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DANGERS

  • la gale progresse, voici comment en venir à bout

    Crèches, écoles, maisons de retraite, universités :

    Auteurs- Maître de conférences en parasitologie à la faculté de pharmacie de Nancy, Université de Lorraine

    The Conversation

    Si le traitement de la gale est généralement efficace, en pratique, il s’avère complexe à suivre pour de nombreux patients. L’application correcte des produits destinés à éliminer l’acarien qui provoque les démangeaisons nécessite en effet de respecter des étapes précises et des règles d’hygiène rigoureuses. Voici ce qu’il faut savoir.

    La gale, qui s’était faite discrète, revient en force depuis quelques années dans les écoles et les collectivités. Cette affection cutanée contagieuse est provoquée par un minuscule parasite, l’acarien Sarcoptes scabiei var. hominis.

    Bien qu’il ne transmette pas de maladies infectieuses, son action sur la peau entraîne des symptômes très inconfortables. Il creuse en effet des galeries dans l’épiderme pour y pondre ses œufs. La réaction inflammatoire qui en résulte se traduit par des démangeaisons intenses, souvent insupportables la nuit. Heureusement, seule une quantité minime des œufs pondus produira des acariens adultes, car les œufs n’éclosent pas tous, et les larves qui en sortent n’atteignent pas toutes l’âge adulte.

    Un risque de surinfection bactérienne

    Si les plaies qui résultent du grattage ne sont pas soignées correctement, il existe un risque de surinfections bactériennes secondaires, ainsi que d’un développement d’eczéma.

    Les lésions typiques de la gale, souvent sous forme de petites papules et vésicules, apparaissent principalement dans les zones de peau fine ou humide, comme entre les doigts, aux poignets, aux coudes, et parfois autour de la taille ou dans la région génitale.

    Ces démangeaisons peuvent persister même après le traitement, car la peau continue de réagir aux débris d’acariens et aux œufs présents dans les galeries.

    Pour éviter les grattages nocturnes qui peuvent conduire à des surinfections, il peut être préconisé de couper les ongles aux enfants. Des douches plus fréquentes permettront aussi de limiter le risque de surinfection, et d’éliminer plus facilement les acariens responsables de la gale.

    La gale, une affection en progression

    En 2024, la gale a connu une recrudescence en France et en Europe, touchant surtout les enfants, les étudiants et les environnements de soins.

    Les taux d’infection semblent avoir augmenté considérablement depuis la période post-Covid, avec des épidémies notables dans les universités et les établissements de soins, où les contacts peau à peau prolongés et la promiscuité favorisent sa propagation. Soulignons que cette affection n’est pas liée à un manque d’hygiène.

    Si certaines études révèlent une augmentation localement significative, probablement en lien avec des conditions de vie collectives, l’incidence exacte pour l’ensemble du territoire français n’est pas disponible. Son évaluation fait en effet face à divers obstacles.

    La gale n’est pas une maladie à déclaration obligatoire, sauf dans le cas où elle se déclare en collectivité. Les estimations de l’incidence de la crise reposent donc sur le nombre de prescriptions médicales plutôt que sur un comptage direct des personnes infectées.

    Or, souvent, les médecins diagnostiquent la maladie sur la base d’une dermatose prurigineuse appartenant à un groupe familial ou communautaire, sans faire pratiquer de confirmation systématique de la présence des parasites.

    La raison en est que le test d’observation microscopique requiert l’intervention d’un dermatologue, ou d’un expert, ce qui peut s’avérer difficile à organiser. Après avoir gratté la peau avec un vaccinostyle, le prélèvement est observé au microscope afin de déterminer s’il contient des parasites. En cas de faible contamination, ce test visuel peut s’avérer négatif. De ce fait, les médecins préfèrent prescrire directement le traitement.

    Soulignons que le fait que le schéma thérapeutique inclut non seulement le traitement des personnes infectées, mais aussi celui de leur entourage proche, ce qui complique la détermination de l’incidence de la maladie. Cela a en effet tendance à gonfler les chiffres de contamination, car de nombreuses personnes traitées peuvent ne pas être réellement porteuses de la gale.

    Un traitement souvent mal suivi

    Les trois options thérapeutiques actuelles pour le traitement de la gale consistent en un traitement oral et deux traitements locaux (appliqués directement sur la peau). Les trois molécules utilisées ont toutes une action sur le système nerveux des parasites, les paralysant et conduisant à leur mort rapide.

