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santé

  • Une molécule contenue dans la réglisse montre une grande efficacité contre le cancer du pancréas

    Couramment utilisée en médecine traditionnelle chinoise, la réglisse est connue pour ses nombreuses vertus pour la santé. Des chercheurs hongkongais ont récemment isolé l’isoliquiritigénine (ISL), un flavonoïde issu de la plante démontrant de remarquables effets contre le cancer du pancréas. En étant combiné à la chimiothérapie conventionnelle, le composé s’est montré prometteur pour atténuer la chimiorésistance dans le cadre d’un essai en laboratoire.

    Le cancer du pancréas est une maladie "silencieuse" qui n’est généralement diagnostiquée que tardivement, car les symptômes ne se manifestent qu’à un stade avancé de la maladie. La forme la plus courante est l’adénocarcinome canalaire pancréatique (PDAC), avec 95% des cas. Particulièrement fulgurante, cette forme n’enregistre qu’un taux de survie d’environ 12%.

    Pour l’heure, la chirurgie (procédure de Whipple) est la recommandation de première intention, mais le diagnostic tardif fait que seuls 20% des tumeurs sont résécables et le risque de récidive est élevé. Pour les cas non opérables, la plupart des médecins recommandent une chimiothérapie à base de gemcitabine (GEM). Cependant, la plupart des patients sont malheureusement sujets à une chimiorésistance dès les premières semaines suivant le traitement.

    L’AUTOPHAGIE: UN MECANISME A DOUBLE TRANCHANT

    La chimiorésistance est due à l’autophagie pancréatique, un mécanisme d’auto-protection cellulaire conduisant à une croissance tumorale exacerbée au stade avancé. En effet, il s’agit d’un mécanisme à double tranchant qui empêche les tumeurs bénignes d’évoluer vers une forme maligne, en éliminant les organites endommagés et en recyclant les macromolécules. Mais en réponse à des facteurs de stress métabolique pouvant être engendrés par la chimiothérapie (privation de nutriments, hypoxie, …), il induit une forte prolifération de cellules tumorales. Par rapport à d’autres tumeurs malignes telles que le cancer du poumon et du sein, le cancer du pancréas possède un niveau d’autophagie plus élevé — d’où le faible taux de survie malgré les traitements de pointe (sans compter qu’il est très souvent détecté tardivement).

    Dans ce contexte, le processus autophagique pourrait constituer une cible pharmacologique prometteuse. Les travaux des chercheurs de l’Université baptiste de Hong Kong ont été menés dans ce sens, en explorant les avantages d’un composé bioactif issu de la réglisse (Glycyrrhiza glabra) sur le cancer du pancréas. Non seulement le composé pourrait atténuer la chimiorésistance, mais il pourrait également pallier la toxicité inhérente à la chimiothérapie et en améliorer l’efficacité.

    DES EXPERIENCES APPUYEES PAR LA PHARMACOLOGIE DE RESEAU

    La réglisse (gancao en chinois) est particulièrement riche en composés bioactifs. Celui utilisé dans la cuisine et dans la confiserie est l’acide glycyrrhizique, très abondant dans la racine et 50 fois plus sucré que le sucre de canne. La racine de réglisse est depuis longtemps prescrite par les tradithérapeutes chinois, pour soulager différents maux affectant les poumons, les reins, le foie et pour servir de tonique.

    Au cours des dernières décennies, la médecine conventionnelle s’intéresse toujours plus à ces phytocomposés utilisés depuis l’Antiquité, pour explorer plus avant leurs effets pharmacologiques. D’après le document paru dans la revue spécialisée Phytomedicine, l’ISL — le composé identifié par les chercheurs de Hong Kong — possède de nombreuses propriétés pharmacologiques, notamment anti-inflammatoires, antimicrobiennes, antioxydantes, anticancéreuses et immunorégulatrices.

    Pour le cas du cancer, une étude précédemment menée par les mêmes chercheurs a révélé que l’ISL inhibait la croissance des cellules cancéreuses du côlon. Cet effet est induit par le biais de l’activation du gène NAG-1, codant pour la sécrétion de la caspase, une protéine apoptotique. Cependant, aucune étude n’a jusqu’à présent évalué les effets sur le cancer du pancréas.

    Dans le cadre de la nouvelle recherche, l’équipe d’experts s’est basée sur la pharmacologie de réseau, consistant à croiser par modélisation informatique tous les marqueurs potentiels du cancer du pancréas et les activités des composés phytochimiques de la réglisse. Les calculs ont révélé que l’ISL pourrait être particulièrement prometteur pour le cancer du pancréas. À noter qu’il s’agit d’une discipline récente, permettant de déterminer avec précision les interactions potentielles des molécules actives avec les cellules vivantes, avant l’expérimentation proprement dite. Ce protocole permet de cataloguer et d’anticiper les effets des différents composés.

