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dangers

  • Se protéger des piqûres de moustiques?

    ATTENTION AUX VÊTEMENTS QUE VOUS PORTEZ

    Préférez des vêtements plutôt clairs. En effet, une étude a prouvé que les moustiques ont une préférence pour les vêtements plus foncés malgré leur vision très peu développée. Ainsi, ils ne se fient pas seulement à leur odorat! Certaines couleurs les attirent aussi plus que d’autres.

    Aussi, porter des couleurs voyantes comme le cyan, le noir, le orange ainsi bien sûr que le rouge attire l’attention sur vous et facilite le repérage. A contrario, la science a démontré que le vert, le violet et le blanc les attiraient moins.

    Dans votre poche, vous pouvez glisser un mouchoir en tissu imbibé de quelques gouttes d’huile essentielle d’eucalyptus citronné. C’est la meilleure huile répulsive dont vous puissiez rêver (avec l’huile essentielle de lavande)

    Enfin, si les températures estivales le permettent, n’oubliez pas de porter des vêtements amples, couvrants, épais et des vêtements longs pour exposer la peau le moins possible.

    UNE TOILETTE AU SAVON ANTIBACTERIEN

    Si les moustiques aiment piquer sur les chevilles ou les pieds, c’est que les bactéries y sont plus robustes.

    Alors, utilisez un savon antibactérien pour éviter d’être piqué par les moustiques. Sinon, sachez qu’une étude a démontré que le savon à la noix de coco comptait parmi les moins attirants pour ces insectes piqueurs très redoutés en été.

    De manière générale, ayez une hygiène impeccable pour ne pas les attirer avec votre odeur corporelle. Ils aiment les odeurs de sébum et de sueur. Aussi, limitez la transpiration au maximum avec des solutions naturelles.

    Enfin, évitez en outre de mettre trop de parfum pour ne pas vous faire remarquer.

    ATTENTION AU SPORT

    Bonne nouvelle pour ceux qui n’aiment pas le sport: la transpiration peut attirer les moustiques.De fait, pratiquer un sport augmente les risques d’être dans leur viseur. En plus, cela influe sur la température du corps. Alors, si vous faites du sport, pensez à appliquer un répulsif très efficace sans produits chimiques.

    POURQUOI LES MOUSTIQUES NOUS PIQUENT-ILS NOUS ET PAS QUELQU’UN D’AUTRE ?

    Connaître ce qui les attire permet de comprendre comment prévenir les piqûres. On sait notamment que les eaux stagnantes comme dans la coupelle des plantes ou les gouttières sont des lieux privilégiés pour pondre et qu’il faut les éviter autant que possible. Mais qu’est-ce qui les attire vers nous en particulier? En la matière, il y a beaucoup d’idées reçues complétement erronées. Par exemple, le sang sucré n’a aucune influence sur le phénomène.

    À vrai dire, ce que l’on mange n’a pas une grande influence. De fait, inutile de vous gaver d’ail en pensant les éloigner comme des vampires! En outre, ils ne sont pas attirés par la lumière. D’ailleurs, ils ne voient quasiment rien. Et à y bien réfléchir, on les voit moins le jour en plein soleil que la nuit, vous ne trouvez pas ? Naturellement, ils préfèrent l’ombre d’un coin arboré et humide.

    En fait, plusieurs facteurs rentrent en compte dans le choix des victimes: concentration de stéroïdes ou de cholestérol à la surface de leur épiderme, leur odeur, le CO2 dégagé par le corps en respirant qu’ils peuvent sentir à 10 m de distance, la transpiration, la génétique…

    Ainsi, vous ne pouvez parfois pas y faire grand-chose. Une femme enceinte expire 21% de CO2 de plus qu’une autre personne et a une température corporelle plus élevée. De ce fait, les femmes enceintes transpirent plus et attirent plus les moustiques. Enfin, les personnes du groupe sanguin O sont également plus attirantes, notamment pour les moustiques tigres.

  • Je suis au courant depuis plus de 30 ans… et vous?

