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  • Vaccins rappel 2025

    ROR

    Les recommandations qui sont inchangées précisent, dans le cadre des recommandations générales, que chez les personnes nées depuis 1980, en cas de méconnaissance du statut vaccinal, il est recommandé de réaliser deux doses à au moins un mois d’intervalle, sans sérologie préalable, rappelant qu’il n’y a aucun risque à  vacciner une personne déjà immunisée.

    Rappelons qu'une épidémie de rougeole est en cours (plus de 700 cas et deux décès en 2025).

    GRIPPE

    À la suite des recommandations de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en février 2024, l’Agence Européenne du Médicament (EMA) recommande que la souche grippale de la lignée B/Yamagata soit retirée des vaccins contre la grippe.

    Ainsi, pour la saison hivernale 2025/2026, les vaccins grippaux disponibles seront des vaccins grippaux trivalents inactivés qui n'incluent plus cette souche.

    Trois vaccins seront recommandés. Il s’agit des vaccins Influvac Trivalent et Vaxigrip Trivalent comme en 2024, et du vaccin Flucelvax, un vaccin produit sur culture cellulaire. Le vaccin FLUARIX ne sera pas dans la liste des vaccins de la saison 2024/2026.

    Pour les personnes âgées de 65 ans ou plus, comme en 2024, ni le vaccin Efluelda à haute dose d’antigène, ni le vaccin adjuvanté Fluad ne font partie des vaccins recommandés.

    Par ailleurs, alors que la vaccination peut être proposée dès l’âge de 2 ans, le vaccin vivant atténué FLUENZ, mieux accepté par les enfants et les adolescents du fait de son administration par voie nasale ne sera a priori pas disponible.

    INFECTIONS INVASIVES A PNEUMOCOQUE

    Concernant les recommandations générales de 2025:

        chez les nourrisson de moins de 2 ans, il n’est pas émis d’avis préférentiel entre les vaccins Prevenar 13 et Vaxneuvance alors que ce dernier couvre un plus grand pourcentage de sérotype responsable d’IIP;

        chez toutes les personnes âgées de 65 ans et plus la vaccination contre le pneumocoque est recommandée selon un schéma vaccinal à dose unique avec le vaccin Prevenar 20.

    On remarquera que le vaccins Prevenar 20 qui a une AMM pour être utilisé dès l’âge de 6 mois ne fait pas partie de la liste des vaccins recommandés chez le nourrisson.

    Il en est de même du vaccin Capvaxive, vaccin à 21 valences possédant une AMM européenne chez l’adulte.

    Chez les adultes âgés de 18 ans et plus à risque élevé de contracter une infection à pneumocoque, le vaccin Prevenar 20 qui est maintenant pris en charge par l’assurance maladie est le seul recommandé. Le schéma Vpc 13 (Prevenar 13) / Vpp 20 (Pneumovax) n’a plus lieu d’être.

    On remarque que dans le récapitulatif des schémas vaccinaux chez les adultes à risque, les recommandation 2025 n’ont pas pris en compte le cas de la personne n’ayant pas d’antécédent de vaccination contre le pneumocoque. Rappelons que ces personnes doivent bénéficier d’une dose unique de PREVENAR 20 et qu’il n’y pas d’argument actuellement pour un rappel.

    COQUELUCHE

    Dans le cadre des recommandations générales de 2025, pour l'ensemble de la population, les rappels dTP administrés aux âges de 25, 45, 65 ans comporteront systématiquement la valence coqueluche (vaccin dTcaPolio).

    Le calendrier 2025 prolonge l’application des recommandations émises par la HAS en 2024 dans le contexte de recrudescence marquée de la coqueluche en France mise en évidence depuis le début de cette année-là, avec un nombre de décès particulièrement élevé chez les nouveau-nés et les nourrissons.

    En juillet 2024, la HAS avait recommandé dans un contexte épidémique ou de risque de grands rassemblement favorisant une grande circulation de la coqueluche (nouvelle du 5 août 2024):

        Un rappel pour les adultes âgés de 25 ans ou plus de l’entourage des nouveau-nés, si la mère n’a pas été vaccinée pendant la grossesse, ou si elle a accouché moins d’un mois après la vaccination, avec une dose de vaccin dTcaPolio si la vaccination coquelucheuse antérieure remonte à 5 ans ou plus (ce délai est de 10 ans hors contexte sanitaire particulier).

