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actualités

  • Recrudescence d'un virus dangereux

    En 2024 et au 4 septembre 2024, 15 pays d'Europe ont signalé 715 cas humains d'infection par le virus du Nil Occcidental (VNO) acquis localement. Les dates d'apparition les plus précoces et les plus tardives étaient respectivement le 1er mars 2024 et le 29 août 2024.

    Nombre de cas en France (15), enregistrés plutôt dans le Gard et Guadeloupe

    Le Virus du Nil Occidental (ou West Nile Virus) est un arbovirus principalement transmis par des moustiques pouvant provoquer des atteintes neurologiques chez l’homme. C’est un virus des oiseaux, qui peut aussi infecter l’homme et le cheval.

    En France il est régulièrement mis en évidence sur le bassin méditerranéen.

    Le nombre de cas signalés cette année est supérieur à la moyenne mensuelle des dix dernières années.

    VNO ont été signalés pour la première fois dans la région de Podravska, en Slovénie.

    Comme les années précédentes, la plupart des cas concernent des personnes âgées de plus de 65 ans. Les indicateurs de gravité sont comparables à ceux observés les années précédentes, avec 94 % de cas hospitalisés, une létalité de 8 % et des manifestations neurologiques dans 67 % des cas. La prédominance des cas neurologiques est prévisible, car les cas présentant des symptômes plus graves sont plus susceptibles d'être diagnostiqués.

    En outre, des cas associés à des voyages en dehors de l'Europe ont été signalés chez des voyageurs en provenance de l'Inde, du Kenya, du Maroc, d'Oman, de Tunisie, d'Ouganda, des Émirats arabes unis et des États-Unis.

    CAS VETERINAIRES

    D'un point de vue vétérinaire, 114 foyers de VNO chez les équidés et 198 foyers chez les oiseaux ont été signalés en Europe en 2024. La date la plus précoce et la plus tardive d'apparition d'un foyer chez les oiseaux et/ou les équidés (chevaux: 1 cas en France) étaient respectivement le 2 avril 2024 et le 30 août 2024.

    En raison du retard dans le diagnostic et la déclaration des cas d'infection par le VNO, mais aussi du fait qu'une majorité des infections par le VNO restent asymptomatiques ou pauci-symptomatiques, les nombres de cas enregistrés sont inférieurs au nombre réel de cas.

    Compte tenu des conditions météorologiques favorables à la transmission du VNO en Europe, de nouveaux cas humains sont attendus dans les semaines à venir. Les années précédentes, le pic de transmission a été observé en août-septembre.

    Source : European Centre for Disease Prevention and Control

  • Comment ont évolué les livres de cuisine

    Depuis plusieurs années déjà, en France, le secteur du livre de cuisine est très dynamique. En tête des ventes se trouvent les stars des fourneaux très présentes à la télévision, la radio et sur les réseaux sociaux comme Cyril Lignac qui a vendu près de deux millions d’exemplaires de sa série Tous en cuisine ou François-Régis Gaudry qui a dépassé le demi-million avec les trois ouvrages de On va déguster.

    Or le livre de cuisine représente bien plus qu’un simple objet. Il témoigne aussi de l’évolution de la société, de ses goûts et de ses habitudes de consommation.

    DU MOYEN ÂGE A LA FIN DE LA RENAISSANCE

    Si les premiers exemplaires remontent à l’antiquité, et que les recettes se sont principalement transmises à l’oral jusqu’à l’invention de l’imprimerie, c’est depuis le XIVe siècle que l’on trouve des livres de cuisine. À travers une sélection non exhaustive d’ouvrages qui ont marqué l’histoire culinaire française, nous verrons comment cette évolution s’est caractérisée.

    Rédigé à la fin du Moyen Âge, le Viandier, premier livre de cuisine écrit en français attribué au cuisinier Guillaume Tirel dit Taillevent (1310-1395), est un ouvrage de référence pour la période médiévale. Il contient des recettes de mets servis à la cour royale. Ces dernières, présentées de manière concise, contiennent un bref descriptif du plat sans quantité précise ni temps de cuisson. Les illustrations sont quasi inexistantes car elles sont coûteuses. Il s’agit essentiellement d’un guide pour les professionnels qui doivent être capables de compter sur leur expérience pour interpréter et reproduire les recettes.

