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société

  • Pénurie d’aliments à cause des aléas climatiques

    Certains aliments sont particulièrement sensibles aux variations de température. Ils connaissent déjà des pénuries ou des hausses sensibles de prix.

    LE CAFÉ, BOISSON MENACÉE

    Les plants de café sont particulièrement sensibles aux variations de température et d’humidité. Ils subissent donc de plein fouet les dérèglements du climat. Au Brésil, l’un des principaux pays producteurs de café, l’alternance de sécheresse et de frimas a altéré la production de nombreux caféiers.

    Cette crise a une incidence sur les prix. Ainsi, entre avril 2020 et décembre 2021, les prix du café ont déjà augmenté de 70%, note une enquête du New York Times(1).

    PLUS DE CHOCOLAT A CAUSE DU CHANGEMENT CLIMATIQUE?

    Le cacaoyer est également une plante exigeante, ayant besoin d’une température stable. Les régions équatoriales, où poussent le cacao, sont particulièrement touchées par le dérèglement climatique. Il affecte la production de cacao, et pourraient donc à terme créer une pénurie de chocolat.

    Sauvegarder les plants de cacao, pour pouvoir encore manger du chocolat, une bonne raison d’agir contre le dérèglement climatique.

    PÉNURIE DE CEREALES A VENIR

    La sécheresse, les catastrophes climatiques, mais aussi les conditions géopolitiques ont créé ces dernières années une pénurie de céréales, engendrant une forte inflation. Il ne s’agirait que des prémices d’une crise plus importante. En effet, le changement climatique pourra altérer les conditions de production des céréales, comme le blé ou le maïs, aliments de base de l’alimentation pour des milliards de personnes.

    C’est le climat, mais également la ressource en eau, qui affectent les récoltes de céréales. D’où l’importance de revoir le modèle agricole, vers des systèmes plus durables et plus résilients, et choisir des variétés de céréales plus rustiques ou plus économes en eau.

    MENACE SUR LES POMMES DE TERRE

    Les pommes de terre sont un autre aliment de base d’une bonne partie de la population. En 2022, la récolte de pommes de terre a déjà souffert du réchauffement climatique en France. L’Union Nationale des Producteurs de Pommes de Terre (UNPT) indique que la récolte a diminué de 12% en 2022 par rapport à 2021, à cause des épisodes caniculaires et de la sécheresse, qui provoquent l’arrêt de la croissance de la pomme de terre.

    Ces épisodes pourraient se multiplier, et donc créer une véritable crise de la pomme de terre.

    LE POISSON EN SURSIS

    Les océans souffrent particulièrement des dérèglements climatiques, mais également de l’acidification, de la pollution plastique, de la surpêche… Les poissons sont donc d’ores et déjà plus rares et plus petits qu’il y a quelques années.

    On prévoit que les prises de poissons devraient chuter d’1,5 millions de tonnes. D’ici quelques décennies, si l’on ne fait rien, le poisson pourrait disparaître de nos assiettes.

    Qu’il s’agisse d’aliments plaisir, comme le chocolat, ou d’aliments essentiels comme le blé, il est indispensable de maintenir les conditions climatiques essentielles aux récoltes. Les pénuries risquent de toucher en priorité les populations les plus pauvres, qui ne pourront plus se nourrir décemment. 

  • AZF: vous avez dit "complotisme"?

    "Le bilan est terrible: 31 morts, dont 21 employés sur le site, 12 000 blessés ou traumatisés, 80 000 sinistrés, 27 000 logements endommagés, 3 500 entreprises touchées ainsi que de nombreux bâtiments publics, dont 120 établissements scolaires… " (" Sud-Ouest", 24 janvier 2017)

    Assez régulièrement, j’écris des articles pour dénoncer ce que j’appelle  le " mentir-vrai " qui consiste, pour le pouvoir et la presse qui lui sert la soupe, à assener SA vérité (en réalité un bluff, un mensonge grossier) et à traiter de complotiste, voire carrément de fasciste, celui qui osera mettre en doute ses allégations.