    UN EFFET LUTTANT CONTRE LA CHIMIORESISTANCE

    Pour tester in vitro les effets de l’ISL, les chercheurs ont isolé deux lignées cellulaires de cancer du pancréas humain. À 12,5 micromoles et 25 micromoles, les taux de survie des cellules tumorales étaient respectivement 50% et 80% inférieurs, par rapport aux lots témoins. Les taux d’apoptose étaient respectivement de 11% et 13%, contre 5% pour les cellules témoins. Ces effets ont été observés après seulement 24 heures de traitement.

    Dans un deuxième temps, le flavonoïde a été testé in vivo sur des modèles murins (souris) qui ont été divisés en trois groupes: GEM, ISL et témoins. Deux sous-groupes ISL ont respectivement reçu 30 et 60 mg/kg. Dès 21 jours de traitement, l’ISL a démontré des effets comparables à ceux du GEM. Notamment, pour les groupes traités au phytocomposé, les volumes tumoraux étaient de 500 et 300 millimètres cubes, à 30 et 60 mg/kg. En comparaison, ceux du groupe GEM et du groupe témoin étaient respectivement de 400 et 1000 millimètres cubes. Par rapport au GEM, l’ISL provoquait également moins d’effets secondaires tels que la neutropénie (baisse du taux de globules blancs), l’anémie ou la perte de poids.

    Afin d’évaluer l’effet du composé sur la chimiorésistance au GEM et au capécitabine (ou 5-Fu, une autre chimiothérapie couramment utilisée), des cellules isolées ont été traitées soit avec du GEM, soit avec le 5-Fu seul, soit avec ces médicaments combinés avec l’ISL. Résultats: la combinaison GEM-ISL a induit un taux d’inhibition de croissance tumorale supérieur à 18%, par rapport au GEM seul. Ce chiffre est passé à 30% pour le duo 5-FU-ISL.

    D’après Joshua Ko Ka-Shun, auteur principal de l’étude, ces résultats suggèrent que "l’ISL possède la propriété unique d’inhiber la progression du cancer du pancréas en bloquant l’autophagie. Le blocage de l’autophagie à un stade avancé des expériences, entraîne la mort des cellules cancéreuses". Ce composé offre donc un nouvel espoir dans la rude lutte contre le cancer du pancréas.

    Valisoa Rasolofo & J. Paiano· Source: Phytomedicine

  • Bis répétitas

    Bouteilles d’eau en plastique: le PET et ses inconvénients

    Dans notre effort pour limiter les déchets plastiques, il est devenu courant de réutiliser nos bouteilles d’eau en plastique. Et ce, que ce soit pour le sport, le travail ou les voyages. Cependant, cette habitude bien intentionnée envers notre planète peut avoir mauvaises conséquences pour notre santé.

    Le (polyéthylène téréphtalate) est un plastique clair et léger. Il est largement utilisé dans la fabrication de bouteilles d’eau en plastique. Souvent considéré comme respectueux de l’environnement en raison de sa recyclabilité à 100%, ce matériau a une porosité qui le rend vulnérable à la prolifération des bactéries.

    À chaque gorgée que vous prenez directement de la bouteille, les bactéries de votre bouche se déposent sur le cou. Même le simple fait de dévisser le bouchon peut permettre aux micro-organismes de contaminer l’intérieur de la bouteille.

    Cette image peut susciter un certain dégoût. De plus, la plupart d’entre nous ne prennent pas la peine de nettoyer nos bouteilles d’eau avec produits désinfectants. Ce qui serait plutôt judicieux comme d’habitude. Il est donc crucial d’être conscient de ces risques potentiels

    PEHD ET PC, DES ELEMENTS TRES NOCIFS POUR LA SANTE !

    Un autre coupable, PEHD (polyéthylène de haute densité). Ce plastique, plus robuste et résistant, est utilisé dans la fabrication de certains contenants de liquides. Cela peut être des produits de lessive ou du savon pour les mains.

    Bien qu’il soit moins poreux que le PET, il n’est pas conçu pour une réutilisation fréquente. Lors de la réutilisation des bouteilles d’eau en PEHD, elles peuvent subir une dégradation progressive et des fissures peuvent apparaître. Cela crée un environnement propice à la prolifération des bactéries.