        La vaccination contre la coqueluche pour les professionnels ayant une injection datant de plus de 5 ans.

  • LE 8 MAI 1945

    "Honneur à nos grands morts. Grâce à eux, la France, hier soldat de Dieu, aujourd'hui soldat de l'humanité, sera toujours soldat de l'idéal".

    Georges CLEMENCEAU - Député, Homme d'état, Homme politique, Journaliste, Maire, Médecin, Ministre, Scientifique, Sénateur (1841 - 1929)

     

    Commémoration de la victoire des Alliés sur l'Allemagne nazie et la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe marquée par l'annonce de la capitulation de l'Allemagne.

    En France, cette date est un jour férié.

    Pour mémoire les pertes humaines pendant la Seconde Guerre mondiale ont été de l’ordre de 60 millions de morts. Cet événement est célébré le 9 mai sous le nom de Jour de la Victoire dans les pays de l’ancienne Union soviétique, et sous le nom de Jour de la Victoire en Europe et en Israël.

    EN  FRANCE

    La loi du 7 mai 1946 prévoit que la commémoration du 8 mai 1945 soit fixée au 8 mai de chaque année, sinon le dimanche suivant.

    Dès cette année et plus nettement dans les années suivantes, c'est-à-dire jusqu'en 1951, la commémoration perd de son importance alors que les associations d'anciens combattants réclament la reconnaissance du 8 mai comme jour férié et chômé.

    Le 8 mai est déclaré jour férié (mais non chômé) de commémoration en France. Cela n'empêche pas les cérémonies de revêtir un réel éclat.

    Dans les années cinquante et soixante, on avait, très vivant en esprit, le souvenir des souffrances de la 2e guerre mondiale et des ravages de la guerre, du sacrifice des soldats, de la peur et la douleur des civils.

    Les enfants des écoles devaient aller -avec leurs camarades- au pied du monument aux morts (qui représentaient aussi les Poilus de 14-18) pour accompagner les vétérans des deux guerres et chanter l'Hymne National, la Marseillaise….

    Pour faire passer la mémoire des temps anciens et ne jamais oublier…

    Vive la France éternelle

     

    image générée par I.A. par moi

  • Hélas, génération spontanée….

    .... réfléchissez: oui, c'est très grave!...

    Le Royaume-Uni signale un cas de mpox de clade 1b (variole du singe) sans antécédent de voyage ni liens avec des cas antérieurs

    L'Agence de sécurité sanitaire du Royaume-Uni (HSA) a annoncé qu'une infection par le clade 1b mpox a été confirmée chez une personne sans antécédents de voyage et sans liens avec des cas antérieurs confirmés.

    "D'autres travaux sont en cours pour déterminer où cette personne, qui réside dans le nord-est de l'Angleterre, a pu contracter l'infection", a déclaré l'agence dans un communiqué, ajoutant que la maladie avait été diagnostiquée en mars et qu'aucune autre infection n'avait été décelée parmi les contacts du patient.

    Tous les cas antérieurs du pays concernaient des personnes ayant voyagé dans un pays touché par l'épidémie ou ayant été en contact avec une personne ayant voyagé dans un tel pays.

    Source : Center for Infectious Disease Research and Policy

  • des mères d’ex-prostituées mineures menacées par la DZ Mafia.

    Aucune demande de relogement n’a abouti

    Jennifer Pailhé, fondatrice de l’association “Nos Ados Oubliés”, alerte sur les menaces que subissent des mères d’ex-prostituées mineures ciblées par la DZ Mafia . Toutes les mamans que l’association suit ont effectué des demandes de relogement. Aucune n’a abouti.

    Parmi les familles que vous accompagnez en région toulousaine, vous affirmez que plusieurs mères d’ex-prostituées mineures sont ouvertement menacées par des groupes criminels. Lesquels?

    En effet, plusieurs d’entre elles sont menacées par la DZ Mafia ou par des individus se réclamant de ce groupe. Elles reçoivent énormément de messages via les réseaux sociaux. De faux comptes les ajoutent sur Snapchat ou Instagram. Cela suppose que ces auteurs connaissent leurs adresses et leur identité. Les agresseurs profèrent des menaces explicites, allant jusqu’à évoquer des violences physiques ou une mise en prostitution. Certains envoient des points GPS pour prouver qu’ils savent où se trouvent leurs filles; d’autres vont jusqu’à envoyer des photos de leurs parties intimes. C’est ignoble.