    L’art du "mentir vrai" c’est de répondre aux questions avant même qu’on les pose. Je pense, par exemple, à la catastrophe nucléaire de Tchernobyl en 1986. À l’époque, Le Monde, journal officiel de la bien-pensance, osait écrire: "Même s’il a survolé la France, le nuage radioactif de Tchernobyl n’a que très peu contaminé les sols français et n’est pas à l’origine d’une augmentation des cancers de la thyroïde… ".

    Souvenez-vous, on nous a dit que le nuage radioactif s’était arrêté à la frontière et on a fustigé les (trop rares) médecins qui s’inquiétaient d’une montée en flèche des problèmes thyroïdiens dans tout le pays. On pourrait parler aussi de l’incendie de Notre-Dame de Paris. Ceux qui ont évoqué un possible ou probable attentat – dont je suis! – ont été traités de complotistes alors qu’on sait pertinemment qu’en France, chaque semaine, une église est vandalisée.

    Aujourd’hui, je voudrais vous parler d’un autre enfumage survenu il y a 24 ans. La destruction de l’usine AZF de Toulouse. Le 21 septembre 2001 — soit 10 jours après les attentats du 11 septembre — à 10 h 17, un stock de 300 à 400 tonnes de nitrate d’ammonium (déclassé) destiné à la production d’engrais explosait, creusant un cratère de 70 m de long, 40 m de large et 5 m de profondeur.

    L’explosion a été entendue à plus de 80 km de Toulouse et un séisme de magnitude 3,4 a été enregistré. Le bilan officiel fait état de 31 morts, dont 21 employés sur le site et environ 12.500 blessés (ou traumatisés). La violence de l’explosion a causé des dégâts énormes dans la partie sud-ouest de Toulouse. Le site AZF lui-même a été totalement soufflé. À proximité, deux zones commerciales ont été détruites. 150 bus de la SEMVAT, la société de transport public toulousain, ont été détruits dans leur entrepôt situé en face de l’usine. Des logements, des entreprises et des équipements (piscines, gymnases, salles de concert, un lycée…) ont été touchés. Les dégâts (murs lézardés, portes et fenêtres enfoncées, toitures et panneaux soufflés ou envolés, vitres brisées, etc.) ont été visibles jusqu’au centre-ville. On a estimé les dégâts matériels à 2 milliards d’euros (dont 33 millions pour les seuls bâtiments publics). Une enquête a été aussitôt diligentée.

    Juste après la catastrophe, le procureur de la République, M. Bréard, déclarait que la piste de l’accident était privilégiée " à plus de 90% ". Le 28 septembre 2001, il ouvrait une "information judiciaire contre X pour homicides, blessures et destructions de biens involontaires".

    Pour lui, la catastrophe aurait été provoquée par un employé d’une entreprise sous-traitante. Il aurait déversé 500 kg de produit chloré pour piscines (DCCNa ou "dichloroisocyanurate de sodium "), sur un tas d’ammonitrate stocké en vrac. Or, la reconstitution réalisée sur place en octobre 2002 a mis en évidence l’impossibilité de confondre les deux produits, du fait de la très puissante odeur de chlore dégagée par le DCCNa. Alors, pour sortir de l’impasse, les experts ont imaginé un autre scénario: les quantités de DCCNa seraient "d’un ou plusieurs kilos" à peine, négligemment balayés par l’employé incriminé. Mais des analyses d’échantillons prélevés par le SRPJ de Toulouse en novembre 2001 montrent qu’il n’y avait pas la moindre trace de DCCNa dans ce local. MINCE ALORS!

    En novembre 2004, le juge Perriquet a signé un non-lieu en faveur des neuf salariés d’AZF qui avaient été mises en examen pour non-observation des règles de sécurité et autres manquements. Pourquoi une telle clémence? En décembre 2005, le chef d’atelier qui avait été impliqué dans le scénario jusque-là pris en compte, était également définitivement mis hors de cause. Étrange non?

    Le 31 mai 2006, la société Grande Paroisse gestionnaire du site, a été mise en examen en tant que personne morale.

