Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Futur

  • Jarrets d’agneau aux légumes anciens

    braisé au vin rouge

    Pour 4

    4 jarrets d’agneau; 4 pommes de terre pelées et coupées en cubes

    Sel et poivre au goût; du beurre

    2 carottes coupées en dés; 250 ml de vin rouge

    1 branche de céleri coupée en dés, 1 cuillère à soupe de farine

    1 oignon haché; 1 verre d'eau si nécessaire

    4 gousses d’ail hachées; 375 ml de fond de veau

    2 tiges de romarin frais; 1 feuille de laurier

    2 c. à soupe concentré de tomates

    1/2 petit rutabaga pelé et coupé en cubes

    3 panais coupés en rondelles

    Salez et poivrez les jarrets d’agneau.

    Dans une grande cocotte, faire fondre du beurre ou de la graisse de canard, à feu moyen. Saisir les jarrets et l’oignon de 2 à 4 minutes. Saupoudrez de farine et faire roussir. Dans la même cocotte, cuire les carottes, le céleri

    Ajoutez l’ail et poursuivre la cuisson 1 minute.

    Verser le vin rouge dans la cocotte et laissez mijoter jusqu’à ce que le liquide ait réduit de moitié.

    Puis ajoutez le fond de veau, les herbes aromatiques et le concentré de tomates dilué dans un bol avec un peu de bouillon. Salez et poivrez.

    Porter à ébullition, puis couvrir et laissez cuire 1 bonne heure à plus en arrosant les jarrets de jus de cuisson quelques fois en cours de cuisson, jusqu’à ce que la chair des jarrets se détache facilement de l’os.

    Environ 30 minutes avant la fin de la cuisson des jarrets, déposez les pommes de terre, le rutabaga et les panais dans une casserole. Couvrir d’eau froide et salez. Portez à ébullition, puis cuire de 20 à 25 minutes à feu moyen, jusqu’à tendreté des légumes. Égouttez. Rajoutez aux jarrets

    Portez à ébullition, puis laissez mijoter de 10 à 12 minutes à feu doux-moyen, jusqu’à ce que la sauce ait réduit de moitié et soit moelleuse et épaissie

    Servir bien chaud

     

    RAPPEL

    Graisse de canard

    La graisse de canard est votre alliée de par les nombreux bienfaits de la graisse de canard.  Grâce à sa composition elle est reconnue pour prévenir les risques cardiovasculaires, elle maintient vos cellules en bonne santé et stimule l’absorption de calcium.

    Mais encore, la graisse de canard en cuisson est source d’énergie et permet de lutter contre le rhume et elle favorise le phénomène de satiété. En somme, les bienfaits de la graisse de canard sont nombreux et indéniables.

    Alors, comment utiliser la graisse de canard ?

    Concernant l’utilisation de la graisse de canard, cette dernière supporte les hautes températures, ne brule pas les aliments, elle est donc parfaite pour la cuisson, le rissolage ou encore le confisage. Autant de bonnes raisons de cuisiner à la graisse de canard. Nous ne pouvons que vous recommander l’utilisation de graisse de canard pour concocter de délicieux plats.

    Vous n’avez plus aucune raison de vous priver de cuisiner à la graisse de canard comme les gens du Sud-ouest… en effet, je suis persuadée (appuyée par la lecture de plus de cinquante ans d'articles de nutrition) que le fameux "frend paradox" -que des idiots ont indiqué qu'il n'existait pas- et bien si, au contraire: pour les hommes, boire trois verres maximum de vin par jour (deux pour les femmes) associé à la cuisine à la graisse de canard PLUS un ou deux cafés par jour, c'est pour pour le cœur et également ne pas "plonger" dans l'azelmeir.

    N'oubliez pas: buvez du vin avec modération

  • L'agriculture française est en déclin!

    quelles sont les difficultés de production associées à 10 produits de consommation courante ?

    Normes étouffantes, concurrence déloyale, produits phytosanitaires interdits, etc. Quelles difficultés pour quels produits ?

    CERISE

    La filière de la cerise a été frappée de façon particulièrement dure en 2023. La conséquence directe fut une offre limitée et des prix bien au-delà de l’année 2022. Au 1er juin 2023, la production était en baisse de 21% par rapport à la moyenne des cinq dernières années, selon les données statistiques du ministère de l’agriculture (Agreste). En cause, les ravages de la mouche "Drosophila suzukii" ainsi qu’un contexte climatique défavorable. Deux produits phytosanitaires, qui permettaient de lutter contre cette mouche, ont été interdits en France ces dernières années, mais restent légales dans d’autres pays d’Europe.