    Boîtes de conserve: des risques invisibles pour la santé?

    Les boîtes de conserve métalliques qui contiennent des aliments ou des boissons sont des emballages sûrs pour la santé. Cependant, il est nécessaire d’approfondir les interactions possibles entre l’emballage et les aliments. C’est ce qui ressort d’analyses faites sur du thon et des boissons en conserves par des chercheurs de l’Université de Santiago de Compostela, en Espagne, en collaboration avec l’Agence nationale de sécurité alimentaire et nutrition (AESAN).

    Elles font partie de tout kit de survie et beaucoup d’entre elles sont indispensables à la vie universitaire des étudiants. Si nous n’avons pas envie de cuisiner ou quand nous manquons de temps, elles sont la meilleure option, et elles sont indispensables si nous partons camper. Nous parlons bien sûr des conserves qui permettent de garder différents types d’aliments et de boissons dans des conditions nutritionnelles et organoleptiques parfaites.

    Ce mode de conservation est utilisé depuis des décennies dans notre système alimentaire. Parmi ses nombreux avantages, il permet notamment de garder les aliments dans nos placards pendant des années grâce à leur date limite de consommation très longue.

    De ce fait, traditionnellement, dans la société, les boîtes de conserve sont associées à un moyen sûr de conserver les aliments. Cependant, d’un point de vue chimique, il est nécessaire d’étudier plus en profondeur les interactions possibles entre l’emballage et les aliments qu’il contient afin de garantir leur innocuité.

    En général, sauf si nous constations des bosses ou des traces de rouille sur les conserves, nous considérions que nous pouvions être tranquilles. Un choc nous mettait en alerte et ce, à juste titre, car cela peut endommager l’intégrité de la boîte au point de provoquer de petites perforations qui ne sont pas toujours visibles, ce qui facilite l’entrée de bactéries et, par conséquent, la contamination des aliments à l’intérieur de la conserve.

    Ce qui a généralement été ignoré ou, a minima, insuffisamment abordé, ce sont les questions de sécurité alimentaire liées aux composants de la boîte de conserve, par exemple l’augmentation potentielle de l’exposition à des substances dangereuses que représenterait l’assaisonnement d’une salade avec l’huile qui accompagne le thon en conserve.

    LES RISQUES LIES AUX COMPOSANTS DES BOITES DE CONSERVE

    De quelles substances parlons-nous? Et surtout, à quels risques sommes-nous exposés? Les emballages métalliques contiennent généralement des revêtements polymères qui agissent comme une barrière entre les aliments et le métal. Ce revêtement empêche la corrosion de la boîte et préserve les propriétés organoleptiques et la qualité des aliments.

    Cependant, certains de ses composants peuvent se retrouver dans les aliments par un processus appelé migration. Cela peut affecter la qualité du produit et, dans certains cas, représenter un risque potentiel pour la santé du consommateur, soit en raison de son ingestion en quantités importantes, soit en raison d’une exposition cumulée tout au long de la vie via l’alimentation.

    DES PERTURBATEURS ENDOCRINIENS DANS LES BOITES DE CONSERVE

    Le groupe FoodChemPack (Recherche, développement et évaluation de la sécurité chimique des aliments et des matériaux en contact avec les aliments) de la faculté de pharmacie de l’université de Santiago de Compostela (USC), en Espagne, étudie les revêtements des boîtes métalliques, pour les boissons comme pour les conserves alimentaires, dans le cadre de plusieurs projets (MIGRAEXPO, MIGRACOATING, BACFood4Expo et ACHED), en collaboration avec l’Agence espagnole dédiée à la sécurité alimentaire et à la nutrition (AESAN).

    Au cours de ces dernières années, nous avons constaté que de nombreux revêtements contenaient des résines époxy à base de bisphénol A diglycidyl éther (BADGE), synthétisé à partir d’épichlorhydrine et de bisphénol A (BPA), un perturbateur endocrinien qui interfère avec le système hormonal. Il contribue ainsi au développement de maladies métaboliques, telles que le diabète ou l’obésité, et peut affecter le système reproducteur, entre autres effets néfastes. En 2011, la dangerosité de ce composé a ainsi conduit à son interdiction dans les biberons pour bébé.

