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Futur - Page 5

  • Compteur électrique Linky

    L’hypersensibilité aux ondes aura-t-elle raison du compteur électrique Linky?

    Pour la justice un plus, un peu, parfois, ne pas faire deux. C’est un petit événement judiciaire qui n’est pas sans portée pratique et symbolique. Le juge des référés du tribunal de grande instance de Toulouse a décidé d’imposer à Enedis de faire en sorte que l’électricité ne soit pas distribuée" avec le système de courant porteur en ligne présent dans les compteurs Linky.

    Cette décision concerne treize plaignants dotés d’un certificat médical attestant de leur "hypersensibilité électromagnétique".**  Le nom des médecins n’a pas été communiqué. L’information a été donnée, le 20 mars à l’Agence France-Presse par Me Christophe Lèguevaques, l’avocat des plaignants.

    Si beaucoup reste à comprendre quant à l’hypersensibilité électromagnétique, tout a été dit sur le désormais célèbre Linky-le-compteur-intelligent, dont l’installation, pilotée par Enedis, permet " de relever à distance et en direct la consommation des clients ". Un outil devenu symbole de la modernité et du nouveau monde qu fait l’objet de bien des fantasmes et de bien des polémiques depuis son déploiement en 2015. Cœur du sujet, médical politique et judiciaire : l’exposition aux champs électromagnétiques et le respect de la vie privée. Il est en théorie impossible de se faire livrer en électricité si l’on refuse l’installation d’un Linky à son domicile.

    Maladie et vie privée

    Contacté par l’AFP, le géant Enedis a indiqué qu’il " prend en compte " la décision en référé de Toulouse. Et puisqu’il  ne constitue pas un jugement sur le fond – Enedis  "envisage de faire appel". Il assure "qu’il s’agit de cas extrêmement rares pour lesquels Enedis, en tant qu’entreprise du service public, met en œuvre un accompagnement personnalisé et adapté à chaque situation particulière". Mais comment accompagner une trop grande sensibilité à ce que vous voulez, précisément, installer ? Comment, en somme, désensibiliser ?

    Il faut ici préciser que le même juge a débouté les autres plaignants – plus de 150 selon l’avocat, 216 selon Enedis – qui contestaient la pose d’un compteur Linky en arguant d’un droit à la protection de leur vie privée. La décision concernant les malades " est un précédent intéressant (…) et un signal fort car pour la première fois la justice reconnaît leur situation ", souligne Me Lèguevaques.

    L’affaire est loin d’être terminée. A Toulouse, le juge des référés s’est prononcé dans l’attente d’un jugement sur le fond de l’action collective conjointe contre Enedis. Cette action collective, selon l’avocat, groupe plus de 5 000 personnes sur toute la France qui demandent aux juges de 22 tribunaux de prendre des mesures afin de respecter la liberté de choix des consommateurs.

    Pour l’heure le géant Enedis rappelle "que toutes les mesures réalisées par les organismes indépendants mettent en évidence des niveaux de champs électriques et magnétiques très largement inférieurs aux limites réglementaires ". Mais Enedis sait-il que la science et le droit peuvent, parfois, faire deux?

    https://jeanyvesnau

  • Je suis tout à fait d'accord. Et vous?*

    Le parti Agir propose que Marianne prenne le visage de Simone Veil, «incarnation de la France et de la République»

    Le parti Agir, emmené par des ex-LR pro-Macron, a demandé aujourd’hui que Marianne prenne le visage Simone Veil, dont un portrait a été vandalisé et recouvert par une croix gammée, ce week-end à Paris.

    "Nous proposons de donner à Marianne les traits de Simone Veil qui est l’incarnation de la France et de la République, de leurs valeurs, de leurs combats, de leurs défis, de leur ancrage européen", a écrit l’une des porte-parole du parti, Fabienne Keller, dans une lettre à Emmanuel Macron.

    "Après Catherine Deneuve, Brigitte Bardot, Laëtitia Casta, cela aurait une vraie signification de donner à notre incarnation nationale le visage de l’une de ses plus grands et illustres serviteur et défenseur", poursuit la sénatrice du Bas-Rhin, selon qui le portrait de l’ancienne présidente du Parlement européen est "un visage rassembleur et un symbole riche de sens pour unir les Français".

    Deux boîtes à lettres de La Poste, situées dans le XIIIè arrondissement de Paris, sur lesquelles figuraient des portraits réalisés au pochoir de Simone Veil, ont été barrées de croix gammées taguées ce week-end. […]

    Le Figaro

    *non et NON: je ne suis pas une pro-macrouille!

     

  • Mangez du riz français!