    Le 13 juillet 2006, un non-lieu était prononcé en faveur du salarié soupçonné d’avoir réalisé le mélange malencontreux d’un produit chloré avec le nitrate d’ammonium. Il ne restait donc que la société Grande Paroisse et le directeur de l’usine mis en examen pour " homicides et blessures involontaires " dans cette affaire. Le 20 septembre 2006, après remise d’un rapport concluant qu’un mélange accidentel est à l’origine de l’explosion, le Juge Perriquet clôt l’enquête.

    Le 3 mai 2007, la Cour d’appel de Toulouse a rejeté toutes les nouvelles demandes d’investigations. Elle mettait aussi un point final aux expertises, alors que des experts n’avaient pas terminé leurs travaux. "Bizarre, bizarre, vous avez dit bizarre…". Plusieurs fois reporté, le procès s’ouvre le 23 février 2009 et doit durer quatre mois. Les audiences se tiennent dans une salle spécialement aménagée pour accueillir la soixantaine d’avocats, plus de deux cents journalistes et des milliers de parties civiles.

    En janvier 2017, le tribunal pénal de Paris étudie une troisième fois le cas AZF, car la question sur les causes de l’explosion n’a toujours pas été clairement tranchée. Les deux hypothèses possibles sont toujours celles de l’attentat ou de l’incident technique.

    Le 31 octobre 2017, soit plus de seize ans après les faits, la Cour d’appel de Paris condamne l’ancien directeur d’AZF, Serge Biechlin, à quinze mois de prison avec sursis et la société Grande Paroisse à une amende de 225 000 euros. La messe est dite: on ne commente pas une décision de justice donc l’explosion d’AZF est accidentelle, point barre! Puisqu’on vous le dit!

    Et pourtant un gros doute subsiste. Dans plusieurs livres et articles, Anne-Marie Casteret, Marc Mennessier, Franck Hériot et Jean-Christian Tirat, ont examiné les pistes d’un possible attentat; possible ou probable? La catastrophe s’est produite dix jours seulement après les attentats du 11 septembre 2001. En dépit d’indices troublants, les recherches menées par la police judiciaire de Toulouse et par les Renseignements Généraux ont été interrompues sur ordre de leur hiérarchie dix jours après les faits. D’après Alain Cohen, ex fonctionnaire de police, l’ancien chef de la PJ, Marcel Dumas, aurait déclaré dès le 21 septembre 2001, en revenant d’une réunion avec la préfecture et le parquet: "Si Paris veut que ce soit un accident, ce sera un accident ".

    La perquisition effectuée au domicile du principal suspect, Hassan Jandoubi — un ouvrier intérimaire retrouvé mort dans une tenue qui évoque certains kamikazes islamistes — ne sera menée qu’après que son appartement soit vidé de ses effets personnels. Ses communications téléphoniques n’ont pas été étudiées dans le détail. Les policiers n’ont pas obtenu l’autorisation d’auditionner le médecin légiste, Anne-Marie Duguet qui, lors de l’autopsie, avait attiré leur attention sur la tenue extravagante de cet homme (cinq slips et caleçons superposés) et sur l’étrange propreté de son corps. "Cet homme s’était préparé à avoir une relation avec Dieu" avait-elle confié à un enquêteur de la PJ. Par ailleurs, dans une "note blanche" du 3 octobre 2001, les RG précisaient qu’il avait été recruté quelques mois auparavant par un groupe islamiste.

    Enfin, les photos prises lorsqu’il est extrait de sa housse mortuaire, juste avant l’examen du corps, le montrent vêtu d’un tee-shirt et d’un pantalon avec des traces de brûlures ponctuelles, alors qu’au-dessous, son thorax et son abdomen étaient profondément brûlés sur une large surface. Ceci laisse à penser que ses vêtements ont été changés après son décès. Des revendications, au nom du djihad islamique et d’Alpha Bravo (groupe inconnu), ont été envoyées à la gendarmerie, à la police ainsi qu’aux médias. Elles ont été jugées " peu sérieuses " par les autorités. On se demande bien pourquoi?

