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Nutrition news

  • Comment la soupe guérit le rhume

    Par Marie-Céline Ray - Journaliste scientifique

    Une bonne soupe chaude: voilà un traitement réconfortant prôné depuis des siècles pour soigner les infections de l'hiver. Une analyse récente de quatre essais cliniques apporte aujourd'hui une validation scientifique à ce "remède de grand-mère".

    LE PROBLEME DES INFECTIONS RESPIRATOIRES

    Les infections respiratoires aiguës constituent un problème de santé majeur à l'échelle mondiale, contribuant de manière significative à la morbidité, aux coûts des soins de santé et à la mortalité. En 2019, elles ont représenté 17,2 milliards de cas. Les populations vulnérables, en particulier les personnes âgées et les enfants de moins de cinq ans, sont les plus exposées à des issues graves, voire mortelles.

    Actuellement, les stratégies de prise en charge des infections respiratoires aiguës reposent principalement sur des médicaments contre la fièvre (antipyrétiques), la douleur (analgésiques) ou pour libérer les voies respiratoires (décongestionnants). Bien que ces interventions soient largement utilisées, leur efficacité reste parfois limitée et les inquiétudes concernant leurs effets secondaires potentiels, en particulier chez les enfants, suscitent un intérêt pour des approches alternatives.

    C'est dans ce contexte que la soupe apparaît comme une option particulièrement intéressante: simple, accessible au plus grand nombre, ancrée dans les traditions populaires et sans danger.

    LA SOUPE, UN "MEDICAMENT" TRADITIONNEL ENFIN ETUDIE SCIENTIFIQUEMENT

    Utilisée depuis des générations contre les maladies respiratoires, la soupe est adoptée par les familles du monde entier. Elle est considérée comme un "aliment médicinal", censé apporter hydratation et nutriments essentiels bénéfiques au rétablissement du patient.

    Pourtant, malgré son utilisation répandue, les preuves scientifiques validant ces affirmations restent limitées. C'est cette lacune que des chercheurs de l'université de l'Écosse de l'Ouest ont voulu combler, grâce à une revue systématique évaluant les bienfaits de la soupe dans la prise en charge des infections respiratoires aiguës chez les adultes

    UNE GUERISON PLUS RAPIDE ET MOINS D’INFLAMMATION

    Quatre études portant sur 342 patients atteints d'infections respiratoires (rhume, grippe, Covid-19) répondaient aux critères d'inclusion. Les résultats ont montré une légère réduction de la gravité des symptômes et de la durée de la maladie (de 1 à 2,5 jours). Une étude a trouvé que ceux qui consomment de la soupe (bouillon de poulet, orge, ou légumes) se rétablissent jusqu’à 2,5 jours plus vite. Les symptômes typiques - congestion nasale, fatigue, mal de gorge - sont également atténués.

    Deux études ont fait état d'une réduction des marqueurs de l'inflammation (IL-6, TNF-α, CRP), ce qui suggère que la soupe pourrait calmer une réponse immunitaire excessive.

    "Il existe plusieurs raisons pour lesquelles la soupe peut être bénéfique, explique Sandra Lucas, principale auteure de cette analyse.

    Elle est chaude, hydratante et généralement riche en nutriments. Des ingrédients tels que l'ail, l'oignon, le gingembre et les légumes verts à feuilles ont des propriétés anti-inflammatoires, antimicrobiennes et immunitaires. La chaleur peut également aider à fluidifier le mucus, apaiser les maux de gorge et favoriser le confort général pendant la maladie".

    COMMENT CHOISIR UNE SOUPE

    Le mieux, c’est évidemment "les soupes maison" pour en maîtriser la composition.

    Velouté, potage, soupe, quelles différences?

    Autrefois la soupe était un repas constitué de pain trempé dans un liquide chaud; aujourd’hui elle désigne toutes les préparations liquides chaudes ou froides contenant des légumes, des légumineuses, des féculents, du fromage... Les veloutés et les potages sont des soupes. Si le potage est plutôt liquide, le velouté est, lui, bien plus onctueux et contient généralement de la crème et de la farine.

