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dangers - Page 3

  • Alerte à la shigellose en France

    L’Institut Pasteur lance une alerte à la shigellose, maladie de pays en voie de développement, pour la France

    L’Institut Pasteur a signalé, jeudi 16 mars, la diffusion en hausse d’une souche hautement résistante aux antibiotiques de la bactérie Shigella sonnei . Très contagieux, ce pathogène se transmet entre humains via des matières fécales (beaucoup plus rarement par des aliments contaminés). L’infection qui en résulte, connue sous le nom de shigellose, provoque des diarrhées fébriles parfois sanglantes et des douleurs abdominales. Cette maladie qui touche d’habitude les pays pauvres, provoque chaque année 70 000 décès, d’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS). (…)

    Après une pause liée à la pandémie de Covid, elle s’est diffusée en France rapidement. En 2021, 22 % de toutes les souches de Shigella sonnei analysées étaient hautement résistantes ». Ces résultats ont été publiés en janvier dans la revue Nature Communication .

    (…)

    SAVOIR SUR LA SHIGELLOSE :

    La shigellose est une maladie diarrhéique qui sévit surtout dans les régions tropicales. Elle est endémique toute l'année dans les pays en développement, avec des poussées épidémiques à certaines saisons ou lors de désastres humanitaires.

    Elle est provoquée par des bactéries appartenant au genre Shigella. Les espèces les plus fréquentes dans les pays en voie de développement, et responsables des symptômes les plus graves, sont Shigella flexneri, causant la forme endémique de la maladie et Shigella dysenteriae sérotype 1 (ou bacille de Shiga), responsable des épidémies les plus importantes. Une autre espèce, Shigella sonnei, est prévalente dans les pays émergents et industrialisés.

    La shigellose est par excellence une maladie de l'insuffisance d'hygiène. Les shigelles sont transmises par voie féco-orale. L'homme est le seul réservoir et peut éliminer ces bactéries dans ses selles pendant des semaines après un épisode dysentérique. Le plus souvent, la transmission est directe, du malade à son entourage. L'eau et les aliments souillés par des déjections contenant des shigelles peuvent également transmettre la maladie, ainsi que les mouches.

    La forme dysentérique aiguë typique de l'adulte débute brusquement, après une incubation brève. Elle se caractérise par des douleurs abdominales, souvent accompagnées de vomissements, d'épreintes et de l'émission permanente de selles innombrables (jusqu'à 100 par 24h), glairo-sanglantes et purulentes, voire parfois hémorragiques. La fièvre est élevée, avec altération de l'état général. Le malade guérit le plus souvent spontanément en quelques jours et plus rapidement après administration d'antibiotiques.

    Des complications peuvent cependant émailler l'évolution de la maladie, surtout chez le nourrisson et le jeune enfant ; elles en causent les formes graves qui peuvent aboutir à la mort du patient et sont de plusieurs ordres : les complications aiguës dominées par l'hypoglycémie ; des bactériémies ou des septicémies à point de départ intestinal pouvant se compliquer de choc septique ; la déshydratation due à la fièvre et à l'abondance des pertes hydro-électrolytiques de la diarrhée, menant au collapsus et à l'insuffisance rénale aiguë ; le syndrome hémolytique et urémique, une insuffisance rénale aiguë de cause complexe, le plus souvent mortelle en l'absence de possibilités rapides de réanimation.

    A la différence des autres maladies diarrhéiques, la shigellose ne peut être traitée par la seule réhydratation. Les antibiotiques permettent généralement une guérison rapide et sans séquelles.

    Source : Outbreak News Today.

  • Récupérer les eaux usées???

    “La plupart des tomates produites en Espagne et consommées en France sont irriguées au moyen d’eaux usées traitées” souligne le directeur du développement durable de l’entreprise Veolia, Tristan Mathieu.

    Je sais pas vous, mais l’idée que les tomates mangées en été ou celles vendues en boîte, d’origine espagnole, ont été arrosées, nourries, avec les chiottes des Espagnols, même si l’eau a été traitée avant, ça me fait pas envie.

    PERSO: D'ailleurs, cela fait plus de 15 ans que je n'en achète plus!

