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société

  • La Commission européenne fait le jeu du sucre ukrainien

    100 000 tonnes de sucre ukrainien importées sans droit de douane pour la campagne en cours: pendant que Bruxelles ouvre grand ses portes au sucre ukrainien produit avec des pesticides interdits dans l'Union européenne, nos sucreries ferment et les revenus s'effondrent.

    La filière sucre française doit composer avec un nouveau contingent d'importation ukrainien pour la campagne en cours.

    Une décision qui passe sous les radars médiatiques mais qui porte encore un coup à l’agriculture française. L’Union européenne vient d’annoncer un nouvel accord de libre-échange avec l’Ukraine autorisant l’importation de 100 000 tonnes de sucre ukrainien sans droits de douane – un volume cinq fois supérieur aux quotas d’avant-guerre.

     " La pilule est amère ", réagit le syndicat des producteurs français de betteraves sucrières qui s’attendait à un quota deux fois inférieur. Ce tsunami sucrier représente " l’équivalent de la production d’une sucrerie de l’Union européenne ", s’alarme Guillaume Gandon, vice-président de la Confédération Générale des Betteraviers (CGB).

    Les chiffres sont implacables. Depuis l’ouverture du libre marché européen à l’Ukraine en 2022, vingt sucreries ont mis la clé sous la porte dans l’UE, dont six en France. Plus d’un million de tonnes de betteraves ukrainiennes ont déferlé sur le continent, provoquant une chute vertigineuse des cours et des volumes. Fin 2022, les cours ont atteint un plus haut à 950 euros la tonne contre 540 euros actuellement.

    L’Aisne, premier département producteur de betteraves français

    La France paie le prix fort de cette concurrence déloyale. Les surfaces récoltées ont chuté de 12% dès 2022 par rapport à leur moyenne 2018-2021. Humiliation suprême: après avoir longtemps dominé la production sucrière européenne, la France s’est fait ravir la première place par l’Allemagne en 2023.

    Dans l’Aisne, premier département producteur de betteraves français, le découragement atteint son paroxysme. Le territoire a déjà vu ses surfaces s’effondrer après l’interdiction des néonicotinoïdes – décidée par la France dans le sillage d’une directive européenne – qui avait conduit à des rendements catastrophiques face aux infestations de pucerons impossibles à traiter.

    Le paradoxe est saisissant. Pendant que les agriculteurs français se plient aux normes environnementales les plus strictes, leurs concurrents ukrainiens bénéficient d’un passe-droit. Les betteraves ukrainiennes sont produites avec " l’utilisation de 30 produits phytosanitaires interdits en Europe ", dénonce Guillaume Gandon. Sans compter les soupçons sur les filières parallèles ukrainiennes qui importeraient du sucre illégal depuis la Bulgarie -certains évoquent même du sucre russe- avant de le réexporter vers l’Union européenne…

    Un cadeau empoisonné qui sacrifie l’agriculture familiale française sur l’autel de la géopolitique

    Cette concurrence faussée ne profite qu’à " une dizaine d’agro-holdings, structures commerciales de plusieurs milliers d’hectares, généralement détenues par des capitaux étrangers ", fulmine le vice-président de la CGB. Les plus grosses fermes ukrainiennes sont détenues notamment par des Américains et des Britanniques.

    Les agriculteurs français paient cash cette politique du deux poids, deux mesures. Leurs revenus se sont effondrés de 18,6% en 2024 selon les comptes nationaux de l’agriculture publiés le 3 juillet. Pendant ce temps, Bruxelles continue d’ouvrir ses vannes à une production ukrainienne qui ne respecte aucune des contraintes imposées aux producteurs européens. Un accord qui révèle l’hypocrisie d’une Union européenne prête à sacrifier ses propres agriculteurs au nom d’une solidarité à géométrie variable.

    Par Marie de Greef-Madelin – Valeurs Actuelles

     

  • Les salades en sachet, elles n’ont de vert que la couleur

    L’aspect pratique est le seul avantage que possèdent les salades en sachet. Pour le reste, elles ont tout faux! Financièrement parlant, elles sont plus jusqu’à 6 fois plus chères que les salades vertes en vrac. Elles ne sont pas très écologiques non plus: elles sont forcément issues d’un mode de production industriel, alors que vous pouvez trouver des salades locales, directement au producteur, au marché par exemple, qui parcourront bien moins de kilomètres.

