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Nutrition news - Page 2

  • Pleine saison des tomates!

    Quelles sont les vertus santé des tomates?

    Fibres, oligo-éléments, vitamines... les atouts santé de la tomate sont nombreux. Mais c’est bien avec le lycopène, un antioxydant très efficace et abondant dans la tomate, qu’elle donne son meilleur atout.

    C’est le pigment qui donne à la tomate sa belle couleur rouge. De tous les caroténoïdes, son activité antioxydante est la plus puissante. Il protégerait nos cellules des atteintes provoquées par les radicaux libres, des molécules très réactives impliquées dans le développement des maladies cardiovasculaires, de certains cancers et de maladies liées au vieillissement comme l’ostéoporose.

    LE LYCOPÈNE CONTRE LE CANCER

    Le taux de cancer est souvent plus faible chez les gros consommateurs de tomate. C’est notamment le cas pour les cancers du poumon et de l’estomac. D’autres études supposent aussi un effet protecteur du lycopène sur l’incidence des cancers du pancréas, du côlon et du rectum, de l’œsophage, de la cavité orale, du sein et du col de l’utérus.

    CONSOMMER 6 MG DE LYCOPÈNE PAR JOUR

    Puisque nous ne savons pas synthétiser les caroténoïdes, c'est l'alimentation qui nous les fournit. Ainsi, 85% du lycopène que nous ingérons proviennent des tomates et de leurs dérivés (sauces, jus, soupes, ketchup). Des études indiquent que la consommation de plus de 6 mg de lycopène par jour pourrait entraîner des effets bénéfiques sur la santé (une tomate crue de 123 g contient 3,2 mg de lycopène). Le risque de développer un cancer de la prostate baisse de 10% à 20% chez les plus gros consommateurs, comparativement aux hommes qui en consomment peu. [1]

    DES TOMATES CONTRE LE CHOLESTÉROL

    La consommation de tomates confère une certaine protection contre les maladies cardiovasculaires[2]. En diminuant l’oxydation des lipides dans le sang (comme celle du cholestérol-LDL, le " mauvais " cholestérol) le risque de la maladie coronarienne est diminué[3]. De plus, un amoindrissement de l’agrégation plaquettaire ralentie la formation de caillots sanguins pouvant obstruer les artères[4].

    [1] Etminan M, Takkouche B, Caamano-Isorna F. The role of tomato products and lycopene in the prevention of prostate cancer: a meta-analysis of observational studies. Cancer Epidemiol

    [2] Sesso HD, Liu S, et al. Dietary lycopene, tomato-based food products and cardiovascular disease in women. J Nutr 2003 July;133(7):2336-41.

    [3] Agarwal S, Rao AV. Tomato lycopene and low density lipoprotein oxidation: a human dietary intervention study. Lipids 1998 October;33(10):981-4

     [4] Lazarus SA, Bowen K, Garg ML. Tomato juice and platelet aggregation in type 2 diabetes. JAMA 2004 August 18;292(7):805-6.

     

    COMMENT CHOISIR SES TOMATES?

    Les variétés hybrides de tomates à longue conservation sont à éviter car ce sont souvent des produits qui manquent de goût.

    La maturation d'une tomate "normale" débute par une synthèse d’éthylène qui s’accompagne du ramollissement du fruit, du développement de la couleur rouge et des arômes. L’un de ces mutants, apparu spontanément, portant le gène appelé rin (ripening inhibitor) inhibe la maturation du fruit. Ce mutant est partiellement récessif, ce qui fait que lorsqu’on le croise avec une variété normale, on obtient des fruits dont la maturation est ralentie: ils ramollissent plus lentement, leur durée de conservation est améliorée. En revanche, la coloration peut en souffrir dans la mesure où la synthèse des caroténoïdes est ralentie ou incomplète.Tout comme le développement des arômes.

    COMMENT RECONNAITRE CES VARIETES HYBRIDES?

    Suivez les conseil du chercheur Henri Laterrot: "le péricarpe – la partie sous la peau - a souvent une couleur jaunasse; des zones blanches et dures peuvent exister dans toute ou partie du péricarpe, notamment lorsque les fruits ne sont pas complétement murs lors de leur récolte. J’ai un autre critère, mais qui n’a rien d’officiel: alors que les tomates habituelles ont 6 sépales bien séparés, celles qui ont le gène rin présentent une liaison entre des sépales".

    QUAND CONSOMMER LES TOMATES?

    L’idéal est de consommer chaque variété en fonction de sa période de production. En combinant différentes variétés, on peut avoir des tomates fraîches du mois de mai au mois d’octobre.

    Entre les deux, mieux vaut éviter de les acheter fraîches. Elles seront non seulement hors de prix mais, de toute façon, probablement insipides. Pour continuer à bénéficier des bienfaits du lycopène tout l’hiver tournez-vous plutôt vers les plats cuisinés à base de tomate et intégrez sauce tomate et divers coulis à vos recettes.

    UNE CURE DE TOMATE 15 JOURS AVANT LES VACANCES

    Le rôle antioxydant des caroténoïdes contribue à nous protéger du rayonnement solaire. Le lycopène se forme dans les tomates frappées par les UV, qui protègent ainsi leur ADN. C’est pourquoi la peau est très riche en lycopène. Donc plus un fruit est mûr et coloré, plus il est riche en caroténoïdes.