    Par conséquent, cela peut entraîner des désagréments mineurs tels que des aphtes ou des boutons de fièvre. Quant aux bouteilles Polycarbonate, identifiés par le chiffre "7", ils sont destinés à être réutilisés. Cependant, ils peuvent contenir du bisphénol A (BPA), un produit chimique préoccupant.

    De plus, le BPA est associé à des perturbations du système endocrinien. Et de nombreuses personnes évitent les produits contenant du BPA en raison de leur impact potentiel sur l’équilibre hormonal. Une information qui peut certainement inquiéter.

    REUTILISATION DES BOUTEILLES D’EAU EN PLASTIQUE: VOICI LES RISQUES

    La réutilisation de bouteilles d’eau en plastique peut également entraîner la dissolution de produits chimiques dans l’eau que vous buvez. C’est notamment le cas de bisphénol A. Ces éléments ont la capacité de migrer du plastique vers l’eau, surtout si la bouteille est exposée à des températures élevées.

    Par conséquent, boire cette eau contaminée peut entraîner des l’ingestion de ces produits chimiques. Cela peut donc poser des risques potentiels pour votre santé à long terme. Il faut donc rester très vigilant.

  • Neuf symptômes d’Alzheimer qui ne trompent pas

    La maladie d’Alzheimer est une maladie neuro-dégénérative touchant le cerveau, à l’origine de nombreux symptômes. Certains sont d’ailleurs particulièrement repérables par la famille d’un malade. Dès lors, si vous constatez que vous ou l’un de vos proches présente plusieurs des signes suivants, nous vous recommandons de consulter un médecin pour un examen approfondi.

    Les neuf signes de la maladie d’Alzheimer sont :

        troubles du langage;

        pertes de mémoire;

        perte de la faculté de jugement;

        difficultés dans la planification ou la résolution de problèmes;

        retrait dans le travail ou les activités sociales;

        désorientation;

        changements d’humeur;

        difficultés à accomplir des tâches du quotidien et

        impossibilité de reconnaître des objets ou des personnes familières.

    Symptomes Alzheimer

    Les troubles du langage

    La personne atteinte de la maladie a du mal à trouver ses mots. Elle présente en effet depuis peu des problèmes pour s’exprimer. Cette aphasie peut ainsi entraîner une perte progressive de la parole. Il faut donc bien la surveiller car c’est souvent l’un des premiers symptômes de la maladie.

    Les pertes de mémoire

    Ces oublis perturbent la vie quotidienne. La personne malade est en effet incapable d’acquérir de nouvelles informations. Elle a donc de plus en plus de difficultés à se souvenir des faits récents.

    Ces troubles de la mémoire s’accompagnent parfois de ce que l’on appelle l’anosognosie. C’est à dire que la personne malade ne se rend pas compte de la sévérité de ses problèmes de mémoire. Elle a effectivement tendance à les attribuer simplement à son âge. N’ayant pas conscience du caractère pathologique de ses difficultés, la personne accepte mal l’aide et les mises en garde de ses proches contre certaines situations à risques, telles que la cuisine au gaz ou la conduite automobile.

    La perte de la faculté de jugement

    Évaluer justement les situations devient difficile pour une personne malade. Cette capacité est ainsi fortement diminuée dans la maladie d’Alzheimer. Elle souffre en effet de troubles du raisonnement.

    Les difficultés dans la planification ou la résolution de problèmes

    La personne malade peine beaucoup à planifier un simple rendez-vous ou à résoudre les petits problèmes du quotidien.

    Le retrait dans le travail ou les activités sociales

    La personne malade a l’air de perdre tout intérêt à la vie en société. Elle a ainsi tendance à s’isoler et à ne plus participer aux activités qu’elle aime habituellement. Généralement, cette mise en retrait est due à une conscience par la personne malade que son état de santé s’est détériorée. Elle ne sera pas forcément en capacité d’identifier ses difficultés mais aura remarqué un changement dans ses capacités à effectuer certaines tâches.

    La désorientation

    Le malade a des difficultés à comprendre les relations spatiales et temporelles. Il souffre d’une réelle ainsi d’une confusion de temps et de lieux. De ce fait, il est incapable de se rappeler de la date ou de la saison à laquelle nous sommes. De même, il sera également incapable de se souvenir comment rentrer chez lui.

    Les changements d’humeur

    La personne malade peut devenir agressive alors qu’elle a toujours été très calme. Inversement, elle peut également devenir apathique alors que c’était une personne active.

    Les difficultés à accomplir des tâches du quotidien

    L’apraxie peut survenir. C’est effectivement d’un symptôme de la maladie d’Alzheimer. Il s’agit de troubles dans la réalisation de certains gestes habituels.

