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Officiel

  • Savoir

    Grippe saisonnière

    En semaine 51, l'activité grippale poursuivait sa progression dans l'ensemble des régions hexagonales, toutes en épidémie. Cette augmentation concernait toutes les classes d'âge mais était particulièrement prononcée chez les enfants de moins de 15 ans.

    En ville, en S51 le taux de consultations tous âges confondus pour syndrome grippal estimé à partir des données du réseau Sentinelles et IQVIA était de 349 pour 100 000 habitants vs 282 pour 100 000 habitants en S50. En médecine de ville le recours aux soins pour syndrome grippal était en nette augmentation dans toutes les classes d'âge, en particulier chez les enfants. La part d'activité pour syndrome grippal SOS Médecins était d'intensité modérée dans toutes les classes d'âge (19,8%, soit +4,9 points par rapport à la S50).

    A l’hôpital, en S51 les syndromes grippaux expliquaient 4% des passages aux urgences (vs 2,8% en S50), soit un niveau modéré, et 3,3% des hospitalisations après passage aux urgences (vs 2,3% en S50).

    Depuis la S40, 194 cas graves (+72 cas par rapport à la S50) hospitalisés en réanimation ont été enregistrés: 58% avaient 65 ans ou plus, 91% présentaient au moins une comorbidité et 78% des cas dont l’historique vaccinal était connu, n’étaient pas vaccinés.

    La part de la grippe parmi les décès déclarés par certificat électronique continuait d’augmenter.

    Les virus de type A prédominaient très largement.

        En ville, sur les 392 virus typés depuis la S40, 35% sont de type A(H1N1)pdm09, 44% sont de type A(H3N2) et 20,5% sont des virus A non sous-typés; trois virus B ont été identifiés.

        A l’hôpital, sur 6607 virus typés 99,3% sont de type A (7,6% de type A(H1N1)pdm09, 8% de type A(H3N2) et 83,7% virus de type A non sous-typés) et 0,7% de type B.

        Entre les semaines 38 et 48, un total de 245 virus A(H1N1), 67 virus A(H3N2) et 3 virus de type B/Victoria ont été séquencés par le CNR Virus des infections respiratoires. Le sous-clade majoritaire était le sous-clade K (52/67; 77,6%) pour le sous-type A(H3N2) et le sous-clade D.3.1.1 (209/245; 85,3%) pour le sous-type A(H1N1)pdm09.

  • Protégez vos enfants

    L'ascaris du raton laveur désormais présent dans 9 pays européens, augmentant le risque d'infection pour l'homme

    L'ascaris du raton laveur s'est désormais propagé à neuf pays européens, accroissant le risque d'infection humaine, selon une étude menée par des chercheurs de l'Université Goethe et publiée dans la revue Parasitology Research.

    Sur les 146 ratons laveurs examinés lors des autopsies, 66,4% étaient infectés par l'ascaris Baylisascaris procyonis". Les résultats montrent à la fois une expansion de l'aire de répartition de l'ascaris et une prévalence élevée et stable de l'infection au sein des populations de ratons laveurs en Allemagne", a déclaré Sven Klimpel, de l'Université Goethe de Francfort, dans un communiqué de presse de l'université.

    L'analyse a révélé qu'en Europe, l'ascaris est principalement présent chez les ratons laveurs sauvages d'Europe centrale, avec des taux d'infection extrêmement élevés dans certaines régions. Trois cas ont entraîné une déficience visuelle permanente.

     "On suppose que de nombreux cas restent non détectés ou sont mal diagnostiqués en raison de symptômes non spécifiques ", a précisé M. Klimpel. Les cas humains sont difficiles à diagnostiquer en raison du manque de tests diagnostiques spécifiques en Europe. Un diagnostic définitif n'est actuellement possible qu'aux États-Unis et au Canada.

    "La répartition actuelle de l'ascaris est probablement largement sous-estimée en raison de données insuffisantes, voire inexistantes", a-t-il ajouté.

    Les ascaris adultes vivent dans l'intestin grêle des ratons laveurs. Les femelles pondent jusqu'à 180 000 œufs par jour, qui contaminent l'environnement via leurs excréments. Ces œufs se développent en larves infectieuses en deux semaines. L'homme s'infecte en ingérant accidentellement des œufs infectieux présents dans un sol, de l'eau ou sur des objets contaminés.