    Les autorités européennes réduisent de plus en plus la quantité maximale de bisphénol à laquelle la population générale devrait être exposée. À tel point que la Commission européenne a récemment interdit l’utilisation du BPA et de ses dérivés dans les matériaux destinés à entrer en contact avec des denrées alimentaires.

    LE THON, PLUTÔT AU NATUREL QUE DANS L’HUILE OU A L’ESCABÈCHE

    Dans les boissons que nous avons étudiées (boissons alcoolisées, énergisantes, rafraîchissantes ou eau minérale), la migration de ces composés dérivés du bisphénol A s’est avérée faible. En revanche, dans les aliments en conserve, en particulier dans ceux à forte teneur en matières grasses, des niveaux de migration plus élevés ont été mesurés.

    Par exemple, dans les conserves, comme le thon à la tomate, à l’escabèche ou à l’huile, des concentrations plus élevées que dans le thon au naturel ont été relevées pour un autre composé appelé cyclo-di-BADGE. Contrairement au BPA, ce composé n’est pas encore réglementé en raison du manque d’informations toxicologiques.

    Pour toutes ces raisons, nous considérons que ce n’est pas une bonne habitude d’assaisonner des pâtes ou des salades avec le liquide contenu dans les boîtes de conserve, car cela pourrait augmenter notre exposition à ces substances.

    De plus, il a été observé que le fait de réchauffer les aliments directement dans la boîte de conserve, une pratique associée à des contextes spécifiques, tels que le camping, peut augmenter la migration de ces composés. En effet, la chaleur accélère les processus de transfert des substances depuis la couche interne de l’emballage vers les aliments, ce qui pourrait augmenter les risques pour la santé.

    QU’ABSORBONS-NOUS, COMMENT ET EN QUELLE QUANTITÉ?

    Dans des études récentes, nous avons constaté que la bio-accessibilité de ces substances, c’est-à-dire la quantité qui pourrait être absorbée par l’organisme, augmente considérablement lorsqu’elles sont ingérées avec des aliments gras.

    Pour parvenir à cette conclusion, nous avons tenté de simuler la manière dont notre système digestif traite ces composés. Pour ce faire, nous avons utilisé le protocole de digestion gastro-intestinale in vitro INFOGEST qui, entre autres, simule la composition de la salive et des fluides gastro-intestinaux, la durée de chaque phase, la température ou les valeurs de pH corporelles. Nous avons ainsi pu observer comment différents groupes de populations sont exposés de manière différente à ces substances, principalement en fonction du pH basal de l’estomac, qui est de 1,5 chez les adultes, tandis que les enfants et les personnes âgées ont un pH gastrique moins acide.

    Dans la majorité des cas, les quantités détectées étaient inférieures aux limites fixées par la Commission européenne. Il est toutefois important de tenir compte de l’exposition potentielle par différentes voies et de l’exposition cumulative tout au long de la vie. En effet, une personne peut être en contact avec la même substance de différentes manières, non seulement par voie orale, par l’eau ou les aliments, mais aussi par d’autres voies, telles que les voies respiratoires ou cutanées. Cela peut augmenter l’exposition totale de l’organisme à cette substance.

    Même à de faibles niveaux, une exposition prolongée peut avoir des effets négatifs sur la santé, en particulier chez les groupes de populations les plus vulnérables.

    UNE SOCIÉTÉ INFORMÉE, UNE ALIMENTATION PLUS SURE

    La connaissance de ces résultats, et de ceux à venir, permettra aux consommateurs de prendre des décisions éclairées concernant l’utilisation de ce type d’emballages (par exemple, ne pas chauffer directement les boîtes de conserve sur le feu lorsque l’on fait du camping) et la consommation des aliments (par exemple, éviter de réutiliser les liquides de couverture pour assaisonner les salades), ce qui contribuera ainsi à une alimentation plus sûre.