    Je ne parlerai même pas de la “mémoire de l’eau” utilisée en homéopathie, ne relançons pas le débat. Non, je me contenterai de rappeler que, actuellement, dans les eaux traitées, bien traitées, au point qu’on les prétend potables quand elles sortent du robinet, on trouve des traces de pilule, d’anti-dépresseurs, d’anti-cancéreux, de somnifères et autres antidépresseurs…

     

    https://www.partagedeseaux.info/La-pollution-de-l-eau-par-les-produits-pharmaceutiques

    Ces résidus médicamenteux se retrouvent dans les stations d’épuration (collective ou individuelle), qui ne sont pas conçues pour les traiter. Ils se retrouvent donc également dans l’eau du robinet.

    https://www.culligan.fr/qualite-eau/polluants/residus-medicamenteux/

    D’un côté, le Monde tire la sonnette d’alarme, on manquerait de plus en plus d’eau potable en France, à cause des pesticides (enfin c’est ce qu’ils disent, ils auraient pas envie, en fait, de faire disparaître notre agriculture et surtout nos agriculteurs, histoire de nous faire dépendre des importations venant de pays sans règles ni contraintes? ). La France deviendrait-elle le Sahara depuis que, pour plaire à Veolia, on interdit aux villages d’utiliser leurs sources millénaires?

    De l’autre côté le Parisien nous apprend que l’on pourrait encore prendre le luxe de faire des expériences avec l’eau… Et les journaleux de nous inciter à boire l’eau de nos douches… Bon, j’en conviens, j’exagère à peine. En fait ils voudraient recycler l’eau des stations d’épuration, ils voudraient que l’on arrosât nos jardins avec l’eau des toilettes, ce qui est forcément bon pour les jardins, c’est là l’origine du fumier, ou que l’on lavât notre linge avec.

    Mon souci c’est que je les connais trop, ces mondialistes, ces écolos-dingos… Il est évident que, très vite, la tentation de basculer les eaux usées traitées a minima pour aller dans les WC ou le jardin se retrouveront dans le robinet de la cuisine. Et une petite dose de javel, hop! Ni vu ni connu! Ils en sont capables, on a payé pour voir.

    La sécheresse s’installe en France, hiver comme été, obligeant à repenser nos usages. Le gouvernement veut ainsi mettre davantage à profit les eaux dites grises. Celles-ci pourraient servir à l’irrigation, à l’arrosage des espaces verts ou au nettoyage de la voirie. La France a du retard en la matière.

    Quand Nicolas Condom a proposé il y a douze ans à la ville de Cannes (Alpes-Maritimes) une opération pilote de recyclage des eaux de sa station d’épuration pour alimenter les balayeuses de la ville et nettoyer ses bennes à ordures, beaucoup l’ont toisé avec circonspection.

    Les mêmes lui ont fait les gros yeux lorsqu’il a proposé un procédé similaire pour le jardin potager d’une petite commune située au nord de Montpellier. Mais depuis que la France subit de plein fouet des épisodes récurrents de sécheresse, plus personne ne regarde de haut le patron de l’entreprise Ecofilae, spécialisée dans la réutilisation des eaux usées traitées.

    PERSO: vous n'imaginez pas les bactéries et virus que l'on ramasse avec les semelles de ses chaussures et que l'on fait entrer dans la maison!

    À la traîne en la matière, la France veut rattraper son retard. Ce week-end, au Salon de l’agriculture, Emmanuel Macron a annoncé avoir "transmis ces derniers jours au Conseil d’État un décret pour mieux utiliser les eaux usées". La réglementation est en train de changer pour encourager le plus possible ce type de pratique, l’objectif fixé par la commission européenne étant de "multiplier par six les volumes d’eaux usées recyclées ", explique le Centre d’information sur l’eau.

    C’est qu’en raison d’une réglementation sanitaire jugée aujourd’hui trop restrictive par l’exécutif, la France réutilise environ 1% de ses "eaux grises", "c’est très peu". La plupart des tomates produites en Espagne et consommées en France sont irriguées au moyen d’eaux usées traitées souligne le directeur du développement durable de l’entreprise Veolia, Tristan Mathieu. Mais en France, ce procédé est aujourd’hui très marginal car nous avons jusqu’ici été moins exposés que les autres aux effets du réchauffement climatique".

    "ASSOUPLIR LA RÉGLEMENTATION " POUR UTILISER L’EAU DE LA DOUCHE DANS LES TOILETTES

    Tout a changé depuis l’été 2022, marqué par une succession inédite de canicules et une sécheresse historique. Beaucoup de collectivités locales et d’industriels se sont alors tournés vers nous pour se renseigner sur ces solutions de réutilisation des eaux usées qui n’ont pour l’heure été développées que dans 70 stations d’épuration sur les plus de 22 000 que compte l’Hexagone.