    L’impossibilité de reconnaître des objets ou des personnes familières

    Cette perte de reconnaissance est aussi appelée agnosie.

    En cas de doute et si vous constatez qu’une personne de votre entourage présente plusieurs de ces symptômes, n’hésitez pas à prendre rendez-vous chez un médecin spécialiste.

  • Alerte à la shigellose en France

    L’Institut Pasteur lance une alerte à la shigellose, maladie de pays en voie de développement, pour la France

    L’Institut Pasteur a signalé, jeudi 16 mars, la diffusion en hausse d’une souche hautement résistante aux antibiotiques de la bactérie Shigella sonnei . Très contagieux, ce pathogène se transmet entre humains via des matières fécales (beaucoup plus rarement par des aliments contaminés). L’infection qui en résulte, connue sous le nom de shigellose, provoque des diarrhées fébriles parfois sanglantes et des douleurs abdominales. Cette maladie qui touche d’habitude les pays pauvres, provoque chaque année 70 000 décès, d’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS). (…)

    Après une pause liée à la pandémie de Covid, elle s’est diffusée en France rapidement. En 2021, 22 % de toutes les souches de Shigella sonnei analysées étaient hautement résistantes ». Ces résultats ont été publiés en janvier dans la revue Nature Communication .

    (…)

    SAVOIR SUR LA SHIGELLOSE :

    La shigellose est une maladie diarrhéique qui sévit surtout dans les régions tropicales. Elle est endémique toute l'année dans les pays en développement, avec des poussées épidémiques à certaines saisons ou lors de désastres humanitaires.

    Elle est provoquée par des bactéries appartenant au genre Shigella. Les espèces les plus fréquentes dans les pays en voie de développement, et responsables des symptômes les plus graves, sont Shigella flexneri, causant la forme endémique de la maladie et Shigella dysenteriae sérotype 1 (ou bacille de Shiga), responsable des épidémies les plus importantes. Une autre espèce, Shigella sonnei, est prévalente dans les pays émergents et industrialisés.

    La shigellose est par excellence une maladie de l'insuffisance d'hygiène. Les shigelles sont transmises par voie féco-orale. L'homme est le seul réservoir et peut éliminer ces bactéries dans ses selles pendant des semaines après un épisode dysentérique. Le plus souvent, la transmission est directe, du malade à son entourage. L'eau et les aliments souillés par des déjections contenant des shigelles peuvent également transmettre la maladie, ainsi que les mouches.

    La forme dysentérique aiguë typique de l'adulte débute brusquement, après une incubation brève. Elle se caractérise par des douleurs abdominales, souvent accompagnées de vomissements, d'épreintes et de l'émission permanente de selles innombrables (jusqu'à 100 par 24h), glairo-sanglantes et purulentes, voire parfois hémorragiques. La fièvre est élevée, avec altération de l'état général. Le malade guérit le plus souvent spontanément en quelques jours et plus rapidement après administration d'antibiotiques.

    Des complications peuvent cependant émailler l'évolution de la maladie, surtout chez le nourrisson et le jeune enfant ; elles en causent les formes graves qui peuvent aboutir à la mort du patient et sont de plusieurs ordres : les complications aiguës dominées par l'hypoglycémie ; des bactériémies ou des septicémies à point de départ intestinal pouvant se compliquer de choc septique ; la déshydratation due à la fièvre et à l'abondance des pertes hydro-électrolytiques de la diarrhée, menant au collapsus et à l'insuffisance rénale aiguë ; le syndrome hémolytique et urémique, une insuffisance rénale aiguë de cause complexe, le plus souvent mortelle en l'absence de possibilités rapides de réanimation.

    A la différence des autres maladies diarrhéiques, la shigellose ne peut être traitée par la seule réhydratation. Les antibiotiques permettent généralement une guérison rapide et sans séquelles.

    Source : Outbreak News Today.

  • Que faire avec du persil?

    Chez nous on dit PERSIL et pas persi !!!

    Sachez aussi que vous pouvez -sans problème- congeler le persil pour vous en servir plus tard. Perso, je le cisaille fin, par petites quantités, avec un ciseau à fine lame… j'ai aussi une balanceuse à deux poignées… que j'ai un peu aiguisée, mais pas trop, il ne faut pas qu'elle vous taille le bout des doigts… je dispose le persil dans un bol et hop, au congélo où je puis la quantité nécessaire… il ne faut pas sortit le bol entier car le persil décongèle très, trop, vite!