     

    Si vous manquez de temps, le recours aux soupes du supermarché peut s’avérer pratique. Mais attention, dans ce rayon, toutes les soupes ne se valent pas. Votre premier réflexe doit être de lire la liste des ingrédients pour vérifier que la soupe a une teneur en légumes suffisante: oubliez les soupes qui contiennent moins de 40% de légumes (la pomme de terre ne compte pas!) et préférez celles qui en contiennent au moins 50%. Dans une soupe, les aliments prépondérants doivent être les légumes; ça peut paraître logique mais ce n’est pas forcément ce que vous proposent les industriels.

    MON ASTUCE: pour une soupe maison, très facile et rapide

    Ouvrir une boîte de conserve (ou pot de verre) de légumes, placer dans une grande casserole avec un litre ou plus d'eau en bouteille, ajouter des épices diverses, comme la cannelle pour lutter contre la fièvre, gingembre (contre les nausées) du thym –vieux de préférence, soit séché depuis longtemps…. Et du poivre, curcuma ou ail en poudre pour lutter contre les douleurs et la fatigue.

    Passez au robot… si vous ajoutez de la crème fraîche et/ou une peu de lait, un œuf battu en omelette ou un peu de fromage râpé, vous avez une bonne soupe bien protéinée!

  • Salade de pâtes, courgettes et tomates

    200 calories pour 1 personne (recette de mon calorie-base)

    40 g de pâtes de votre choix; 12 g de roquette

    50 g de tomates cerises, 50 g de tomate classique

    65 g de courgettes: le zeste et le jus d’un 1/2 citron vert non traité

    2 brins de basilic ou de persi haché,

    Pour du croquant, facultatif: 3 g de pignons grillés

    1/2 c. à café d’huile d’olive; 1 c. à café de vinaigre

    sel et poivre

    Faire cuire les pâtes "al dente".

    Les passer tout de suite sous l’eau froide pour stopper la cuisson, égouttez.

    Dans un saladier, mixez la tomate classique avec l’huile d’olive + le vinaigre + 3 c. à soupe d’eau + du sel + du poivre + le jus de citron.

    Versez les pâtes et mélangez.

    Ajoutez les tomates cerises coupées en deux + la courgette nettoyée et tranchée en petits cubes + la roquette grossièrement ciselée + le zeste de citron vert + et les pignons grillés.

    Pour éviter de cuire les herbes et la roquette avec le citron, versez le jus au dernier moment, avant de déguster.

     

  • Ces aliments toxiques lorsqu’ils sont réchauffés

    Cuisiner les restes, c’est bien… mais certains aliments ne peuvent pas être réchauffés

    Peut-on réchauffer tout type d’aliment? La réponse est non: certains d’entre eux doivent éviter d’être cuits puis réchauffés. Si vous avez des restes, rien ne vous empêche toutefois de les manger froids, cela vous évitera de les jeter. Salades, sandwichs, les idées ne manquent pas!

    Les 5 aliments à éviter de réchauffer: ils deviennent toxiques!

    Entendons-nous bien lorsque l’on parle d’aliments toxiques: vous risquez très rarement de graves complications; au pire, une intoxication alimentaire. Mais ces aliments réchauffés peuvent vous occasionner des maux de ventre ou des difficultés de digestion. Il vaut mieux éviter ces produits alimentaires, donc.

    QUELQUES ALIMENTS TOXIQUES UNE FOIS RECHAUFFES

    Le poulet: il vous reste du poulet rôti après votre déjeuner du dimanche? Il vaut mieux le manger froid. En effet, les bactéries se développent rapidement sur la viande cuite. Si vous réchauffez votre poulet au micro-ondes, cela n’éliminera pas les bactéries: votre poulet peut devenir toxique.