    C’est la même chose pour notre peau. Le bronzage constitue un mécanisme de défense lors de l'exposition solaire. Mais notre organisme ne synthétise pas de caroténoïdes et a besoin de leur apport par une alimentation riche en fruits et légumes. Lors d'une exposition au soleil, le taux de caroténoïdes cutané chute de 50 %. Aussi, un apport quotidien est-il indispensable pour recharger les réserves et maintenir le capital. Il est donc recommandé d'augmenter l'apport en caroténoïdes, au minimum 15 jours avant l'exposition afin de donner à la peau le temps de constituer ses réserves pour mieux tolérer les U.V. et mieux bronzer avec moins de soleil. Ca tombe bien, les vacances coïncident souvent avec la période de production des tomates…

    COMMENT CUISINER LES TOMATES?

    Le Lycopène est mieux absorbé quand les aliments sont cuits.

    En effet, ce dernier est présent dans l'enveloppe cellulaire de la tomate. A haute température, les parois de la cellule sont brisées et le lycopène est libéré.

    Ne vous limitez pas aux tomates en salades mais préparez les cuites pour optimiser vos apports en lycopène.

        139 g de concentré de tomates contient 39,8 mg de lycopène.

        129 g de Purée de tomates en conserve contient 28,7 mg de lycopène.

        29 g de Tomates séchées au soleil en contient 11,6 mg, comme 128 g de Jus de tomate.

        15 g de Ketchup contient 2,6 mg de lycopène

    Pour exercer son action protectrice, le lycopène doit d’abord être absorbé par l’organisme. Or, le lycopène est un antioxydant soluble dans le gras. De l'huile d'olive ou un autre corps gras est donc nécessaire pour son absorption au niveau de l'intestin. Le lycopène est ensuite acheminé à travers la paroi intestinale où il est récupéré par des molécules appelées lipoprotéines qui le transportent au foie et aux autres tissus riches en récepteurs de lipoprotéines comme la prostate.

    La majorité des radicaux libres fabriqués par les cellules se retrouvent dans la membrane lipidique de la cellule. Un antioxydant soluble dans les lipides sera beaucoup plus efficace qu'un autre soluble dans l'eau. C’est ce qui fait du lycopène l’un des plus puissants antioxydants, et de l’huile d’olive le meilleur allié de la tomate.

    N’hésitez pas à rajouter un cuillère d’huile d’olive pour assaisonner les tomates en salade et vos plats cuisinés à base de tomate.

    Certains aliments peuvent gêner l’absorption du lycopène car ils contiennent d’autres caroténoïdes qui rentrent en compétition avec ce dernier.

    On évitera ainsi les crustacés, le saumon sauvage et les chanterelles qui contiennent de la canthaxantine. Ce caroténoïde empêche l’assimilation du lycopène et diminue les bénéfices santé de la tomate ou tout autre aliment en contenant.

     

     

    COMMENT CONSERVER LES TOMATES?

    Pour faire le plein de vitamines C, elles sont à conserver à l'ombre et au frais et, surtout, posez la tomate "à l'envers", pédoncule en dessous du fruit

    Le besoin quotidien de l’adulte en vitamine C est de l’ordre de 500 mg. Le taux de vitamine C dans les tomates peut varier de 10 à 30 mg (pour une tomate d'environ 120g). Les teneurs maximales (>20 mg) s’observent dans les tomates de plein champ, en pleine saison. Donc la tomate ne contribue que de manière marginale aux besoins en vitamine C. Autant la préserver au mieux...

    - La teneur en vitamine des tomates diminue après la récolte. Après 48h elle a déjà perdu la moitié de sa vitamine C. La fraîcheur prime sur l'origine.

    - L'air et la lumière sont les ennemis des vitamines. Ranger les tomates dans des emballages étanches, à l'ombre et au frais. Même dans le compartiment réservé du réfrigérateur, la perte en vitamine se poursuit plus lentement, mais inexorablement.

    - La vitamine C étant soluble dans l'eau il faut laver les tomates rapidement et au dernier moment sous un filet d'eau ou avec un peu d'eau vinaigrée. De même, cette vitamine étant sensible à l'oxygène, un jus de tomate préparé à l'avance perdra de sa teneur avec son contact à l'air. Vitamine parmi les plus fragiles, la perte de vitamine C après une cuisson va jusqu'à 95%.

     

  • Méthode scientifique pour éplucher parfaitement un œuf dur

    Pourquoi certains œufs s’écalent facilement et d’autres non? Une histoire de pH, de température et de chambre à air, répondent les scientifiques qui se sont penchés sur la question.

    Nous sommes tous passés par là: essayer d’écaler un œuf dur, mais finir par le réduire en miettes tant la coquille s’accroche obstinément au blanc. Et ça peut être pire encore, quand l’œuf se retrouve couvert de petits morceaux de membrane.

    Internet regorge d’astuces censées vous éviter ce désagrément mais plusieurs causes très différentes peuvent expliquer qu’un œuf soit difficile à " éplucher". Heureusement, la science offre des stratégies pour contourner le problème.