    Leur emballage plastique est incontournable, alors que la salade verte achetée au marché se passe facilement d’emballage. Vous pensez faire des économies d’eau? Ce n’est pas le cas en amont, puisqu’il faut entre 20 et 30 litres d’eau pour rincer un kilo de salade en sachet!

    Rincée avec de la JAVEL!

    C’est aussi en termes de santé que la salade en sachet cumule les inconvénients. Son traitement (rinçage, conditionnement…) lui fait perdre une bonne partie des vitamines qu’elle contenait initialement. Elle est consommée plusieurs jours, voire plusieurs semaines après avoir été récoltée; or plus un légume tarde à être consommé, plus il perd les vitamines qu’il possédait.

    Afin de mieux conserver la salade, les industriels utilisent de l’hypochlorite de sodium, un dérivé du chlore. S’ils affirment que ce produit est sans danger pour le consommateur, et que l’eau du robinet en contient également, le contact du chlore avec la terre présente sur la salade peut engendrer un autre composé, les trihalométhanes, potentiellement cancérigène. Au point que certaines marques recommandent… de laver la salade en sachet pour éliminer les résidus de substances toxiques!

    Dans ce cas, quel intérêt a-t-on à en acheter?

    En juin dernier, certaines salades en sachet ont fait l’objet d’un rappel produit car elles contenaient des taux de pesticides supérieurs à la limite autorisée. Il s’agissait du Chlorpyrifos, un pesticide cancérigène, mutagène et reprotoxique. Vous pensiez manger un produit sain?!

    Enfin, il convient de faire très attention aux dates limites de consommation. En effet, la salade en sachet peut être responsable d’intoxications alimentaires. Une étude réalisée par des chercheurs de l’université de Leicester, au Royaume-Uni, publiée dans la revue Applied and Environmental Microbiology, montre que les salades en sachet peuvent devenir un nid à bactéries, peu de temps après l’ouverture. E.Coli et salmonelle peuvent se développer rapidement, et provoquer des infections (salmonellose, gastro-entérite…)

    Pour éviter tout risque de contamination, consommez votre salade en sachet dès l’ouverture, et écartez les feuilles abîmées qui peuvent être des nids à bactéries.

    Conclusion: mieux vaut éviter de consommer des salades en sachet! Tournez-vous plutôt vers une salade bio, locale, achetée au marché ou en magasin de producteurs, et "prenez le temps" de la laver. Elle sera moins chère, moins polluante, plus riche en vitamines et sans risques pour votre santé.

    Dès le début du printemps, les jeunes pousses pleines de vitamines refont leur apparition sur les étals: mesclun, roquette… Profitez-en!

  • C'est grave docteur? Oui

    Un nouveau virus apparenté aux virus Hendra et Nipah découvert aux USA

    Les virus Hendra et Nipah appartiennent à un genre viral de découverte relativement récente, baptisé hénipavirus, inclus dans la famille des Paramyxoviridae.

    Hendra a tout d’abord été isolé en 1994 en Australie sur des chevaux qui ont présenté des pneumopathies mortelles, puis sur des personnes en contact avec les chevaux malades, dont des vétérinaires: 7 ont été infectées et 4 sont décédées, dans un tableau associant des signes respiratoires initiaux, puis ceux d’une méningoencéphalite.

    On a montré que les chevaux avaient été contaminés par des contacts avec des chauve-souris, qui portent le virus sans manifester de signes de maladies. Depuis 1994, d’autres cas sporadiques d’infection de chevaux par le virus Hendra ont été observés, toujours en Australie.

    Le virus Nipah, découvert en Malaisie en 1998, a été responsable de plusieurs épidémies humaines restées heureusement limitées dans le Sud-est asiatique, avec une mortalité élevée, pouvant atteindre 100% dans certains épisodes. Des porcs ont également été infectés en grand nombre. La contamination se fait là aussi essentiellement par le contact avec des chauve-souris ou par la consommation de fruits souillés par leur salive ou leurs déjections. La transmission peut également se faire de porc à homme, et vice-versa, elle est parfois interhumaine. L’infection produit une encéphalite, parfois précédée de signes pulmonaires.

    Depuis la découverte de Hendra et Nipah, des recherches systématiques ont identifié une vingtaine de virus apparentés, présents chez des animaux porteurs sains, souvent des chauve-souris, sur tous les continents sauf l’Antarctique. Le virus Mojiang a provoqué la mort de trois mineurs en Chine, où un autre virus, Langya, a été isolé chez des musaraignes, le virus Ghanaian bat est présent en Afrique de l’Ouest, et le virus Cedar a été découvert en Australie.