    Auteurs: Antía Lestido Cardama - Doctora en el área de Innovación en Seguridad y Tecnologías Alimentarias, Universidade de Santiago de Compostela

    Lara Pazos Soto - Estudiante de Doctorado en el programa de Innovación en Seguridad y Tecnologías Alimentarias, Universidade de Santiago de Compostela

    The Conversation - CC BY ND

  • Danger

    Recrudescence importante des infectons invasives à méningocoque en France

    En France, Santé publique France signale une recrudescence importante des infectons invasives à méningocoque (IIM) a été observée au cours de la saison 2024-2025 avec un nombre exceptionnellement élevé de cas au mois de janvier 2025 (90 cas, données non consolidées). En janvier 2025, les IIM du sérogroupe B étaient majoritaires (45% des cas), suivies des sérogroupes W (30%) et Y (25%). Les IIM W et Y ont fortement augmenté ces dernières années par rapport à l’incidence relevée avant la pandémie de COVID-19.

    Le nombre de cas déclarés et survenus en janvier 2025 est équivalent à celui observé au pic atteint en décembre 2022 dans le contexte d’un rebond post-pandémie de COVID-19 et d’une épidémie grippale marquée associée à la circulation importante d’autres virus respiratoires (Sars-CoV-2 et VRS). L’augmentation des IIM en janvier 2025 pourrait être liée en partie à l’épidémie de grippe particulièrement importante pendant la saison 2024-2025. En effet, il a été montré que les infections par le virus de la grippe peuvent augmenter le risque d’infection invasive à méningocoque.

    Depuis le mois de juillet 2024, 50 décès ont été déclarés soit une létalité de 13,7%. Les souches du sérogroupe W restent à l’origine de formes plus sévères, avec une létalité de 19,8% pour ce début de saison 2024/25, contre 12,5% pour les IIM B et 10,4% pour les IIM Y. En janvier 2025, 13 décès sont survenus, essentiellement chez des adultes dont des jeunes adultes, ce qui témoigne de la sévérité de ces infections.

    Pour l’ensemble de l’année 2024, 615 cas d’IIM ont été déclarés en France, correspondant au plus grand nombre annuel de cas depuis 2010.

    La Direction Générale de la Santé a alerté ce jour les professionnels de santé sur cette situation, appelant à une vigilance accrue et rappelant l'importance de la vaccination.

    Dans la population générale, le calendrier vaccinal prévoit:

    Concernant la vaccination contre les sérogroupes A, C, W et Y:

        Chez les nourrissons, la vaccination tétravalente est obligatoire selon un schéma vaccinal à deux doses: une dose à l’âge de 6 mois (NIMENRIX) suivie d’une dose de rappel à l’âge de 12 mois (NIMENRIX ou MENQUADFI),

        Chez les adolescents, la vaccination est recommandée:

            De 11 à 14 ans selon un schéma une dose quel que soit leur vaccination antérieure (NIMENRIX ou MENQUADFI ou MENVEO),

            De 15 à 24 ans dans le cadre du rattrapage vaccinal avec un schéma une dose (NIMENRIX ou MENQUADFI ou MENVEO).

    Concernant le sérogroupe B:

        La vaccination par le vaccin BEXSERO est obligatoire chez l’ensemble des nourrissons depuis le 1er janvier 2025 selon un schéma à trois doses (M3, M5, M12).

        Un rattrapage jusqu’à 24 mois est prévu pour les nourrissons jamais vaccinés ou au statut vaccinal incomplet ou inconnu.

    Des recommandations vaccinales particulières viennent compléter l’approche du calendrier vaccinal particulier chez les personnes à risque élevé d’IIM (personnes immunodéprimées et leur entourage familial) ainsi qu’en milieu professionnel et chez les voyageurs

    Source: Santé publique France, Direction générale de la santé

  • Votre eau du robinet pourrait contenir un polluant éternel quasi indestructible !

    Minuscule, très mobile, difficile à extraire, ce perturbateur endocrinien est un polluant éternel, quasiment indestructible, qui a tout pour déplaire!