    On note dans ces dernières une forte utilisation d’épices provenant d’Afrique et d’Asie – signe de distinction sociale – de mélanges sucré-salé et de sauces acides. La plupart des recettes sont à base de viande, comme l’indique le titre – un des éléments caractéristiques de l’alimentation des puissants – parmi lesquelles on trouve des cygnes, des cormorans ou des hérons – réputés plus proches du divin et du pouvoir parce qu’ils évoluent dans les cieux. Les légumes, nourriture de paysans, trop « terre-à-terre » pour les grands de ce monde, sont peu présents.

    La cuisine de la Renaissance restera, elle aussi, profondément moyenâgeuse, et jusqu’au XVIIe, les pratiques alimentaires de l’aristocratie européenne sont quasi identiques.

    L’avènement de la « nouvelle cuisine »

    Après un siècle sans nouvel ouvrage de cuisine, La Varenne, cuisinier du marquis d’Uxelles, rédige, en 1651, Le cuisinier françois. Cet ouvrage capital met en place les grands principes qui feront la grandeur et le rayonnement de la cuisine française. Cette dernière passe dans l’ère moderne et rompt définitivement avec ses composantes médiévales. Les saveurs lourdement épicées laissent place à celles des herbes aromatiques, les saveurs aigres-douces disparaissent, et la nette séparation entre le salé et le sucré, qui arrive désormais en fin de repas, devient une de ses grandes caractéristiques.

    Si l’alimentation carnée est toujours dominante sur la table aristocratique, les légumes font leur apparition. La fraîcheur et les saveurs naturelles des aliments sont mises en avant, tout comme les considérations diététiques. La Varenne a aussi apporté de nouvelles techniques culinaires comme l’élaboration de nombreux fonds de cuisson, de sauces dans lesquelles il a introduit le beurre, sans oublier la technique raffinée du feuilletage qui conduira à l’invention du millefeuille.

    Les recettes sont désormais organisées selon les catégories du menu de l’époque (potages, entrées…) mais aussi pour les « jours de viande », les « jours maigres », etc., ce qui permet de noter l’importance de la religion catholique dans l’élaboration des repas d’alors, importance déjà présente au Moyen Âge.

    D’abord destinées à une élite et à ses cuisiniers, les recettes se diffuseront par la suite aux autres couches de la société. La grande cuisine française qui s’écrit au XVIIe siècle, et qui se transmet grâce à ses recettes est une cuisine dont la renommée et le prestige iront croissants et qui s’imposera en Europe comme la référence culinaire.

    UNE CUISINE DE PLUS EN PLUS NORMATIVE ET ACCESSIBLE

    Par la suite, les livres de cuisine ne restent plus uniquement dans l’univers aristocratique. Au XVIIIe siècle, ils touchent aussi la bourgeoisie – témoignage de son importance grandissante au sein de la société française – avec une cuisine de cour simplifiée, moins onéreuse. Avec le Cuisinier royal et bourgeois rédigé par Massialot (1691) les recettes, sont pour la première fois, classées par ordre alphabétique, d’après le principal ingrédient ou la place du mets dans le menu. Les éditions bon marché permettent aussi une plus large diffusion des écrits culinaires à travers la société, consolidant davantage l’aspect normatif et le langage technique des recettes.

    Gouffé invente, avec son Livre de cuisine (1867), l’ouvrage culinaire moderne : accessible à tous, du simple débutant au cuisinier aguerri, il précise aussi les quantités et temps de cuisson des ingrédients. Pédagogue, il donne aussi des indications sur les ustensiles de cuisine utilisés. Gouffé a aussi recours, pour la première fois, aux illustrations en couleur, quand il le juge nécessaire pour expliquer une opération comme une découpe ou un détail pratique. Le classement des recettes en jours gras et maigres est, lui, définitivement abandonné.

    Au cours du XXe siècle, les livres de cuisine sont de plus en plus accessibles au grand public. Si le Guide Culinaire d’Escoffier (1903) devient la « bible » de la cuisine française classique pour les cuisiniers professionnels, le vrai tournant a lieu dans l’entre-deux-guerres avec des ouvrages qui sont désormais aussi rédigés par des femmes. Ginette Mathiot, avec Je sais cuisiner (1932), propose des recettes simples, avec des produits de base et faciles à suivre, même pour les ménagères peu expérimentées. Son immense succès sur des décennies contribue à la popularité de la cuisine maison.