    Le traitement par voie orale, à base d’ivermectine (nom commercial STROMECTOL®), est le plus facile à administrer, en particulier en contexte collectif.

    L’ivermectine se présente sous forme de comprimés dont le dosage est ajusté en fonction du poids corporel (jusqu’à 6 comprimés pour un individu pesant plus de 76 kg. Pour les enfants de moins de 6 ans, le comprimé peut être écrasé pour faciliter son ingestion. Il doit être pris à jeun, au moins deux heures avant ou après un repas. Une deuxième dose peut être administrée 8 à 15 jours plus tard, sur avis médical.

    Les deux traitements de la peau (traitements « topiques ») sont moins pratiques d’utilisation que les traitements oraux. Ils nécessitent en effet un temps minimal sans rinçage.

    Le premier, l’ASCABIOL® est une émulsion à base de benzoate de benzyle. Il est utilisable dès l’âge de 1 an ainsi que chez la femme enceinte. Pour les plus de 2 ans, l’application doit se faire en deux couches à 15 minutes d’intervalle, avec un temps de contact sans rinçage de vingt-quatre heures.

    Pour les femmes enceintes, on appliquera une seule couche dans les mêmes conditions, mais les données publiées sur les risques d’exposition sont peu nombreuses. Pour ce qui est de l’enfant de moins de deux ans, on appliquera une seule couche avec un temps de contact de six à douze heures en fonction de l’âge (12, 13 et 14 ans).

    Le deuxième traitement topique, à base de perméthrine, est le TOBISCAB®. Il doit être appliqué en une seule couche avec un temps de contact de huit heures minimum.

    La dose à appliquer dépendra de l’âge. Elle va d’une noisette à l’âge de 2 ans jusqu’à un tube entier à 12 ans et au-delà. Il faudra recommencer l’opération 8 à 15 jours plus tard.

    Quel que soit le traitement, des démangeaisons peuvent persister plusieurs jours après la fin du traitement. Cela est dû à la présence des parasites morts encore présents au niveau de la peau.

    L’importance du traitement de l’environnement

    Bien utiliser les traitements est une chose, mais traiter l’environnement est tout aussi important pour éviter la réinfestation.

    Le lendemain du traitement, quel qu’il soit, il est important de décontaminer les draps, les jouets, les tapis, les serviettes, etc. Pour cela, plusieurs options sont possibles : - les plaçer dans un sac bien fermé pendant trois jours (l’acarien ne peut pas vivre à température ambiante) ; - les enfermer trois heures durant dans un sac bien fermé en ajoutant un acaricide ; - les laver en machine à 60 °C.

    Il est également conseillé d’appliquer l’acaricide sur les surfaces telles que canapé, fauteuils, etc. Une fois cela fait, il faut effectuer un lavage complet des surfaces où le produit a été appliqué.

    Faut-il traiter l’entourage des personnes contaminées ?

    On considère en général que l’entourage d’un patient infesté par la gale se divise en trois cercles, selon le degré de contact des individus.

    Le 1er cercle se compose des personnes qui sont en contact direct avec eux : enfants, conjoint, partenaires sexuels, personnels de santé… Le second cercle est constitué par les relations qui vivent ou travaillent dans le même environnement, sans forcément de contact direct. Enfin, le 3e cercle se compose des personnes qui visitent occasionnellement l’environnement des patients.

    Lorsqu’une personne a été infestée, il est important de traiter l’ensemble de ces cercles, car leurs membres ont potentiellement été en contact avec elle.

    Faut-il isoler le patient ?

    L’isolement du patient peut être envisagé afin de limiter la propagation. C’est en particulier le cas dans les collectivités (garderies, maisons de retraite, écoles…). En effet, dans ces lieux, le contact ne peut être évité.

    S’il est généralement conseillé d’isoler le patient trois jours après le début du traitement, on peut douter que cela soit suffisant. En effet, le parasite peut vivre plus longtemps que cela sur les tissus. Par ailleurs, on sait que pour que le traitement soit efficace, une deuxième dose doit être administrée une semaine après la première.