    Les pommes de terre

    Évitez de faire cuire trop de pommes de terre d’un coup. En effet, il vaut mieux éviter de faire réchauffer des pommes de terre. Plus on cuit une pomme de terre, plus certaines molécules qu’elle contient, les glycoalcaloïdes, se développent.

    Ces molécules peuvent entraîner des troubles gastro-intestinaux. S’il vous reste des pommes de terre cuites, mieux vaut donc les manger en salade.

    L’œuf

    Il est inutile, voire dangereux, de réchauffer un œufs au micro-ondes. Plus il est cuit, plus il peut devenir toxique, du moins difficile à digérer. Lorsque vous cuisinez des œufs, cassez-les directement dans la poêle ou votre préparation et ne cuisinez que des œufs extra-frais.

    Vous avez des œufs durs qui restent? Mangez-les froids de préférence.

    Les crevettes

    Tous les fruits de mer possèdent une date de péremption très courte. Ainsi, les crevettes doivent éviter d’être conservées plus d’un jour au réfrigérateur. Et si vous les réchauffez, vous multipliez les bactéries potentiellement présentes sur les crevettes.

    Consommez donc vos crevettes directement après achat. Si vous les conservez quelques jours et les réchauffez, vous risquez l’intoxication alimentaire!

    Les champignons

    On sait déjà que les champignons issus de la cueillette sauvage doivent être consommés avec la plus grande prudence. Mais certaines personnes ont des difficultés à digérer les champignons, ce d’autant plus s’ils ont été réchauffés. Le passage au micro-ondes modifie en effet la structure de certains aliments: les champignons en font partie.

    Des champignons réchauffés peuvent occasionner maux de ventre et troubles digestifs.

  • Je suis au courant depuis plus de 30 ans… et vous?

    Boîtes de conserve: des risques invisibles pour la santé?

    Les boîtes de conserve métalliques qui contiennent des aliments ou des boissons sont des emballages sûrs pour la santé. Cependant, il est nécessaire d’approfondir les interactions possibles entre l’emballage et les aliments. C’est ce qui ressort d’analyses faites sur du thon et des boissons en conserves par des chercheurs de l’Université de Santiago de Compostela, en Espagne, en collaboration avec l’Agence nationale de sécurité alimentaire et nutrition (AESAN).

    Elles font partie de tout kit de survie et beaucoup d’entre elles sont indispensables à la vie universitaire des étudiants. Si nous n’avons pas envie de cuisiner ou quand nous manquons de temps, elles sont la meilleure option, et elles sont indispensables si nous partons camper. Nous parlons bien sûr des conserves qui permettent de garder différents types d’aliments et de boissons dans des conditions nutritionnelles et organoleptiques parfaites.

    Ce mode de conservation est utilisé depuis des décennies dans notre système alimentaire. Parmi ses nombreux avantages, il permet notamment de garder les aliments dans nos placards pendant des années grâce à leur date limite de consommation très longue.

    De ce fait, traditionnellement, dans la société, les boîtes de conserve sont associées à un moyen sûr de conserver les aliments. Cependant, d’un point de vue chimique, il est nécessaire d’étudier plus en profondeur les interactions possibles entre l’emballage et les aliments qu’il contient afin de garantir leur innocuité.

    En général, sauf si nous constations des bosses ou des traces de rouille sur les conserves, nous considérions que nous pouvions être tranquilles. Un choc nous mettait en alerte et ce, à juste titre, car cela peut endommager l’intégrité de la boîte au point de provoquer de petites perforations qui ne sont pas toujours visibles, ce qui facilite l’entrée de bactéries et, par conséquent, la contamination des aliments à l’intérieur de la conserve.

    Ce qui a généralement été ignoré ou, a minima, insuffisamment abordé, ce sont les questions de sécurité alimentaire liées aux composants de la boîte de conserve, par exemple l’augmentation potentielle de l’exposition à des substances dangereuses que représenterait l’assaisonnement d’une salade avec l’huile qui accompagne le thon en conserve.