    L'infection humaine peut provoquer une larva migrans, au cours de laquelle les larves migratrices endommagent les tissus et les organes". Si les larves atteignent le système nerveux central, la maladie peut avoir de graves conséquences ", a déclaré Anne Steinhoff, doctorante et première auteure de l'étude". Les jeunes enfants sont les plus touchés, en raison des contacts fréquents entre la bouche et l'intestin".

    La plupart des cas connus se produisent en Amérique du Nord, où la maladie entraîne souvent des lésions neurologiques permanentes, voire la mort.

    L'ascaris du raton laveur est arrivé en Europe au début du XXe siècle avec les premiers ratons laveurs d'Amérique du Nord. Depuis leur introduction dans les élevages ou leur évasion, les ratons laveurs se sont répandus sur de vastes régions d'Europe centrale.

    Patrick GEROME,

    Source: CIDRAP

  • Salmonelles, PFAS, dioxines:

    pourquoi les œufs sont moins "sains" qu’on le croit

    Longtemps perçus comme un aliment sain et nutritif, les œufs sont aujourd’hui pointés du doigt pour leurs risques sanitaires: salmonelles, PFAS et dioxines se glissent dans la filière avicole.

    Comprendre ces menaces est devenu essentiel pour éviter que le plaisir de casser un œuf ne devienne un pari sanitaire.

    SALMONELLES DANS LES OEUFS: UNE MENACE ANCIENNE MAIS TOUJOURS ACTIVE

    La contamination des oeufs par la bactérie Salmonella enteritidis ou d’autres souches reste une cause fréquente d’intoxications alimentaires: en France, le rappel massif de 3 millions d’œufs en octobre 2024 est dans tous les esprits.

    Les États-Unis n’y échappent pas non plus: en juin 2025, une enquête de l’agence américaine FDA rapportait que 134 cas d’infection ont été associés à des oeufs distribués sous plusieurs marques, entraînant 38 hospitalisations et au moins un décès. Cette épidémie montre la persistance du risque dans une filière pourtant très industrialisée.

    Ce n’est pas un phénomène isolé: une revue internationale souligne que les éclosions liées aux œufs constituent un défi dans de nombreux pays, du fait de la capacité de Salmonella à coloniser les voies reproductives des poules et donc à contaminer directement l’intérieur de l’œuf.

    Les systèmes de tri, de conditionnement et de stockage sont autant d’étapes critiques — et parfois vulnérables — dans lesquelles l’agent pathogène peut se propager.

    Les symptômes — diarrhée, fièvre, crampes abdominales — apparaissent généralement entre 12 et 72 heures après ingestion et durent plusieurs jours. Le public vulnérable (personnes âgées, enfants, immunodéprimés) court un risque accru de complications. Même lorsque les pratiques sanitaires sont strictes, l’"auto-contamination" durant la manipulation, le transport ou le stockage demeure une faille probable. Ces incidents montrent que les œufs ne sont jamais " sans risque " et que la vigilance doit être constante de la ferme jusqu’à l’assiette.

    PFAS DANS LES ŒUFS

    En anglais, les PFAS (substances per- et polyfluoroalkylées) sont communément surnommées "forever chemicals" parce qu’elles persistent dans l’environnement et s’accumulent dans les tissus vivants. Une étude récente de l’Université de Boston a observé une association entre la consommation d’œufs et les niveaux sanguins d’anciennes molécules de PFAS chez des adultes en Californie.

    Même si l’exposition alimentaire globale aux PFAS semble diminuer, les œufs figurent encore parmi les vecteurs alimentaires identifiés. De plus, un rapport européen sur la contamination alimentaire révèle que 39% des échantillons d’œufs analysés dans plusieurs pays (France, Allemagne, Danemark, Pays-Bas) étaient positifs à au moins un PFAS sur les quatre surveillés.

