappeler qu'une infection par le Parvovirus B 19 devra être évoquée devant un cas de rougeole non confirmé par les examens biologiques.

        de rappeler qu’en cas de cas groupé on évitera l'exposition des sujets à risque (femmes enceintes, personnes immunodéprimées).

    RAPPEL SUR LES INFECTIONS A PARVOVIRUS B 19

    Le Parvovirus humain B 19 est à l'origine d’une infection le plus souvent asymptomatique, mais aussi d’un érythème infectieux, le mégalérythème épidémique ou cinquième maladie, une infection infantile bénigne. Il s’agit d’un virus strictement humain dont le principal mode de transmission est la voie respiratoire. Les signes cliniques apparaissent après une incubation de 4 à 21 jours. La primo-infection peut entraîner des manifestations sévères chez les personnes atteints d’anémie hémolytique chronique, chez des personnes immunodéprimées et chez les femmes enceintes chez qui elle peut être responsable de fausses couches et d’anasarque fœto-placentaire.

    Une myocardite ou une encéphalite peuvent parfois être observées. Cette maladie ne fait l’objet d’aucune mesure de prévention spécifique, en particulier l’éviction scolaire n’est pas préconisée. Il est néanmoins recommandé d’informer les sujets à risque et les femmes enceintes lors de la survenue de cas groupés ou de cas en collectivité afin d’éviter les contacts. L’infection par le Parvovirus B 19 ne fait pas l’objet d’une surveillance spécifique en France.

    Source : Santé publique France

  • DANGER si vous être propriétaire: Loyer fictif

    On voit depuis quelques mois réapparaître une vieille marotte de gauche : le loyer fictif ou loyer imputé. (N'oubliez pas que micron a été le sinistre de flamby avant d'être élu)

    Ce n’est certainement pas par hasard que le gouvernement a procédé l’année dernière à un recensement précis des biens immobiliers sur le territoire français, à travers cette déclaration détaillée que chaque propriétaire immobilier s’est vu obligé de faire par internet.

    Les partisans de cette fiscalité considèrent que puisqu’un propriétaire occupant ne paye pas de loyer, il convient de considérer que ce dernier bénéficie d’une sorte de salaire fictif équivalent au montant du loyer qu’il ne paye pas chaque mois, vu qu’il est propriétaire.

    Si par exemple vous avez acheté et occupez un appartement dont le coût mensuel de la location serait de 1000 euros, l’application du loyer fictif considérera donc que vous bénéficiez d’un salaire fictif de 12 000 euros par an, sur lequel il est normal de vous imposer au même titre que sur votre salaire ordinaire.

    Dans le but de justifier cette mesure, l’INSEE a d’ailleurs récemment commandé une étude à des économistes dans le but de démontrer que la taxation des loyers fictifs permettrait non seulement de ramener quelques 11 milliards d’euros par an dans les caisses de l’État, mais qu’en plus ce serait une mesure de justice fiscale.

    Cette idée fait son chemin dans certains milieux universitaires, économiques et politiques. Il est certain qu’elle sera considérée très sérieusement. Pour la justifier, on ne manquera pas de vous rappeler qu’il en était ainsi en France jusqu’en 1965, et que surtout, certains pays limitrophes de la France l’appliquent, comme la Belgique ou la Suisse.

    L’argument historique n’a bien entendu aucun sens, tant la situation économique de notre pays était différente il y a 60 ans.

    Afin de faire passer la pilule aux Français, il est probable que ce loyer fictif sera appliqué progressivement, par le truchement de l’augmentation de la taxe foncière et de la taxe d’habitation, qui prennent déjà en compte la valeur locative des biens.

    La chasse aux propriétaires occupants est lancée. Elle sera sans pitié.

    J.JOYCE