    LES RISQUES LIES AUX COMPOSANTS DES BOITES DE CONSERVE

    De quelles substances parlons-nous? Et surtout, à quels risques sommes-nous exposés? Les emballages métalliques contiennent généralement des revêtements polymères qui agissent comme une barrière entre les aliments et le métal. Ce revêtement empêche la corrosion de la boîte et préserve les propriétés organoleptiques et la qualité des aliments.

    Cependant, certains de ses composants peuvent se retrouver dans les aliments par un processus appelé migration. Cela peut affecter la qualité du produit et, dans certains cas, représenter un risque potentiel pour la santé du consommateur, soit en raison de son ingestion en quantités importantes, soit en raison d’une exposition cumulée tout au long de la vie via l’alimentation.

    DES PERTURBATEURS ENDOCRINIENS DANS LES BOITES DE CONSERVE

    Le groupe FoodChemPack (Recherche, développement et évaluation de la sécurité chimique des aliments et des matériaux en contact avec les aliments) de la faculté de pharmacie de l’université de Santiago de Compostela (USC), en Espagne, étudie les revêtements des boîtes métalliques, pour les boissons comme pour les conserves alimentaires, dans le cadre de plusieurs projets (MIGRAEXPO, MIGRACOATING, BACFood4Expo et ACHED), en collaboration avec l’Agence espagnole dédiée à la sécurité alimentaire et à la nutrition (AESAN).

    Au cours de ces dernières années, nous avons constaté que de nombreux revêtements contenaient des résines époxy à base de bisphénol A diglycidyl éther (BADGE), synthétisé à partir d’épichlorhydrine et de bisphénol A (BPA), un perturbateur endocrinien qui interfère avec le système hormonal. Il contribue ainsi au développement de maladies métaboliques, telles que le diabète ou l’obésité, et peut affecter le système reproducteur, entre autres effets néfastes. En 2011, la dangerosité de ce composé a ainsi conduit à son interdiction dans les biberons pour bébé.

    Les autorités européennes réduisent de plus en plus la quantité maximale de bisphénol à laquelle la population générale devrait être exposée. À tel point que la Commission européenne a récemment interdit l’utilisation du BPA et de ses dérivés dans les matériaux destinés à entrer en contact avec des denrées alimentaires.

    LE THON, PLUTÔT AU NATUREL QUE DANS L’HUILE OU A L’ESCABÈCHE

    Dans les boissons que nous avons étudiées (boissons alcoolisées, énergisantes, rafraîchissantes ou eau minérale), la migration de ces composés dérivés du bisphénol A s’est avérée faible. En revanche, dans les aliments en conserve, en particulier dans ceux à forte teneur en matières grasses, des niveaux de migration plus élevés ont été mesurés.

    Par exemple, dans les conserves, comme le thon à la tomate, à l’escabèche ou à l’huile, des concentrations plus élevées que dans le thon au naturel ont été relevées pour un autre composé appelé cyclo-di-BADGE. Contrairement au BPA, ce composé n’est pas encore réglementé en raison du manque d’informations toxicologiques.

    Pour toutes ces raisons, nous considérons que ce n’est pas une bonne habitude d’assaisonner des pâtes ou des salades avec le liquide contenu dans les boîtes de conserve, car cela pourrait augmenter notre exposition à ces substances.

    De plus, il a été observé que le fait de réchauffer les aliments directement dans la boîte de conserve, une pratique associée à des contextes spécifiques, tels que le camping, peut augmenter la migration de ces composés. En effet, la chaleur accélère les processus de transfert des substances depuis la couche interne de l’emballage vers les aliments, ce qui pourrait augmenter les risques pour la santé.

    QU’ABSORBONS-NOUS, COMMENT ET EN QUELLE QUANTITÉ?

    Dans des études récentes, nous avons constaté que la bio-accessibilité de ces substances, c’est-à-dire la quantité qui pourrait être absorbée par l’organisme, augmente considérablement lorsqu’elles sont ingérées avec des aliments gras.