    Le PFOS, classé "cancérigène possible" par le Centre international de recherche sur le cancer, est majoritaire parmi les contaminations détectées. Les limites réglementaires en Europe pour les PFAS dans les aliments (poisson, viandes, œufs) sont souvent jugées trop laxistes: certains calculs montrent qu’un seul œuf respectant la limite maximale pourrait suffire à dépasser l’apport hebdomadaire tolérable chez un enfant.

    Cette situation illustre une faille structurelle: seuls quelques PFAS sont surveillés sur l’ensemble des milliers existants, et de nombreuses denrées — y compris les œufs d’élevage intensif — échappent aux contrôles. En clair, les œufs peuvent devenir un vecteur toxique, sans que la réglementation ne suive le rythme des découvertes chimiques et des innovations industrielles.

    DIOXINES ET POLLUANTS ORGANIQUES DANS LES OEUFS: UN HERITAGE TOXIQUE

    Les dioxines — composés chlorés souvent involontaires par la combustion industrielle — sont des polluants persistants connus pour leur toxicité (perturbation endocrinienne, immunodépression, effets cancérogènes). Dans le cas des œufs, ces molécules peuvent s’accumuler via l’alimentation des poules (alimentation contaminée, poussières, sols) et se retrouver dans le jaune ou le blanc.

    Une étude publiée en 2024 a mis en lumière l’accumulation de dioxines bromées dans les œufs, les volailles et les aliments pour volailles, en soulignant la nécessité d’un couplage entre des méthodes analytiques sensibles et des tests biologiques de réponse. Les auteurs rappellent que certaines dioxines bromées émergentes ne sont pas encore bien surveillées dans la réglementation alimentaire classique.

    À cela s’ajoute un phénomène de synergie: les dioxines peuvent agir avec d’autres polluants (comme les PFAS) pour amplifier les effets toxiques, même à faibles doses. En d’autres termes, un œuf légèrement contaminé peut devenir un ensemble de micro-risques invisibles cumulés.

    Dans les zones de forte pollution industrielle ou de contamination environnementale, les concentrations en dioxines dans les œufs peuvent dépasser les seuils de sécurité. Le couplage des polluants persistants avec les risques microbiologiques (comme les salmonelles) rend la lecture du danger beaucoup plus complexe.

    Dès lors, le constat s’impose: œufs, salmonelles, PFAS, dioxines constituent un triptyque de risques réels, souvent invisibles et cumulables. Pour le citoyen, la réduction de ces risques passe par des choix éclairés (origine, labels, cuisson), mais pour le système alimentaire dans son entier, c’est une refonte de la surveillance, des réglementations et des pratiques qui s’impose désormais.

  • Les politiciens de la région Occitane

    Ne respectent pas leurs aînés et les personnes handicapées en leur faisant payer leurs folies idéologiques (ci-après) et en versant de prodigieuses subventions aux associations qui vont chercher les migrants en méditerranée!

    Comment? Ils ont réduit les versements de l'APA même si l'arrêté préfectoral leur autorise cette aide sans débourser une quelconque quote-part, vu la modestie de leurs revenus.

    Après des lettres de protestation, l’administration (a reconnu le droit de la personne concernée de façon implicite puisqu'elle a répondu) mais n’a pas procédé à l’exécution de la décision, en raison d’une priorisation budgétaire discutable comme indiqué ci-après. Cette situation porte atteinte au principe de continuité et de bonne exécution du service public.

    VOICI LA PREUVE DE CETTE IMPERITIE

    Face aux coupes budgétaires de Trump, la région Occitanie a débloqué une enveloppe de 2 millions d’euros pour accueillir des chercheuses exilées. Leurs recherches portent sur l’histoire des femmes, du genre, et de la sexualité et sur l’écologie.

    “Les attaques de l’administration Trump contre le milieu universitaire et la recherche me poussent à partir.” Cinq chercheuses installées aux États-Unis ont choisi de traverser l’Atlantique pour rejoindre l’Occitanie, fuyant un pays où la recherche est mise à mal par les coupes budgétaires de l’administration Trump.

    “Du fait que mes travaux portent sur l’histoire des femmes, du genre, et de la sexualité, je ne suis plus éligible à aucun financement fédéral, ce qui rend les voyages dans les archives françaises beaucoup plus difficiles”, confie l’historienne Caroline Séquin à BFMTV.