    Dès le dernier quart du XXe siècle, la production d’ouvrages culinaires s’accélère et de nouveaux publics sont ciblés: célibataires ou étudiants, amateurs de cuisines régionales (bretonne, basque) ou internationales (italienne, chinoise) ou ceux avec des régimes alimentaires spécifiques (végétarien, végétalien, sans gluten, etc.). Les livres de chefs renommés comme Paul Bocuse ou Michel Guérard sont aussi très vendeurs. D’autre part, les illustrations des recettes deviennent, peu à peu, quasi indispensables.

    NOUVELLES TECHNOLOGIES ET NOTORIETE DES CHEFS

    Aujourd’hui, l’univers des livres de cuisine se partage en trois principales catégories : d’abord les livres pratiques dans lesquels les recettes sont expliquées étape par étape, avec quelques ingrédients, le temps et les étapes de préparation, et même les calories, le tout accompagné de photos, de très belle qualité, comme dans la collection Simplissime. Ensuite il y a le beau livre de chef célèbre comme Le Pré Catelan de Frédéric Anton. Ce dernier, très esthétique et artistique, sert davantage à faire rêver avec ses magnifiques photos qu’à former. La cuisine se doit d’être très belle dans notre monde de l’image. Il y a enfin le développement des livres numériques et des applications mobiles.

    Les recettes sont désormais partagées en ligne, accompagnées de photos, de vidéos ou de liens Internet. De nombreux chefs cuisiniers, pâtissiers, youtubeurs, blogueurs ou passionnés, se font remarquer en diffusant leurs recettes sur les réseaux sociaux à

    Ces dernières décennies ont donc révélé, suite à l’influence des réseaux sociaux mais aussi des émissions esthétisantes comme Top Chef ou Chef’s table, l’importance grandissante du design culinaire. En effet, les livres de cuisine ont davantage mis l’accent sur la présentation des plats, sur leur mise en scène et les photographies sont devenues plus sophistiquées, les faisant évoluer pour devenir aussi bien des objets visuels autant que des guides culinaires.

    Le livre de cuisine a connu des développements notables, aussi bien dans sa forme et son fond que dans son accessibilité, mais en lien avec les évolutions de la société et le développement des technologies et il semble aujourd’hui plus vivant et plus protéiforme que jamais.

    Auteur: Nathalie Louisgrand - Enseignante-chercheuse, Grenoble École de Management (GEM) - de The Conversation FR. CC BY ND

  • Conserves de melon

    Melons au Pineau des Charentes

    Méthode à l'ancienne

    L’addition de Pineau des Charentes au sirop de stérilisation, permet d’obtenir un fruit plus savoureux :

    des melons bien parfumés, mûrs mais fermes

    750 g de sucre

    75 cl d’eau

    25 cl de Pineau des Charentes blanc

    Coupez les melons en deux, enlevez les pépins et enlevez la peau. Découpez des cubes ou des boules.

    Préparez un sirop en chauffant le sucre dans l’eau bouillante, puis y ajoutez le Pineau. Remplir les bocaux stérilisés avec les morceaux de melon, couvrir de sirop et fermez hermétiquement.

    Stérilisez en fonction de la taille des bocaux (3/4h environ à 100°C).

    Vous pourrez ouvrir un bocal et ajoutez votre melon d’été à d’autres fruits frais pour une délicieuse salade hivernale.

    Grâce au Pineau, cette préparation sera également parfaite en accompagnement d’un magret de canard ou d’un filet mignon.

  • Du basilic frais toute l’année

    Les ingrédients de la recette

    basilic frais

    huile d’olive bio de première pression à froid

    sel

    Préparation d’une conserve de basilic

    Laver le basilic à l’eau froide. Éponger et laisser sécher à l’air libre.

    Mettre du sel dans le fond du bocal et ajouter un peu de basilic et un peu d’huile d’olive. Puis répéter l’opération par couches successives (sel, basilic, huile d’olive) jusqu’à ce que le pot soit plein ou que tout le basilic soit épuisé. Veiller à immerger tout le basilic dans l’huile en pressant légèrement sur la préparation.

    Pas besoin de stériliser, il suffit de conserver le bocal au réfrigérateur : vous avez du basilic frais jusqu’à l’été prochain.

    Attention, les bocaux doivent être soigneusement lavés, ébouillantés et séchés avant d’être utilisés pour faire des conserves

  • Le poivron

    La couleur du poivron est liée au goût :

    Le poivron rouge est doux.

    Le poivron jaune est juteux et tendre.

    Le poivron vert est fruité mais plus amer.

    Quelles sont les vertus santé du poivron?

