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actualité

  • La tarte aux lardons et au potiron

    Pour 4 personnes

    50g de lardons de cansalade;  80g de potiron haché (frais ou en cube surgelés)

    Pour décongeler un sachet de légumes, vous devez impérativement ouvrir le paquet et mettre vos légumes dans un saladier de verre en attendant la décongélation, afin d'évoter que des molécules chimiques passent dans vos légumes

    5 œufs, 1 pâte brisée; Ciboulette

    Faites chauffer votre four à 180°

    Chemisez un moule avec de l'huile et de la farine, sortez le surplus

    Fouettez les œufs et la ciboulette ciselée, puis déposez sur la pâte brisée déroulée.

    Additionnez le potiron haché, ainsi que les lardons cuits, dans une petite cuillère de graisse de canard, salez et poivrez

    Faites cuire 25 minutes au four à 180C.

  • Empêchée de sortir, frappée avec un bâton, étranglée…

    Sur fond de mariage arrangé et de regroupement familial, un Bangladais fait vivre l’enfer à sa femme durant des années. Il écope de 6 mois avec sursis

    “Regroupement familial”. C’est sous cette bannière (plus administrative que romantique) que les deux époux, mariés au Bangladesh, se retrouvent à Toulouse en 2018. Rapidement pourtant, des tensions s’installent dans le couple.

    En octobre 2021, la femme est admise aux urgences pour des troubles du comportement. Elle confie alors aux soignants que son mari la bat depuis deux ans : “La veille, il m’a frappée avec un bâton, traînée par les cheveux, donné des coups de pied”. Elle dit s’être défendue “en le mordant”. (…)

    Une deuxième alerte survient en février 2023. Cette fois, la femme se réfugie dans une association d’hébergement d’urgence à Blagnac, en pleurs, choquée, avec des traces sur le visage et le corps. Elle raconte les coups, un étranglement, des insultes et dit vivre “isolée, enfermée, sans droit de sortie”. (…)

    Le procureur insiste sur les constats médicaux : “À chaque passage aux urgences, ses propos sont corroborés par des constatations médicales”. Il requiert pour ce primo délinquant, inconnu de la justice, 6 mois de prison avec sursis probatoire, et interdiction de contact. (…)

    Le tribunal tranche: coupable. Six mois d’emprisonnement avec sursis simple et 2 000 € de dommages et intérêts à verser à la victime.

    La Dépêche

     

    P.S.: c'est pas cher payé

     

  • Gratin de clémentines

    4 personnes

    3 œuf: 40 g de sucre; 40 g de poudre d'amande

    100 ml de crème fraîche liquide; 3 clémentines

    Beurre; 2 c. à soupe de cassonade

    Préchauffez le four à 210°C.

    Mélangez les œufs avec le sucre et la poudre d'amande. Incorporez la crème liquide et remuer.

    Épluchez les clémentines et les détailler en quartiers.

    Dans un moule généreusement beurré, déposez les quartiers de clémentines puis versez la pâte. Enfournez 15 à 20 minutes.

    Saupoudrez avec la cassonade et remettre au four position gril pendant 5 minutes. Dégustez tiède.

  • Protéger nos églises et nos racines

    Il y a cinq ans, la France était frappée au cœur: le sacristain et deux fidèles étaient assassinés dans la basilique Notre-Dame de Nice.

    Ce drame n’était pas un fait divers: c’était un symbole.

    L’attaque d’un lieu de prière, d’un sanctuaire de paix, d’un témoin vivant de notre civilisation.

    Depuis lors, les violences, dégradations et profanations dans nos églises n'ont malheureusement pas cessé, et Toulouse n'est pas épargnée.

    En 2022, c’est à la cathédrale Saint-Étienne, au cœur même de notre ville, qu’un sacristain a été agressé par un individu qui avait également déposé un colis suspect près de l’autel.

    Plus récemment, en 2024, l’église de l’Immaculée - Conception, dans le quartier du Faubourg-Bonnefoy, a été vandalisée: autel renversé, objets sacrés détruits, statue de la Vierge voilée.

    Ces gestes ne sont pas anodins:

    ils visent ce que nous sommes, ce qui nous unit, ce qui nous dépasse.