    Afin d’éviter les contaminations à répétition, il est également important de surveiller les signes de démangeaisons qui pourraient se manifester chez les personnes qui fréquentent l’environnement des individus infestés.

    L’Organisation mondiale de la santé se mobilise

    Pour lutter contre la gale, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ambitionne d’atteindre deux objectifs au niveau mondial d’ici à 2030 : intégrer son traitement dans les services de santé couverts par la couverture maladie universelle et déployer des campagnes d’administration de masse de médicaments dans les zones où la prévalence atteint ou dépasse 10 %.

    Les pays les plus touchés par la gale se situent notamment en Asie du Sud et en Asie du Sud-Est, ainsi qu’en Amérique latine, le climat tropical et la surpopulation étant responsables des prévalences les plus importantes.

    Pour atteindre les objectifs fixés, l’OMS travaille en étroite collaboration avec ses États membres ainsi qu’avec divers partenaires scientifiques et pharmaceutiques afin de développer des stratégies de lutte et des plans de réponse aux épidémies de gale.

    L’ivermectine, désormais incluse dans la liste des médicaments essentiels de l’OMS pour traiter la gale, est proposée par plusieurs fournisseurs qui ont été préqualifiés par l’organisation.

    Elle recommande également d’inscrire ces stratégies dans une approche intégrée de lutte contre les maladies tropicales négligées touchant la peau, adaptée aux pathologies spécifiques de chaque pays. Il s’agit de faire en sorte de rendre économiquement viables les interventions antigale et de faciliter leur adoption rapide.

    Pour en savoir plus :

    Des fiches d’aide ont été créées afin de faciliter le traitement de la gale et d’éviter la propagation ainsi que la réinfestation des patients :

    Un document rassemblant les trois fiches est téléchargeable en cliquant ici.

     

  • Votre eau du robinet pourrait contenir un polluant éternel quasi indestructible !

    Minuscule, très mobile, difficile à extraire, ce perturbateur endocrinien est un polluant éternel, quasiment indestructible, qui a tout pour déplaire!

    Cette nouvelle enquête montre que le TFA, un PFAS, est présent en fortes concentrations dans l'eau du robinet et dépasse déjà les seuils de la future norme européenne. Les résultats de l'enquête interrogent la suffisance de la norme française pour garantir la qualité de l'eau potable.

    Un polluant éternel très compliqué à retirer de l'eau, l'acide trifluoroacétique (TFA), a été retrouvé dans l'eau du robinet d'une large majorité des villes où il a été recherché, selon une enquête publiée jeudi. Retrouvé dans l'eau de 24 communes sur 30, il dépasse à lui seul, dans 20 communes, la norme référence en Europe de 100 nanogrammes/litre pour les vingt PFAS réglementés, qui doit entrer pleinement en vigueur en 2026, selon cette enquête réalisée par l'UFC-Que Choisir et l'ONG environnementale Générations Futures.

    Quasi indestructibles, ces "polluants éternels" regroupent plus de 4 700 molécules et s'accumulent avec le temps dans l'air, le sol, les rivières, jusque dans le corps humain. En cas d'exposition sur une longue période, ils peuvent avoir des effets sur la fertilité ou favoriser certains cancers, d'après de premières études.

    S'il n'est pas, comme le souligne l'enquête, "aussi dangereux que les PFOA ou PFOS", interdits en Europe depuis plusieurs années, des zones d'ombre subsistent sur la toxicité du TFA et il est " quasi indestructible dans l'environnement", souligne l'étude.

    Le TFA, peu ou pas recherché dans les contrôles

    Parmi les 30 communes dont l'eau a été analysée, Paris arrive au second rang en matière de concentration, avec 6 200 ng/l, derrière Moussac, dans le Gard (13 000 ng/l). La ville de Bruxerolles, dans la Vienne, complète ce podium, avec 2 600 ng/l.

    Moussac se situe près de Salindres, où une usine du groupe Solvay produisait du TFA jusqu'en septembre dernier, rappelle l'enquête.

    Le TFA est en France "très peu - pour ne pas dire jamais - recherché par les agences régionales de santé lors des contrôles des eaux potables", déplore l'étude, qui souligne qu'il est souvent issu de la dégradation du flufénacet, herbicide évalué fin septembre par l'Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa). Or, celle-ci a conclu, selon Générations Futures, qu'il s'agit d'un perturbateur endocrinien.