    “Là-bas, depuis 15 ans, on avait de grandes bourses pour financer les étudiants, les stages, la recherche en laboratoire. Tout ça a été coupé. Si je retournais aux États-Unis, je n’aurais plus d’argent— ni pour moi, ni pour mes étudiants.”

    Le climat n’offrait plus d’avenir. Alors, quand leurs collègues en Occitanie ont lancé au printemps dernier deux initiatives d’accueil– Toulouse Safe Place for Science et Choose Montpellier– elles y ont vu une opportunité concrète de rebondir.

    Pour rendre ce nouveau départ possible, la région Occitanie a débloqué une enveloppe de 2 millions d’euros issus du Fonds européen de développement régional (FEDER), précise à BFMTV Nadia Pellefigue, vice-présidente de la région. Un financement complémentaire aux soutiens de l’État et des universités.

    bfmtv.com

    PS: je vous en ai déjà parlé… de plus, Occitanie finance des associations de "recherche" de migrants en Méditerranée

     

  • 11 NOVEMBRE 1918: Vive l'armée Française

    Le choix du Soldat inconnu de 14-18

    Le 10 novembre 1920, deux ans après la fin de la Première Guerre mondiale, un jeune soldat français nommé Auguste Thin, âgé de 21 ans, appartenant au 132ᵉ régiment d’infanterie, fut désigné pour accomplir un geste hautement symbolique: choisir le cercueil du Soldat inconnu qui reposerait sous l’Arc de Triomphe à Paris.

    HUIT CERCUEILS AVAIENT ETE RASSEMBLES DANS LA CITADELLE DE VERDUN.

    Chacun contenait le corps d’un soldat français non identifié, tombé sur un des grands champs de bataille de la guerre: la Somme, l’Aisne, la Marne, la Meuse, l’Artois, la Flandre, la Champagne et la Lorraine. Ces huit régions représentaient toutes les armées françaises du front.

    Auguste Thin, fils d’un combattant mort pour la France, fut choisi pour représenter tous les anciens combattants. En entrant dans la crypte, il déposa un bouquet de fleurs sur l’un des cercueils — le sixième en partant de la droite — en disant simplement :

    "Le soldat que je désigne est le Soldat inconnu".

    Ce cercueil devint celui du Soldat inconnu de la Grande Guerre, représentant tous les soldats morts pour la France sans sépulture ni nom.

    Le 11 novembre 1920, il fut transporté à Paris et placé sous l’Arc de Triomphe, où brûle depuis 1923 la flamme du Souvenir.

     

    JOURNAL D’AUGUSTE THIN — VERDUN, 10 NOVEMBRE 1920

    Aujourd’hui, on m’a confié une mission que je n’oublierai jamais.

    Je m’appelle Auguste Thin, soldat du 132ᵉ régiment d’infanterie. J’ai vingt et un ans, et je porte encore au cœur les cicatrices de la guerre. Mon père est tombé au combat, comme tant d’autres.

    Moi, j’ai eu la chance d’en revenir… et aujourd’hui, je représente tous mes camarades de l’armée française.

    Dans la citadelle de Verdun, huit cercueils sont alignés. Chacun contient un soldat inconnu, tombé pour la France sur un champ de bataille différent: la Marne, la Somme, l’Aisne, l’Artois, la Champagne, la Meuse, la Flandre et la Lorraine. Huit destins anonymes, huit frères d’armes dont on ne saura jamais le nom.

    Le ministre m’a remis un bouquet de fleurs. Il m’a dit:

    "Choisissez celui qui reposera sous l’Arc de Triomphe".

    Je suis resté un instant immobile. Devant moi, ces cercueils semblaient dormir dans un même silence. Comment choisir entre eux? Chacun d’eux a versé son sang pour la patrie.

    Alors j’ai pensé à mon père, au 6ᵉ corps d’armée auquel j’appartiens. J’ai compté: un, deux, trois, quatre, cinq… le sixième cercueil.

    Je me suis arrêté.

    J’ai déposé doucement les fleurs sur le bois clair, en murmurant :

    " VOILA, C’EST TOI".