    FACTEURS INFLUENÇANT LA FACILITE D’ECALAGE D’UN ŒUF

    Les œufs se composent d’une coquille dure et poreuse, d’une membrane coquillière externe et d’une membrane coquillière interne, du blanc d’œuf (ou albumen), et d’un jaune enveloppé d’une membrane. On trouve également une chambre à air entre les deux membranes, juste sous la coquille.

    Dans les années 1960 et 1970, de nombreuses recherches ont été menées sur les facteurs influençant la facilité d’écalage des œufs après cuisson. L’un de ces facteurs est le pH du blanc d’œuf. Une étude des années 1960 a montré qu’un pH compris entre 8,7 et 8,9 — donc assez alcalin — facilitait l’épluchage des œufs.

    La température de conservation joue également un rôle. Une étude de 1963 a révélé qu’un stockage à environ 22 °C donnait de meilleurs résultats en matière d’épluchage qu’un stockage à 13 °C, ou à des températures de réfrigérateur de 3 à 5 °C.

    Il faut bien sûr garder à l’esprit qu’un stockage à température ambiante élevée augmente le risque de détérioration (NDLR: L’Anses recommande de conserver les œufs toujours à la même température afin d’éviter le phénomène de condensation d’eau à leur surface).

    Les recherches ont également montré qu’un temps de stockage plus long avant cuisson — autrement dit des œufs moins frais — améliore la facilité d’épluchage.

    CONSEIL N°1: EVITER LES ŒUFS FRAIS

    Le fait que les œufs frais soient plus difficiles à éplucher est relativement bien connu. D’après les facteurs évoqués plus haut, plusieurs explications permettent de comprendre ce phénomène.

    D’abord, dans un œuf frais, la chambre à air est encore très petite. En vieillissant, l’œuf perd lentement de l’humidité à travers sa coquille poreuse, ce qui agrandit la chambre à air à mesure que le reste du contenu se rétracte. Une chambre à air plus grande facilite le démarrage de l’épluchage.

    Par ailleurs, même si le blanc d’œuf est déjà relativement alcalin au départ, son pH augmente encore avec le temps, ce qui contribue aussi à rendre l’écalage plus facile.

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    CONSEIL N°2: LA TEMPERATURE DE L’EAU

    Plusieurs experts de la cuisson des œufs estiment que commencer avec de l’eau bouillante puis la ramener à un frémissement avant d’y déposer délicatement les œufs donne de meilleurs résultats. Il est alors recommandé d’utiliser des œufs à température ambiante pour éviter qu’ils ne se fissurent à cause d’un choc thermique. L’idée derrière cette méthode est qu’une exposition immédiate à une température élevée facilite la séparation entre la membrane, la coquille et le blanc d’œuf.

    En outre, un démarrage à chaud favorise la dénaturation des protéines du blanc d’œuf (c’est-à-dire leur changement de structure sous l’effet de la chaleur), ce qui les incite à se lier entre elles plutôt qu’à adhérer à la membrane.

    Après avoir fait bouillir les œufs pendant le temps désiré (généralement 3 à 5 minutes pour un jaune coulant, 6 à 7 minutes pour un jaune crémeux, et 12 à 15 minutes pour un œuf dur), on peut les plonger dans de l’eau glacée. Cela aide le blanc à se rétracter légèrement, facilitant ainsi l’épluchage.

    Commencer la cuisson dans de l’eau bouillante peut faciliter l’épluchage, surtout si l’on plonge les œufs dans de l’eau glacée ensuite. Max4ᵉ Photo/Shutterstock

    CONSEIL N°3 (PAS OBLIGATOIRE): AJOUTER DES INGREDIENTS A L’EAU

    Parmi les autres astuces suggérées pour faciliter l’écalage, on trouve l’ajout de sel dans l’eau bouillante, mais les résultats sont à nuancer. Une étude a montré que cela pouvait effectivement améliorer l’épluchage, mais que cet effet disparaissait après une période de stockage prolongée des œufs.

    L’ajout d’acides et de bases a également démontré une certaine efficacité pour aider à retirer la coquille. Un brevet s’appuyant sur cette idée propose ainsi d’utiliser des substances agressives dans le but de dissoudre la coquille. Mais partant de ce principe, vous pourriez simplement tenter d’ajouter à l’eau de cuisson du bicarbonate de soude ou du vinaigre. En théorie, ce dernier devrait attaquer le carbonate de calcium de la coquille, facilitant ainsi son retrait. Quant au bicarbonate, étant alcalin, il devrait aider à détacher la membrane de la coquille.

    PERSO: je rajoute un filet de vinaigre dans l'eau de cuisson et je plonge l'œuf bouillant dans de l'eau froide puis, je fais craquer la coquille pour étaler facilement. Je fais cuire dans de l'eau froide et je laisse l'eau bouillir pendant 12 mn…

    Bonus: Quelques Méthodes De Cuisson Alternatives

    Il existe plusieurs façons de cuire des œufs durs en dehors de l’ébullition classique. Parmi elles: la cuisson vapeur sous pression, la cuisson à l’air chaud (avec un air fryer), et même le micro-ondes.

    Dans le cas de la cuisson vapeur, certains avancent que la vapeur d’eau traversant la coquille aiderait à décoller la membrane du blanc d’œuf, ce qui rendrait l’épluchage beaucoup plus facile.