    Pour parvenir à cette conclusion, nous avons tenté de simuler la manière dont notre système digestif traite ces composés. Pour ce faire, nous avons utilisé le protocole de digestion gastro-intestinale in vitro INFOGEST qui, entre autres, simule la composition de la salive et des fluides gastro-intestinaux, la durée de chaque phase, la température ou les valeurs de pH corporelles. Nous avons ainsi pu observer comment différents groupes de populations sont exposés de manière différente à ces substances, principalement en fonction du pH basal de l’estomac, qui est de 1,5 chez les adultes, tandis que les enfants et les personnes âgées ont un pH gastrique moins acide.

    Dans la majorité des cas, les quantités détectées étaient inférieures aux limites fixées par la Commission européenne. Il est toutefois important de tenir compte de l’exposition potentielle par différentes voies et de l’exposition cumulative tout au long de la vie. En effet, une personne peut être en contact avec la même substance de différentes manières, non seulement par voie orale, par l’eau ou les aliments, mais aussi par d’autres voies, telles que les voies respiratoires ou cutanées. Cela peut augmenter l’exposition totale de l’organisme à cette substance.

    Même à de faibles niveaux, une exposition prolongée peut avoir des effets négatifs sur la santé, en particulier chez les groupes de populations les plus vulnérables.

    UNE SOCIÉTÉ INFORMÉE, UNE ALIMENTATION PLUS SURE

    La connaissance de ces résultats, et de ceux à venir, permettra aux consommateurs de prendre des décisions éclairées concernant l’utilisation de ce type d’emballages (par exemple, ne pas chauffer directement les boîtes de conserve sur le feu lorsque l’on fait du camping) et la consommation des aliments (par exemple, éviter de réutiliser les liquides de couverture pour assaisonner les salades), ce qui contribuera ainsi à une alimentation plus sûre.

    Auteurs: Antía Lestido Cardama - Doctora en el área de Innovación en Seguridad y Tecnologías Alimentarias, Universidade de Santiago de Compostela

    Lara Pazos Soto - Estudiante de Doctorado en el programa de Innovación en Seguridad y Tecnologías Alimentarias, Universidade de Santiago de Compostela

    The Conversation - CC BY ND

  • N'achetez pas des sauces trafiquées

    … faites le vous-même…

    Sauce barbecue

    Pour 4 personnes

    4 cuillères à soupe de ketchup, 3 cuillères à soupe de miel

    1 oignon jaune; 5cl d'huile végétale

    1 cuillère à café de cumin

    Faites revenir l'oignon finement haché sur le feu avec l'huile végétale et le cumin, puis mettez le ketchup et le miel.

    Déposez ensuite la sauce dans un petit récipient et laissez refroidir avant de plonger vos frites maison.

     

    Chacun ses goûts: je ne fais jamais du sucré-salé et, surtout pas de ketchup, bien trop sucré: celui qu'on achète tout prêt contient environ une dizaine de morceaux de sucre!

    Pour faire plaisir à une amie...

  • Les 8 aliments brûle-graisses les plus efficaces

    Perdre du poids en mangeant, est-ce possible?

    Oui, car certains aliments ont une capacité d’absorption des graisses et d’élimination, qui joue sur notre organisme. En complément d’une alimentation équilibrée et d’une activité physique régulière, on peut consommer ces aliments sans modération.

    Quels sont les meilleurs aliments brûle-graisse?

    Certains aliments peuvent vous donner un petit coup de pouce en poussant l’organisme à piocher dans les réserves, ou en jouant de rôle de filtre pour éviter aux cellules graisseuses de se retrouver dans vos hanches.

    L’AUBERGINE, CHAMPIONNE DES BRULE-GRAISSES!

    Vous avez déjà mis une tranche d’aubergine dans de l’huile d’olive? Faites le test et vous comprendrez son pouvoir absorbant et son rôle d’ " éponge " que ce légume peut avoir dans l’organisme.