    Alors, a-t-on le droit de douter que la catastrophe d’AZF soit un simple accident?

    Traitez-moi de complotiste si vous voulez, mais je n’y crois pas!

     

    Eric de Verdelhan

  • Françaises, Français,

    Sauvons la France: exigeons un référendum sur l’immigration

    Nous sommes à l’heure de l’urgence vitale. L’immigration n’est plus un problème parmi d’autres: c’est la question centrale, celle qui commande toutes les autres. Nous sommes en train de changer de peuplement. Nous sommes en train de changer d’art de vivre. Nous sommes en train de changer de civilisation. Si nous ne faisons rien, c’est la fin de la France.

    Depuis les accords de Schengen qui ont démantelé nos frontières, notre pays n’est plus qu’un hall de gare. Bruxelles a confisqué notre souveraineté, et les gouvernements successifs ont multiplié les pompes aspirantes: regroupement familial sans frein, aides sociales sans condition, régularisations massives. Ainsi s’organise la disparition d’un peuple.

    Ne comptez pas sur la classe politique pour enrayer cette mécanique infernale de l’effacement national. Elle ne fera rien. Elle est impuissante ou complice. Tant que nous resterons prisonniers de ces politiciens, rien ne changera.

    Il n’existe qu’une issue: rendre la parole au peuple. Quand les élites oublient la France, c’est au peuple de rappeler les élites à l’ordre. Il n’y a qu’un seul chemin pour affronter le problème majeur de notre temps — l’immigration, qui nous submerge et nous transforme: le référendum. L’enjeu n’est rien de moins que la survie de la France.

    Mais ce référendum, le président ne l’accordera pas de lui-même. Il faudra l’y contraindre. Par la pression populaire. Comme pour la loi Duplomb: une pétition a voulu sauver les abeilles, les oiseaux, les sols. Aujourd’hui, ce sont les Français qu’il faut sauver. Les derniers Français. Avant qu’il ne soit trop tard.

    Voilà pourquoi je lance cette pétition. Pour exiger un référendum sur l’immigration. Pour dire haut et fort:

    "RENDEZ LA PAROLE AU PEUPLE!"

    Signez, faites signer, multipliez vos voix. Que ce cri soit si puissant qu’il devienne impossible à étouffer. L’heure n’est plus aux commentaires. L’heure est venue d’agir.

    Pour nos enfants.

    Pour nos morts qui nous regardent.

    Pour la France éternelle.

    Philippe de Villiers

     

    https://referendum-immigration.com

     

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  • Se protéger des piqûres de moustiques?

    ATTENTION AUX VÊTEMENTS QUE VOUS PORTEZ

    Préférez des vêtements plutôt clairs. En effet, une étude a prouvé que les moustiques ont une préférence pour les vêtements plus foncés malgré leur vision très peu développée. Ainsi, ils ne se fient pas seulement à leur odorat! Certaines couleurs les attirent aussi plus que d’autres.

    Aussi, porter des couleurs voyantes comme le cyan, le noir, le orange ainsi bien sûr que le rouge attire l’attention sur vous et facilite le repérage. A contrario, la science a démontré que le vert, le violet et le blanc les attiraient moins.

    Dans votre poche, vous pouvez glisser un mouchoir en tissu imbibé de quelques gouttes d’huile essentielle d’eucalyptus citronné. C’est la meilleure huile répulsive dont vous puissiez rêver (avec l’huile essentielle de lavande)

    Enfin, si les températures estivales le permettent, n’oubliez pas de porter des vêtements amples, couvrants, épais et des vêtements longs pour exposer la peau le moins possible.

    UNE TOILETTE AU SAVON ANTIBACTERIEN

    Si les moustiques aiment piquer sur les chevilles ou les pieds, c’est que les bactéries y sont plus robustes.

    Alors, utilisez un savon antibactérien pour éviter d’être piqué par les moustiques. Sinon, sachez qu’une étude a démontré que le savon à la noix de coco comptait parmi les moins attirants pour ces insectes piqueurs très redoutés en été.