    Cette nouvelle enquête montre que le TFA, un PFAS, est présent en fortes concentrations dans l'eau du robinet et dépasse déjà les seuils de la future norme européenne. Les résultats de l'enquête interrogent la suffisance de la norme française pour garantir la qualité de l'eau potable.

    Un polluant éternel très compliqué à retirer de l'eau, l'acide trifluoroacétique (TFA), a été retrouvé dans l'eau du robinet d'une large majorité des villes où il a été recherché, selon une enquête publiée jeudi. Retrouvé dans l'eau de 24 communes sur 30, il dépasse à lui seul, dans 20 communes, la norme référence en Europe de 100 nanogrammes/litre pour les vingt PFAS réglementés, qui doit entrer pleinement en vigueur en 2026, selon cette enquête réalisée par l'UFC-Que Choisir et l'ONG environnementale Générations Futures.

    Quasi indestructibles, ces "polluants éternels" regroupent plus de 4 700 molécules et s'accumulent avec le temps dans l'air, le sol, les rivières, jusque dans le corps humain. En cas d'exposition sur une longue période, ils peuvent avoir des effets sur la fertilité ou favoriser certains cancers, d'après de premières études.

    S'il n'est pas, comme le souligne l'enquête, "aussi dangereux que les PFOA ou PFOS", interdits en Europe depuis plusieurs années, des zones d'ombre subsistent sur la toxicité du TFA et il est " quasi indestructible dans l'environnement", souligne l'étude.

    Le TFA, peu ou pas recherché dans les contrôles

    Parmi les 30 communes dont l'eau a été analysée, Paris arrive au second rang en matière de concentration, avec 6 200 ng/l, derrière Moussac, dans le Gard (13 000 ng/l). La ville de Bruxerolles, dans la Vienne, complète ce podium, avec 2 600 ng/l.

    Moussac se situe près de Salindres, où une usine du groupe Solvay produisait du TFA jusqu'en septembre dernier, rappelle l'enquête.

    Le TFA est en France "très peu - pour ne pas dire jamais - recherché par les agences régionales de santé lors des contrôles des eaux potables", déplore l'étude, qui souligne qu'il est souvent issu de la dégradation du flufénacet, herbicide évalué fin septembre par l'Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa). Or, celle-ci a conclu, selon Générations Futures, qu'il s'agit d'un perturbateur endocrinien.

    La norme française bien moins stricte qu'ailleurs

    "Si une substance active [ici, le flufénacet] est un perturbateur endocrinien, alors ses métabolites [dont le TFA] doivent être considérés par défaut comme pertinents" et donc contrôlés, estime Pauline Cervan, toxicologue de Générations Futures, citée dans l'enquête.

    Problème, le TFA est " moins bien retenu "que d'autres PFAS par les techniques de décontamination de l'eau, aussi bien celles s'appuyant sur des charbons actifs, que celles à base de filtration membranaire, en vogue dans les usines d'eau potable les plus modernes, a déclaré à l'AFP Julie Mendret, chercheuse à l'université de Montpellier.

    La difficulté à retenir et donc à retirer ce produit chimique de l'eau s'explique par sa caractéristique de "PFAS à chaîne courte", qui contient moins d'atomes de carbone et est de ce fait "très petit, très mobile", explique cette spécialiste du traitement de l'eau.

    Outre le TFA, Générations Futures et l'UFC-Que Choisir ont analysé 33 PFAS : hors TFA, les concentrations en PFAS " restent conformes à la norme choisie par la France " (somme de 20 PFAS spécifiques limitée à 100 ng/l).

    Mais cette norme est "bien moins stricte que celles d'autres pays" comme les États-Unis ou le Danemark, relèvent les deux associations, qui estiment que la norme française "est bien trop peu protectrice" et ne repose "sur aucune donnée toxicologique solide".

    Ces organisations réclament l'application du principe de précaution.