    Le riz rond, c'est pour les desserts et le risotto

    Le riz long, pour la blanquette et autres salades

    Inutile d'acheter du riz venant d'ailleurs…. on ne sait pas comment il est produit, d'une part et, d'autres part, vous ferez augmenter la production du riz Camarguais (qui, à cause des importations d'autres pays ne vont pas tarder à faire faillite) et aux riziéristes de par chez nous! vous avez vu le boulot que ça demande? vous n'en feriez jamais autant…

    On s'en fout des autres paysans d'autres pays! Protégeons les nôtres!

    D'ailleurs, autrefois, on n'avait que ce riz Camarguais en France… berkkk les riz parfumés qui empestent la cuisine! Non mais, du riz qui pue dans notre blanquette nationale….

    Surtout, pas de sachet cuisson, le pire du pire!

     

    Protectionnisme européen: le riz va-t-il devenir un produit de luxe?

    L’Union européenne, en taxant le riz en provenance d’Asie, risque fort de faire grimper les prix, au détriment du consommateur européen.

    Le protectionnisme est une politique économique qui vise à protéger les producteurs, au sein d’un même État, pays ou groupe de pays, afin qu’ils ne subissent pas la concurrence des producteurs et importateurs étrangers. À cette fin, plusieurs mesures peuvent être prises, mais la plus commune est de freiner l’importation du ou des produit(s) visé(s) par des normes contraignantes, des frais douaniers, des démarches plus longues ou difficiles ou toute autre chose pouvant décourager les producteurs et importateurs visés. Cette mesure est souvent invoquée afin de protéger l’agriculture bio, mais aussi l’ensemble de l’agriculture, dans certains cas.

    En Europe, suite à une plainte de l’Italie et de l’Espagne, cette politique a été sollicitée auprès de l’Union européenne. La raison de la plainte? Les deux pays affirment fermement que l’importation du riz en provenance du Cambodge et de la Birmanie affecte dangereusement tous les agriculteurs européens.

    Cette affirmation se fonde sur les statistiques suivantes, recueillies récemment: l’importation des deux pays a augmenté de 89% sur les 5 dernières récoltes uniquement, encore bien plus sur les dernières années, ce qui a entraîné une diminution de 29 à 61% du marché du riz européen dans les différents pays de l’Union, rendant ainsi la vie difficile aux agriculteurs des différents pays producteurs européens.

    Il y a plusieurs producteurs de riz en Europe; les principaux sont l’Espagne, la France, le Portugal, la Roumanie, la Bulgarie, la Grèce et la Hongrie. Cependant, la production totale de tous ces pays ne permet pas de combler la consommation annuelle européenne. Par conséquent, l’importation est nécessaire afin de fournir une quantité suffisante sur le marché dans toute l’Europe. Mais l’Italie et l’Espagne affirment que ce riz importé menace le commerce européen, notamment par ses prix relativement plus bas.

    La décision de l’Union européenne par rapport à cette plainte est tombée en ce mois de janvier 2019. Sans plus attendre, l’Union européenne va imposer une taxe d’importation sur le riz en provenance du Cambodge et de la Birmanie. Cette taxe, appliquée pour les 3 prochaines années au moins, s’élève à 175 euros par tonne de riz pour cette première année, puis s’élèvera à 150 euros la deuxième année et 125 euros lors de la troisième.

    Si cette décision est prise pour protéger les agriculteurs européens, qu’en est-il des agriculteurs asiatiques et de nous, les consommateurs?

    Pourra-t-on encore se permettre d’acheter du riz?

    De plus en plus de pays sont soumis à cette taxe d’importation, notamment le Vietnam ou encore la Thaïlande, et ce durcissement en matière d’importation aura forcément des conséquences, bien sûr sur les pays exportateurs et les agriculteurs, mais aussi sur nous, consommateurs.

    En France, le riz est l’un des féculents les plus achetés et consommés: en moyenne, un français consomme 5,38 kg de riz par an, et 90% de la population en mange. Tout comme les pâtes ou les pommes de terre, il s’agit donc d’une des bases de notre alimentation, et celle-ci a déjà subi une augmentation des prix, entre 2008 et 2009, de près de 22% au total des deux années.

     Alors que va-t-il se passer maintenant? Va-t-on à nouveau se retrouver avec des prix plus hauts encore qu’ils ne le sont déjà? Il est fort probable que cela se produise, puisque les cultivateurs hors de l’Europe devront compenser les pertes par des prix d’importation plus hauts, du moins s’ils ne veulent pas pâtir de cette décision.