    Toulouse, ville d’Art et d'Histoire, de foi et de culture, doit aujourd'hui regarder cette réalité en face: la sécurité de nos lieux de culte n'est plus garantie. Malgré les efforts déployés, la réponse reste insuffisante face à la répétition de ces actes.

    Protéger nos églises, ce n’est pas un réflexe religieux: c'est un devoir de civilisation.

    Chaque année, plus d’un millier d’actes antichrétiens sont recensés en France 1 165 en 2023 selon le ministère de l’Intérieur, soit trois par jour en moyenne.

    Ces profanations représentent plus de 80 % des atteintes contre les lieux de culte de notre pays. Ce n’est plus une exception, c’est un phénomène de fond.

    Quand on s'attaque à nos croix, à nos églises, à nos cimetières, c'est notre identité même qu'on profane et qu'on tente d'effacer. Même si la majorité de ces actes sont crapuleux, chaque profanation porte atteinte à notre mémoire collective.

    À l'heure où Éric Zemmour publie La messe n'est pas dite, rappelons-le: la France n'a pas encore renoncé à son âme.

    La transmission, la foi, le respect de nos racines chrétiennes font partie intégrante du ciment national. Les détruire ou les laisser s'effriter, c'est renoncer à ce que nous avons de plus précieux: notre héritage.

    À Toulouse, je veux que la ville protège ses églises, non par nostalgie, mais parce qu’elles sont les repères vivants de notre histoire.

    Voici mes propositions concrètes:

    PROTÉGER

    Installation de caméras de surveillance autour des lieux de culte.

    Élaboration d'un plan municipal de sécurisation des églises en concertation

    avec les paroisses et les associations de quartier.

    PRÉSERVER

    Lancement d’un fonds municipal dédié à la restauration des édifices religieux, en priorité pour les églises en péril, sans distinction de culte mais avec exigence de respect du patrimoine toulousain.

    Soutien aux associations œuvrant à la mise en valeur des traditions chrétiennes dans l’espace public (crèches, fêtes patronales, concerts sacrés).

    TRANSMETTRE

    Organisation chaque lundi de Pentecôte de la “Journée du clocher” à Toulouse, ouverte à tous, pour redécouvrir l’histoire spirituelle et artistique de nos quartiers.

    Intégration des églises dans les circuits culturels et scolaires de la ville: redonner aux jeunes générations le goût du patrimoine chrétien qui a façonné l'âme de Toulouse.

    Une ville qui ne protège plus ses églises ne protège plus sa mémoire, ni son avenir. Je veux au contraire défendre le lien vital entre foi, culture et sécurité.

    C’est par là que commence la Reconquête!

    Arthur COTTREL - candidat aux prochaines élections municipales

     

    Ceci explique cela????

    https://ripostelaique.com/une-jeunesse-dorigine-extra-europeenne-a-toulouse-une-diversite-enracinee-et-en-expansion.html

  • Tradition française: Toussaint

    Origine de la Toussaint

    Comme son nom l'indique, la Toussaint est la fête de tous les saints. Elle est célébrée le 1er novembre par l'Église catholique. Mais pour d'autres, elle sera l'occasion de fleurir les tombes de proches ou de visiter des cimetières. Enfin, la signification est tout autre pour certains qui y voient avant tout, et surtout... un jour férié pendant lequel ils peuvent profiter de leur famille ou de leurs amis.

    À l'origine, la fête de la Toussaint a été mise en place par l'Église catholique avec comme objectif d'honorer tous les saints, qu'ils soient connus ou non. Ainsi, pour de nombreux pratiquants, cette journée du 1er novembre 2025 sera marquée par une messe. Il n'en reste pas moins que dans la tête de nombreux Français, la Toussaint est le jour où l'on célèbre les morts. 

    QUELLE EST LA DATE DE LA TOUSSAINT

    La Toussaint est célébrée chaque année en France le 1er novembre.

    La date de la Toussaint a connu une histoire mouvementée. Lorsque Boniface IV a décidé la célébration de la Toussaint, celle-ci avait lieu le 13 mai. C'est en effet ce jour-là que le pape avait sacré le Panthéon, temple romain transformé en sépulture des martyrs chrétiens.