    POIRE

    La France ne produit que 50% de ses besoins en poire. Estimée à 125 800 tonnes, la production de poires recule sur l’année 2023, en particulier dans les régions du sud de la France. Les épisodes de fortes chaleurs entraînent une diminution des calibres des fruits. Grêle et canicule sont également responsables d’une moindre production. L’offre restreinte entraîne donc une hausse des prix : 55 % de plus qu’en 2022.

    POMME

    La production de pommes françaises est confrontée à la hausse des coûts des emballages, l’inflation du coût de la main-d’œuvre auxquels s’ajoutent les difficultés de recrutement, la poussée du prix des intrants, sans parler des réglementations françaises qui ont interdit certains produits phytosanitaires qui permettaient de lutter contre les ravageurs. Les vergers sont fragilisés et produisent donc moins.

    POMME DE TERRE

    2022 fut la pire année du XXIe siècle selon l’Union Nationale des Producteurs de pomme de terre. La production de ce tubercule souffre des conditions climatiques, des chaleurs élevées, de la pluviométrie importante, ainsi que des hausses des coûts de production. La hausse des coûts de l’énergie représente la raison principale de cette augmentation du prix au kilo. S’ajoute à cela, le coût du stockage et le coût du transport.

    TOMATE

    La production de tomates françaises s’est effondrée en quelques années, passant de 400 000 tonnes en 1985 pour seulement 150 000 aujourd’hui. Comme les autres fruits et légumes, la tomate souffre des périodes de sécheresse et des pics de chaleur. « Une production en baisse et des surfaces qui plafonnent », décrit l’AOPn (Association d’organisations de producteurs nationale) Tomates et Concombres de France, qui dénonce « le manque d’investissement des pouvoirs publics et la multiplication des contraintes réglementaires conduisant chaque année à l’augmentation de la part des tomates d’importation dans la consommation des Français ».

    BLE

    La production française de blé dur, la céréale des pâtes et de la semoule, est attendue cette année à son plus faible niveau depuis 2003 en raison d’une baisse des surfaces cultivées, rapporte le ministère de l’Agriculture.

    "La baisse de la production est liée à celle des surfaces environ 242.000 hectares, au plus bas depuis 1995", indique l’Agreste. Au premier rang des difficultés actuelles: la concurrence déloyale des producteurs français face aux produits ukrainiens qui affluent depuis que l’UE a levé les droits de douane sur ces importations.

    POULET

    Actuellement, une volaille française sur cinq est élevée en plein air, c’est dix fois plus que la moyenne des pays européens. La production française est une exception, c’est la seule au monde à comprendre autant d’espèces diverses, de labels de qualité, de certificats bio, au point que la volaille “classique” ne représente que 60% des élevages. Ces labels et normes d’excellence amènent avec elles une réduction de la taille des exploitations, et une hausse des coûts. Tant et si bien que la France n’exporte plus que 8% de sa production de poulets contre 25% il y a dix ans. 45% des poulets proviennent actuellement de l’étranger, notamment du Brésil, de la Thaïlande ou de l’Ukraine, où les normes sont plus basses. « Entre un filet de poulet ukrainien à 3,10 euros et son équivalent français à 5,80 euros, le choix est vite fait », regrette l’interprofession Anvol.

    PORC

    En 2023, l’offre de porcs a diminué de 7,7% dans l’Union européenne, mais la France “limite” la casse en ne voyant son offre baisser que de 4,4%. Plusieurs facteurs s’additionnent. La baisse de la demande mondiale a entraîné une chute drastique des prix de ventes. Dans le même temps, la guerre en Ukraine a fait s’envoler les prix des céréales, essentielles à la nourriture des porcs d’élevages. Une image négative rattachée à cette filière quant aux conditions d’abattage et de vie du cochon n’aident pas. La concurrence est rude et les candidats peu nombreux : entre 2012 et 2022, 1,3 millions de porcs de moins étaient élevés en France.