    De manière générale, ayez une hygiène impeccable pour ne pas les attirer avec votre odeur corporelle. Ils aiment les odeurs de sébum et de sueur. Aussi, limitez la transpiration au maximum avec des solutions naturelles.

    Enfin, évitez en outre de mettre trop de parfum pour ne pas vous faire remarquer.

    ATTENTION AU SPORT

    Bonne nouvelle pour ceux qui n’aiment pas le sport: la transpiration peut attirer les moustiques.De fait, pratiquer un sport augmente les risques d’être dans leur viseur. En plus, cela influe sur la température du corps. Alors, si vous faites du sport, pensez à appliquer un répulsif très efficace sans produits chimiques.

    POURQUOI LES MOUSTIQUES NOUS PIQUENT-ILS NOUS ET PAS QUELQU’UN D’AUTRE ?

    Connaître ce qui les attire permet de comprendre comment prévenir les piqûres. On sait notamment que les eaux stagnantes comme dans la coupelle des plantes ou les gouttières sont des lieux privilégiés pour pondre et qu’il faut les éviter autant que possible. Mais qu’est-ce qui les attire vers nous en particulier? En la matière, il y a beaucoup d’idées reçues complétement erronées. Par exemple, le sang sucré n’a aucune influence sur le phénomène.

    À vrai dire, ce que l’on mange n’a pas une grande influence. De fait, inutile de vous gaver d’ail en pensant les éloigner comme des vampires! En outre, ils ne sont pas attirés par la lumière. D’ailleurs, ils ne voient quasiment rien. Et à y bien réfléchir, on les voit moins le jour en plein soleil que la nuit, vous ne trouvez pas ? Naturellement, ils préfèrent l’ombre d’un coin arboré et humide.

    En fait, plusieurs facteurs rentrent en compte dans le choix des victimes: concentration de stéroïdes ou de cholestérol à la surface de leur épiderme, leur odeur, le CO2 dégagé par le corps en respirant qu’ils peuvent sentir à 10 m de distance, la transpiration, la génétique…

    Ainsi, vous ne pouvez parfois pas y faire grand-chose. Une femme enceinte expire 21% de CO2 de plus qu’une autre personne et a une température corporelle plus élevée. De ce fait, les femmes enceintes transpirent plus et attirent plus les moustiques. Enfin, les personnes du groupe sanguin O sont également plus attirantes, notamment pour les moustiques tigres.

  • La Commission européenne fait le jeu du sucre ukrainien

    100 000 tonnes de sucre ukrainien importées sans droit de douane pour la campagne en cours: pendant que Bruxelles ouvre grand ses portes au sucre ukrainien produit avec des pesticides interdits dans l'Union européenne, nos sucreries ferment et les revenus s'effondrent.

    La filière sucre française doit composer avec un nouveau contingent d'importation ukrainien pour la campagne en cours.

    Une décision qui passe sous les radars médiatiques mais qui porte encore un coup à l’agriculture française. L’Union européenne vient d’annoncer un nouvel accord de libre-échange avec l’Ukraine autorisant l’importation de 100 000 tonnes de sucre ukrainien sans droits de douane – un volume cinq fois supérieur aux quotas d’avant-guerre.

     " La pilule est amère ", réagit le syndicat des producteurs français de betteraves sucrières qui s’attendait à un quota deux fois inférieur. Ce tsunami sucrier représente " l’équivalent de la production d’une sucrerie de l’Union européenne ", s’alarme Guillaume Gandon, vice-président de la Confédération Générale des Betteraviers (CGB).

    Les chiffres sont implacables. Depuis l’ouverture du libre marché européen à l’Ukraine en 2022, vingt sucreries ont mis la clé sous la porte dans l’UE, dont six en France. Plus d’un million de tonnes de betteraves ukrainiennes ont déferlé sur le continent, provoquant une chute vertigineuse des cours et des volumes. Fin 2022, les cours ont atteint un plus haut à 950 euros la tonne contre 540 euros actuellement.