    Des recherches récentes ont porté sur la cuisson à l’air chaud d’autres aliments, mais on ne sait pas encore précisément comment ce mode de cuisson pourrait influencer la coquille et la facilité d’écalage des œufs.

    Enfin, une fois vos œufs épluchés, évitez de jeter les coquilles à la poubelle. Elles peuvent servir à de nombreux usages: compost, répulsif naturel contre les limaces et escargots au jardin, petits pots biodégradables pour semis… ou même contribuer à des applications bien plus poussées, notamment dans la recherche sur le cancer.

    Auteur: Paulomi (Polly) Burey - Professor in Food Science, University of Southern Queensland

    The Conversation France - CC BY ND

  • Voici comment conserver ces 11 aliments très périssables

    HERBES FRAICHES

    Les fines herbes fraîches – comme le persil, la coriandre et le basilic – ont tendance à se détériorer rapidement. Pour prolonger leur fraîcheur, il suffit de couper le bas des tiges, de les placer dans un verre d’eau et de les recouvrir d’un sac en plastique ou d’une pellicule plastique.

    À l’exception du basilic (qui devrait être laissé sur le comptoir), vous pouvez conserver les herbes fraîches de cette façon au réfrigérateur et elles resteront fraîches pendant 2 à 3 semaines!

    BAIES

    Une fois cueillies, les baies perdent rapidement leur fraîcheur. Pour les conserver plus longtemps, il faut d’abord s’assurer qu’elles sont complètement sèches. On les range ensuite, non lavés, dans le bac à légumes du réfrigérateur dans un récipient où l’on aura déposé des serviettes en papier. Cela gardera l’humidité à distance et les baies seront savoureuses pendant 5 à 7 jours.

    Pain

    Vous venez de cuire une miche de pain fait maison? Deux bonnes options s’offrent à vous pour garder le pain frais (selon le type de pain):

        Pour un pain croûté: à l’air libre, à température ambiante. Une fois qu’il est tranché, placez-le dans un sac en papier fermé.

        Pour un pain à croûte molle: dans un sac en plastique hermétique, à température ambiante.

    Le pain est un produit qui ne devrait pas aller au frigo! Voici les autres aliments à ne jamais mettre au réfrigérateur.

    BANANES

    C’est connu, les bananes deviennent brunes et mouchetées en un clin d’œil. Que de bonnes nouvelles si vous prévoyez faire du pudding ou du pain aux bananes!

    Si ces recettes ne sont pas dans vos plans, séparez chaque banane et enveloppez fermement chaque tige dans une pellicule plastique. Cela permet de réduire la quantité de gaz éthylène émis, ce qui ralentira le processus de maturation des bananes.

    CHAMPIGNONS

    Personne n’aime les champignons visqueux! Assurez-vous de les conserver non lavés, dans un sac en papier. Le papier permet à l’air de circuler et absorbe toute l’humidité. Cela ralentira la décomposition des champignons et les gardera frais pendant une semaine.

    FROMAGE

    Bien que le fromage ne se gâte pas aussi rapidement que les produits frais, il peut toujours devenir le foyer de moisissures diverses. Pour maximiser sa conservation, enveloppez-le dans du papier sulfurisé (papier parchemin), puis placez-le dans un sac en plastique partiellement scellé.

    Psst! Pour éviter que la couche extérieure du fromage ne devienne dure, ajoutez une fine couche de beurre ou d’huile sur le côté coupé avant de ranger le produit.

    CÉLERI

    Y a-t-il quelque chose d’aussi peu attrayant qu’une branche de céleri molle? Pour garder vos tiges croustillantes, lavez-les et enveloppez-les individuellement dans du papier d’aluminium de manière hermétique.

    Les conserver de cette façon empêchera l’air de pénétrer, tout en permettant à l’humidité et au gaz éthylène de s’échapper – ce que les sacs en plastique du marché ne permettent pas.

    Le céleri fait partie des aliments à consommer pour vous hydrater sans boire de l’eau.

    LÉGUMES VERTS FEUILLUS

    Les légumes verts feuillus sont connus pour se flétrir rapidement. Pour éviter que l’humidité ne gâche vos aliments, tapissez votre bac à légumes d’essuie-tout ou ajoutez des serviettes en papier dans le sac de l’épicerie. Assurez-vous de remplacer les serviettes au besoin, afin que les feuilles gardent leur texture croquante.

    TOMATES

    Il y a un petit débat sur la meilleure façon de conserver les tomates. Les tomates parfaitement mûres doivent être gardées sur le comptoir à l’abri de la lumière directe du soleil, sans contact entre elles, la tige vers le bas.

    Les tomates super mûres doivent être conservées au réfrigérateur (mais laissez-les revenir à température ambiante avant de les consommer pour une saveur optimale).

    LAIT

    Bien que la durée de conservation du lait soit déjà assez élevée, il est possible d’ajouter une pincée de sel dans le pichet ou le carton. Cela vous permettra de profiter de verres de lait jusqu’à deux semaines après sa date d’expiration!