    Le Panthéon célébrait tous les dieux, la Toussaint célébrera tous les saints. C'est vers 835 que le pape Grégoire IV décale la fête au 1er novembre. Ce changement de calendrier liturgique pourrait tirer son origine de la dédicace d'une chapelle de l'église Saint-Pierre de Rome à l'ensemble des saints par l'un de ses prédécesseurs.

    QUELLE EST L'ORIGINE DE LA TOUSSAINT?

    A l'origine, la Toussaint est une création de l'Eglise catholique, qui n'est jamais mentionnée dans la Bible. La Toussaint, fête de tous les saints, a été créée par le pape Boniface IV, en 610 de notre ère. Le pontife voulait ainsi honorer la mémoire des martyrs parmi les premiers chrétiens.

    En effet, les convertis à cette religion monothéiste furent massacrés par les Romains au début de notre ère. A partir du IVe siècle, les chrétiens avaient rendu des hommages posthumes à ces premiers croyants, exaltant leur courage et échangeant leurs reliques.

    La création d'une fête commune permettait à la hiérarchie catholique de regrouper toutes ces célébrations non-officielles. Depuis, le 1er novembre, les catholiques célèbrent ainsi la Toussaint. Ce jour-là, les croyants fêtent tous les martyrs et saints de la chrétienté, connus et inconnus. Les saints sont des personnes remarquables, données en exemple pour leurs actions.

    Pour devenir saint, il faut avoir accompli des miracles ou des actes particulièrement vertueux aux yeux de l'Eglise, qui peuvent engager une procédure de canonisation. Comme rappelé au début de cet article, ce n'est donc pas, en théorie, le 1er novembre que nous devrions aller fleurir les tombes de nos proches défunts. Le 2 novembre est en effet, dans le calendrier liturgique, le jour officiel d'hommage à l'ensemble des défunts chrétiens.

    POURQUOI LA TOUSSAINT EST UN JOUR FERIE?

    La Toussaint fait partie des 11 jours fériés reconnus dans l'Hexagone et figure dans l'article L3133-11 du Code du travail. Avant la Révolution française, on comptait près de 50 jours fériés religieux en France, parmi lesquels la Toussaint. Afin de réduire l'influence du catholicisme et par souci d'efficacité économique, ils seront supprimés avec l'avènement du calendrier révolutionnaire, qui entrera en vigueur le 6 octobre 1793 (ou 15 vendémiaire de l'an II de la République).

    Dans les villages, on se prête de mauvaise grâce à ce nouvel état de fait et l'on continue de chômer le jour de la Saint-Jean ou de la Toussaint. En 1802, Napoléon rétablit quatre jours fériés religieux, un par saison: Noël en hiver, l'Ascension au printemps, l'Assomption en été et la Toussaint en automne.

    Malgré son anticléricalisme, la IIIe République ne reviendra pas sur cet héritage religieux. La crise pourrait, en revanche, remettre en cause l'existence de certains jours fériés religieux: en 2012, le Portugal a supprimé la Toussaint de sa liste de journées chômées...

  • Pénurie d’aliments à cause des aléas climatiques

    Certains aliments sont particulièrement sensibles aux variations de température. Ils connaissent déjà des pénuries ou des hausses sensibles de prix.

    LE CAFÉ, BOISSON MENACÉE

    Les plants de café sont particulièrement sensibles aux variations de température et d’humidité. Ils subissent donc de plein fouet les dérèglements du climat. Au Brésil, l’un des principaux pays producteurs de café, l’alternance de sécheresse et de frimas a altéré la production de nombreux caféiers.

    Cette crise a une incidence sur les prix. Ainsi, entre avril 2020 et décembre 2021, les prix du café ont déjà augmenté de 70%, note une enquête du New York Times(1).

    PLUS DE CHOCOLAT A CAUSE DU CHANGEMENT CLIMATIQUE?

    Le cacaoyer est également une plante exigeante, ayant besoin d’une température stable. Les régions équatoriales, où poussent le cacao, sont particulièrement touchées par le dérèglement climatique. Il affecte la production de cacao, et pourraient donc à terme créer une pénurie de chocolat.