  • Grave épidémie nouvelle

    http://demaincestaujourdhui.hautetfort.com/archive/2024/12/19/grave-epidemie-nouvelle-6527821.html

    République démocratique du Congo: de nouvelles analyses de laboratoire révèlent que le paludisme grave et la malnutrition sont à l'origine de l'épidémie inexpliquée

    De nouveaux résultats de laboratoire sur des échantillons prélevés sur des patients victimes d'une épidémie de maladie inexpliquée (nouvelle du 5 décembre) dans une région reculée de la République démocratique du Congo (RDC) suggèrent une forme grave de paludisme, a rapporté Reuters aujourd'hui, citant un communiqué du ministère de la santé.

    Les autorités ont également indiqué que la malnutrition était l'un des facteurs à l'origine de la maladie et que le nombre total de cas s'élevait à 592, avec un taux de létalité de 6,2%.

    L'épidémie dans le district sanitaire de Panzi, dans la province du Kwango, a débuté fin octobre, et les autorités sanitaires de la RDC en ont eu connaissance début décembre. Les symptômes comprenaient de la fièvre, des maux de tête, de la toux, des problèmes respiratoires et de l'asthénie.

    Les conditions routières difficiles pendant la saison des pluies ont rendu difficile l'accès des enquêteurs à la région, qui dispose de peu de moyens de communication et d'une faible capacité d'analyse en laboratoire.

    Les premiers échantillons ont suggéré la présence de paludisme. Certains des premiers échantillons parvenus à l'Institut national de recherche biomédicale (INRB) de Kinshasa étaient de mauvaise qualité, et d'autres échantillons, notamment respiratoires, ont été prélevés et envoyés au laboratoire. Des résultats plus complets étaient attendus cette semaine.

    Source: Center for Infectious Disease Research and Policy

     

  • Comment reconnaître une bonne bûche?

    60 millions de consommateurs

    Comme le précise le site web spécialisé, les bûches industrielles que l’on trouve dans les supermarchés contiennent - pour la plupart - des ingrédients chimiques.

    Les compositions truffées d’ingrédients caractéristiques de l'ultra-transformation: graisse végétale de coprah, matière grasse laitière anhydre, gélatine bovine en poudre, sirop de glucose-fructose… À quoi s’ajoutent d’innombrables additifs de type épaississants/gélifiants, stabilisants et autres émulsifiants», détaille le magazine.

    Sans réelle surprise, les ingrédients en question peuvent s’avérer dangereuses pour la santé.

    "De nombreuses études suggèrent un lien entre les aliments ultra-transformés et de nombreux risques pour la santé (surpoids et obésité, diabète de type 2, maladies cardiovasculaires, dépression, etc.). De plus, on ignore tout ou presque d’éventuels effets cocktails entre ces molécules».

    Et comme si cela ne suffisait pas, certains additifs favoriseraient même la dépression. Une information qui fait froid dans le dos. Pas de panique, certaines bûches sortent du lot.

    Pour ne pas se tromper, 60 Millions de consommateurs recommandent d’acheter la bûche de Noël qui comporte «la liste d’ingrédients la plus courte"

    Avant votre achat, vérifiez bien les étiquettes de composition de vos aliments.

  • Maladies hivernales

    France: grippe, augmentation des indicateurs, 3 régions en phase pré-épidémique; bronchiolite, cinq régions en pré-épidémie et sept en épidémie dans l'Hexagone; covid 19, stabilité des indicateurs syndromiques et diminution des indicateurs virologiques

    Patrick GEROME, le 28/11/2024

    En France, en semaine 47 (18 au 24 novembre 2024), l'activité liée aux infections respiratoires aiguës (IRA) était en augmentation en ville et à l'hôpital tous âges confondus. Cette hausse était principalement portée par les enfants, notamment les moins de 5 ans. En revanche elle demeurait stable chez les personnes de 65 ans et plus.