    Bien conscient du potentiel, le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, espère bien lever certains freins administratifs et sanitaires qui empêchent les communes d’utiliser leurs ressources aquifères comme elles l’entendent.

    "Nous devons assouplir la réglementation afin de pouvoir utiliser l’eau de la douche ou de la machine à laver pour la chasse d’eau alors que c’est aujourd’hui de l’eau potable qui est utilisée, nous explique le ministre depuis le Gabon où il accompagne le chef de l’État. En zones littorales, nous devons aussi innover pour pouvoir réutiliser les eaux traitées dans les stations d’épuration en vue d’arroser les parcs ou d’irriguer des terres, plutôt que de les rejeter à la mer".

    Même si les eaux des égouts qui échouent dans les stations d’épuration ressortent débarrassées de la majeure partie des polluants qui pourraient s’avérer nocifs pour le milieu naturel, l’association France Nature Environnement (FNE) reste prudente quant à certains usages". Les stations d’épuration n’éliminent pas toutes les substances dangereuses présentes dans les eaux usées, souligne le président de FNE, Arnaud Schwartz. Si c’est pour arroser des espaces verts, pourquoi pas? Mais pour irriguer des champs destinés à l’alimentation se pose évidemment la question des risques chimiques et microbiologiques".

    Lire la suite ici

    https://www.leparisien.fr

    PESTICIDES: DE L’EAU POTABLE NON CONFORME POUR 20 % DES FRANÇAIS

    (environ 12 millions de personnes ont été concernées en 2021 par des dépassements de seuils de qualité pour les pesticides et leurs métabolites).

    Le Monde donne les chiffres ahurissants de la contamination de l’eau par les pesticides et alii mais donne également les lacunes ÉNORMES dans la surveillance de l’eau potable!

    Encore en 2021, on vous parle pas du XIXème siècle, 20 % des Français métropolitains ont utilisé (donc bu pour nombre d’entre eux) de l’eau non potable selon les critères officiels. 5,9 % des Français en 2020. Quel bond en un an! C’est juste terrifiant.

    Les données officielles sont à la Direction Générale de la Santé mais ne sont pas… communicables au public  et la DGS refuse de répondre aux journalistes!! Ben voyons! Et ensuite on s’étonne de voir le nombre de cancers et autres maladies augmenter vitesse grand V

    Et tout ça pourquoi? Parce que l’on pollue plus à présent? Mais non, mais non… c’est juste que jusqu’à maintenant on ne trouvait que ce que l’on cherchait. Et l’on ne cherchait que les traces de certains pesticides et même pas les recompositions de pesticides entre eux…

    Donc l’eau est déclarée potable parce que l’on n’a recherché QUE certains types de produits dedans…

    Christine Tasin

    https://resistancerepublicaine.com/2023/03/06/1-francais-sur-5-na-pas-acces-a-leau-potable-et-ils-veulent-quon-joue-avec-les-eaux-usees/

  • Danger!

    Les Français se jettent sur les salades en sachet, pourtant pas très saines

    Elles ne seraient pas bonnes pour la santé : des traces de chlorates ont été décelées. Quant à l’environnement lui non plus n’est pas épargné puisque pour un kilogramme de salade, l’industrie utilise entre 20 et 30 litres d’eau.

    Selon les derniers chiffres du Syndicat des fabricants de produits végétaux frais prêts à l’emploi, l’engouement des Français pour les salades en sachet ne faiblit pas : 274 millions ont été vendues par la grande distribution en 2018.

    Si le vrac gagne du terrain en France, cet engouement ne concerne pas les salades : 274 millions de salades en sachet ont été vendues par la grande distribution en 2018, selon le Syndicat des fabricants de produits végétaux frais prêts à l’emploi, qui s’appuie sur des données du cabinet Nielsen(1). Un chiffre en hausse de 1,4 % par rapport à 2017.

     Au total, les Français ont ainsi dépensé plus de 466,6 millions d’euros (+2,3 % par rapport à 2017) en salades ensachées.

    Ce succès serait expliqué par le mode drive lui aussi plébiscité par les Français puisque les ventes ont augmenté de 12,7% entre 2017 et 2018. Parmi les préférences tricolores, on trouve la laitue, 16,9 % des parts de marché, juste devant la mâche (16,2 %). L’iceberg complète le podium (9,9 %).