    Sauvegarder les plants de cacao, pour pouvoir encore manger du chocolat, une bonne raison d’agir contre le dérèglement climatique.

    PÉNURIE DE CEREALES A VENIR

    La sécheresse, les catastrophes climatiques, mais aussi les conditions géopolitiques ont créé ces dernières années une pénurie de céréales, engendrant une forte inflation. Il ne s’agirait que des prémices d’une crise plus importante. En effet, le changement climatique pourra altérer les conditions de production des céréales, comme le blé ou le maïs, aliments de base de l’alimentation pour des milliards de personnes.

    C’est le climat, mais également la ressource en eau, qui affectent les récoltes de céréales. D’où l’importance de revoir le modèle agricole, vers des systèmes plus durables et plus résilients, et choisir des variétés de céréales plus rustiques ou plus économes en eau.

    MENACE SUR LES POMMES DE TERRE

    Les pommes de terre sont un autre aliment de base d’une bonne partie de la population. En 2022, la récolte de pommes de terre a déjà souffert du réchauffement climatique en France. L’Union Nationale des Producteurs de Pommes de Terre (UNPT) indique que la récolte a diminué de 12% en 2022 par rapport à 2021, à cause des épisodes caniculaires et de la sécheresse, qui provoquent l’arrêt de la croissance de la pomme de terre.

    Ces épisodes pourraient se multiplier, et donc créer une véritable crise de la pomme de terre.

    LE POISSON EN SURSIS

    Les océans souffrent particulièrement des dérèglements climatiques, mais également de l’acidification, de la pollution plastique, de la surpêche… Les poissons sont donc d’ores et déjà plus rares et plus petits qu’il y a quelques années.

    On prévoit que les prises de poissons devraient chuter d’1,5 millions de tonnes. D’ici quelques décennies, si l’on ne fait rien, le poisson pourrait disparaître de nos assiettes.

    Qu’il s’agisse d’aliments plaisir, comme le chocolat, ou d’aliments essentiels comme le blé, il est indispensable de maintenir les conditions climatiques essentielles aux récoltes. Les pénuries risquent de toucher en priorité les populations les plus pauvres, qui ne pourront plus se nourrir décemment. 

  • Le vin sans alcool est-il vraiment du vin?

    Selon la loi française, un produit est considéré comme du vin s’il présente un titre alcoométrique supérieur à 8,5% en volume.

    Selon une étude récente menée dans 11 grands pays de l’OCDE, 36% des sondés déclarent avoir augmenté leur consommation d’alcool pendant les confinements. Plus particulièrement, ce sont "les femmes, les parents de jeunes enfants et les personnes à revenu élevé" qui ont vu leur consommation d’alcool le plus augmenter.

    Pour contrecarrer ces dérives, l’organisation internationale prône certaines solutions, comme "limiter la promotion de l’alcool auprès des jeunes publics", "renforcer les contrôles de police pour prévenir les accidents de la route dus à l’alcool" ou encore "fixer des politiques de prix pour limiter l’accessibilité financière de l’alcool".

    Une autre piste pourrait être envisagée: promouvoir le vin à faible teneur en alcool, voire du vin sans alcool (ou dés-alcoolisé), comme cela est déjà le cas avec la bière et certains spiritueux sans alcool (le whisky et le gin par exemple), qui connaissent un succès grandissant, surtout auprès des millennials.

    Les vins dés-alcoolisés s’obtiennent pas une élimination progressive, voire totale, de l’alcool qui s’effectue grâce à des techniques diverses, comme l’évaporation, l’osmose inverse ou l’arrêt de la fermentation alcoolique, le souci étant d’éliminer l’alcool du vin sans trop en altérer son goût. De grands progrès ont été réalisés dans ce sens, mais beaucoup reste encore à faire car, il faut l’admettre, un vin dés-alcoolisé n’a pas le même goût d’un vin traditionnel.

    DEFICIT DE LEGITIMITE

    C’est là toute la difficulté et l’enjeu de ces nouveaux vins. Peut-on encore appeler vin un produit partiellement ou totalement dés-alcoolisé? L’enjeu est de taille. En effet, comme nous l’avions montré en 2019 dans un article de recherche, la modification de la teneur en alcool impacte la catégorisation, car peu de répondants identifient aujourd’hui le vin allégé en alcool comme un vin.