    L’Aisne, premier département producteur de betteraves français

    La France paie le prix fort de cette concurrence déloyale. Les surfaces récoltées ont chuté de 12% dès 2022 par rapport à leur moyenne 2018-2021. Humiliation suprême: après avoir longtemps dominé la production sucrière européenne, la France s’est fait ravir la première place par l’Allemagne en 2023.

    Dans l’Aisne, premier département producteur de betteraves français, le découragement atteint son paroxysme. Le territoire a déjà vu ses surfaces s’effondrer après l’interdiction des néonicotinoïdes – décidée par la France dans le sillage d’une directive européenne – qui avait conduit à des rendements catastrophiques face aux infestations de pucerons impossibles à traiter.

    Le paradoxe est saisissant. Pendant que les agriculteurs français se plient aux normes environnementales les plus strictes, leurs concurrents ukrainiens bénéficient d’un passe-droit. Les betteraves ukrainiennes sont produites avec " l’utilisation de 30 produits phytosanitaires interdits en Europe ", dénonce Guillaume Gandon. Sans compter les soupçons sur les filières parallèles ukrainiennes qui importeraient du sucre illégal depuis la Bulgarie -certains évoquent même du sucre russe- avant de le réexporter vers l’Union européenne…

    Un cadeau empoisonné qui sacrifie l’agriculture familiale française sur l’autel de la géopolitique

    Cette concurrence faussée ne profite qu’à " une dizaine d’agro-holdings, structures commerciales de plusieurs milliers d’hectares, généralement détenues par des capitaux étrangers ", fulmine le vice-président de la CGB. Les plus grosses fermes ukrainiennes sont détenues notamment par des Américains et des Britanniques.

    Les agriculteurs français paient cash cette politique du deux poids, deux mesures. Leurs revenus se sont effondrés de 18,6% en 2024 selon les comptes nationaux de l’agriculture publiés le 3 juillet. Pendant ce temps, Bruxelles continue d’ouvrir ses vannes à une production ukrainienne qui ne respecte aucune des contraintes imposées aux producteurs européens. Un accord qui révèle l’hypocrisie d’une Union européenne prête à sacrifier ses propres agriculteurs au nom d’une solidarité à géométrie variable.

    Par Marie de Greef-Madelin – Valeurs Actuelles

     

  • Les salades en sachet, elles n’ont de vert que la couleur

    L’aspect pratique est le seul avantage que possèdent les salades en sachet. Pour le reste, elles ont tout faux! Financièrement parlant, elles sont plus jusqu’à 6 fois plus chères que les salades vertes en vrac. Elles ne sont pas très écologiques non plus: elles sont forcément issues d’un mode de production industriel, alors que vous pouvez trouver des salades locales, directement au producteur, au marché par exemple, qui parcourront bien moins de kilomètres.

    Leur emballage plastique est incontournable, alors que la salade verte achetée au marché se passe facilement d’emballage. Vous pensez faire des économies d’eau? Ce n’est pas le cas en amont, puisqu’il faut entre 20 et 30 litres d’eau pour rincer un kilo de salade en sachet!

    Rincée avec de la JAVEL!

    C’est aussi en termes de santé que la salade en sachet cumule les inconvénients. Son traitement (rinçage, conditionnement…) lui fait perdre une bonne partie des vitamines qu’elle contenait initialement. Elle est consommée plusieurs jours, voire plusieurs semaines après avoir été récoltée; or plus un légume tarde à être consommé, plus il perd les vitamines qu’il possédait.

    Afin de mieux conserver la salade, les industriels utilisent de l’hypochlorite de sodium, un dérivé du chlore. S’ils affirment que ce produit est sans danger pour le consommateur, et que l’eau du robinet en contient également, le contact du chlore avec la terre présente sur la salade peut engendrer un autre composé, les trihalométhanes, potentiellement cancérigène. Au point que certaines marques recommandent… de laver la salade en sachet pour éliminer les résidus de substances toxiques!

    Dans ce cas, quel intérêt a-t-on à en acheter?