    L’aubergine est peu calorique et riche en fibres, elle aide l’organisme à éliminer graisses et toxines. À consommer donc sans modération en été. Bien entendu, on privilégie les cuissons douces, avec peu ou pas d’huile (vapeur, four): les aubergines frites ou à la Râpée n’ont plus rien de brûle-graisses!

    LE CÉLERI, LE MEILLEUR ALLIE MINCEUR

    Une idée reçue veut que le céleri soit un aliment à calories négatives, autrement dit, que l’organisme dépense davantage de calories pour digérer le céleri que pour le manger. Ce n’est pas vrai, mais le céleri est toutefois un légume très avantageux.

    Très peu calorique (16 kcal pour 100 g), très riche en fibres, il favorise la sensation de satiété tout en apportant à l’organisme des vitamines (vitamines C notamment).

    Vous pouvez profiter de son effet dépuratif et diurétique en le consommant en soupe. Pour profiter au maximum de ses fibres, on croque le céleri-branche en bâtonnets pour un apéritif diet.

    L’ANANAS

    L’ananas possède un taux de calories relativement faible (52 kcal/100 g) et un taux de fibres intéressant. Bien qu’il ne s’agisse pas non plus d’un aliment à calories négatives, il participe à l’élimination des graisses et rentre dans la composition de nombreux produits anticellulite.

    On n’hésite pas à consommer son cœur qui est le plus riche en fibres et aura une action plus efficace sur les graisses.

    En outre, on le consomme bien mûr (plus riche en provitamine A), bio et acheminé par avion, c'est plus rapide: en effet, par bateaux, ils sont récoltés un peu vert et donc contiennent moins de vitamines.

    LE KIWI

    Comme tous les fruits riches en vitamine C, le kiwi est un bon fruit brûle-graisses. En effet, la vitamine C stimule le métabolisme de l’organisme et pousse le corps à puiser dans les réserves, et le kiwi est l’un des fruits qui en contient le plus.

    Un fruit à privilégier pour lutter contre la cellulite et la graisse abdominale sans se priver de dessert.

    LES POISSONS GRAS

    excellents contre les cellules graisseuses

    Comme leur nom ne l’indique pas, les poissons gras sont excellents pour combattre les cellules graisseuses. Ceci grâce au DHA, les oméga-3 naturellement présents dans ces poissons, qui agit comme un pistolet à graisse, une vertu prouvée par des études scientifiques.

    On choisit les poissons parmi les espèces qui ne sont pas en danger, comme les sardines ou les maquereaux, qui sont en outre des poissons gras bon marché. Il existe une conserve de maquereaux à la tomate, appelée "pilchard" extrêmement économique, environ 3€ la boîte et qui contient trois à 4 gros poissons… pour le réchauffer, mettre la boîte (oblongue) au bain marie une demi-heure.

    LE PISSENLIT

    Diurétique, comme son nom l’indique (pisse-en-lit), il aide à éliminer les toxines, à la bonne digestion et au nettoyage du foie. C’est l’un des aliments les plus efficaces pour éliminer les cellules graisseuses.

    On peut consommer les jeunes pousses de pissenlit en salade, seules ou mélangées à d’autres jeunes pousses. Si l’on n’apprécie pas son côté piquant, on peut également en faire une soupe, excellente pour éliminer et réhydrater l’organisme.

    LE CAFÉ

    Un petit café, bon ou mauvais pour la santé? Quoi qu’il en soit, le café constitue un des meilleurs brûle-graisses. C’est pour cela que de nombreuses crèmes anticellulite contiennent de la caféine dans leurs principes actifs.

    La caféine stimule l’organisme, qui va alors brûler des calories, donc des graisses. Le café est l’une des boissons les plus riches en caféine, mais le thé en contient également et le thé vert est également un très bon allié minceur.

    Pour faire de l’effet, on boit bien sûr son café sans sucre ni lait, et pas plus de trois tasses par jour pour éviter les effets secondaires indésirables.