    La norme française bien moins stricte qu'ailleurs

    "Si une substance active [ici, le flufénacet] est un perturbateur endocrinien, alors ses métabolites [dont le TFA] doivent être considérés par défaut comme pertinents" et donc contrôlés, estime Pauline Cervan, toxicologue de Générations Futures, citée dans l'enquête.

    Problème, le TFA est " moins bien retenu "que d'autres PFAS par les techniques de décontamination de l'eau, aussi bien celles s'appuyant sur des charbons actifs, que celles à base de filtration membranaire, en vogue dans les usines d'eau potable les plus modernes, a déclaré à l'AFP Julie Mendret, chercheuse à l'université de Montpellier.

    La difficulté à retenir et donc à retirer ce produit chimique de l'eau s'explique par sa caractéristique de "PFAS à chaîne courte", qui contient moins d'atomes de carbone et est de ce fait "très petit, très mobile", explique cette spécialiste du traitement de l'eau.

    Outre le TFA, Générations Futures et l'UFC-Que Choisir ont analysé 33 PFAS : hors TFA, les concentrations en PFAS " restent conformes à la norme choisie par la France " (somme de 20 PFAS spécifiques limitée à 100 ng/l).

    Mais cette norme est "bien moins stricte que celles d'autres pays" comme les États-Unis ou le Danemark, relèvent les deux associations, qui estiment que la norme française "est bien trop peu protectrice" et ne repose "sur aucune donnée toxicologique solide".

    Ces organisations réclament l'application du principe de précaution.

  • Notre camembert est menacé!

    Président, Cœur de Lion, Le Rustique…: pourquoi le camembert est menacé

    Produit en Normandie et avec du lait normand, les camemberts Président, Cœur de Lion, Le Rustique… n’ont plus le droit de faire référence à leur région de production sur les boites d’emballages. Au risque de faire chuter les ventes en France et surtout à l’export.

    Par Marie de Greef-Madelin – Valeurs Actuelles

    En Roumanie, le fromage français a un tel succès que l'on trouve des pseudos camemberts, voire des contrefaçons produits sur place.

    La justice française veut-elle la peau – ou plutôt la croûte – du camembert? La décision de la cour administrative de Nantes d’interdire toute référence à la Normandie sur les emballages de camembert pasteurisé relance le débat sur l’excès de réglementation qui menace les entreprises françaises. Désormais, seuls les camemberts au lait cru bénéficiant de l’Appellation d’Origine Protégée sont autorisés à mentionner l’origine normande du fromage dans leur publicité ou sur les boîtes d’emballage.

    En ligne de mire, le leader Lactalis avec son fromage Président (500 000 camemberts produits chaque jour dont un sur cinq pour l’export), suivi du numéro deux Savencia avec ses marques phares Cœur de Lion et Le Rustique… Ces fromages sont pourtant tous fabriqués en Normandie (Domfront pour Lactalis, Vire et Ducey pour Savencia), avec du lait normand, thermisé ou pasteurisé, contrairement aux fromages de l’AOP dont le lait cru n’est pas chauffé.

    QUATRE ANS DE BATAILLE JURIDIQUE

    Pour comprendre cette guerre du camembert, il faut remonter au 1er janvier 2021 et à la décision de la Direction Générale de la Consommation, de la Concurrence et de la Répression des Fraudes (DGCCRF), suite à une directive européenne, d’exiger que la mention « fabriqué en Normandie » soit réservée aux fromages AOP "au lait cru, moulés à la louche, issu au moins de 50% de vaches normandes, d’une durée de pâturage de six mois".

    Pour l’organisme chargé de la répression des fraudes, les industriels sont accusés de "mettre en exergue des symboles de la Normandie pour induire en erreur le consommateur". Aussitôt, Lactalis et la coopérative Isigny Sainte Mère ont formé des recours en annulation, rejetés le 22 juillet 2022 par le Conseil d’Etat. Le 12 février 2024, le tribunal administratif de Rouen leur a accordé un répit.  Jusqu’à la décision de la cour administrative de Nantes.

    Dans sa bienveillance, la cour autorise les industriels à mentionner en petits caractères au dos de la boîte "camembert élaboré avec le lait de nos producteurs normands", ou encore "lait 100% normand" ou "lait d’origine: Normandie".