    Par conséquent, le riz pourra-t-il toujours être considéré comme un produit que tout le monde pourra retrouver dans sa cuisine ou non? Déjà aujourd’hui, pour certaines marques ou pour le riz bio, les prix sont assez élevés et peuvent atteindre jusqu’à plus de 5 euros le kilo, alors que des marques premier prix ou importées peuvent parfois être trouvées à 1 euro du kilo, voire moins.

    Ce dernier cas ne se présentera plus avec l’application des frais de douane, et ce n’est pas pour rien: les prix en magasins sont plus élevés que le prix de l’achat avant import, ce qui veut signifie que si l’importateur augmente ses prix, les magasins font de même!

    Bien sûr, il n’est pas possible d’estimer l’ampleur exacte de cette nouvelle mesure économique, car elle est encore trop récente, mais on peut noter que la taxe s’élève à 17,5% du prix de vente d’un riz à 1 euros/kg, alors imaginez le pourcentage sur les revenus de ces importateurs.

    Si la statistique date, il faut savoir que la moyenne du prix par tonne de riz en 2014, selon la douane française, était de 330 euros. En retirant les 175 euros de taxes il ne reste que 155 euros par tonne pour les exportateurs, soit une baisse de revenus de plus de 50%.

    Une fois que les agriculteurs auront déduit les salaires, produits, outils, etc. auront-ils encore un quelconque bénéfice? Probablement pas. Pour cette raison ils devront probablement augmenter les prix de vente pour l’exportation, ce qui entraînera une hausse des prix plus ou moins conséquente pour nous aussi.

    L’Union européenne va-t-elle revoir sa décision et prendre en compte les cultivateurs de l’Asie du Sud et, surtout, les consommateurs? Ou va-t-elle conserver sa mesure, quitte à laisser le prix du riz exploser et devenir un produit de luxe? Les prochains mois nous le dirons très probablement.

    Et si …

    Et si cette mesure avait été prise en Amérique, serait-elle soutenue et bien vue comme ici en Europe par beaucoup, ou serait-elle plutôt contestée, critiquée et condamnée, comme souvent pour ce pays? Bien sûr, la réponse est dans la question…

    Par ailleurs, le ministère du Commerce a tout de même critiqué cette mesure en affirmant qu’elle était "une arme destinée à tuer les agriculteurs cambodgiens", car ceux qui vivent de ces importations risquent de voir leur bénéfice grandement diminuer et se retrouver ainsi en position de précarité. Il a donc invité l’Union européenne à revoir sa décision "sur base des règles de commerces internationales et de la bonne coopération traditionnelle entre les pays concernés".

    Théophile Gacogne

     

  • Les magouilles de macrouille

    Toulouse: l’aéroport privatisé revendu par les Chinois

    Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,

    En avril 2015, l’aéroport de Toulouse est privatisé et revendu en grande partie à un consortium chinois sorti un peu de nulle part. À l’époque, nous sommes en 2014, c’est le ministre de l’Économie qui intervient sur ce sujet directement, un ministre de l’Économie qui n’est autre… qu’Emmanuel Macron, devenu entre-temps président de la République.

    Or, à peine 3 ans après, les Chinois qui avaient acheté l’aéroport cherchent à le revendre presque 200 millions d’euros plus cher que ce qu’ils l’ont payé, tout en ayant soigneusement pompé, semble-t-il, la trésorerie de la structure distribuée sous forme de plantureux dividendes.

    Une bonne affaire donc, mais pas pour le " con-tribuable".

    On fait taire les débats avec le chantage à l’emploi

    Evidemment, si nous voulons vendre des Airbus à la Chine et faire travailler les "Françaises zet les Français, toutes zet tous", il faut bien vendre nos bijoux de famille à vil prix, c’est le prix à payer pour vendre nos avions…

    Sauf que c’est un marché de dupes, et que les Chinois achèteront, dans les années qui viennent, de moins en moins d’Airbus pour la simple et bonne raison qu’ils vont être en mesure de produire leur propre appareil en grande série d’ici quelques années. La Chine n’a pas vocation, et c’est une évidence, à continuer à nous acheter des avions alors qu’elle est le plus gros marché pour l’aérien!

    Comprendre rapidement ce dossier et les doutes de la Cour des comptes

    Avril 2015, l’État vend 49,99% du capital de la société de gestion de l’aéroport de Toulouse à Casil Europe, holding française créée par le groupe d’État chinois associé à un fonds d’investissement de Hong Kong.

    Deux phases sont prévues pour cette privatisation. D’abord une vente de 49,9% des parts, puis 10,01% supplémentaires deux ans plus tard.