    … un plein de vitamine C

    Le poivron est un champion de la teneur en vitamine C. Juste derrière le persil, il devance les choux et épinards aussi très bien pourvus. 100g de poivron en apporte en moyenne 126mg et donc, une petite portion de 50g seulement permet de couvrir 75% des apports quotidiens recommandés.

    Le contenu en cette vitamine augmente durant le mûrissement du poivron et est presque deux fois plus élevé dans les poivrons rouges que dans les verts, qui n’ont pas atteint leur pleine maturité;

    La vitamine C possède des propriétés antioxydantes.

    … prévenir les cancers

    Il contient des substances efficaces contre le développement des tumeurs. Le poivron contient des substances appelées capsiates chimiquement très proches des capsinoïdes du piment. Ces dernières sont capables d’induire l’apoptose, c’est-à-dire la mort des cellules tumorales. Les capsinoïdes agissent habituellement via des récepteurs appelés VR1. Elles entraînent l’apoptose en provoquant la désintégration des mitochondries, un organite dont la cellule a absolument besoin pour fabriquer son énergie.

    …freiner la multiplication des cellules cancéreuses du côlon

    En janvier 2007, ont testé l’effet de la lutéoline sur une lignée de cellules cancéreuses de colon humain. Leurs résultats montrent que cette substance bloque le processus de multiplication cellulaire et provoque la mort des cellules cancéreuses.

    Comment? En modulant l’activité de certaines enzymes et la synthèse de certaines protéines impliquées dans la régulation du cycle cellulaire et dans l’apoptose.

    … favoriser l’apprentissage grace à la lutéoline du poivron

    En utilisant des stimulations destinées à inhiber des comportements innés ou acquis, des chercheurs taïwanais ont mis en évidence l’effet bénéfique de la lutéoline sur l’apprentissage. Ce composé phénolique trouvé dans le poivron serait capable de bloquer l’effet perturbateur de certaines molécules (neurotoxines, antagonistes…) sur les processus de mémorisation. La lutéoline agirait en activant certains circuits neuronaux impliqués dans l’apprentissage.

    Des poivrons rouges 20 jours après la cueillette, pour plus de vitamine C

    Les poivrons sont riches en composés antioxydants. Les résultats de recherhes montrent que les poivrons rouges ont une capacité antioxydante totale plus importante que les poivrons verts et que le stockage augmente les teneurs en vitamine C de ces deux légumes.

    Des poivrons verts avant maturité pour leurs composés phénoliques.

    Les composés phénoliques sont des substances antioxydantes présentes dans les fruits et légumes. Des flavonoïdes (principalement de la quercétine) ainsi que des dérivés de l’acide hydroxycinnamique sont présent dans le poivron. Le contenu en flavonoïdes diminue graduellement avec le mûrissement du poivron. Ainsi, il est de cinq à huit fois plus élevé dans les poivrons verts (cueillis avant maturité) que dans les poivrons rouges. Les composés phénoliques sont principalement localisés dans la pelure du poivron.

    Manger éliminer

    Le poivron se situe parmi les végétaux les mieux pourvus en fibres (2 g/100 g), qui stimulent efficacement le transit intestinal, et font de lui un précieux allié de l'élimination. Tout cela pour un apport énergétique très bas : seulement 21 kcal/100 g.

    Une densité en fibres élevée, et peu de calories, il peut renforcer la teneur du régime en fibres, sans aucun risque d’augmenter excessivement l’apport énergétique. On peut rappeler qu’une portion de 50 g de poivron cru ne fournit que 10 kcalories, et un plat de 200 g de poivron, 42 kcalories (soit respectivement moins de 0,5 %, et environ 2 % du total énergétique de la journée).

    Comment choisir le poivron ?

    Ferme à peau lisse, brillante et tendue

    Vert, jaune, orange, rouge... attention, si la couleur du poivron varie en fonction de la maturité du légume-fruit, elle peut également être déterminée par la variété. Mais, quelle que soit sa couleur, le poivron doit être bien ferme et sa peau lisse, brillante et tendue. La couleur n'influe pas sur la fraîcheur.

    Comment consommer le poivron ?

    En petite quantité crue, et plus du double cuit

    Grâce à sa teneur record en vitamine C, le poivron peut jouer un rôle très utile dans l’alimentation. Et cela même consommé en petite quantité quand il est utilisé cru, comme ingrédient dans une salade composée, par exemple ou même lorsqu’on le sert cuit (la cuisson peut détruire jusqu’à 60% de la vitamine C).