    DU PERSIL EN LÉGUME

    10 brins de persil frisé, 20 cl d'huile au choix

    Lavez bien les brins de persil. Essorez-les. Coupez-le en petits bouquets de quelques feuilles.

    Dans un récipient profond (j'insiste! Attention aux projections d'huile!)

    Mettez à chauffer l'huile à feu moyen. Mettez à frire les bouquets.

    Sachez que le persil va crépiter. Quand le processus se calme, on retire les brins de persil avec une écumoire.

    POMMES DE TERRE PÉRIGOURDINE

    Pommes sautées à la graisse de canard

    des pommes de terre selon le nombre de personnes

    1 gousse d'ail

    10 cl d'huile d'olive ou de graisse de canard

    1 pincée de fleur de sel; 1 tour de moulin de poivre

    Faites cuire les pommes de terre à l'eau dans un grand volume. Pendant ce temps, émincez la gousse d'ail.

    Une fois cuites, coupez les pommes de terre en cubes. Dans une poêle, faites chauffer la graisse d'oie ou de canard et faites-y chauffer la gousse d'ail.

    Faites sauter les pommes de terre dans la poêle pendant quelques minutes en remuant bien.

    Quand la cuisson est presque terminée, ajoutez le persil haché par dessus

    VELOUTE DE PERSIL

    1 bouillon maison ou un cube de bouillon

    une botte de persil plat, 1 cuillère à soupe d'huile d'olive

    2 gousses d'ail, 2 portions de fromage frais

    un peu de poivre au moulin selon le goût

    Dans une marmite, faites revenir le persil dans l'huile d'olive à feu moyen à vif. Ajoutez le bouillon et laissez bouillir 20 minutes.

    Après la cuisson, ajoutez le fromage frais, l'ail et mixez. Poivrez et servez.

    CRÈME D'AVOCAT ET DE PERSIL

    Pour l'apéritif ou accompagnement

    Temps de repos : quelques heures au réfrigérateur

    Pour 1 personne et pour un pot

    1/2 bouquet de persil bio = 20 g de feuilles de persil

    1/2 avocat bio; 4 cuillerées à soupe d'huile d'olive bio

    1 gousse d'ail, 25 g de purée d'amande blanche bio

    2 cuillerées à café de citron bio, Cumin, paprika, cannelle

    Bien équeuter les feuilles de persil, les rincer à l'eau fraîche dans un saladier. Les sécher un peu sur un papier, puis les mettre dans un mixer.

    Ajoutez l'huile d'olive, le citron, la purée d'amande.

    Coupez l'avocat en petits morceaux, et ajouter à la préparation.

    Terminez par les différentes épices: cumin, cannelle et paprika. Mixez le tout et mettre la préparation au réfrigérateur.

    Note: Ne pas trop mixer, c'est meilleur lorsque l'on a quelques petites feuilles fraîches et croquantes sous la dent. Cette crème accompagne à merveille du poisson, ou coquillages, des légumes. Vous pouvez remplacer la purée d'amande blanche, soit par une autre purée (noisette, noix de cajou), soit par l'autre moitié d'avocat.

    Pour accompagner votre poisson, vos crustacés ou vos légumes ou des pommes de terre vapeur

    Selon la texture de la sauce avocat persil, on peut même l'utiliser comme base pour des tartines

    ET SI VOUS BUVIEZ DU PERSIL?

    Voici une recette de boisson naturelle que et qui améliorera votre circulation sanguine.

    Il vous faut: 1 litre d'eau en de source; 50 g de bicarbonate de soude

    3 citrons bio, 2 ou 3 bouquets de persil

    D'abord, lavez les citrons dans l'eau froide puis faites-les tremper dans de l'eau chaude. Verser le paquet de bicarbonate de soude et laisser reposer pendant environ une heure. Le bicarbonate nettoiera le zeste de citron, y compris les résidus possibles de pesticides.

    Pendant ce temps, lavez et hachez le persil en petits morceaux. Après une heure, tout mettre dans une casserole et l'eau. Cuire à feu doux pendant 2-3 heures jusqu'à ce que vous obteniez environ une sorte de sirop.

    Buvez une petite tasse chaque matin sur un estomac vide.

     

    Le saviez vous? Le persil, élixir de jeunesse, est quatre fois plus riche en vitamine C que l'orange ou le chou.

    RÉALISEZ VOTRE LOTION ANTI-AGE BIO

    Prête en quelques minutes, cette lotion anti-âge 100 % naturelle lisse les rides et atténue les tâches brunes sur la peau. En plus il suffit d'un seul ingrédient qui plus est facile à trouver dans la cuisine : le persil. Et ça tombe bien c'est presque tout le temps la saison !