    Comment assurez-vous la sécurité des mères que vous accompagnez?

    Nous sommes sans solution concrète. Heureusement, les forces de l’ordre de leurs secteurs respectifs sont informées. Certaines mères souhaitent poser des systèmes d’alarme à leur domicile, mais ces dispositifs sont coûteux et aucune aide n’est prévue pour les financer. […]

    La Dépêche

     

    Je connais deux personnes, mère et fille -avec la carte handi à 80%- qui ont attendu 21 ans pour avoir un rez-de-chaussée HLM (on leur donnait des appartements dans les cités "maudites" et en étage, refusés parce que les ascenseurs sont toujours en panne… elles ont dû habiter dans des maisons individuelles aux loyers hyper élevés et ont beaucoup souffert de ces montants qui grévaient leur budget de plus de 70%!

  • Danger

    Recrudescence importante des infectons invasives à méningocoque en France

    En France, Santé publique France signale une recrudescence importante des infectons invasives à méningocoque (IIM) a été observée au cours de la saison 2024-2025 avec un nombre exceptionnellement élevé de cas au mois de janvier 2025 (90 cas, données non consolidées). En janvier 2025, les IIM du sérogroupe B étaient majoritaires (45% des cas), suivies des sérogroupes W (30%) et Y (25%). Les IIM W et Y ont fortement augmenté ces dernières années par rapport à l’incidence relevée avant la pandémie de COVID-19.

    Le nombre de cas déclarés et survenus en janvier 2025 est équivalent à celui observé au pic atteint en décembre 2022 dans le contexte d’un rebond post-pandémie de COVID-19 et d’une épidémie grippale marquée associée à la circulation importante d’autres virus respiratoires (Sars-CoV-2 et VRS). L’augmentation des IIM en janvier 2025 pourrait être liée en partie à l’épidémie de grippe particulièrement importante pendant la saison 2024-2025. En effet, il a été montré que les infections par le virus de la grippe peuvent augmenter le risque d’infection invasive à méningocoque.

    Depuis le mois de juillet 2024, 50 décès ont été déclarés soit une létalité de 13,7%. Les souches du sérogroupe W restent à l’origine de formes plus sévères, avec une létalité de 19,8% pour ce début de saison 2024/25, contre 12,5% pour les IIM B et 10,4% pour les IIM Y. En janvier 2025, 13 décès sont survenus, essentiellement chez des adultes dont des jeunes adultes, ce qui témoigne de la sévérité de ces infections.

    Pour l’ensemble de l’année 2024, 615 cas d’IIM ont été déclarés en France, correspondant au plus grand nombre annuel de cas depuis 2010.

    La Direction Générale de la Santé a alerté ce jour les professionnels de santé sur cette situation, appelant à une vigilance accrue et rappelant l'importance de la vaccination.

    Dans la population générale, le calendrier vaccinal prévoit:

    Concernant la vaccination contre les sérogroupes A, C, W et Y:

        Chez les nourrissons, la vaccination tétravalente est obligatoire selon un schéma vaccinal à deux doses: une dose à l’âge de 6 mois (NIMENRIX) suivie d’une dose de rappel à l’âge de 12 mois (NIMENRIX ou MENQUADFI),

        Chez les adolescents, la vaccination est recommandée:

            De 11 à 14 ans selon un schéma une dose quel que soit leur vaccination antérieure (NIMENRIX ou MENQUADFI ou MENVEO),

            De 15 à 24 ans dans le cadre du rattrapage vaccinal avec un schéma une dose (NIMENRIX ou MENQUADFI ou MENVEO).

    Concernant le sérogroupe B:

        La vaccination par le vaccin BEXSERO est obligatoire chez l’ensemble des nourrissons depuis le 1er janvier 2025 selon un schéma à trois doses (M3, M5, M12).

        Un rattrapage jusqu’à 24 mois est prévu pour les nourrissons jamais vaccinés ou au statut vaccinal incomplet ou inconnu.