    LAIT

    La France est actuellement le deuxième producteur de lait de l’Union européenne. Pourtant, le secteur est en crise également, au point que l’industrie laitière craint une perte de souveraineté de la France d’ici 2027. En moins de dix ans, le nombre d’exploitations laitières a chuté d’un tiers. Un éleveur sur quatre partira à la retraite ou cessera son activité dans les cinq prochaines années, et la moitié des éleveurs laitiers prendra sa retraite d’ici 2035.

    BOEUF

    En 2022, la production de bœuf française a baissé de 4%, et de 3% supplémentaires en 2023. Soit 110 000 vaches allaitantes en un an. Résultat : en ce début d’année 2024, l’approvisionnement en viande tricolore n’est plus assuré et de plus en plus de restaurateurs doivent se tourner vers l’étranger.

    Exemple frappant: McDonald’s n’arrive plus qu’à avoir 80% de steaks hachés d’origine française au lieu des 100% habituels. En cause, le vieillissement des agriculteurs. Actuellement, seul un éleveur sur deux est remplacé après son départ à la retraite, et les jeunes préfèrent la culture de céréales, plus rémunératrice et moins contraignante.

  • Les saucisses feuilletées

    grand classique de l'apéro

    Pour 6 personnes

    6 saucisses de Strasbourg; 1 pâte feuilletée

    3 Cuillères à café de moutarde forte

    1 jaune d'œuf, Graines de sésame (facultatif)

    Ketchup maison pour accompagner

    Faire cuire les saucisses pendant 4 minutes dans de l'eau frémissante.

    Déroulez la pâte feuilletée et étaler la moutarde. Coupez en 6 triangles et enroulez chaque triangle autour d'une saucisse pour former un croissant.

    Vous pouvez aussi changer la présentation en roulant la pâte autour de la saucisse. Vous pouvez utiliser des saucisses cocktail mais en prenant la précaution de laisser dépasser la mini-saucisse de la pâte pour simuler un mini sandwich

    Déposez sur une plaque de cuisson, badigeonnez de jaune d'œuf, saupoudrez –ou non- de graines de sésame et enfourner 15 minutes à 200°C.

    Proposer avec du ketchup maison, par exemple.

    Pour le ketchup maison, faites une sauce tomate bien mûre avec oignons, épices et une grosse cuillère à soupe de sucre en poudre ou deux selon le goût; faites revenir 20 mn et passez au mixer

  • Une IA qui génère des recettes à partir d’une photo de frigo ouvert

    Le développement fulgurant des plateformes d’intelligence artificielle, à la suite de l’avènement de ChatGPT, soulève des questions sur la place qu’elles occuperont dans nos vies. Seront-elles amenées à remplacer les humains? Un autre point de vue est celui d’une collaboration intelligente dans divers domaines de la vie quotidienne. Dans cette optique, des chercheurs ont récemment mis au point une IA capable de créer des recettes complexes à partir des ingrédients disponibles dans un réfrigérateur, simplement en analysant une photo de l’intérieur ce dernier.

    Alors que les technologies d’intelligence artificielle telles que le traitement du langage naturel, l’apprentissage automatique et l’apprentissage profond évoluent rapidement, l’idée qu’elles pourraient surpasser les humains et les rendre obsolètes gagne du terrain. Elon Musk a averti qu’une machine super intelligente pourrait " conquérir le monde ". Cette vision — ou ce cauchemar — d’une compétition entre les humains et l’IA perdure, nous détournant du véritable potentiel de l’IA : une collaboration intelligente entre l’Homme et la machine, sous certaines conditions.

    Récemment, deux chercheurs de la société technologique basée en Alabama, PeopleTec, ont développé un modèle informatique capable de créer des recettes complexes à partir des ingrédients disponibles, en analysant des images de l’intérieur d’un réfrigérateur. Ce modèle combine un grand modèle de langage et un détecteur d’images, et peut générer des recettes complètes avec des instructions et des tailles de portion. Leur étude est publiée sur la plateforme arXiv.

    Une idée née d’un jeu de société!

    David Noever, l’un des auteurs, explique dans un article de TechXplore que l’idée est née en 2020 lorsque des chercheurs de la société PeopleTec ont organisé un jeu de société. Une équipe proposait une liste d’ingrédients et l’autre utilisait un modèle de langage pour imaginer une recette originale.