    Créé en 1968 par Michel Besnier, père de l’actuel président de Lactalis, le camembert pasteurisé répond à un strict cahier des charges sanitaires : la pasteurisation permet notamment de tuer les bactéries, telles que la listeria monocytogène, la salmonella, ou encore e.coli, là où l’absence de chauffage rend possible la présence de ces bactéries dans les fromages au lait cru. C’est pour cette raison qu’il est déconseillé aux femmes enceintes et enfants de moins de cinq ans de consommer les camemberts au lait cru non pasteurisé.

    Pour les industriels, la décision du tribunal de Nantes laisse craindre une forte baisse des ventes, notamment à l’export où l’identité visuelle du camembert de Normandie est connue.

    "Ça pue, toutes ces réglementations", lâche un représentant du secteur. Une crainte d’autant plus importante que le marché est en perte de vitesse depuis les années 1980.

    Dans notre beau pays aux 1000 fromages, les ventes de mozzarella ont dépassé pour la première fois en 2021 celles du camembert. Seul espoir, selon le journal les Echos, Lactalis réclame la cassation de l’arrêt et s’apprête à porter l’affaire devant le Conseil d’Etat.

  • Quels sont les alcools les plus caloriques?

    Les boissons alcoolisées font toutes vite grimper la "note".

    Mais en premier lieu, ce sont les alcools forts qui sont les boissons les plus caloriques.

    Les alcools forts en haut de la liste

    Rhum, gin, vodka et whisky arrivent en tête des alcools contenant le plus de calories.

    Un verre de rhum contient presque 200 calories, quand un verre de gin, de vodka ou de whisky en contient environ 100. Bien sûr, lorsque ces alcools forts sont consommés en cocktail, le nombre de calories s’envole pour atteindre des sommets !

    LES COCKTAILS, DES BOMBES CALORIQUES

    Le cocktail rapportant la palme de la plus haute teneur en calorie est sans nul doute la Pina Colada. Un verre de cette boisson à base de rhum, de jus d’ananas et de crème de noix de coco peut atteindre facilement les 500 calories !

    Pour vous donner une idée, 500 calories sont l’équivalent de deux croissants au beurre ou de cinq bananes.

    Les mélanges d’alcool fort et de soda sont eux aussi très caloriques puisqu’ils correspondent à du sucre que l’on mixe avec… encore plus de sucre ! Un whisky cola contient environ 230 calories, soit l’équivalent d’un petit paquet de chips.

    Pour limiter les dégâts, mieux vaut choisir les cocktails simples, sans d’énormes quantités de jus de fruits. Le Mimosa, c’est-à-dire du Champagne avec du jus d’orange, est le cocktail le moins calorique.

    Encore mieux, pour limiter les calories et les conséquences sur la santé, n’oubliez pas que les mocktails sont une alternative créative et festive sans alcool aux cocktails traditionnels !

    Le mocktail pour des after-works sans alcool et sans complexe

    QUEL EST L’ALCOOL LE MOINS CALORIQUE ?

    Si vous souhaitez réduire le nombre de calories, il faudra vous tourner vers les alcools moins forts. Moins la teneur en alcool est élevée, moins la boisson contient de sucre et donc, moins elle est calorique.

    Le cidre, alcool le moins calorique

    Amoureux de la Bretagne et de la Normandie, sachez que votre boisson emblématique est la moins calorique comparée à tous les autres alcools. Alors, la bolée de cidre est la boisson à choisir quand on compte les calories.

    Avec environ 50 calories pour un verre soit l’équivalent de deux carrés de chocolat noir, le cidre brut est l’alcool le moins calorique. Le cidre doux, plus sucré, compte davantage de calories.

    Calorie vin, calorie bière, qu’en est-il ?

    alcool le moins calorique

     

    Combien de calories pour un verre de vin ? Quelle quantité de calories par bière ?

    Pour l’un et l’autre, tout dépend du type et surtout, de la concentration en alcool.

    Si vous aimez le vin, sachez que le blanc sec est le vin le moins calorique. Un verre de blanc sec fait environ 140 calories soit un peu moins qu’une petite conserve de maïs doux. Un verre de vin rouge léger comptera environ 160 calories alors qu’un rouge plus fort, à partir de 13°, vaudra plus de 180 calories.