    1.GRIPPE SAISONNIERE

    Dans l'Hexagone, l'augmentation des indicateurs grippe observée en S46 se poursuivait en S47 en ville et à l'hôpital et dans la plupart des classes d'âge. Toutefois ils demeuraient encore à leur niveau de base dans la majorité des régions, à l’exception des régions Île de France (passée en pré-épidémie en S46), Hauts-de-France et Normandie (en pré-épidémie cette semaine).

    La part des syndromes grippaux dans les actes médicaux SOS médecin, les passages aux urgences et les hospitalisations après passage aux urgences sont respectivement de 4,5% (+4,5 points par rapport à la S46), 0,4% (+0,1 pt) 6,4% (-0,6 pt) et 0,3% (+0,1 pt).

    En semaine 47, les taux de positivité des prélèvements réalisés en ville par les laboratoires de biologie médicale, en médecine de ville chez les patients consultant pour IRA et en milieu hospitalier  étaient respectivement de 5,3% (+2 points par rapport à la S46), 1,5% (+0,1 pt). Ce sont des niveaux habituellement observés à cette période de l’année.

    La phase post-épidémique était terminée en S47 à La Réunion, avec des indicateurs grippe revenus à leur niveau de base.

     

    1. BRONCHIOLITE

    En S47, les indicateurs syndromiques liés à la bronchiolite étaient en augmentation en ville comme en milieu hospitalier.

    Chez les enfants de moins de deux ans, les bronchiolites représentent respectivement 7,6% (+1,1 point par rapport à la S46) des actes médicaux SOS Médecins, 13,7% (+2,6 pts) des passages aux urgences et 27,2% (+3,8 pts) des hospitalisations après passage aux urgences.

    Le taux de détection pour le VRS (virus respiratoire syncytial) dans les prélèvements naso-pharyngés était en augmentation en laboratoire de ville (5,5%, +2,2 points) et à l’hôpital (6,5%, +1,5 points).

    En S47, dans l'Hexagone, deux régions étaient en épidémie: l’Ile de France (depuis S43) et les Hauts-de-France (depuis cette semaine), et sept étaient en pré-épidémie, les Hauts-de-France depuis la S44 et depuis la S45, les régions Auvergne-Rhône-Alpes, Bretagne, Centre- Val de Loire, Grand Est, Nouvelle-Aquitaine, Provence-Alpes-Côte d'Azur).

    En S47, sont passées en épidémie dans l'Hexagone, les régions Auvergne-Rhône-Alpes, Bretagne, Centre- Val de Loire, Nouvelle-Aquitaine, Provence-Alpes-Côte d'Azur, l’Ile de France (depuis S43) et les Hauts-de-France (depuis S46) étant déjà en épidémie. Cinq régions (Bourgogne-Franche-Comté, Grand Est, Normandie, Occitanie, Pays de la Loire) étaient en phase pré-épidémique en S47.

    Dans les départements et régions d’outre-mer, la Guadeloupe et la Martinique étaient en épidémie depuis S43 et la Guyane depuis fin juillet (S31).

    D'autres virus susceptibles d’induire des bronchiolites circulent actuellement dans l’Hexagone, en particulier des rhinovirus et entérovirus.

    La campagne d'immunisation passive des nouveau-nés contre les infections à VRS (virus respiratoire syncytial ) est en cours.

     

    1. COVID 19

     

    Les indicateurs syndromiques du COVID-19 restaient stables en ville et à l'hôpital, et ce dans l'ensemble des classes d'âge. Le taux de positivité pour SARS-CoV-2 parmi les prélèvements testés en ville et à l’hôpital, ainsi que le niveau de circulation dans les eaux usées étaient en baisse en S47 par rapport à la semaine précédente.

    Parmi les 120 cas de covid 19 hospitalisés en réanimation, 92% étaient âgés de 18 ans et plus. Parmi eux, la majorité étaient des hommes et la présence d’au moins une comorbidité était reportée pour 91% des cas. Parmi les 85 cas pour lesquels le statut vaccinal était renseigné, 96% n’étaient pas vaccinés contre la covid 19 au cours des 6 derniers mois. Ces cas étaient pour la plupart âgés de 65 ans et plus (70%).

     

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