    Ingrédients 

    ¼ de litre d'eau de source bouillante

    une poignée de feuilles de persil

    Laissez infuser le persil dix minutes dans l'eau. Filtrez le mélange et laissez refroidir, puis vaporisez sur votre visage.

    Appliquez cette lotion vitaminée tous les deux jours pendant un mois. Antirides, elle éclaircit le teint et atténue les taches brunes.

     

     

  • BON A SAVOIR

    L’épidémie de bronchiolite a commencé à l’automne, mais plus tôt qu’habituellement. Son ampleur est cependant sans aucune commune mesure avec celle des années précédentes. Santé publique France souligne " la poursuite de l’augmentation des indicateurs de surveillance de la bronchiolite chez les enfants de moins de 2 ans et des nombres de passages aux urgences et d’hospitalisations pour bronchiolite très élevés et à des niveaux supérieurs à ceux observés aux pics épidémiques depuis plus de dix ans " [1]. Toutes les régions de la métropole sont aujourd’hui concernées notamment au nord de la France.

    QUELQUES RAPPELS UTILES

    Infection essentiellement due au virus respiratoire syncytial (VRS), la bronchiolite touche surtout les nourrissons de moins de 2 ans. Il s’agit d’une pathologie relativement fréquente puisque, en France, on estime que 30 % des enfants de moins de 2 ans en sont victimes chaque hiver [2].

     

    Cliniquement, le nourrisson présente une rhinite, puis une toux sèche avec une respiration bruyante ou sifflante à l’expiration plus ou moins associée à une gêne respiratoire avec ou sans fièvre. Il existe parfois une tachypnée et des signes de lutte respiratoire.

    Les examens complémentaires (radiographie thoracique, recherche de virus) ne sont habituellement pas nécessaires. L’évolution est dans la grande majorité des cas favorable, même si l’épisode dure assez longtemps, de 8 à 10 jours et que la toux peut persister pendant encore une quinzaine de jours.

    La prise en charge est symptomatique, en ambulatoire, reposant sur la désobstruction rhinopharyngée avec du sérum physiologique plusieurs fois par jour. Il est aussi recommandé de le faire boire régulièrement et de fractionner les repas pour maintenir une hydratation suffisante.  Ni les bronchodilatateurs, ni les corticoïdes, ni la kinésithérapie respiratoire ne sont recommandés et ce n’est qu’en cas de surinfection que la prescription d’antibiotiques peut se justifier. Les antitussifs et les mucorégulateurs sont contre-indiqués.

    DES CRITERES DE GRAVITE ET DE VULNERABILITE

    "Une consultation rapide auprès du pédiatre ou du médecin traitant est indispensable pour tout nourrisson qui présente une rhinite avec des difficultés respiratoires et/ou une fièvre et/ou des difficultés alimentaires avec diminution des quantités ingérées et/ou un changement de comportement", explique le Dr Marine Joras, pédiatre de ville.

    En cas de prématurité ou de pathologies cardiaques ou respiratoires, ou si le bébé a moins de 2 mois, un avis médical s'impose en urgence.

    Dans tous les cas, quel que soit l’âge, certains signes d’alerte doivent être recherchés et conduire à une consultation en urgence auprès du médecin traitant "s’il est rapidement disponible" ou aux urgences pédiatriques :

    1-    altération de l’état général : enfant fatigué, qui sourit moins, bouge moins, pleure beaucoup, est un peu " mou " ;

    2-   gène respiratoire avec tirage intercostal ;

    3-  fréquence respiratoire supérieure à 60/min ;

    4- diminution des rations ingérées (moins de la moitié des quantités habituelles) ;

    5- fièvre élevée et/ou mal tolérée.

    Mais, insiste le Dr Marine Joras, "dans certains cas – bébé prématuré, ou âgé de moins de six semaines ou fragile ou présentant une détresse respiratoire  – , il est important de rappeler qu’il ne faut pas que les parents aillent aux urgences par leurs propres moyens, mais qu'ils prennent l'avis du 15, car un transport médicalisé peut être nécessaire en raison d'un risque d'apnée ".

    CERTAINS SIGNES IMPOSENT QUANT A EUX L’APPEL SYSTEMATIQUE DU 15 :

        Pauses respiratoires ;

        Somnolence ;

        Lèvres cyanosées ;

        Refus alimentaire complet.