    Côté bière, une forte type triple sera beaucoup plus calorique qu’une blonde légère. Pour un demi à 5°, il faut compter environ 100 calories. Mais on sait que la bière est souvent servie en pinte, donc, le chiffre est à doubler !

    Parmi les alcools les moins caloriques, il est intéressant de citer le Champagne, star incontournable des fêtes de fin d’année. C’est un alcool relativement peu calorique puisqu’une flûte correspond à environ 100 calories.

    L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération

  • Grave épidémie nouvelle

    http://demaincestaujourdhui.hautetfort.com/archive/2024/12/19/grave-epidemie-nouvelle-6527821.html

    République démocratique du Congo: de nouvelles analyses de laboratoire révèlent que le paludisme grave et la malnutrition sont à l'origine de l'épidémie inexpliquée

    De nouveaux résultats de laboratoire sur des échantillons prélevés sur des patients victimes d'une épidémie de maladie inexpliquée (nouvelle du 5 décembre) dans une région reculée de la République démocratique du Congo (RDC) suggèrent une forme grave de paludisme, a rapporté Reuters aujourd'hui, citant un communiqué du ministère de la santé.

    Les autorités ont également indiqué que la malnutrition était l'un des facteurs à l'origine de la maladie et que le nombre total de cas s'élevait à 592, avec un taux de létalité de 6,2%.

    L'épidémie dans le district sanitaire de Panzi, dans la province du Kwango, a débuté fin octobre, et les autorités sanitaires de la RDC en ont eu connaissance début décembre. Les symptômes comprenaient de la fièvre, des maux de tête, de la toux, des problèmes respiratoires et de l'asthénie.

    Les conditions routières difficiles pendant la saison des pluies ont rendu difficile l'accès des enquêteurs à la région, qui dispose de peu de moyens de communication et d'une faible capacité d'analyse en laboratoire.

    Les premiers échantillons ont suggéré la présence de paludisme. Certains des premiers échantillons parvenus à l'Institut national de recherche biomédicale (INRB) de Kinshasa étaient de mauvaise qualité, et d'autres échantillons, notamment respiratoires, ont été prélevés et envoyés au laboratoire. Des résultats plus complets étaient attendus cette semaine.

    Source: Center for Infectious Disease Research and Policy

     

  • Comment reconnaître une bonne bûche?

    60 millions de consommateurs

    Comme le précise le site web spécialisé, les bûches industrielles que l’on trouve dans les supermarchés contiennent - pour la plupart - des ingrédients chimiques.

    Les compositions truffées d’ingrédients caractéristiques de l'ultra-transformation: graisse végétale de coprah, matière grasse laitière anhydre, gélatine bovine en poudre, sirop de glucose-fructose… À quoi s’ajoutent d’innombrables additifs de type épaississants/gélifiants, stabilisants et autres émulsifiants», détaille le magazine.

    Sans réelle surprise, les ingrédients en question peuvent s’avérer dangereuses pour la santé.

    "De nombreuses études suggèrent un lien entre les aliments ultra-transformés et de nombreux risques pour la santé (surpoids et obésité, diabète de type 2, maladies cardiovasculaires, dépression, etc.). De plus, on ignore tout ou presque d’éventuels effets cocktails entre ces molécules».

    Et comme si cela ne suffisait pas, certains additifs favoriseraient même la dépression. Une information qui fait froid dans le dos. Pas de panique, certaines bûches sortent du lot.

    Pour ne pas se tromper, 60 Millions de consommateurs recommandent d’acheter la bûche de Noël qui comporte «la liste d’ingrédients la plus courte"

    Avant votre achat, vérifiez bien les étiquettes de composition de vos aliments.

  • Maladies hivernales

    France: grippe, augmentation des indicateurs, 3 régions en phase pré-épidémique; bronchiolite, cinq régions en pré-épidémie et sept en épidémie dans l'Hexagone; covid 19, stabilité des indicateurs syndromiques et diminution des indicateurs virologiques

    Patrick GEROME, le 28/11/2024

    En France, en semaine 47 (18 au 24 novembre 2024), l'activité liée aux infections respiratoires aiguës (IRA) était en augmentation en ville et à l'hôpital tous âges confondus. Cette hausse était principalement portée par les enfants, notamment les moins de 5 ans. En revanche elle demeurait stable chez les personnes de 65 ans et plus.