    Et les gammes bio de salades en sachet profitent de cet engouement, avec des ventes qui ont doublé, représentant plus de 9,8 millions de sachets écoulés.

    Un côté pratique qui fait gagner du temps

     

    Selon une enquête réalisée en juin 2017, les Français expliquent leur choix en premier par l‘aspect pratique et prêt à l’usage (68 %) de ces salades en sachet, devant le gain de temps (64 %), le fait de pouvoir trouver leurs salades préférées tout au long de l’année (40 %) et, enfin, de bénéficier d’une association de plusieurs variétés dans un seul et même sachet (40 %)(2).

    Les salades en sachet séduisent donc les Français et on comprend facilement pourquoi : déjà coupées, lavées, rincées et essorées, elles font partie de ces aliments tout prêts qui représentent un gain de temps certain, en moyenne dix minutes selon le syndicat des fabricants. Mais est-ce que cela en vaut la peine si l’on met sa santé en danger ?

    DES TRACES DE CHLORATES

    En effet, en 2016, une étude de l’UFC-Que Choisir avait analysé 28 salades en sachet de différentes marques vendues dans la grande distribution(3). Elle ont toutes été testées en termes de qualité microbiologique, pesticides, nitrates, résidus de chlore et défauts divers. Le constat était alarmant : 24 salades sur 28 révélaient des traces de chlorates.

    Et pour cause, les salades, avant le rinçage, sont lavées à l’aide d’une solution chlorée de type eau de javel, lors du processus de fabrication, afin d’éliminer tout risque de prolifération de bactéries. Certains experts conseillent donc de les rincer une nouvelle fois après ouverture du sachet.

    À noter aussi que les salades en sachet peuvent contenir de la salmonelle.

    Références :

        Source Nielsen, achats en hypers, supermarchés, magasins de proximité et drive, du 1er janvier 2018 au 30 décembre 2018

        https://les-salades.fr/faits-et-chiffres

        Source:

  • Attention!

     

    Autochtone signifie que ces gens n'ont pas voyagé

    Cas autochtones d'infection à virus West-Nile dans les Bouches-du-Rhône et le Var

    L'Agence régionale de santé (ARS) Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca) informe que trois cas d'infections à virus West-Nile (WN ou virus du Nil occidental) ont été identifiés en région Paca. 

    Une personne à Eguilles dans le département des Bouches-du-Rhône, une personne à la Garde et une au Pradet dans le département du Var. Elles sont à ce jour en voie de guérison.

    Rappels sur le virus West Nile

    Le virus West Nile est considéré aujourd'hui comme le Flavivirus le plus répandu après celui de la dengue. Il appartient à la famille des Flaviviridae du genre Flavivirus. Ce sont les oiseaux migrateurs qui jouent le rôle d'animaux réservoirs du virus West Nile. La transmission du virus West Nile se fait via la piqûre de moustiques du genre Culex : après avoir piqué des oiseaux infectés, les femelles moustiques deviennent compétentes pour la transmission du virus aux humains lors d'un repas sanguin.

    Dans la majorité des cas (80 %), l'infection par le virus West Nile est asymptomatique.

    Les formes symptomatiques de la maladie se caractérisent par l'apparition brutale d'une fièvre importante après 3 à 6 jours d'incubation. Cette fièvre est accompagnée de maux de tête et de dos, de douleurs musculaires, d'une toux, d'un gonflement des ganglions du cou, et souvent d'une éruption cutanée, de nausées, de douleurs abdominales, de diarrhées et de symptômes respiratoires.

    Des complications neurologiques (méningite, encéphalite) surviennent dans moins de 1% des cas. Plus rarement encore, d'autres complications (hépatite, pancréatite ou myocardite) peuvent apparaître.

    Généralement, le malade récupère spontanément, parfois avec séquelles. Mais l'infection virale peut s'avérer mortelle principalement chez les adultes seniors.

     

    Conseils aux voyageurs

    Bien que l'infection à virus West Nile soit rare chez les voyageurs, pour se protéger il est conseillé de porter des vêtements de couleur claire avec des manches longues, pantalons et chaussettes dans les zones où les moustiques sont présents, surtout au crépuscule et à l'aube quand ils sont les plus actifs; et de se protéger des piqûres de moustiques en utilisant un insectifuge contenant du DEET.

