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dangers - Page 4

  • N'achetez plus de la bouffe cuisinée!!!

    Origine de la viande: la fin très discrète de l’étiquetage obligatoire

    Les éleveurs français s’inquiètent de la place prise par les importations, souvent de pays dont les standards de qualité ou de bien-être animal sont moins élevés.

    Un voile d’opacité est-il en train de s’abattre sur les rayons de nos supermarchés? Les cordons-bleus, jambons crus, cassoulets en conserve, pizzas, sandwichs au jambon préemballés… Bref, tous les produits transformés sont débarrassés d’une contrainte depuis le début de l’année : celle d’indiquer l’origine de la viande qu’ils contiennent.

    Cette obligation de transparence aura duré cinq ans. Elle avait été instaurée début 2017, peu de temps après la fameuse affaire des lasagnes à la viande de cheval. À l’époque, cette fraude d’ampleur avait révélé les zones d’ombre de certains circuits d’approvisionnement de l’industrie agroalimentaire : après être passé dans les mains d’un trader néerlandais, du cheval roumain avait été revendu comme du bœuf… La falsification avait touché des lasagnes de marque Findus mais aussi, on s’en souvient moins, des dizaines d’autres références de produits (couscous, moussaka, hachis parmentier, raviolis…) de grandes marques comme de celles de distributeurs.

    Consommateurs et éleveurs déplorent ce recul réglementaire

    La mention de l’origine fait aujourd’hui les frais d’une réglementation européenne défavorable. Elle n’était en vigueur en France qu’à titre “expérimental”. Et c’est l’expérimentation autorisée par Bruxelles qui a pris fin en catimini le 31 décembre dernier.

    Elle bénéficiait pourtant du soutien des associations de consommateurs comme des éleveurs. “Les consommateurs ont soif de transparence sur la manière dont sont fabriqués les aliments transformés, autant sur leur recette que sur l’origine des ingrédients”, assure Olivier Andrault, chargé de mission alimentation à l’UFC-Que Choisir. Les représentants des différentes filières (boeuf, porc, volaille) contactés par L’Express déplorent aussi ce recul réglementaire.

     

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    lexpansion.lexpress.fr

  • Promenade en famille?

    Attention aux tiques

    Elles pullulent dans les forêts et même votre jardin!

    Cas en forte augmentation! Les facteurs de cette augmentation sont la présence de beaucoup plus de visiteurs en forêt pendant les années de pandémie Covid 19, alors que l'activité des tiques n'a pas été particulièrement élevée depuis 2020. Les mois de mars à juillet sont les mois avec la plus forte activité de tiques en moyenne sur de nombreuses années.

    Rappels sur la maladie de Lyme

    La maladie de Lyme, ou « borréliose de Lyme », est une maladie bactérienne qui touche l'être humain et de nombreux animaux. La bactérie responsable de l'infection est un spirochète du genre Borrelia, Borrelia burgdorferi. Les espèces réservoirs sont des souris, des écureuils ou des cervidés.

    Les Borrelia pathogènes semblent surtout transmises aux humains par des tiques du genre Ixodes.

    Chez l'homme, trois grands types de manifestations initiales existent (ou coexistent), avec une symptomatologie à dominante nerveuse, arthritique ou dermatologique. Le traitement repose sur l'antibiothérapie.

    Il est recommandé de prendre des précautions pour minimiser le risque d'exposition aux tiques par l'application des mesures suivantes:

        appliquer un répulsif contenant du DEET sur la peau exposée;

        porter des vêtements imprégnés avec un insecticide approprié;

        porter des pantalons longs et des chemises à manches longues;

        enlever les tiques dès que possible;

        rester au centre de sentiers pédestres.

    En cas de fièvre, de rougeur de la peau (en forme d'anneau) ou d'autres symptômes nouveaux après une piqûre de tique, consultez rapidement un médecin.

    Source: ProMED.

  • Rappel hygiène et sécurité des aliments crus

    Recommandations pour prévenir les infections à E. coli responsables du SHU

    Les E. coli responsables du SHU sont présentes dans les intestins de nombreux animaux ruminants (vaches, veaux, chèvres, moutons, daims, etc.) et sont éliminées par les excréments qui peuvent alors contaminer l’environnement (eaux, fumiers, sols) et les aliments. Ces bactéries supportent bien le froid (survie dans un réfrigérateur ou congélateur), mais sont détruites par la cuisson.

    La transmission de la bactérie peut être évitée par des gestes simples, en particulier chez les enfants de moins de 16 ans et les personnes âgées :

    • le lavage des mains doit être systématique avant la préparation des repas ;
    • les viandes, et surtout la viande hachée de bœuf, mais aussi les préparations à base de viande hachée, doivent être bien cuites à cœur (et non pas rosées à cœur);
    • le lait cru, les fromages à base de lait cru et les produits laitiers fabriqués à partir de lait cru ne doivent pas être consommés par les enfants de moins de 5 ans ; préférer les fromages à pâte pressée cuite (type Emmental, Comté, gruyère, Beaufort), les fromages fondus à tartiner et les fromages au lait pasteurisé ;
    • les préparations à base de farine (pizza/pâte à cookies/gâteau/à tarte...) ne doivent pas être consommées crues ou peu cuites ;
    • les légumes, la salade, les fruits et les herbes aromatiques, en particulier ceux qui vont être consommés crus doivent être soigneusement lavés avant consommation, après épluchage le cas échéant ;
    • les aliments crus doivent être conservés séparément des aliments cuits ou prêts à être consommés ;
    • les plats cuisinés et les restes alimentaires doivent être rapidement mis au réfrigérateur et suffisamment réchauffés et consommés rapidement ;
    • les ustensiles de cuisine (surtout lorsqu’ils ont été en contact préalablement avec des aliments crus), ainsi que les plans de travail, doivent être soigneusement lavés ;
    • les enfants ne doivent pas boire d’eau non traitée (eau de puits, torrent, etc.) et éviter d’en avaler lors de baignades (lac, étang, etc.) ;
    • enfin, il faut éviter le contact des très jeunes enfants (moins de 5 ans) avec les vaches, veaux, moutons, chèvres, daims, etc., et leur environnement; en cas de contact avec ces animaux le lavage des mains doit être systématique

    Source : Santé Publique France. 