    POMMES DE TERRE

    Il n’est pas rare de voir des pommes de terre germer dans la cuisine par temps chauds. Elles doivent être conservées dans un endroit frais, sec et bien ventilé, loin des oignons (qui libèrent des gaz, ce qui accélère la détérioration des pommes de terre). Elles attendront plus longtemps avant de germer.

    Assurez-vous de les mettre dans une boîte en carton, un sac en papier, un sac en filet ou un panier pour qu’elles puissent respirer.

     

  • Boire les plantes!

    Vin d’armoise

    L’armoise doit son nom à la déesse Artémis qui prenait soin des femmes et veillait sur les accouchements. Il faut dire que cette plante, connue aussi sous le nom d’herbe de la Saint-Jean, est fameuse pour améliorer certains troubles féminins.

    Antiseptique et fortifiante, ses propriétés sont connues depuis fort longtemps : les centurions romains en garnissaient, dit-on, leurs sandales pour maintenir les plantes – sans mauvais jeu de mot – de leurs pieds en bon état !

    Armoise

    Nos ancêtres prêtaient à cette herbe des propriétés dont certaines se sont en effet trouvées, bien plus tard, confirmées par la science : fortifiante, mais aussi digestive, elle stimule l’appétit et les fonctions digestives, tout en améliorant l’assimilation des aliments.

    Le vin d’armoise, à raison d’un petit verre avant chaque repas, offre une excellente manière de profiter des propriétés de cette cousine de l’absinthe.

    Laissez macérer 50 g de sommités fleuries macérées pendant 30 jours dans 1 litre de vin.

    Puis filtrez.

    VIN DE CASSIS

    Vous l’apprécierez pour ses vertus apéritives, mais pas seulement…

    Cassis

    Faites bouillir un litre de vin blanc, de type vermouth puis jetez-y une grosse poignée de baies de cassis et quelques morceaux de cannelle.

     Laissez tiédir, filtrez et mettez en bouteille.

    Pour ouvrir l’appétit : un petit verre à liqueur avant les repas.

    VIN DE GROSEILLIER SAUVAGE

    Le groseillier sauvage, appelé aussi groseillier des Alpes, est un petit arbuste qui ne dépasse pas 1,5m0, et qui se plaît dans les bois clairs, les sous-bois et les sols calcaires. Ses fruits ne sont pas très savoureux, mais les propriétés de ses jeunes pousses, en revanche, sont intéressantes. Elles aussi se prêtent bien à la préparation d’un vin apéritif.

    Groseillier

    Ajoutez 100 g de jeunes pousses de groseillier sauvage à un litre de vin bouillant. Laissez macérer pendant 20 minutes, puis passez.

    Pour ouvrir l’appétit : 1 verre avant le repas

    À NOTER… Les vins, sont en général à préparer à l’avance, et à conserver dans des flacons bien bouchés. Et, bien sûr, ces apéritifs sont à consommer avec modération !

  • Les pires aliments pour le cerveau

    Le sucre est à éviter, comme l'explique Max Lugavere : "Le sucre interagit avec les gènes dans le cerveau, ce qui a pour effet de diminuer la neuroplasticité et de nuire aux fonctions cognitives." Manger moins de sucre, en particulier les sucres cachés (présents dans les aliments transformés), est également une mesure à prendre pour protéger son cerveau.

    Dans l'organisme, les sucres favorisent la glycation des protéines. Ce mécanisme "survient lorsqu’une molécule de glucose s’associe à une protéine proche ou à la surface d’une cellule et provoque des dégâts, explique Max Lugavere. Toute nourriture qui provoque une augmentation de la glycémie peut potentiellement accroître la glycation, et les protéines exposées au glucose sont vulnérables." Pour ces raisons, il vaut mieux éviter les aliments à IG (index glycémique) élevé.

    La glycation conduit à la formation de produits de glycation avancée (AGE, pour advanced glycation end-products). Les AGE sont associés à l’inflammation et au stress oxydatif dans l’organisme. "La formation des AGE étant plus ou moins proportionnelle au taux de glucose sanguin, le processus est d’autant plus rapide chez les diabétiques de type 2 et joue un rôle majeur dans leur tendance au développement ou à l’aggravation de maladies dégénératives comme l’athérosclérose et la maladie d’Alzheimer, dit Max Lugavere. Dans le cas de la maladie d’Alzheimer, un cerveau atteint est littéralement envahi de cette toxine du vieillissement et contient trois fois plus d’AGE qu’un cerveau sain."

    Méfiance aussi avec le fructose, présent notamment dans les sodas. Dans une étude menée à l’université de Californie à Los Angeles, on a donné à des rongeurs la quantité de fructose équivalente à la consommation d’une bouteille d’un litre de soda par jour (9). Après 6 semaines, ils ont commencé à présenter des troubles classiques : taux croissants de sucre dans le sang, de triglycérides et d’insuline, et dégradation de la cognition. Ils mettaient aussi deux fois plus de temps à trouver la sortie d’un labyrinthe que des rongeurs qui ne consommaient que de l’eau.

    Conclusion : bien nourrir son cerveau

    En conclusion, l'alimentation bénéfique à la santé cérébrale est riche en vitamines, minéraux, antioxydants, fruits, légumes, bonnes graisses (oméga-3 des poissons gras et des noix), choline des œufs... Elle évite les sucres, les aliments ultra-transformés et à IG haut.