    Consulter un médecin en cas d'apparition soudaine de symptômes grippaux accompagnés d'une température élevée (fièvre) après un voyage dans une zone à risque.

    Source : Agence régionale de santé Provence-Alpes-Côte d'Azur

     

    Référence principale :

    www.paca.ars.sante.fr

     

  • Notre agriculture va mal, l'avenir de notre portemonnaie

    Les sénateurs " somment " le gouvernement de redresser l’agriculture France

    Une agriculture en déprise abandonnée par l’état et la quasi-totalité des hommes politiques.

    L’agriculture française va très mal depuis 20 ans à cause des gouvernements successifs. Pour les sénateurs, l’agriculture continue de s’effondrer! Et "la France est devenue une puissance agricole qui décline de plus en plus" pour les rapporteurs de la commission des affaires économiques réunie ce 28 septembre 2022 au palais du Luxembourg.

    À l’heure où le commerce international de produits agro-alimentaires n’a jamais été aussi dynamique, la France est l’un des seuls grands pays agricoles dont les parts de marché reculent: elle est passée de deuxième à cinquième exportateur mondial en vingt ans. Son excédent commercial, en retrait, n’est plus tiré que par l’effet prix des exportations, surtout des vins et spiritueux, et non par les volumes.

    En parallèle, les importations alimentaires en France explosent: elles ont doublé depuis 2000 et représentent parfois plus de la moitié des denrées consommées en France dans certaines familles. LA FRANCE, "GRENIER DE L’EUROPE", EST DESORMAIS DEFICITAIRE avec l’Union européenne en matière alimentaire depuis 2015. Hors les vins, elle est même déficitaire avec le monde entier. Constat très accablant!

    Parce qu’il refuse de prendre à bras le corps le sujet de la compétitivité de la Ferme France, l’État fait fausse route en matière agricole depuis une vingtaine d’années, selon un rapport de la commission des affaires économiques du Sénat adopté ce mercredi 28 septembre 2022.

    Pour les rapporteurs Laurent Duplomb (Les Républicains – Haute‑Loire), Serge Mérillou (Socialiste, Écologiste et Républicain – Dordogne) et Pierre Louault (Union Centriste – Indre‑et‑Loire), en suivant cette unique stratégie du "tout montée en gamme", le risque est réel de voir un affaissement du potentiel productif agricole français, au détriment de notre souveraineté alimentaire.

    Surtout, à terme, cette dynamique conduira à réserver l’alimentation française à ceux qui peuvent se le permettre, condamnant les plus modestes à se nourrir de produits importés des quatre coins du monde. Ce phénomène est déjà visible aujourd’hui.

    Ces deux risques, les sénateurs entendent les conjurer en proposant de rectifier le cap.

    Les rapporteurs proposent de corriger le tir en mettant en œuvre un plan "Compétitivité de la Ferme France" à horizon 2028, détaillé dans le rapport autour de 5 axes et 24 recommandations précises.

    Au regard du contexte actuel, marqué par la concomitance d’une crise du pouvoir d’achat et d’une hausse des charges historique des agriculteurs et des industries agro-alimentaires, les sénateurs rappellent, de manière transpartisane, l’urgent impératif d’une politique de compétitivité en agriculture.

    Mener une politique de maîtrise des charges des agriculteurs tout en dopant l’attractivité des produits français à l’extérieur: tels sont les remèdes prescrits contre les maux agricoles français. Parmi les propositions, une série de mesures fiscales, des dispositions en soutien de l’innovation dans le domaine environnemental, une révision de la politique d’accompagnement à l’exportation et un renforcement des protections contre la concurrence déloyale.

    Ces propositions s’appuient sur un constat résultant d’une enquête de plusieurs mois ayant permis de recueillir l’avis de près de 200 experts et professionnels sur la stratégie promue par les pouvoirs publics: depuis plusieurs années, la politique agricole en France promeut uniquement la montée en gamme pour toutes les filières comme solution aux difficultés rencontrées sur les marchés internationaux.

     

    En s’appuyant sur l’exemple de cinq denrées alimentaires parmi les plus consommées par les Français (pomme, tomate, blé, lait, poulet), le rapport dresse un constat sans appel des lacunes de notre politique agricole: sans prêter une attention suffisante aux charges des agriculteurs, sans améliorer la productivité de notre amont agricole par l’innovation et l’investissement, sans défendre suffisamment nos producteurs dans les accords de libre‑échange, la stratégie des pouvoirs publics pousse les agriculteurs dans une impasse.