  • Attention aux emballages alimentaires

    Les boîtes sont enduite, à l'intérieur, d'une pellicule chimique (pour empêcher la rouille du fer) dont les molécules passent dans les aliments

    J'avais déjà lu des tas d'alertes à ce sujet… cela se confirme de plus en plus

    Un rapport réalisé à l’initiative de 9 ONG alerte sur la présence de PFAS (des polluants chimiques persistants et toxiques) dans les emballages alimentaires et la vaisselle à usage unique, notamment ceux utilisés en restauration rapide.

    Les PFAS (substances poly- ou per-fluoroalkylées) constituent un groupe d’environ 4 500 produits chimiques utilisés dans de nombreux secteurs industriels (textile, alimentaire, automobile,…) pour leurs propriétés anti-adhésives, anti-tâches, imperméables ou encore de résistance à l'huile ou à la chaleur.

    Ces produits chimiques sont très persistants dans l’environnement et dans le corps humain et peuvent donc s’accumuler au cours du temps. Ils sont d’ailleurs qualifiés de produits chimiques “éternels“.

    Notre exposition aux PFAS peut provenir de sources variées: des aliments ayant été en contact avec des emballages contenant des PFAS ou cultivés dans un sol ou avec une eau contaminés, des produits de consommation courante (peinture, vernis, poêle antiadhésives, tissus, produits ménagers…) ou encore l’eau potable. 

    Ces PFAS présentent un risque pour la santé: ils sont associés à un risque accru de cancer et auraient des impacts sur les systèmes immunitaire, reproductif et hormonal. Ils pourraient également réduire la réponse de l’organisme à la vaccination.

    Une étude réalisée à l’initiative de plusieurs Organisations non gouvernementales (ONG) - dont Générations Futures en France - s’est intéressée à la présence des PFAS dans les emballages ou la vaisselle à usage unique utilisés pour le contact alimentaire.

    L’étude a été initiée par 9 ONG de 6 pays européens dans le but de détecter l’éventuelle présence de PFAS dans des emballages et de la vaisselle jetables en papier, carton et fibres végétales moulées.

    Au total, 42 échantillons ont été analysés, parmi eux 15 venaient de France. Les échantillons analysés provenaient de chaînes de restauration rapide, de restaurants faisant de la vente à emporter, de supermarchés ou d’entreprises de vente d’emballages alimentaires en ligne.

    Les échantillons analysés étaient soit intentionnellement traités aux PFAS, soit ils ne l’étaient pas mais pouvaient contenir des traces de PFAS suite à une contamination. Les échantillons ont été envoyés à un laboratoire pour déterminer leur teneur en fluor organique total (TOF), un indicateur de la teneur totale en PFAS. Un autre laboratoire a fait une analyse ciblée de 55 PFAS. Enfin, certains échantillons ont été utilisés pour déterminer l’impact des PFAS sur l’activité thyroïdienne.

    Les résultats indiquent que les PFAS sont présents dans tous les échantillons et que parmi les 42 échantillons analysés 32 présentent un niveau de TOF qui démontre un traitement intentionnel aux PFAS. “Les concentrations les plus élevées ont été systématiquement trouvées dans des produits en fibre moulée, tels que des bols, des assiettes et des boîtes alimentaires annoncés comme des produits jetables biodégradables ou compostables“ indique le rapport des ONG.

    Par ailleurs, les analyses montrent également que les PFAS présents dans les emballages analysés peuvent causer un déséquilibre des hormones thyroïdiennes. Enfin, malgré l’analyse ciblée, 99% des PFAS utilisés pour traiter ces échantillons n’ont pas pu être identifiés individuellement.

    Les PFAS peuvent migrer de l’emballage ou de la vaisselle vers les aliments, augmentant ainsi l’exposition du consommateur à ces polluants.

    C'est ce que je n'arrête pas d'écrire ici!

    L’utilisation des PFAS reste très répandue dans les emballages et la vaisselle jetable, qui sont produits en très grande quantité, utilisés peu de temps puis jetés. Il s’agit d’une source de contamination environnementale importante qui contribue à la contamination de la chaîne alimentaire et à l’exposition de l’humain aux PFAS.

    Par ailleurs, le contact direct des aliments avec des emballages contenant des PFAS augmentent cette exposition.

    À l’heure actuelle, seul le Danemark a interdit les PFAS dans les emballages alimentaires. Pour les autres pays, les industriels ont tendance à remplacer certains PFAS interdits par d’autres PFAS qui ne le sont pas encore (généralement parce qu’ils ont fait l’objet de moins d’études).

    Les ONG réclament quant à elles l’interdiction de tous les PFAS dans les emballages alimentaires et on ne peut que valider surtout qu’il est tout à fait possible de faire sans.