     

     

  • Quel est le carburant du cerveau?

    Le cerveau utilise du glucose, mais il peut aussi tirer son énergie des graisses ou plus exactement de composés dérivés des graisses : les corps cétoniques, ou cétones, qui sont produites en période de jeûne ou dans les régimes très pauvres en glucides (keto).

    Les vitamines importantes pour le cerveau

        les vitamines B , en particulier les folates (vitamine B9) et la vitamine B12, indispensable au fonctionnement normal du système nerveux ;

        la vitamine C, parce qu'elle est antioxydante et aide à la production de neurotransmetteurs ;

        la vitamine D, car elle permet de lutter contre les effets du vieillissement ;

        la vitamine E, liposoluble et antioxydante, qui protège les membranes synaptiques de l’oxydation et favorise de ce fait la neuroplasticité

        la vitamine K2, associée à une meilleure santé cérébrale...

    La bonne alimentation pour le cerveau

    D’après les études, le régime méditerranéen est l’une des meilleures alimentations pour maintenir un cerveau en bonne santé. Les aliments à index glycémique (IG) bas, comme la plupart des fruits et légumes, les légumineuses, certaines céréales complètes permettent une libération progressive du glucose dans le sang permettant au cerveau de bien fonctionner toute la journée.

    Découvrir les aliments à IG bas : le tableau des index glycémiques ou le Guide des IG

    Les meilleurs aliments pour le cerveau : notre sélection

    1. La sardine : une source d'oméga-3 bons pour la mémoire

    La sardine est un poisson gras riche en oméga-3, plus précisément en DHA (acide docosahexaénoïque). Les oméga-3 sont des acides gras polyinsaturés qui se trouvent en grandes quantités dans certains poissons gras et quelques produits végétaux. Ils font partie des acides gras essentiels, car l'organisme humain en a absolument besoin. L’alimentation est la seule et unique source d’oméga-3, le corps ne peut les produire. Les oméga-3 joueraient un rôle important dans la santé du cerveau en augmentant le flux de sang vers des zones spécifiques, notamment celles qui contrôlent la mémoire et l’apprentissage. Parmi les oméga-3, le DHA est le plus important pour le cerveau et la cognition. C'est un élément structurel et fonctionnel de toutes les membranes cellulaires et des neurones.

    1. Un fruit : les myrtilles

    Les nombreux antioxydants des petits fruits rouges, les fraises et les myrtilles en particulier, pourraient protéger le cerveau du vieillissement et donc aider à maintenir ses fonctions cognitives.

    1. L’œuf

    Abondants et bon marché, les œufs sont un aliment de base consommé dans le monde entier, avec des atouts nutritionnels indéniables : ils apportent des protéines, des graisses saines et des nutriments intéressants pour le cerveau, comme la choline et les caroténoïdes. La choline, présente dans le jaune, est essentielle pour la synthèse d’acétylcholine, un neurotransmetteur associé à la mémoire. Mais à cause de la présence de cholestérol, les œufs ont parfois une mauvaise image dans la population.

    Récemment, une étude de l’Université de Californie à San Diego a analysé l’association entre la consommation d’œufs et les facultés cognitives dans différents domaines (2). Pour cela, les chercheurs ont recueilli les données d’une cohorte d’habitants de la banlieue de Rancho Bernardo à San Diego, comprenant 890 hommes et femmes de 55 ans et plus.

    Globalement, les hommes mangeaient plus d’œufs que les femmes. D’après cette étude, la consommation d’œufs n’altère pas les fonctions cognitives, tant chez les hommes que chez les femmes. Les résultats suggèrent même un léger effet bénéfique de la consommation d’œufs sur la mémoire sémantique chez les femmes. "Nous avons constaté que la consommation d'œufs à l'âge moyen était associée à une fonction cognitive légèrement meilleure à un âge plus avancé, dit la Pre Donna Kritz-Silverstein, auteure de cette étude. Il s'agit d'une nouvelle découverte qui suggère un impact potentiel à long terme de la consommation d'œufs sur la santé cognitive."

    1. L’épinard

    Les épinards sont riches en de nombreux composés bénéfiques comme les vitamines A, B9 (acide folique), C et K mais aussi en pigments antioxydants comme la lutéine et la zéaxanthine. Des études ont montré que ce légume pouvait limiter le déclin cognitif.

    Vous n’aimez par les épinards ? Pas de problème, ce sont tous les légumes verts à feuilles comme les salades, les choux ou encore les blettes qui ont cette propriété.

    Dans une étude de cohorte portant sur 3700 personnes de plus de 65 ans, les chercheurs ont trouvé que par rapport aux personnes mangeant le moins de légumes (médiane de 0,9 portion/jour), celles qui en mangeaient environ 2,8 portions/jour diminuaient de 40 % leur risque de déclin cognitif, Quand les chercheurs ont étudié le déclin cognitif en fonction de la consommation de certains types de légumes, ils ont trouvé que tous les types de légumes, à l'exception des légumineuses, étaient inversement associés au déclin cognitif et que les légumes à feuilles vertes présentaient l'association linéaire la plus forte (3).