    Dans une nouvelle étude (à paraître), nous identifions les limites de l’acceptabilité de ce nouveau produit. Certains consommateurs potentiels considèrent que l’alcool reste un attribut central et que cette innovation n’appartient pas à la catégorie de "vin", conduisant ainsi à la création d’une "nouvelle catégorie de produit".

    De manière générale, le vin dés-alcoolisé souffre autant d’un déficit de légitimité de marché (le marché reste marginal), et de légitimité émotionnelle (les consommateurs manifestent moins d’intérêt). La définition de la catégorie d’appartenance d’un nouveau produit est donc primordiale pour renforcer la légitimité des nouveaux "vins" dés-alcoolisés.

    La réglementation française pèse également sur cette légitimité. En effet, les textes considèrent que le vin est "exclusivement la boisson résultant de la fermentation alcoolique complète ou partielle du raisin frais foulé ou non ou du moût de raisin", avec un titre alcoométrique devant être supérieur à 8,5% en volume. Ainsi, la réglementation a précisément fixé le degré d’alcool comme un élément constituant de ce produit.

    Plusieurs éléments pourraient toutefois venir modifier cette perception.

    Tout d’abord, bien qu’encore marginale, la consommation de boissons issues de la dés-alcoolisation représente une tendance émergente dans les pratiques de consommation. En 2018, le segment des vins sans alcool a représenté un chiffre d’affaires de 23,3 millions d’euros en France, ce qui représente une croissance de 12,7% en valeur et de 10% en volume par rapport à 2017.

    DEBAT A BRUXELLES

    De plus en plus de producteurs, grands et petits, ont commencé à produire des produits dés-alcoolisés. Ils réclament aujourd’hui le droit d’utiliser le terme "vin" pour ces nouvelles boissons.

    Le débat fait en ce moment rage à Bruxelles, où la Commission européenne est en train de discuter la réforme de la politique agricole commune (PAC) et l’harmonisation des règles communautaires, dont la réforme de l’article 180 relative aux vins sans alcool ou à faible teneur en alcool.

    Le cours des négociations semble indiquer que la décision d’appliquer le terme vin aux produits dés-alcoolisés devrait être rendue opérationnelle dans un futur proche, bien que strictement encadrée et réglementée dans le respect de la production vinicole et des consommateurs.

    L’application d’une réglementation qui rattache ces produits à l’univers du vin, probablement sous la forme d’une sous-catégorie, devrait permettre aux consommateurs de mieux identifier ces boissons et les bénéfices rattachés. Le fait de pouvoir utiliser encore le mot "vin" pour indiquer une boisson issue de la dés-alcoolisation faciliterait en effet cette identification et permettrait ainsi aux produits de bénéficier d’un positionnement clairement perçu.

    En parallèle de ces éléments de contexte favorables, des efforts en matière d’information et de communication sont requis de la part des producteurs et distributeurs de vin pour légitimer le vin dés-alcoolisé. Une telle légitimité œuvrerait à rendre la teneur d’alcool des vins, un critère déterminant dans le processus d’achat et de consommation de vins des individus.

    Dans la mesure où les professionnels travailleront sur cette légitimité, le vin désalcoolisé pourra connaître une consommation plus diffuse, venant ainsi réduire les barrières psychologiques liées à son adoption.

    Parallèlement, le défi principal reste l’amélioration du goût des vins dés-alcoolisés. Il est possible que, dans un futur proche, le progrès des techniques de dés-alcoolisation réduise la différence gustative entre un vin traditionnel et un vin dé-alcoolisé, comme c’est actuellement le cas avec la bière et les spiritueux sans alcool. Les producteurs de vins parviendront-ils à réduire ce gap gustatif? Le futur de ces nouveaux produits se jouera également à ce niveau.

    Auteurs: Sylvaine Castellano, Directrice de la recherche, EM Normandie

    Insaf Khelladi, Professeur Associé en Marketing, Pôle Léonard de Vinci

    Rossella Sorio, Professeure Associée, Département Marketing ICN BS, ICN Business School

    The Conversation - CC BY ND