    En effet, une portion de 50 g de poivron cru fournit plus de 60 mg de vitamine C, soit 75 % de l’apport journalier recommandé (AJR). Et 200g de poivron cuit apportent encore

    Pour de mêmes portions de poivron, cru ou cuit, les apports en provitamine A représentent 15 à 50 % des quantités conseillées. Vitamine C et provitamine A font partie des vitamines aux propriétés anti-oxydantes, recherchées dans l’alimentation pour leurs effets protecteurs et préventifs (vis-à-vis du vieillissement cellulaire prématuré, et d’atteintes tumorales ou cardio-vasculaires).

    Pour une meilleure digestion…

    Les variétés de poivrons qui ont une chair et un épiderme épais sont les plus difficiles à digérer. Et plus un poivron est mûr, plus sa peau est épaisse.

    … cuit et débarrassé de la peau

    Dans les pays méditerranéens, c’est une hérésie de manger du poivron cru, on les fait cuire et on enlève la peau. Sauf s’ils sont petits et cueillis avant maturité ou s’il s’agit de variétés à chair et à peau fine.

    … cru en fins tronçons ou débarrassé de la peau

    Lorsque le poivron est consommé cru, ses fibres sont parfois mal supportées par les intestins délicats. Il faut prendre soin de le détailler en très fins tronçons, et de bien le mastiquer. On peut aussi le débarrasser de son épiderme (constitué de fibres assez coriaces) en le passant quelques instants au grill ou au four. Il devient alors beaucoup plus digeste.

    Utilisez un couteau économe pour le peler comme une orange. A rajouter dans une salade de tomate en fin bâtonnet ou râpé ou en brunoise....

    Rouge pour un plein de carotène

    Le poivron est une excellente source de carotène (provitamine A) et de flavonoïdes (vitamine P), présents à l'état de pigments. Les premiers ont une action antioxydante et préventive sur le vieillissement prématuré des cellules et la formation de tumeurs. Les seconds, eux, renforcent les effets de la vitamine C et offrent une protection aux petits vaisseaux sanguins. A savoir que plus un poivron est mûr, plus il est rouge et donc plus il contient de ces précieux pigments.

  • Salade de pâtes au jambon de Bayonne et melon

    Pour 4 personnes

    300 g de pâtes (penne ou farfalle), 100 g de jambon de Bayonne

    1 petit melon; 100 g de roquette; 50 g d'emmenthal en copeaux

    2 cuillères à soupe d’huile d’olive; 1 cuillère à soupe de vinaigre balsamique

    Sel et poivre

    Commencez par faire cuire les pâtes dans de l’eau bouillante salée en suivant les instructions du paquet. Une fois cuites, égouttez-les et laissez-les refroidir.

    Pendant ce temps, coupez le melon en deux, retirez les graines, puis découpez la chair en petites boules ou en dés. Détaillez ensuite le jambon cru en fines lanières.

    Dans un grand saladier, mélangez les pâtes refroidies avec le melon, la roquette et les lanières de jambon.

    Arrosez l’ensemble d’huile d’olive et de vinaigre, puis assaisonnez avec du sel et du poivre selon votre goût.

    Mélangez bien le tout et ajoutez les copeaux de fromage juste avant de servir.

     

  • Genre Gâteau aux framboises

    J'ai eu l'idée d'inventer (ou ré-inventer) cette recette un jour que je regardais une émission de cuisine faite pas une ….. anglaise!)

     

    Pour 6 personnes - Temps de repos: 4 heures

    250 g de biscuits type petit beurre, 100 g de beurre fondu

    300 g de framboises; 400 g de fromage blanc

    70 g de sucre en poudre; 3 feuilles de gélatine

    Mixez les biscuits avec le beurre fondu. Tassez cette préparation au fond d'un cercle ou d'un moule à charnière puis réserver au frais.

    Faire tremper les feuilles de gélatine dans un bol d'eau froide.

    Mixez la moitié des framboises jusqu'à l'obtention d'un coulis. Faites chauffer le coulis dans une casserole et, quand il arrive à ébullition, ajoutez la gélatine essorée hors du feu. Remuez vigoureusement.

    Mélangez le fromage blanc avec le sucre puis versez le coulis refroidi. Versez sur le fond de biscuits, lissez puis plantez quelques framboises. Laissez prendre au frais au moins 4 heures.

    Pour refroidir le coulis assez vite, placez la casserole dans un récipient plus grand plein d'eau très froide