    1. Le chocolat noir, un super aliment pour le cerveau

    Les propriétés santé du chocolat sont dues à des substances antioxydantes, nommées flavonoïdes, présentes en quantité importante dans les fèves de cacao. Consommés en quantité importante, les flavanols du cacao boosteraient les performances visuelles et cognitives d'après une étude sur des jeunes adultes (4). Seul le chocolat noir très concentré en cacao contient suffisamment de flavanols pour avoir un effet sur le cerveau. Les autres n'en renferment pas assez et sont aussi trop sucrés pour être profitables.

    conseil : consommer 1 à 2 carrés de chocolat à plus de 90 % de cacao chaque jour.

    1. Les noix

    La noix de Grenoble a la forme d'un cerveau... et cela tombe bien, elle serait bénéfique pour lui. Outre ses oméga-3, ce serait grâce à sa vitamine E et ses antioxydants.

     

    La vitamine E contenue dans les noix, amandes et noisettes (mais aussi l’avocat, les épinards, les cacahuètes, l'asperge et les huiles d’olive et de colza) permettrait en effet de prévenir le déclin cognitif. La consommation de noix (toutes formes confondues) est ainsi associée à de meilleures fonctions cognitives chez les personnes âgées (5). Plus elles mangent de noix et plus le cerveau fonctionne bien. Chez les plus jeunes la consommation de noix de Grenoble n'a pas d'effet sur la mémoire mais en aurait un sur certaines formes de raisonnement logique (6).

    1. L’ail

    L’ail est parfois considéré comme un « super-aliment » à cause des composés organosulfurés qu’il contient, comme l’allicine, qui ont des effets antioxydants et anti-inflammatoires. L'ail est traditionnellement utilisé pour ses effets sur le système cardiovasculaire mais il pourrait aussi être bénéfique au cerveau. Des expériences in vivo et in vitro ont montré que l'ail possède des propriétés neuroprotectrices significatives et qu'il agit principalement sur l'hippocampe. Il a été démontré que les composés organiques soufrés jouent un rôle majeur dans la neuroprotection.

    1. Le brocoli

    Le brocoli, comme d’autres crucifères (choux de Bruxelles, chou rouge, chou frisé, radis, chou kale...) contiennent du sulforaphane, un composé qui se forme pendant la mastication et offre de nombreux bienfaits pour la santé. Récemment, les effets protecteurs du sulforaphane sur la santé du cerveau ont fait l'objet d'études dans plusieurs maladies neurologiques, dont la maladie d'Alzheimer, la maladie de Parkinson, les troubles du spectre autistique et la schizophrénie

    1. Le thé vert

    Le thé vert contient des catéchines, dont la principale est l’EGCG. L’épigallocatéchine gallate est un polyphénol antioxydant très puissant, capable de neutraliser les radicaux libres impliqués dans le vieillissement et la diminution des capacités cognitives. En plus de protéger le cerveau des lésions neuronales, il améliore le flux sanguin cérébral.

    1. Le café

    Le café contient des polyphénols, mais surtout de la caféine. Les effets stimulants de la caféine tiennent à sa capacité à augmenter la production de glutamate tout en réduisant celle du GABA, qui est un calmant du cerveau. Toutefois, il ne faut pas en abuser, comme l'explique Max Lugavere dans La nutrition du cerveau: "Bien que le café contienne de nombreux composés qui protègent le cerveau et que les études récentes lui soient plutôt favorables, il n’en reste pas moins un stimulant du système nerveux central et peut à ce titre perturber l’équilibre naturel entre le système nerveux sympathique (celui qui va intervenir dans les réactions de lutte ou fuite) et parasympathique (celui qui intervient dans les phases de repos et de digestion)."  Évitez de boire de café après 14 heures pour ne pas nuire à votre sommeil.

  • RAPPEL: Bouillon d’os

    L'aliment de base les plus curatifs

    Le bouillon d’os est un aliment millénaire apprécié pour ses nombreux bienfaits sur la santé, notamment grâce à sa richesse en nutriments essentiels. Contenant du calcium, du magnésium, du phosphore, du silicium, des sulfates de chondroïtine, de la glucosamine et une large variété d’oligo-éléments, le bouillon d’os offre des bienfaits curatifs incomparables pour le corps humain. Le bouillon d’os, préparé lentement à partir d’os de qualité, est un aliment incroyablement riche en nutriments qui favorise la santé des articulations, des os, de l’intestin et du système immunitaire.

    De plus, sa préparation est simple et économique, faisant de lui un pilier indispensable de toute alimentation santé. Voici une exploration détaillée de ses avantages pour la santé et une recette facile pour préparer votre propre bouillon maison.

    LES BIENFAITS NUTRITIFS DU BOUILLON D’OS

    Le bouillon d’os est reconnu pour sa teneur exceptionnelle en minéraux facilement assimilables par le corps. Il se distingue par sa capacité à fournir du calcium, du magnésium, du phosphore et d’autres minéraux essentiels qui jouent un rôle fondamental dans diverses fonctions corporelles.