    En juin dernier, certaines salades en sachet ont fait l’objet d’un rappel produit car elles contenaient des taux de pesticides supérieurs à la limite autorisée. Il s’agissait du Chlorpyrifos, un pesticide cancérigène, mutagène et reprotoxique. Vous pensiez manger un produit sain?!

    Enfin, il convient de faire très attention aux dates limites de consommation. En effet, la salade en sachet peut être responsable d’intoxications alimentaires. Une étude réalisée par des chercheurs de l’université de Leicester, au Royaume-Uni, publiée dans la revue Applied and Environmental Microbiology, montre que les salades en sachet peuvent devenir un nid à bactéries, peu de temps après l’ouverture. E.Coli et salmonelle peuvent se développer rapidement, et provoquer des infections (salmonellose, gastro-entérite…)

    Pour éviter tout risque de contamination, consommez votre salade en sachet dès l’ouverture, et écartez les feuilles abîmées qui peuvent être des nids à bactéries.

    Conclusion: mieux vaut éviter de consommer des salades en sachet! Tournez-vous plutôt vers une salade bio, locale, achetée au marché ou en magasin de producteurs, et "prenez le temps" de la laver. Elle sera moins chère, moins polluante, plus riche en vitamines et sans risques pour votre santé.

    Dès le début du printemps, les jeunes pousses pleines de vitamines refont leur apparition sur les étals: mesclun, roquette… Profitez-en!

  • C'est grave docteur? Oui

    Un nouveau virus apparenté aux virus Hendra et Nipah découvert aux USA

    Les virus Hendra et Nipah appartiennent à un genre viral de découverte relativement récente, baptisé hénipavirus, inclus dans la famille des Paramyxoviridae.

    Hendra a tout d’abord été isolé en 1994 en Australie sur des chevaux qui ont présenté des pneumopathies mortelles, puis sur des personnes en contact avec les chevaux malades, dont des vétérinaires: 7 ont été infectées et 4 sont décédées, dans un tableau associant des signes respiratoires initiaux, puis ceux d’une méningoencéphalite.

    On a montré que les chevaux avaient été contaminés par des contacts avec des chauve-souris, qui portent le virus sans manifester de signes de maladies. Depuis 1994, d’autres cas sporadiques d’infection de chevaux par le virus Hendra ont été observés, toujours en Australie.

    Le virus Nipah, découvert en Malaisie en 1998, a été responsable de plusieurs épidémies humaines restées heureusement limitées dans le Sud-est asiatique, avec une mortalité élevée, pouvant atteindre 100% dans certains épisodes. Des porcs ont également été infectés en grand nombre. La contamination se fait là aussi essentiellement par le contact avec des chauve-souris ou par la consommation de fruits souillés par leur salive ou leurs déjections. La transmission peut également se faire de porc à homme, et vice-versa, elle est parfois interhumaine. L’infection produit une encéphalite, parfois précédée de signes pulmonaires.

    Depuis la découverte de Hendra et Nipah, des recherches systématiques ont identifié une vingtaine de virus apparentés, présents chez des animaux porteurs sains, souvent des chauve-souris, sur tous les continents sauf l’Antarctique. Le virus Mojiang a provoqué la mort de trois mineurs en Chine, où un autre virus, Langya, a été isolé chez des musaraignes, le virus Ghanaian bat est présent en Afrique de l’Ouest, et le virus Cedar a été découvert en Australie.

    Une équipe australienne et américaine vient d’annoncer qu’elle a identifié un nouvel hénipavirus, baptisé Camp Hill, dans des échantillons de musaraignes à queue courte Blarina brevicauda capturées en Alabama en 2021. On ne connaît pas d’infection par le virus Camp Hill chez l’homme pour l’instant, mais la nature du virus et la très large répartition de la musaraigne font craindre la possibilité de contaminations à venir.

    1)brevicauda est par ailleurs souvent porteuse d’un autre virus potentiellement redoutable (le virus Camp Ripley, un hantavirus), et des cas de co-infection par les deux virus ont été observés.

    Référence

    R.H. Parry, K.Y.H. Yamada et coll. Henipavirus in Northern Short-Tailed Shrew, Alabama, USA.