    Une équipe australienne et américaine vient d’annoncer qu’elle a identifié un nouvel hénipavirus, baptisé Camp Hill, dans des échantillons de musaraignes à queue courte Blarina brevicauda capturées en Alabama en 2021. On ne connaît pas d’infection par le virus Camp Hill chez l’homme pour l’instant, mais la nature du virus et la très large répartition de la musaraigne font craindre la possibilité de contaminations à venir.

    1)brevicauda est par ailleurs souvent porteuse d’un autre virus potentiellement redoutable (le virus Camp Ripley, un hantavirus), et des cas de co-infection par les deux virus ont été observés.

    Référence

    R.H. Parry, K.Y.H. Yamada et coll. Henipavirus in Northern Short-Tailed Shrew, Alabama, USA.

  • Drôle de façon d'accueillir les touristes, à Toulouse! 

    “Sale Chinoise tu veux quoi? Sale p*te”: la célèbre streameuse coréenne Jinnytty agressée en plein direct à Toulouse (une enquête ouverte)

    Juché sur sa trottinette, l’homme l’interpelle: “Tu filmes quoi toi? Sale Chinoise.Casse-toi de là, sale pute”, peut-on entendre sur la vidéo.

    Il donne un violent coup sur la perche du téléphone, agressant la jeune coréenne en public. Et il disparaît ensuite, aussi vite qu’il est arrivé.

    France 3 Régions

     

    Contacté par Le Figaro, le procureur de la République de Toulouse, David Charmatz, nous indique "avoir saisi la direction interdépartementale de la police nationale de Haute-Garonne (DIPN31) d’une demande d’enquête sur ces faits sous la qualification de violences éventuellement aggravées par leur caractère raciste si l’exploitation de la bande-son permet bien de caractériser les termes “sale Chinoise” repris par les médias, et d’outrage sexiste puisque les termes “sale pute” ressortent, eux, très clairement de celle-ci". (…)

    Le Figaro

     

    Yoo Yoon-jin, mieux connue sous le nom de Jinnytty, est une streameuse sud-coréenne. Elle cumule actuellement environ 1.100.000 abonnés sur Twitch.

    Lien  vers sa chaine et la vidéo

     

    https://www.twitch.tv/videos/2453420504?t=6h18m12s

  • Honteux!

    Toulouse: des voleurs arrachent la prothèse d’un ancien poilu exposée sur sa tombe depuis 1966

    Selon Le Parisien, une prothèse en aluminium posée sur la tombe d’Albert Pezet, ancien poilu blessé à Verdun, a été volée au cimetière de Terre-Cabade à Toulouse (Haute-Garonne). Le soldat, amputé de la jambe gauche en 1915, avait voulu que cette prothèse soit exposée sur sa sépulture en mémoire de ses souffrances.

    "C’est sa vie qui est sur cette tombe, donc en lui volant sa prothèse, on l’a amputé une deuxième foi ", a dénoncé Jean-Pierre Mezure, délégué du Souvenir français. L’association a appelé à surveiller les ventes en ligne et demande un renforcement de la sécurité du site funéraire.

    L’objet, sans valeur marchande, avait une forte portée symbolique.

  • Hélas, génération spontanée….

    .... réfléchissez: oui, c'est très grave!...

    Le Royaume-Uni signale un cas de mpox de clade 1b (variole du singe) sans antécédent de voyage ni liens avec des cas antérieurs

    L'Agence de sécurité sanitaire du Royaume-Uni (HSA) a annoncé qu'une infection par le clade 1b mpox a été confirmée chez une personne sans antécédents de voyage et sans liens avec des cas antérieurs confirmés.

    "D'autres travaux sont en cours pour déterminer où cette personne, qui réside dans le nord-est de l'Angleterre, a pu contracter l'infection", a déclaré l'agence dans un communiqué, ajoutant que la maladie avait été diagnostiquée en mars et qu'aucune autre infection n'avait été décelée parmi les contacts du patient.

    Tous les cas antérieurs du pays concernaient des personnes ayant voyagé dans un pays touché par l'épidémie ou ayant été en contact avec une personne ayant voyagé dans un tel pays.

    Source : Center for Infectious Disease Research and Policy