    Les sénateurs tirent la sonnette d’alarme et craignent que sans changement de cap, la France agricole ne cesse de reculer, car ce qui est perdu aujourd’hui ne sera jamais récupéré. Les problèmes de compétitivité aboutissent depuis quelques années à une baisse très rapide des parts de marché à l’exportation alors que le marché mondial est en forte croissance, à un repli de la production agricole française dans de nombreuses filières et à une explosion des importations sur le marché "cœur de gamme".

    La France traverse une crise majeure en matière de souveraineté alimentaire, à l’heure où la guerre russo-ukrainienne rappelle toute l’importance géostratégique de l’arme agricole. La tendance à la réduction du potentiel productif agricole est préoccupante. Renommer le ministère de l’Agriculture est une chose, corriger le tir en est une autre à l’heure de la paupérisation agricole de notre pays. Que dire des augmentations d’importations des tomates- cerise marocaines multipliées par 233 depuis 1995?

    Au moment où un poulet sur deux consommé en France est importé! Et où le cheptel de vaches laitières a diminué de 25%.

    Francis GRUZELLE

    Journaliste et écrivain - Carte de Presse 55411

  • Il y a le ciel, le soleil et la mer…

    De nombreuses études ont recensé les micro-organismes présents sur les plages du monde entier. Dans les zones tempérées, le sable des plages (bordées d'eau douce ou d'eau de mer) contient des quantités significatives de plusieurs agents pathogènes, en particulier d'origine fécale. Selon une étude, la concentration en bactéries provenant des excréments est 2 à 38 fois plus élevée dans le sable que dans l'eau, selon les sites.

    Par exemple, une étude portant sur 53 plages californiennes a identifié, entre autres :

        des entérocoques dans 94 % des échantillons ;

        des Escherichia coli (E.coli, 68 %) ;

        des salmonelles (15 %) ;

        des Staphylococcus aureus (14 %) dont certains résistant à la méticilline (3 %) (une autre étude portant sur trois plages de Californie du sud a identifié ces germes dans 53 % et 2,7 % des échantillons de sable, respectivement) ;

        des Campylobacter jejuni (13 %).

    D'autres travaux ont  enrichis cette liste avec d'autres bactéries (Vibrio sp., Pseudomonas aeruginosa, Shigella sp. par exemple), mais également des virus (entérovirus, norovirus, adénovirus, poliovirus, virus de l'hépatite A, papillomavirus des verrues plantaires), des protozoaires (Giardia sp., Cryptosporidium sp.), des larves et des œufs de nématodes (Ascaris sp., Toxocara sp.), des levures et des champignons (par exemple Aspergillus sp., Chrysosporium sp., Fusarium sp., Candida sp., mais aussi Trichophyton sp. et Microsporum sp., les agents des teignes).

    Au-delà des E.coli résistant à la méticilline, certains de ces micro-organismes étaient également résistant à divers anti-infectieux, dont des Enterococcus fæcium, Vibrio sp.  et Candida kruzei

    Ces études concordent pour signaler que les concentrations de ces pathogènes sont plus élevées dans la partie de la plage qui est battue par les vagues et, en particulier, la frange située au plus haut de cette zone. Les experts émettent l'hypothèse que cette frange est plus riche en matières organiques (algues par exemple) déposées par le ressac. Il s'agit aussi de l'endroit le plus fréquenté par les oiseaux marins, qui sont une source connue de contamination du sable. Il a été démontré que les micro-organismes, en particulier d'origine fécale, peuvent s'y multiplier et donc y rester de manière pérenne.

    À noter que cette partie de la plage est également celle préférée des enfants pour jouer et faire des châteaux de sable. Cela peut expliquer qu'ils soient les plus à risque d'infection (voir ci-dessous).

    Ces entretiens ont révélé une association positive entre les problèmes digestifs (nausées et vomissements, diarrhée, maux de ventre, suffisamment intenses pour perturber la vie quotidienne) et le fait d'avoir creusé le sable ou d'y avoir été enfoui. Pour les personnes qui avaient creusé, la probabilité de troubles digestifs était multipliée par 1,13 (IC95% [1,02 ; 1,25]) et celle de diarrhée par 1,20 (1,05-1,36). Pour celles qui y avaient été enterrées, ces risques étaient multipliés par 1,23 (1,05-1,43) et 1,24 (1,01-1,52) respectivement. Le risque d'autres types de problèmes de santé n'était pas augmenté.