    De l’importance des mesures de prévention

    Si cette flambée épidémique actuelle peut être interprétée et expliquée de différentes façons, une chose est sûre, la fréquence des cas a été particulièrement basse lors des saisons correspondant aux plus fortes vagues de COVID-19. Une période où les gestes barrière ont été fortement conseillés et appliqués. Une enquête française [3] a ainsi montré que l’épidémie de bronchiolite de 2020-2021 a été beaucoup moins sévère avec un impact moindre sur le système de santé par rapport aux périodes précédentes (2015-2020).

    Si la bronchiolite peut être grave et requérir une hospitalisation chez le petit enfant, les adultes infectés par le VRS ou d’autres virus à tropisme respiratoire n’ont souvent qu’un simple rhume, voire aucun symptôme. Or, la bronchiolite est extrêmement contagieuse, le virus se transmettant facilement par la salive, la toux, les éternuements et les objets contaminés.

     

    Bien se laver les mains avant d’être en contact avec un nourrisson, éviter si possible de l’emmener dans des endroits publics confinés, aérer régulièrement, porter un masque en cas de rhume ou de toux, etc. sont autant de mesures préventives qui peuvent avoir un impact majeur.

    "Bonne nouvelle, il se trouve que ces mêmes précautions concernent aussi la COVID-19 et la grippe".

    D’après un entretien avec le Dr Marine Joras, pédiatre, Puteaux.

    Pour en savoir plus...

    [1] Bulletin épidémiologique bronchiolite, semaine 44. Saison 2022-2023. Santé publique France, 9 novembre 2022

    [2] VIDAL Reco Bronchiolite aiguë du nourrisson

    [3] Vaux S. Bronchiolitis epidemics in France during the SARS-CoV-2 pandemic: The 2020-2021 and 2021-2022 seasons. NIH, 2022 Sep; 52(6): 374-378. doi: 10.1016/j.idnow.2022.06.003.

     

  • Le sucre, un facteur de risque de cancer?

    Consommer trop de sucre est mauvais pour la santé, c’est un fait désormais bien documenté. L’excès de sucre, et notamment de boissons sucrées, augmente le risque de carie dentaire, de surpoids et d’obésité. L’abus de sucre serait aussi associé à une augmentation du risque de diabète de type 2 et de maladies cardiovasculaires.

    Mais qu’en est-il des liens entre consommation de sucre et cancer? Si cette relation est moins claire, de nombreux travaux de recherche sont en cours pour l’explorer, et leurs premiers résultats donnent à réfléchir. Que sait-on pour l’instant? Que reste-t-il à découvrir? Quels sucres sont concernés? Les édulcorants artificiels pourraient-ils constituer une alternative?

    Glucides complexes ou sucres simples?

    Les protéines, les lipides (les « graisses ») et les glucides (« les sucres ») constituent la majeure partie de nos apports énergétiques. Avec l’eau, ces trois familles d’éléments nutritifs représentent 98 % du poids des aliments que nous consommons, d’où leur appellation de « macronutriments ».

    Le terme glucides recouvre non seulement les glucides complexes, apportés notamment sous forme d’amidon par les féculents tels que les pommes de terre, le riz ou les pâtes, mais aussi les sucres simples, plus couramment désignés sous le vocable de « sucres ». Ces sucres simples sont naturellement présents dans certains aliments, comme les fruits, principalement sous forme de fructose et les produits laitiers, sous forme de lactose et galactose. Ils peuvent aussi être ajoutés par le consommateur, le cuisinier ou l’industriel, sous forme de saccharose.

    Pour déterminer l’impact d’un aliment sur le taux de sucre dans le sang, appelé glycémie, deux spécialistes en sciences nutritionnelles, David Jenkins et Tom Wolever, ont développé dans les années 1980 l’index glycémique. Il traduit la capacité d’un aliment à faire évoluer la glycémie dans les deux heures qui suivent son ingestion.

    À partir de son index glycémique, on peut calculer la charge glycémique d’un aliment. Ce concept, élaboré à la fin des années 1990, correspond à l’impact qu’il aura sur le taux de sucre dans le sang, en fonction de la portion ingérée. Depuis, plusieurs études se sont intéressées au lien entre l’apport en sucres ou la charge glycémique et le risque de cancer.

    Sucre, prise de poids, insuline et cancer

    Certaines hypothèses soutiennent que le rôle des sucres simples dans l’apparition de certains cancers passerait par la prise de poids. En effet, des études ont permis d’établir des niveaux de preuve élevés entre la consommation de boissons sucrées, sources importantes de sucres simples et l’augmentation du risque de surpoids et d’obésité, le surpoids et l’obésité étant eux-mêmes des facteurs de risque connus pour différents cancers : cancers de l’œsophage, du pancréas, du foie, du sein après la ménopause, de l’endomètre, du rein et du cancer colorectal.