    La combinaison du langage et de l’imagerie est une méthode familière pour des tâches spécifiques telles que le sous-titrage d’images ou la génération à partir de descriptions, comme les IA de création d’images qui ont mené à des débats profonds sur la production des fake news. Mais ici, l’IA se concentre uniquement sur la cuisine.

    Néanmoins, en 2020, les systèmes tels que ChatGPT n’avaient pas encore atteint un tel niveau de performance. David Noever souligne : " Au fur et à mesure que les ingrédients devenaient plus intéressants, les recettes devenaient de pire en pire, dégénérant finalement en absurdités, comme ‘Une recette de cuir de chaussure hongrois, pour 2 personnes au petit-déjeuner’ – du charabia complet ".

     

    Ce problème de cohérence a été résolu dans la nouvelle plateforme créée par les deux chercheurs. L’un des principaux objectifs de leur travail était de mettre en lumière les avancées récentes dans le domaine de l’IA de manière pratique et utile. En combinant des interfaces de programmation d’applications (API) de modèles d’analyse d’images perfectionnés ainsi que le générateur de texte qui sous-tend ChatGPT, ils ont réussi à générer des recettes à partir d’images d’ingrédients, rendant l’utilisation de cet outil ludique et intuitif.

    Des menus sur mesure

    Pour aller plus loin, les auteurs ont voulu que les recettes générées puissent satisfaire plusieurs critères, en fonction des préférences de chaque utilisateur, en construisant une recette de cuisine plausible, incluant le titre, les proportions et les étapes attendues.

    generation recettes images

    La prise en compte de multiples facteurs a été le principal défi, comme le rapportent les auteurs. Par exemple, la minimisation du coût du repas, la modification de la taille des portions ou la prise en compte des restrictions alimentaires.

    Comme pour tous les systèmes d’IA, plus les données d’entraînement sont importantes, plus le modèle devient performant et précis. Les chercheurs ont évalué leur approche informatique dans une série de tests, en lui fournissant plus de 2000 images de réfrigérateurs ouverts contenant différents ingrédients. À l’aide de ces images, leur modèle a généré un livre de recettes de 100 pages, avec des recettes intéressantes et uniques mettant en vedette les 30 meilleurs ingrédients illustrés dans les images d’entrée, dans différents contextes.

    Les auteurs déclarent: "La nouveauté de notre travail consistait à adapter en permanence la recette à différentes contraintes. Bien sûr, il existe des milliards de combinaisons disponibles, même pour une petite liste d’images d’ingrédients, mais prendre en compte la disponibilité saisonnière, les restes, la taille des portions, le coût et les restrictions alimentaires a vraiment fait avancer le problème et la solution".

    Les chercheurs espèrent pouvoir intégrer leur approche informatique dans une application pour smartphone ou d’autres outils logiciels conçus pour inspirer les cuisiniers humains amateurs et experts.

    Mais qu’en est-il de l’inventivité des humains? Va-t-elle finir par disparaître si nous nous reposons exclusivement sur les bonnes idées d’association de telles IA?

    Le même problème se pose pour la création artistique, que ce soit la peinture, l’écriture, la musique, etc. Ce qui fait notre spécificité, nos idées uniques, peut-il réellement être réduit à un code et un jeu de construction? L’avenir s’écrira avec les IA, mais il est nécessaire d’y inclure des règles strictes d’utilisation pour préserver l’humanité, comme le soutiennent de nombreux experts.

    Source : arXiv

  • Battre le record de Jeanne???

    Moins d’une chance sur un million d’atteindre l’âge de 130 ans

    Le vin et le chocolat seraient-ils réellement les ingrédients secrets de la longévité, comme l’ont suggéré de nombreux médias ces deux derniers jours?

    Consommé avec modération, le chocolat noir à haute teneur en cacao présente effectivement des avantages pour la santé. Le magnésium contenu dans le chocolat aide à réduire le taux de cortisol plasmatique et donc, contribue à lutter contre le stress et l’anxiété. Il a également été prouvé que la consommation de chocolat réduit les risques d’infarctus du myocarde, et fait diminuer la pression artérielle.

    Plus il est riche en cacao, plus il contient d’antioxydants, qui neutralisent les radicaux libres et ralentissent le vieillissement cellulaire.