    1.GRIPPE SAISONNIERE

    Dans l'Hexagone, l'augmentation des indicateurs grippe observée en S46 se poursuivait en S47 en ville et à l'hôpital et dans la plupart des classes d'âge. Toutefois ils demeuraient encore à leur niveau de base dans la majorité des régions, à l’exception des régions Île de France (passée en pré-épidémie en S46), Hauts-de-France et Normandie (en pré-épidémie cette semaine).

    La part des syndromes grippaux dans les actes médicaux SOS médecin, les passages aux urgences et les hospitalisations après passage aux urgences sont respectivement de 4,5% (+4,5 points par rapport à la S46), 0,4% (+0,1 pt) 6,4% (-0,6 pt) et 0,3% (+0,1 pt).

    En semaine 47, les taux de positivité des prélèvements réalisés en ville par les laboratoires de biologie médicale, en médecine de ville chez les patients consultant pour IRA et en milieu hospitalier  étaient respectivement de 5,3% (+2 points par rapport à la S46), 1,5% (+0,1 pt). Ce sont des niveaux habituellement observés à cette période de l’année.

    La phase post-épidémique était terminée en S47 à La Réunion, avec des indicateurs grippe revenus à leur niveau de base.

     

    1. BRONCHIOLITE

    En S47, les indicateurs syndromiques liés à la bronchiolite étaient en augmentation en ville comme en milieu hospitalier.

    Chez les enfants de moins de deux ans, les bronchiolites représentent respectivement 7,6% (+1,1 point par rapport à la S46) des actes médicaux SOS Médecins, 13,7% (+2,6 pts) des passages aux urgences et 27,2% (+3,8 pts) des hospitalisations après passage aux urgences.

    Le taux de détection pour le VRS (virus respiratoire syncytial) dans les prélèvements naso-pharyngés était en augmentation en laboratoire de ville (5,5%, +2,2 points) et à l’hôpital (6,5%, +1,5 points).

    En S47, dans l'Hexagone, deux régions étaient en épidémie: l’Ile de France (depuis S43) et les Hauts-de-France (depuis cette semaine), et sept étaient en pré-épidémie, les Hauts-de-France depuis la S44 et depuis la S45, les régions Auvergne-Rhône-Alpes, Bretagne, Centre- Val de Loire, Grand Est, Nouvelle-Aquitaine, Provence-Alpes-Côte d'Azur).

    En S47, sont passées en épidémie dans l'Hexagone, les régions Auvergne-Rhône-Alpes, Bretagne, Centre- Val de Loire, Nouvelle-Aquitaine, Provence-Alpes-Côte d'Azur, l’Ile de France (depuis S43) et les Hauts-de-France (depuis S46) étant déjà en épidémie. Cinq régions (Bourgogne-Franche-Comté, Grand Est, Normandie, Occitanie, Pays de la Loire) étaient en phase pré-épidémique en S47.

    Dans les départements et régions d’outre-mer, la Guadeloupe et la Martinique étaient en épidémie depuis S43 et la Guyane depuis fin juillet (S31).

    D'autres virus susceptibles d’induire des bronchiolites circulent actuellement dans l’Hexagone, en particulier des rhinovirus et entérovirus.

    La campagne d'immunisation passive des nouveau-nés contre les infections à VRS (virus respiratoire syncytial ) est en cours.

     

    1. COVID 19

     

    Les indicateurs syndromiques du COVID-19 restaient stables en ville et à l'hôpital, et ce dans l'ensemble des classes d'âge. Le taux de positivité pour SARS-CoV-2 parmi les prélèvements testés en ville et à l’hôpital, ainsi que le niveau de circulation dans les eaux usées étaient en baisse en S47 par rapport à la semaine précédente.

    Parmi les 120 cas de covid 19 hospitalisés en réanimation, 92% étaient âgés de 18 ans et plus. Parmi eux, la majorité étaient des hommes et la présence d’au moins une comorbidité était reportée pour 91% des cas. Parmi les 85 cas pour lesquels le statut vaccinal était renseigné, 96% n’étaient pas vaccinés contre la covid 19 au cours des 6 derniers mois. Ces cas étaient pour la plupart âgés de 65 ans et plus (70%).

     

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