    D’autres mécanismes pourraient toutefois également intervenir, même en l’absence de prise de poids. En effet, avoir une alimentation riche en sucres simples induit une production d’insuline importante, l’hormone régulatrice de la glycémie. Or l’insuline est un agent qui est dit « mitogène », c’est-à-dire qu’il peut favoriser la prolifération des cellules tumorales.

    En 2018, le dernier rapport conjoint du World Cancer Research Fund et de l’American Institute for Cancer Research indiquait qu’une charge glycémique élevée de l’alimentation serait un facteur de risque probable pour le cancer de l’endomètre, la muqueuse qui tapisse l’intérieur de l’utérus à l’endroit où se déroule la grossesse.

    Enfin, des études réalisées au sein de la cohorte NutriNet-Santé, sur + de 100,000 personnes, ont suggéré des associations entre la consommation de sucre simple, celle de boissons sucrées et produits sucrés ainsi que la charge glycémique et un risque accru de cancers, notamment de cancers du sein. Et ce, indépendamment de la prise de poids.

    D’autres études sont néanmoins nécessaires pour approfondir ces résultats. Il est notamment nécessaire de déterminer les différences entre les types ou les sources de sucres et le risque de cancer. On peut en effet se demander si les sucres des fruits, des boissons sucrées, des produits laitiers ont tous le même effet sur la santé.

    Limiter les apports en sucres simples

    Étant donné ces potentiels effets délétères sur la santé, les organismes de santé publique recommandent de limiter ses apports en sucres simples. En France, l’Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) préconise d’en consommer moins de 100 grammes par jour (hors lactose et galactose, qui sont présents dans le lait et les produits laitiers).

    Il est également recommandé de limiter sa consommation de boissons sucrées, incluant les sodas et les jus de fruits, qui sont aussi riches en sucres que les sodas en moyenne, à une par jour au maximum.

    On pourrait penser qu’une alternative serait de remplacer le sucre par des édulcorants artificiels. Mais cela pourrait ne pas être une solution idéale, car plusieurs études expérimentales et épidémiologiques suggèrent en effet de potentiels effets adverses de ces additifs alimentaires sur la santé.

    Les édulcorants artificiels, une fausse bonne solution?

    Les édulcorants artificiels sont des produits sucrants qui ne sont pas des glucides. Ils permettent de réduire la teneur en sucres ajoutés dans les aliments et boissons – ainsi que les calories qui y sont associées – tout en maintenant une saveur sucrée. L’aspartame (E951) ou l’acésulfame potassium (E950) comptent probablement parmi les plus connus de ces additifs alimentaires, qui sont aujourd’hui consommés chaque jour par des millions de consommateurs.

    Présents dans des milliers de produits fabriqués par les industries agro-alimentaires, les édulcorants artificiels peuvent également être ajoutés ultérieurement dans les aliments, sous forme de « sucrettes » ou de poudres, par exemple.

    Or, depuis quelques années, des données semblent indiquer que la consommation de ces produits pourrait ne pas être anodine. Ainsi, des études récentes menées dans le cadre de l’étude NutriNet-Santé (une étude de santé publique lancée en 2009 dans l’objectif de faire progresser les connaissances entre alimentation et santé) montrent une association entre la consommation d’édulcorants et un risque accru de cancers.

    Il s’agit, au global, du cancer du sein, et de cancers « liés à l’obésité », autrement dit pour lesquels l’obésité est un des facteurs de risque : cancer du pancréas, du foie, du côlon-rectum, du sein après la ménopause, de l’endomètre, du rein, de l’œsophage, de la bouche, du larynx, du pharynx, de l’estomac, de la vésicule biliaire, des ovaires et de la prostate. Un risque accru de maladies cardiovasculaires a également été mis en évidence.

    Au-delà de ces liens, il faut souligner que les autorités de santé ne recommandent pas les édulcorants, qui maintiennent l’appétence pour le goût sucré, comme une alternative sûre au sucre… Elles préconisent plutôt l’inverse, à savoir de tendre globalement vers une diminution du goût sucré dans notre alimentation. Du sucré, oui, mais avec modération, en somme…

    auteurs

    Mathilde Touvier - Directrice de l'Equipe de Recherche en Epidémiologie Nutritionnelle, U1153 Inserm,Inra,Cnam, Université Sorbonne Paris Nord, Inserm

    Charlotte Debras

    de The Conversation