    LA CANNELLE,

     une épice brûle-graisses

    La cannelle, parfume en plus agréablement nos desserts. La cannelle aide à la sensation de satiété et permet de diminuer le sucre, voire de le supprimer dans certaines préparations.

    Le cinnamaldéhyde, composé naturel qui donne son goût à la cannelle, déclenche le processus qui permet de brûler les graisses présentes dans l’organisme (la thermogénèse). C’est prouvé scientifiquement!

    On peut en profiter de préférence en bâtons, fraîchement râpée, en infusion ou dans des pommes au four (non, le riz au lait à la cannelle n’est pas un dessert brûle-graisses!).

    Rajoutez une demi-cuillerée à café dans l'eau des pâtes ou sur une purée

  • Les salades en sachet, elles n’ont de vert que la couleur

    L’aspect pratique est le seul avantage que possèdent les salades en sachet. Pour le reste, elles ont tout faux! Financièrement parlant, elles sont plus jusqu’à 6 fois plus chères que les salades vertes en vrac. Elles ne sont pas très écologiques non plus: elles sont forcément issues d’un mode de production industriel, alors que vous pouvez trouver des salades locales, directement au producteur, au marché par exemple, qui parcourront bien moins de kilomètres.

    Leur emballage plastique est incontournable, alors que la salade verte achetée au marché se passe facilement d’emballage. Vous pensez faire des économies d’eau? Ce n’est pas le cas en amont, puisqu’il faut entre 20 et 30 litres d’eau pour rincer un kilo de salade en sachet!

    Rincée avec de la JAVEL!

    C’est aussi en termes de santé que la salade en sachet cumule les inconvénients. Son traitement (rinçage, conditionnement…) lui fait perdre une bonne partie des vitamines qu’elle contenait initialement. Elle est consommée plusieurs jours, voire plusieurs semaines après avoir été récoltée; or plus un légume tarde à être consommé, plus il perd les vitamines qu’il possédait.

    Afin de mieux conserver la salade, les industriels utilisent de l’hypochlorite de sodium, un dérivé du chlore. S’ils affirment que ce produit est sans danger pour le consommateur, et que l’eau du robinet en contient également, le contact du chlore avec la terre présente sur la salade peut engendrer un autre composé, les trihalométhanes, potentiellement cancérigène. Au point que certaines marques recommandent… de laver la salade en sachet pour éliminer les résidus de substances toxiques!

    Dans ce cas, quel intérêt a-t-on à en acheter?

    En juin dernier, certaines salades en sachet ont fait l’objet d’un rappel produit car elles contenaient des taux de pesticides supérieurs à la limite autorisée. Il s’agissait du Chlorpyrifos, un pesticide cancérigène, mutagène et reprotoxique. Vous pensiez manger un produit sain?!

    Enfin, il convient de faire très attention aux dates limites de consommation. En effet, la salade en sachet peut être responsable d’intoxications alimentaires. Une étude réalisée par des chercheurs de l’université de Leicester, au Royaume-Uni, publiée dans la revue Applied and Environmental Microbiology, montre que les salades en sachet peuvent devenir un nid à bactéries, peu de temps après l’ouverture. E.Coli et salmonelle peuvent se développer rapidement, et provoquer des infections (salmonellose, gastro-entérite…)

    Pour éviter tout risque de contamination, consommez votre salade en sachet dès l’ouverture, et écartez les feuilles abîmées qui peuvent être des nids à bactéries.

    Conclusion: mieux vaut éviter de consommer des salades en sachet! Tournez-vous plutôt vers une salade bio, locale, achetée au marché ou en magasin de producteurs, et "prenez le temps" de la laver. Elle sera moins chère, moins polluante, plus riche en vitamines et sans risques pour votre santé.

    Dès le début du printemps, les jeunes pousses pleines de vitamines refont leur apparition sur les étals: mesclun, roquette… Profitez-en!