    Des recommandations vaccinales particulières viennent compléter l’approche du calendrier vaccinal particulier chez les personnes à risque élevé d’IIM (personnes immunodéprimées et leur entourage familial) ainsi qu’en milieu professionnel et chez les voyageurs

    Source: Santé publique France, Direction générale de la santé

  • Votre eau du robinet pourrait contenir un polluant éternel quasi indestructible !

    Minuscule, très mobile, difficile à extraire, ce perturbateur endocrinien est un polluant éternel, quasiment indestructible, qui a tout pour déplaire!

    Cette nouvelle enquête montre que le TFA, un PFAS, est présent en fortes concentrations dans l'eau du robinet et dépasse déjà les seuils de la future norme européenne. Les résultats de l'enquête interrogent la suffisance de la norme française pour garantir la qualité de l'eau potable.

    Un polluant éternel très compliqué à retirer de l'eau, l'acide trifluoroacétique (TFA), a été retrouvé dans l'eau du robinet d'une large majorité des villes où il a été recherché, selon une enquête publiée jeudi. Retrouvé dans l'eau de 24 communes sur 30, il dépasse à lui seul, dans 20 communes, la norme référence en Europe de 100 nanogrammes/litre pour les vingt PFAS réglementés, qui doit entrer pleinement en vigueur en 2026, selon cette enquête réalisée par l'UFC-Que Choisir et l'ONG environnementale Générations Futures.

    Quasi indestructibles, ces "polluants éternels" regroupent plus de 4 700 molécules et s'accumulent avec le temps dans l'air, le sol, les rivières, jusque dans le corps humain. En cas d'exposition sur une longue période, ils peuvent avoir des effets sur la fertilité ou favoriser certains cancers, d'après de premières études.

    S'il n'est pas, comme le souligne l'enquête, "aussi dangereux que les PFOA ou PFOS", interdits en Europe depuis plusieurs années, des zones d'ombre subsistent sur la toxicité du TFA et il est " quasi indestructible dans l'environnement", souligne l'étude.

    Le TFA, peu ou pas recherché dans les contrôles

    Parmi les 30 communes dont l'eau a été analysée, Paris arrive au second rang en matière de concentration, avec 6 200 ng/l, derrière Moussac, dans le Gard (13 000 ng/l). La ville de Bruxerolles, dans la Vienne, complète ce podium, avec 2 600 ng/l.

    Moussac se situe près de Salindres, où une usine du groupe Solvay produisait du TFA jusqu'en septembre dernier, rappelle l'enquête.

    Le TFA est en France "très peu - pour ne pas dire jamais - recherché par les agences régionales de santé lors des contrôles des eaux potables", déplore l'étude, qui souligne qu'il est souvent issu de la dégradation du flufénacet, herbicide évalué fin septembre par l'Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa). Or, celle-ci a conclu, selon Générations Futures, qu'il s'agit d'un perturbateur endocrinien.

    La norme française bien moins stricte qu'ailleurs

    "Si une substance active [ici, le flufénacet] est un perturbateur endocrinien, alors ses métabolites [dont le TFA] doivent être considérés par défaut comme pertinents" et donc contrôlés, estime Pauline Cervan, toxicologue de Générations Futures, citée dans l'enquête.

    Problème, le TFA est " moins bien retenu "que d'autres PFAS par les techniques de décontamination de l'eau, aussi bien celles s'appuyant sur des charbons actifs, que celles à base de filtration membranaire, en vogue dans les usines d'eau potable les plus modernes, a déclaré à l'AFP Julie Mendret, chercheuse à l'université de Montpellier.

    La difficulté à retenir et donc à retirer ce produit chimique de l'eau s'explique par sa caractéristique de "PFAS à chaîne courte", qui contient moins d'atomes de carbone et est de ce fait "très petit, très mobile", explique cette spécialiste du traitement de l'eau.

    Outre le TFA, Générations Futures et l'UFC-Que Choisir ont analysé 33 PFAS : hors TFA, les concentrations en PFAS " restent conformes à la norme choisie par la France " (somme de 20 PFAS spécifiques limitée à 100 ng/l).

    Mais cette norme est "bien moins stricte que celles d'autres pays" comme les États-Unis ou le Danemark, relèvent les deux associations, qui estiment que la norme française "est bien trop peu protectrice" et ne repose "sur aucune donnée toxicologique solide".

    Ces organisations réclament l'application du principe de précaution.