    Ces 60% appartiennent à l’État. Le reste, soit 40% des parts, est détenu par la région, le département, la métropole de Toulouse et la CCI, qui tempêtent fortement devant la gouvernance douteuse des Chinois qui pillent la trésorerie de la société de gestion de l’aéroport de Toulouse. Ils font donc pression sur l’État pour qu’il ne vende pas les 10% restant et qui empêchent du coup la CASIL d’avoir la majorité absolue.

    Début 2018, l’État officialise son refus, du coup, les Chinois prennent la décision de mettre en vente les parts qu’ils détiennent de l’aéroport en confiant un mandat de vente à la banque d’affaires Lazard. On reste entre amis et beau linge.

    Comme quoi, on pouvait prendre les raccourcis et ne pas vendre nos aéroports à des Chinois qui ne nous ont pas plus acheté d’avions, pillent nos technologies, copient, espionnent, produisent leurs propres appareils et vident la trésorerie des entreprises qui se portent bien à la vente…

    Une procédure de revente très rapide

    D’après le site L’Écho touristique, "la procédure est très courte. Les marques d’intérêt doivent être déposées pour le 6 février prochain. Parmi les intéressés, Vinci Airports, qui vient de débourser 3,2 milliards d’euros pour mettre la main sur 50% de l’aéroport de Gatwick, la Banque populaire occitane et la Caisse d’Épargne Midi-Pyrénées adossées aux fonds de Natixis, le fonds français Ardian associé au groupe de BTP espagnol Ferrovial, Eiffage ou encore l’Australien Macquarie"!

    Cela est une procédure très rapide, car il n’y a que quelques jours laissés aux acquéreurs potentiels pour racheter les parts, ce qui, dans ce genre d’affaires, est très rare, car en quelques jours, vous n’avez pas du tout le temps ni les moyens matériels par exemple de….vérifier les comptes.

    Et de préciser que… "à la revente Casil se serait fixé un objectif de prix de 500 M€ alors qu’il avait acheté les 49,9% pour 308 M€".

    Comme quoi, si le profit est aussi important en aussi peu de temps c’est que la mise à prix avait été particulièrement mal réalisée.

    Pourtant, la Cour des comptes l’avait bien dit…

    Dans son rapport en novembre dernier, la Cour des comptes avait critiqué ce rachat et la situation de l’aéroport de Toulouse en disant: " un acquéreur dont le profil soulève des inquiétudes "quant à" son manque d’expérience en matière de gestion aéroportuaire", "son manque de transparence financière" et ses "liens avec la puissance publique chinoise".

    Plus grave, le rapport soulignait la situation "ambiguë et instable d’une entreprise dont le capital est majoritairement public, mais dont le contrôle appartient à l’actionnaire privé par l’effet du pacte d’actionnaires qu’il a conclu avec l’État".

    En clair, les Chinois ne détenaient que 49,9% des parts, et étaient donc minoritaires, mais le contrôle des décisions leur appartenait pleinement, car un pacte d’actionnaires, c’est-à-dire un accord, avait été conclu entre l’État et la Casil, abandonnant tout pouvoir à cette dernière. Absurde évidemment, et totalement contraire aux intérêts nationaux et de ceux des… "con-tribuables" de notre pays.

    Les privatisations sont l’organisation "légale" du pillage de notre pays!

    Il se passe la même chose dans tous les pays du monde.

    Les profits sont privatisés.

    Les pertes, socialisées.

    On vend aux copains, ce qui est très rentable, et on garde dans la sphère publique ce qui coûte cher et dont personne ne veut.

    La Russie a été pillée par les oligarques que Poutine s’est chargé de mettre en prison en nettoyant les écuries d’Augias de son prédécesseur Boris Eltsine.

    Les privatisations des autoroutes ont privé notre pays d’une manne récurrente, et chaque augmentation de tarif vient désormais augmenter les dividendes d’actionnaires privés.

    Ce patrimoine est un bien commun qui ne doit en aucun cas être bradé à vil prix.

    Pourtant, le gouvernement s’apprête à recommencer en vendant tout ce qui pourra l’être.

    À l’arrivée, comme la Grèce, nous aurons tout cédé, mais la dette aura continué à grimper, inexorablement.

    Miette à miette, petit à petit, nous démantelons notre pays.

    Quand nous aurons vendu notre dernier actif, nous nous rendrons compte qu’il ne nous reste plus que du… passif !

    Rien ne semble plus en mesure d’arrêter le pillage de notre pays.

    Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous!

    Charles SANNAT

    " Insolentiae " signifie " impertinence " en latin

     Pour m’écrire charles@insolentiae.com

    "À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes" (JFK)

    www.insolentiae.com