    Ce soldat, je ne sais ni son nom, ni son grade, ni son visage. Mais je sais qu’il représente tous ceux qui dorment encore sous la terre de France. Demain, il partira pour Paris, sous l’Arc de Triomphe, pour veiller sur eux tous, pour veiller sur nous.

    Et moi, Auguste Thin, simple soldat, j’aurai eu l’honneur de le choisir.

  • Adieu à nos marques…

    Villefranche-sur-Saône (69). Fondée en 1881, l’entreprise Blédina va fermer. “Un coup de massue” pour le député LR, le ministre “prend acte avec gravité” de l’annonce

    Le groupe agro-alimentaire Danone prévoit de fermer en juillet 2027 l’usine Blédina. Le projet de fermeture a été annoncé mardi matin aux partenaires sociaux et à l’ensemble des 117 salariés du site historique. Le projet de fermeture s’appuie en premier lieu sur le recul du marché européen, compliqué par la baisse de la natalité et l’évolution des modes de consommation.

    Le ministre délégué chargé de l’Industrie Sébastien Martin a dit "prendre acte avec gravité" cette annonce.

    L’ancien député et maire de Villefranche, ajourd’hui conseiller régional, Bernard Perrut (LR) se désole "d’une rupture profonde dans notre histoire, pour nous les Caladois attachés à cette entreprise implantée en 1881 où ont travaillé nos aïeux, parents et amis. C’était la renommée et la fierté de Villefranche".

    "Mais, à un moment, il faut aussi nommer les choses: j’en veux beaucoup à tous ceux qui, en France, depuis des années ont massacré la politique de natalité et la politique industrielle. En voila les résultats!" s’agace Alexandre Portier, député LR.

    Le Progrès

  • Une nouvelle la taxe sur le sucre votée a l’assemblée Nationale

    Non contents de s’en prendre aux riches, les députés ont décidé de s’attaquer au porte-monnaie de l’ensemble des Français, y compris des plus modestes.

    Mercredi 29 octobre 2025, la commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale a, en effet, adopté une taxe sur les produits alimentaires transformés contenant des sucres ajoutés.

    Le texte crée une "contribution" variable selon la teneur en sucres ajoutés, de 4 à 35 euros par quintal, prélevée à la première livraison en France (hors boissons déjà taxées), indexée chaque 1er janvier et affectée à la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM). Les entreprises réalisant moins de 10 millions d’euros (M€) de chiffre d’affaires seraient exclues du champ.

    Si elle était définitivement adoptée, cette nouvelle taxe serait un sale coup pour les entreprises qui ont eu à encaisser, ces dernières années, la hausse du prix des matières premières et de l’énergie, ainsi qu’une inflation normative.

    Cette "contribution" risque fort de comprimer les marges, freiner l’investissement et pénaliser l’innovation.

    Marie-Claude Stoffel, directrice de Nougat Chabert et Guillot, à Montélimar, estime que cela pourrait représenter entre 500 000 et 650 000 euros de surcoût pour son entreprise. LE NOUGAT, C’EST 69% DE SUCRE!

    Si les industriels répercutent tout ou partie de cette taxe sur les prix, ce sera aussi un coup dur pour les Français qui ont eu à subir une forte hausse des prix des produits alimentaires ces dernières années.

    Alors que 69% de nos compatriotes se disent pessimistes face à l’avenir, les députés n’ont pas d’autres idées que de taxer les produits "plaisir" à même de leur remonter le moral.

    Bien évidemment, en votant cette "contribution", les députés affirment vouloir "améliorer la santé des Français et financer des programmes de prévention".

    Il existe déjà une "taxe soda" sur les boissons sucrées dont nous attendons toujours qu’on nous démontre qu’elle a réussi à faire baisser la consommation.

    Une étude Kantar, menée un an après l’instauration de cette taxe, avait montré que les adolescents n’avaient bu que 5 cl de boissons sucrées en moins par semaine, soit l’équivalent de trois calories!

    Cette taxe ne corrigera pas durablement les comportements alimentaires mais fragilisera la production française, l’emploi et l’investissement. Elle repose sur une base économique faible et une philosophie fiscale discutable.

    Elle ne doit surtout pas être votée en séance plénière.

    Philbert Carbon