    UNE SOURCE PRECIEUSE DE MINÉRAUX ESSENTIELS

    Les minéraux présents dans le bouillon sont facilement absorbés par l’organisme, offrant des nutriments comme le calcium et le magnésium qui sont essentiels pour la solidité des os et des dents. En plus de ces minéraux, le bouillon d’os contient des substances comme les sulfates de chondroïtine et la glucosamine, souvent vendus sous forme de compléments alimentaires coûteux pour soulager les douleurs articulaires et l’arthrite. Préparer son propre bouillon permet de bénéficier de ces nutriments à moindre coût.

    UNE AIDE POUR LA DIGESTION GRACE A LA GÉLATINE

    La gélatine présente dans le bouillon d’os agit comme un colloïde hydrophile, ce qui signifie qu’elle attire et retient les liquides, y compris les sucs digestifs. Cela facilite la digestion et peut aider à apaiser et à protéger la muqueuse intestinale, contribuant ainsi à une meilleure santé digestive.

    SUR L’INTESTIN

    Le rôle du bouillon d’os dans la guérison et la protection de la paroi intestinale est particulièrement mis en avant par des médecins comme le Dr Natasha Campbell-McBride, créatrice du protocole nutritionnel GAPS. Ce régime vise à "guérir et sceller" l’intestin pour améliorer la santé globale, en particulier chez les personnes souffrant de déséquilibres immunitaires ou de maladies dégénératives.

    L’intestin joue un rôle central dans la santé globale, et un déséquilibre de la flore intestinale peut entraîner de nombreuses maladies chroniques. Le bouillon d’os, avec ses nutriments facilement digestibles, aide à restaurer la paroi intestinale, améliorant ainsi la digestion et renforçant le système immunitaire. Il est particulièrement recommandé pour les personnes souffrant de troubles digestifs ou immunitaires.

    RENFORCER L’IMMUNITÉ ET COMBATTRE L’INFLAMMATION

    Le bouillon d’os a également des vertus anti-inflammatoires et immunitaires. Il aide à prévenir et à combattre des infections courantes comme le rhume et la grippe, et il contient des acides aminés tels que la glycine, la proline et l’arginine, qui ont des effets anti-inflammatoires.

    Réduire l’inflammation et apaiser les articulations

    Les composés présents dans le bouillon, tels que la chondroïtine et la glucosamine, contribuent à réduire les douleurs articulaires en diminuant l’inflammation et en favorisant la réparation des tissus cartilagineux. En outre, des études ont démontré que la soupe de poulet traditionnelle, préparée à partir de bouillon d’os, possède des propriétés médicinales qui aident à atténuer les symptômes d’infections virales comme la grippe.

    AMÉLIORER LA QUALITÉ DU SOMMEIL ET LA SANTÉ DES OS

    L’un des bienfaits méconnus du bouillon d’os est son effet apaisant, qui peut favoriser un meilleur sommeil. La glycine, en particulier, est un acide aminé connu pour ses propriétés calmantes, aidant à réduire l’anxiété et à améliorer la qualité du sommeil.

    Favoriser des os solides et une meilleure santé capillaire

    La présence de calcium et de magnésium dans le bouillon d’os en fait un excellent allié pour maintenir des os solides et prévenir l’ostéoporose. De plus, la gélatine qu’il contient favorise également la croissance saine des cheveux et des ongles, en fournissant les nutriments nécessaires à leur robustesse.

    COMMENT PRÉPARER VOTRE PROPRE BOUILLON D’OS

    Préparer votre propre bouillon d’os est non seulement économique, mais cela vous garantit également d’obtenir un produit de qualité supérieure. Il est recommandé d’utiliser des os provenant d’animaux élevés biologiquement, nourris à l’herbe ou au pâturage pour maximiser les bienfaits nutritionnels.

    Ingrédients pour un bouillon de poulet fait maison

    1 poulet fermier entier ou 1,5 à 2 kg de parties osseuses (cous, dos, sternum, ailes)

    2 à 4 pattes de poulet (facultatif); 4 litres d’eau filtrée

    2 cuillères à soupe de vinaigre;  1 gros oignon, haché grossièrement

    2 carottes, pelées et hachées; 3 branches de céleri, hachées

    1 bouquet de persil

    Remplissez une grande marmite avec de l’eau filtrée.

    Ajoutez les légumes et le vinaigre.

    Placez le poulet entier ou les parties osseuses dans la marmite.

    Portez à ébullition, écumez la surface, puis laissez mijoter à feu doux.

    Après 2 heures, si vous utilisez un poulet entier, retirez la viande des os, puis remettez les os dans la marmite pour poursuivre la cuisson.

    Laissez mijoter les os pendant 12 à 24 heures supplémentaires.

    Ajoutez le persil frais 10 minutes avant la fin de la cuisson pour plus de nutriments.

    Filtrez le bouillon et conservez-le au réfrigérateur ou au congélateur pour une utilisation ultérieure.

    Source : www.lavieensante.com

    IDEE: vous pouvez, comme moi, utiliser un os à moelle, je fais cuire environ deux heures à la cocotte minute (la moelle se répand dans l'eau de cuisson et enrichi fortement le bouillon), j'en profite pour faire cuire tous les légumes que je trouve, je garde du bouillon pour le congeler ou bien, pour préparer un tourin toulousain ou avec des petites pâtes.

    De plus, il contient de l'acide hyaluronique et vous savez ce que cela fait à votre visage!