    Il a été également noté des variations du risque digestif selon le littoral (sur l'un d'entre eux, le risque de diarrhée était doublé pour les personnes enterrées dans le sable) et un risque plus élevé sur les plages marines et chez les enfants de moins de 10 ans.

    En 2012, la même équipe a répété l'enquête, cette fois en prélevant des échantillons de sable des plages où étaient menés les entretiens

     Avec 2 plages (Rhode Island et Alabama), 4 999 entretiens et 144 échantillons, elle a confirmé les résultats de la première et révélé que l'augmentation de troubles digestifs et de diarrhée était associée à la concentration d'entérocoques dans le sable (mesurées par PCR et par mise en culture). L'augmentation du risque était particulièrement forte chez les enfants de moins de 5 ans: risque 9,5 fois plus élevé pour les troubles digestifs et 5,2 fois plus élevé pour les diarrhées (contre 5,5 fois et 4,3 fois pour les 55 ans et plus). De fait, les jeunes enfants sont plus fréquemment enterrés dans le sable que les sexagénaires…

    Les résultats de ces deux enquêtes rejoignent ceux de travaux plus anciens portant sur les risques digestifs après une baignade (contamination par l'eau,.

    Ces études sont intéressantes, mais n'ont porté que sur le risque aigu : 10 à 12 jours après l'exposition, une durée insuffisante pour certaines pathologies d'apparition progressive.

    Deux bactéries dangereuses : le bacille de Whitmore et Vibrio vulnificus (choléra)

    Sur certaines plages tempérées ou tropicales, des cas de deux infections bactériennes potentiellement graves et transmises par contact avec le sable ont été recensés.

    Les baigneurs doivent faire attention à ne pas entrer dans l'eau avec des blessures ouvertes, et les mangeurs de fruits de mer doivent faire cuire les coquillages.

    Vulnificus est parfois trouvé dans les coquillages en France et de rares cas d'infection sont régulièrement signalés (une vingtaine entre 1995 et 2017).

    Les risques sanitaires liés au sable sont considérablement plus importants sur les plages tropicales et subtropicales que sur celles des zones tempérées. Néanmoins, sur celles-là, une attention particulière doit être apportée aux jeunes enfants qui manipulent le sable pour creuser, faire des châteaux de sable ou s'enterrer, en particulier dans la zone battue par les vagues. Leur risque de troubles digestifs est significativement augmenté.

    Enfin, à la mer, avant de consommer des aliments avec les mains, il est préférable de se laver les mains si elles ont été en contact avec le sable.

  • Les microbes se nichent là où on ne les attend pas

    Du balai les paillassons

    Quel est le comble pour un paillasson? D'être trop sale pour daigner s'y essuyer les pieds. C'est un aéroport à microbes, le paradis des bactéries; des expériences ont été faites:

    Résultat des prélèvements: "une concentration en bactéries 75% plus importante sur le tapis que sur les côtés“.

    En clair, il contamine les semelles qui pénètrent ensuite dans la maison, la salle de bains, la chambre. C'est d'autant plus crado que ça entre en contact du corps. Alors du balai les paillassons?

    Nettoyez-le une fois par mois, changez le régulièrement. Même si -le mieux, et le plus simple- est encore de se déchausser avant d'entrer chez soi

     

    Choisissez le petit bouton de la chasse

    Frédéric Saldmann adore le Japon, où ses livres s'arrachent. Il y a remarqué que, contrairement à la France, où elle est d'ailleurs particulièrement active en ce moment, il y a peu de cas de gastro-entérite au pays du Soleil Levant. Les gens là-bas ne se serrent pas la main et les toilettes se déclenchent automatiquement.

    Fort de cela, le médecin s'est penché sur… les chasses d'eau, encore une fois avec l'Institut Pasteur de Lille et a analysé 31 boutons, petit ou grand débit d'eau, de toilettes de gare, café, restaurant…

    Analyses peu ragoûtantes et surprenantes. “La concentration moyenne de bactéries des grands boutons est cinq fois supérieure à celle des petits, 11% contre 52%", écrit Saldmann. Notre réflexe est d'appuyer systématiquement sur le gros, d'accumuler les bactéries sur nos doigts que nous portons au visage et à la bouche… deux fois par heure". Appuyez sur le petit, c'est bon pour vous, c'est bon pour la planète, s'exclame le docteur. Et lavez-vous les mains".