    Concernant le vin, il aurait lui aussi des effets bénéfiques sur la santé cardiovasculaire (consommé avec modération, évidemment) grâce aux polyphénols qu’il contient. Mais la consommation d’alcool a aussi ses revers…

    Il est certain que l’alimentation tient un rôle clé dans la durée de vie d’un individu. Mais bien d’autres facteurs — sociaux, environnementaux, comportementaux, mais aussi génétiques — entrent en ligne de compte.

    "Quelques sujets peuvent atteindre la longévité grâce à une heureuse combinaison de polymorphismes qui leur permettent d’avoir un métabolisme efficace ou une réponse efficace à différents stress", concluait une étude publiée en 2016 dans Immunity & Ageing.

    Est-il possible de vivre au-delà de 122 ans? Une étude, réalisée en 2016 par le généticien Jan Vijg et son équipe de l’Albert Einstein College of Medicine de New York, a conclu que la survie au-delà de 125 ans était extrêmement improbable. " Les améliorations de la survie avec l’âge ont tendance à diminuer après 100 ans, et l’âge au décès de la personne la plus âgée du monde n’a pas augmenté depuis les années 1990.

    Nos résultats suggèrent fortement que la durée de vie maximale des humains est fixe et soumise à des contraintes naturelles", ont conclu les chercheurs. Cette théorie a toutefois été controversée, via la remise en question des méthodes statistiques utilisées.

    A contrario, une étude publiée en 2021 dans Royal Society Open Science a affirmé qu’il était possible de vivre au moins jusqu’à 130 ans, voire au-delà.

    Les résultats suggèrent d’ailleurs qu’il n’y aurait en fait pas de limite à la durée de la vie humaine. "Cela ne signifie pas pour autant que ces âges seront bientôt atteints, car la probabilité de survivre jusqu’à 130 ans, à condition d’atteindre 110 ans, est à peu près égale à celle de voir “face” à 20 lancers consécutifs d’une pièce de monnaie. Cet événement a une probabilité de moins d’un sur un million", nuancent toutefois les auteurs de l’étude.

    Source: Guinness World Records

  • Viens voir les Toulousains...

    Toulousains (bis), pleins d'entrain (bis), nous sommes une joyeuse troupe…

    Dégourdis (bis),  bien bâtis (bis), on s'amuse, on s'amuse, sans jamais s'lasser!

    (chanson de toujours…). Bref, à Toulouse, on est les Meilleurs des meilleurs, chef!

    Comment lutter contre la haine et les fausses informations sur les réseaux sociaux?

    La technologie peut-elle aider à régler les problèmes qu'elle a elle-même causés? Plusieurs entreprises tentent aujourd'hui d'inventer des techniques automatiques de veille et de filtrage des contenus. C'est le cas de la startup toulousaine, Predicta Lab.

    franceinfo : comment votre technologie permet-elle de limiter la haine et les infox sur les réseaux sociaux?

    Baptiste Robert, fondateur de Predicta Lab : L’idée est de récupérer de la donnée de tous les réseaux sociaux, de l’analyser et de créer des alertes en fonction de ce qui est découvert. Cela peut-être de la haine en ligne, du harcèlement ou encore un événement en cours. Nous sommes en mesure de capter toute agitation sur un réseau à base, notamment, d’analyse sémantique.

    Quels types de contenus pouvez-vous détecter?

    Nous détectons, très rapidement, des faits de violence et de harcèlement en ligne. J’ai pu voir récemment une vidéo de femme en train de se faire battre par son mari et des flots de commentaires haineux en dessous. Il y a des gens qui passent leurs soirées, de 18 heures à minuit, à insulter les autres sur Internet. Ces contenus peuvent être captés par nos algorithmes.

    À qui s’adresse votre solution?

    Notre solution peut intéresser les médias, qui ont besoin de surveiller l’actualité. Elle peut intéresser également les autorités, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme ou la haine en ligne, mais aussi pour détecter des catastrophes. Enfin, cela intéressera les entreprises pour tout ce qui touche à la e-réputation et à la gestion de crises en ligne. Nous sommes d’ores et déjà en contact avec plusieurs organismes intéressés.

    La technologie est-elle la solution miracle à la haine en ligne?

    La technologie n’est pas magique. Elle a beaucoup de mal à capter la nuance. En revanche, nous pouvons détecter facilement des propos directs manifestement violents. Déjà, si on arrivait à enlever tout cela des réseaux sociaux, ceux-ci seraient un peu plus apaisés.

    Source: