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Officiel - Page 3

  • ELLE  EST   BIEN  LA

    En France, en semaine 48 (25 novembre au 1er décembre 2024), l'activité liée aux infections respiratoires aiguës (IRA) était en augmentation en ville et à l'hôpital tous âges confondus. Cette hausse était principalement portée par les enfants, notamment les moins de 5 ans.

    1.GRIPPE SAISONNIERE

    Dans l'Hexagone, les indicateurs grippe continuaient d'augmenter en ville et à l'hôpital et dans toutes les classes d'âge. En semaine 48, l'Île de France entrait en épidémie et cinq régions étaient en pré-épidémie: Hauts-de-France et Normandie depuis S47 et cette semaine Auvergne-Rhône-Alpes, Bretagne et Grand Est.

    La part des syndromes grippaux dans les actes médicaux SOS médecin, les passages aux urgences et les hospitalisations après passage aux urgences sont respectivement de 5,5% (+1 points par rapport à la S47), 0,6% (+0,2 pt) et 0,4% (+0,1 pt).

    En semaine 48, les taux de positivité des prélèvements réalisés en ville par les laboratoires de biologie médicale, en médecine de ville chez les patients consultant pour IRA et en milieu hospitalier  étaient respectivement de 8,1% (+2,7 points par rapport à la S47), 14,9% (+8,5 pt) et 3,2% (+1,1 pt). Le niveau d'intensité en ville passait cette semaine du niveau de base à un niveau faible.

    A l’hôpital (réseau RENAL/CNR), parmi les 89 792 prélèvements testés depuis la semaine 40, 96 se sont avérés positifs pour un virus grippal (1,1%), dont 575 virus de type A non sous-typés, 150 A(H1N1)pdm09, 50 A(H3N2) et 189 virus de type B.

    1. BRONCHIOLITE

    En S48, les indicateurs syndromiques liés à la bronchiolite étaient en augmentation en ville comme en milieu hospitalier.

    Chez les enfants de moins de deux ans, les bronchiolites représentent respectivement 8,2% (+0,6 point par rapport à la S47) des actes médicaux SOS Médecins, 15,1% (+1,4 pts) des passages aux urgences et 30,5% (+3,5 pts) des hospitalisations après passage aux urgences.

    Le taux de détection pour le VRS (virus respiratoire syncytial) dans les prélèvements naso-pharyngés était en augmentation en laboratoire de ville (6,9%, +1,3 points) et à l’hôpital (9,5%, +2 points).

    En S48, dans l'Hexagone, toutes les régions étaient en épidémie excepté la Corse qui est toujours au niveau de base. Dans les départements et régions d’outre-mer, la Guadeloupe et la Martinique étaient en épidémie depuis S43 et la Guyane depuis fin juillet (S31).

    D'autres virus susceptibles d’induire des bronchiolites circulent actuellement dans l’Hexagone, en particulier des rhinovirus et entérovirus.

    La campagne d'immunisation passive des nouveau-nés contre les infections à VRS (virus respiratoire syncytial) est en cours.

    1. COVID 19

    Les indicateurs syndromiques du COVID-19 restaient globalement stables en ville et à l'hôpital.

    Le taux de positivité pour SARS-CoV-2 parmi les prélèvements testés en ville et à l’hôpital restait stable et le niveau de circulation dans les eaux usées étaient en baisse en S48par rapport à la semaine précédente (-3,5%).

    Parmi les 143 cas de covid 19 hospitalisés en réanimation au cours de la saison 2024-2025, 91% étaient âgés de 18 ans et plus. Parmi eux, la majorité était des hommes et la présence d’au moins une comorbidité était reportée pour 89% des cas. Parmi les 101 cas pour lesquels le statut vaccinal était renseigné, 96% n’étaient pas vaccinés contre la covid 19 au cours des 6 derniers mois. Ces cas étaient pour la plupart âgés de 65 ans et plus (69%)

    Patrick GEROME

  • Maladies hivernales

    France: grippe, augmentation des indicateurs, 3 régions en phase pré-épidémique; bronchiolite, cinq régions en pré-épidémie et sept en épidémie dans l'Hexagone; covid 19, stabilité des indicateurs syndromiques et diminution des indicateurs virologiques

    Patrick GEROME, le 28/11/2024

    En France, en semaine 47 (18 au 24 novembre 2024), l'activité liée aux infections respiratoires aiguës (IRA) était en augmentation en ville et à l'hôpital tous âges confondus. Cette hausse était principalement portée par les enfants, notamment les moins de 5 ans. En revanche elle demeurait stable chez les personnes de 65 ans et plus.

    1.GRIPPE SAISONNIERE

    Dans l'Hexagone, l'augmentation des indicateurs grippe observée en S46 se poursuivait en S47 en ville et à l'hôpital et dans la plupart des classes d'âge. Toutefois ils demeuraient encore à leur niveau de base dans la majorité des régions, à l’exception des régions Île de France (passée en pré-épidémie en S46), Hauts-de-France et Normandie (en pré-épidémie cette semaine).

    La part des syndromes grippaux dans les actes médicaux SOS médecin, les passages aux urgences et les hospitalisations après passage aux urgences sont respectivement de 4,5% (+4,5 points par rapport à la S46), 0,4% (+0,1 pt) 6,4% (-0,6 pt) et 0,3% (+0,1 pt).

    En semaine 47, les taux de positivité des prélèvements réalisés en ville par les laboratoires de biologie médicale, en médecine de ville chez les patients consultant pour IRA et en milieu hospitalier  étaient respectivement de 5,3% (+2 points par rapport à la S46), 1,5% (+0,1 pt). Ce sont des niveaux habituellement observés à cette période de l’année.

    La phase post-épidémique était terminée en S47 à La Réunion, avec des indicateurs grippe revenus à leur niveau de base.

     

    1. BRONCHIOLITE

    En S47, les indicateurs syndromiques liés à la bronchiolite étaient en augmentation en ville comme en milieu hospitalier.

    Chez les enfants de moins de deux ans, les bronchiolites représentent respectivement 7,6% (+1,1 point par rapport à la S46) des actes médicaux SOS Médecins, 13,7% (+2,6 pts) des passages aux urgences et 27,2% (+3,8 pts) des hospitalisations après passage aux urgences.

    Le taux de détection pour le VRS (virus respiratoire syncytial) dans les prélèvements naso-pharyngés était en augmentation en laboratoire de ville (5,5%, +2,2 points) et à l’hôpital (6,5%, +1,5 points).

    En S47, dans l'Hexagone, deux régions étaient en épidémie: l’Ile de France (depuis S43) et les Hauts-de-France (depuis cette semaine), et sept étaient en pré-épidémie, les Hauts-de-France depuis la S44 et depuis la S45, les régions Auvergne-Rhône-Alpes, Bretagne, Centre- Val de Loire, Grand Est, Nouvelle-Aquitaine, Provence-Alpes-Côte d'Azur).

    En S47, sont passées en épidémie dans l'Hexagone, les régions Auvergne-Rhône-Alpes, Bretagne, Centre- Val de Loire, Nouvelle-Aquitaine, Provence-Alpes-Côte d'Azur, l’Ile de France (depuis S43) et les Hauts-de-France (depuis S46) étant déjà en épidémie. Cinq régions (Bourgogne-Franche-Comté, Grand Est, Normandie, Occitanie, Pays de la Loire) étaient en phase pré-épidémique en S47.

    Dans les départements et régions d’outre-mer, la Guadeloupe et la Martinique étaient en épidémie depuis S43 et la Guyane depuis fin juillet (S31).

    D'autres virus susceptibles d’induire des bronchiolites circulent actuellement dans l’Hexagone, en particulier des rhinovirus et entérovirus.

    La campagne d'immunisation passive des nouveau-nés contre les infections à VRS (virus respiratoire syncytial ) est en cours.

     

    1. COVID 19

     

    Les indicateurs syndromiques du COVID-19 restaient stables en ville et à l'hôpital, et ce dans l'ensemble des classes d'âge. Le taux de positivité pour SARS-CoV-2 parmi les prélèvements testés en ville et à l’hôpital, ainsi que le niveau de circulation dans les eaux usées étaient en baisse en S47 par rapport à la semaine précédente.

    Parmi les 120 cas de covid 19 hospitalisés en réanimation, 92% étaient âgés de 18 ans et plus. Parmi eux, la majorité étaient des hommes et la présence d’au moins une comorbidité était reportée pour 91% des cas. Parmi les 85 cas pour lesquels le statut vaccinal était renseigné, 96% n’étaient pas vaccinés contre la covid 19 au cours des 6 derniers mois. Ces cas étaient pour la plupart âgés de 65 ans et plus (70%).

     

    N'OUBLIEZ  PAS LES GESTES "BARRIERE"!

  • Honneur aux Français de 14-18

    Le clairon sonne au loin, forçant les fatigues.

    Des regards morts sur des visages meurtris

    Se lèvent, affirmant le doute, l’incompris.

    Des larmes s’écoulent rompant l’immense digue.

     C’est un soleil et non le temps d’une boucherie

    Qui, ce jour, se lève. Des ombres s’avancent,

    Le long des tranchées de la désespérance.

    De la terre, s’ouvrent des bouches noires de carie.

    Le clairon balaye les frontières de mort.

    Des cris et des rires venant de l’ennemi,

    Se mêlent aux joies de tous nos soldats amis.

    Oubliée la haine, le désespoir et les torts.

    Des tranchées sortent des hommes vivant sous terre,

    L’uniformes invisibles, ils regardent le ciel.

    Le clairon sonne la fin des combats. Si fier.

    Redonnant la vie, face au monde fou et cruel !

    Les hommes titubent. L’officier devient le frère.

    Les larmes écoulant le trop plein de haine

    Les rancunes, les frères morts laissés en terre

    La guerre est finie. La paix entre en scène.

    Ils reviendront dans leurs foyers ces gueules cassées

    Ces soldats d’une guerre civile. La Grande Guerre !

    Guerre ou l’Europe entière s’est suicidée

    Apportant un siècle de lutte et de misère.

    Le clairon sonne la fin des combats, la paix !

    L’avenir porte un nom. L’espoir d’une autre vie!

    Une vie qui retrouve un prix. Souvent oublié !

    Ce jour à un autre goût. La guerre est finie.

    Gérard Brazon

  • CHAQUE ANNÉE, le Conseil Départemental de Haute-Garonne

    accorde:

        100.000€ chaque année à SOS MEDITERRANEE, association qui aide des migrants illégaux à passer en Europe;

        10.000€ chaque année à la LIGUE DES DROITS DE L'HOMME, association immigrationniste qui agit en justice contre l’Etat dans le domaine des frontières et qui se comporte en censeur politique;

        10.000€ en moyenne chaque année à FRANCE SOLIDARITÉ, une association qui aide les migrants illégaux à réclamer des droits en France et à y faire venir leur famille;

        10.000€ en moyenne chaque année à AVOCATS SANS FRONTIÈRES, une association qui aide les migrants illégaux à réclamer des droits en Europe;

        25.000€ chaque année à FRANCE NATURE ENVIRONNEMENT, une fédération d’associations anti-nucléaire, anti-bassines, pro-éoliennes, qui se place aux cotés des écolo-terroristes en particulier chez nous sur le chantier de l’A69;

        Ainsi que des dizaines d’autres milliers d’euros chaque année à des associations pro-migrants, wokistes ou anti-démocratiques, petites et grandes.

    Généreux avec nos et vos sous??? et cela, pendant qu'on nous demande à serrer notre ceinture!

    Oui, c'est pareil dans votre département…. Cherchez et vous trouverez les délibérations ou bien, demandez –et exigez- à votre conseiller…

  • Un composé alimentaire commun augmenterait la longévité

    Elle ouvre potentiellement la voie au développement d’une nouvelle gamme de compléments alimentaires favorisant le vieillissement en bonne santé.

    Une étude a montré que le phytoène, un caroténoïde présent dans les aliments. Ce coposé, dont l’apport quotidien par le biais des aliments est largement supérieur à celui des autres caroténoïdes. De précédentes recherches ont également montré qu’il possède une excellente biodisponibilité, en étant notamment détecté à des concentrations élevées au niveau du plasma et des tissus. Des études ont également suggéré qu’il possède des effets de protection anti-UV pour la peau. tels que les carottes et les oranges. Le composé protégerait notamment les tissus des dommages oxydatifs et des plaques protéiniques toxiques caractéristiques d’Alzheimer. Ces résultats pourraient ouvrir la voie au développement d’une nouvelle gamme de compléments alimentaires favorisant le vieillissement en bonne santé.

    Les caroténoïdes sont des pigments tétraterpéniques présents dans les fruits et les légumes oranges, jaunes ou rouges tels que les tomates, les carottes, les poivrons, les oranges, les abricots, etc. Ils sont également synthétisés par certaines microalgues ainsi que par des animaux tels que les saumons et les moules.

    Mis à part la pigmentation, ils jouent un rôle essentiel dans les processus de développement des plantes, ainsi que dans leur résilience aux changements environnementaux. Ils capturent par exemple la lumière et jouent un rôle photoprotecteur. Ils interviennent également dans l’attraction des pollinisateurs et des disperseurs de graines. Pour les humains, il s’agit d’importants composés nutritionnels, jouant par exemple le rôle de précurseurs de la vitamine A.

    Des études ont montré que ces composés possèdent de nombreuses propriétés bénéfiques pour la santé et réduisent le risque de développer un large éventail de pathologies, allant du cancer aux maladies cardiovasculaires, en passant par les affections cutanées et osseuses, les troubles oculaires et métaboliques ainsi que les maladies neurodégénératives. Ils sont donc largement explorés pour le développement de compléments alimentaires, de nutraceutiques et de produits cosmétiques.

    Cependant, contrairement aux autres caroténoïdes, il est incolore et sa bioactivité dans notre organisme était jusqu’ici peu explorée. "On ignorait en grande partie si le phytoène a une bioactivité affectant la santé. De plus, on ne savait rien de son effet sur le vieillissement et les maladies liées à l’âge", explique l’équipe de la nouvelle étude dans son rapport, publié dans la revue Antioxydants.

    UNE AUGMENTATION DE 18,6 % DE LA LONGEVITE

    Les chercheurs de la nouvelle étude (de l’Université de Séville et de l’Université du Kent) ont évalué le potentiel de bioactivité du phytoène sur plusieurs marqueurs du vieillissement, y compris la protéotoxicité liée à la maladie d’Alzheimer et le stress oxydatif.

    Pour extraire le composé, ils ont sélectionné la Dunaliella bardawil et la Chlorella sorokiniana, des microalgues largement étudiées et commercialisées pour leur capacité à accumuler des caroténoïdes. Plus spécifiquement, les deux espèces peuvent accumuler des concentrations élevées de phytoène (entre 45 et 47 % de la teneur totale en caroténoïdes).

    L’équipe a constaté que le phytoène induisait une résistance accrue au stress oxydatif et à la toxicité des plaques de protéines bêta-amyloïdes, caractéristiques d’Alzheimer. Plus précisément, la paralysie a été réduite de 37%, de 40% et de 43% avec l’utilisation des extraits riches en phytoène produits par D. bardawil et C. sorokiniana et pour le phytoène pur, respectivement.

    Étant donné que la protéotoxicité et le stress oxydatif jouent tous deux un rôle central dans la progression du vieillissement, les experts ont supposé que le composé pourrait aussi améliorer la longévité. "Nos résultats montrent pour la première fois dans ce modèle que le phytoène a une bioactivité et protège contre le vieillissement, et suggèrent que les micro-algues contenant du phytoène peuvent être utilisées pour produire des aliments ou des suppléments qui favorisent un vieillissement sain", estiment les chercheurs. Toutefois, ces résultats sont encore préliminaires et des questions restent sans réponses, notamment en ce qui concerne les mécanismes exacts sous-tendant les effets bénéfiques du phytoène. Les experts prévoient de rechercher des financements afin de poursuivre leurs travaux dans ce sens.

    Source: Antioxydants

  • Rapport de l’Académie française

    "N’ayons pas peur de parler français"

    ANALYSE. Un rapport de l'Académie française alerte sur la présence massive d'anglicismes dans la communication institutionnelle.

    Par Anne-Laure Debaecker

    Si vous êtes au chômage, vous pouvez suivre les Moocs de France Travail via OpenClassrooms.

    Si vous êtes une entreprise désireuse de rayonner à l’international, ce sont les services de La French Tech, Choose France, French Healthcare, La French Fab que vous propose l’établissement public Business France.

    La communication institutionnelle regorge ainsi de “franglais” ou “globish”, cet étrange mélange entre le français et une sorte d’anglais mondialisé. Son ampleur est telle que ce type de communication a fait l’objet d’une étude par une commission de l’Académie française, fondée en 2020 et présidée par Gabriel de Broglie.

    Ses conclusions, datant de 2022 mais, hélas, de plus en plus actuelles, sont parues dans un rapport en septembre, qui nous explique l’impact d’une telle expansion de l’emploi de termes anglais dans la langue de Molière. Le lire est instructif car ses enseignements s’étendent bien au-delà de la communication institutionnelle tant l’usage de mots anglais se répand dans notre quotidien.

    CES EVOLUTIONS CREUSENT LES INEGALITES.

    Le français, rappelle ce rapport, a toujours été une langue non figée qui a bénéficié de l’apport de nombreuses autres. Cependant, l’anglais, favorisé par le développement d’Internet et de la mondialisation, "s’étend de manière vertigineuse" et invasive.

    La commission alerte: " Ce phénomène, brutal dans sa progression, n’est pas anecdotique ni marginal, encore moins réductible à une mode passagère. Il atteint le français dans sa structure même.

    "En effet, la multiplication des anglicismes affecte le vocabulaire, la syntaxe, la clarté du langage. Ainsi, l’emploi fréquent de certains termes anglais au détriment de leurs équivalents français tend à faire disparaître progressivement ces derniers: “follower” supplante ainsi “abonné” ou “contact”; tout comme “mix” remplace “mélange”; “secure”, “sûr”…

    Les anglicismes deviennent légion. Certains sont tellement fréquents qu’ils sont d’ailleurs préférés aux termes français: “coworking”, “cocooning”, “drive” … Le vocabulaire français tend ainsi de plus en plus à s’appauvrir. Quant à la syntaxe, l’inversion de l’ordre des mots – business model , QR Code… – s’attaque à la structure de notre langue.

    ​UNE FRACTURE LINGUISTIQUE, SOCIALE ET GENERATIONNELLE

    Ces évolutions sont d’autant plus préoccupantes qu’elles rendent encore plus difficile l’apprentissage du français alors que deux millions et demi de Français souffrent d’illettrisme. Elles creusent alors les inégalités selon les niveaux de formation, d’étude et l’âge.

    Les générations les plus âgées notamment se retrouvent démunies face à cet usage intempestif de l’anglais, destiné à une élite. "En utilisant largement un vocabulaire anglais incompris d’une grande partie du public, les services en ligne contribuent à alimenter cette défiance qu’on a vue se développer au cours des dernières années vis-à-vis des diverses autorités", s’inquiète la commission de l’Académie française.

    Les conséquences sont grandes: une double fracture linguistique, sociale et générationnelle, avec une compréhension amoindrie des messages émis par cette communication institutionnelle et une perte de repères linguistiques.

    Cela n’est pas sans faire écho à la fracture française analysée par le géographe Christophe Guilluy, entre une France périphérique souffrant des conséquences de la mondialisation et de grands centres urbains dans lesquels se pressent les gagnants de celle-ci…

    La grogne monte toutefois: en mars 2023, un collectif d’associations déposait des requêtes en contentieux contre des organismes publics utilisant excessivement des anglicismes. Ce rapport n’est donc pas anodin car, comme le rappelait Désiré Nisard, critique littéraire du XIXe siècle, "l’image la plus exacte de l’esprit français est la langue française elle-même ". À nous de faire en sorte que l’un et l’autre perdurent dans toutes leurs spécificités et leur unicité.

    N’ayons pas peur de parler français, par l’Académie française, Plon, 112 pages, 12

    https://youtu.be/y_p9sL8dsqs

     

  • Coucou, le Covid revient!

    Le covid-19 revient en force avec un nouveau sous-variant XEC de la famille Omicron. Et avec lui, un nouveau vaccin ARNm dit répliquant ou auto-amplifiant. Les Japonais, qui servent de cobayes, parlent de "troisième bombe atomique". Après Hiroshima et Nagasaki…

    Alors que la variole du Singe a subitement disparu des radars (et des écrans télé), le Covid-19 fait un retour remarqué. Identifié en juin 2024 à Berlin, le sous-variant XEC du SARS-CoV-2, de la famille Omicron, se propage à grande vitesse dans toute l’Europe et notamment en France. Une campagne de vaccination automnale est annoncée par la Direction Générale de la Santé: elle se déroulera du 15 octobre 2024 au 31 janvier 2025 en même temps que la campagne de vaccination contre la grippe.

    Les vaccins ARNm utilisés contre le Covid-19 durant la pandémie n’ont pas été très efficaces. Bien souvent, ils ont eu des effets secondaires graves que les autorités sanitaires refusent de reconnaître. Aujourd’hui, de nouveaux vaccins arrivent sur le marché. Ce sont des vaccins dits auto-amplifiants ou réplicatifs, déjà acceptés au Japon depuis 2023.

    De quoi s’agit-il? Réponse de Jean-Marc Sabatier, docteur en biologie cellulaire et microbiologie, directeur de recherche au CNRS, HDR en biochimie: " Dans ces ARNm de nouvelle génération, une portion d’ARN a été insérée, codant pour un complexe réplicase. Le complexe réplicase a une activité ARN polymérase ARN dépendante. Cela veut dire qu’il est capable de créer le brin d’ARN complémentaire au brin d’ARN initial, avec les nucléotides appariés. Il va donc produire un ARN double brin. Ce second brin complémentaire ne peut pas être traduit en protéine par le ribosome de la cellule, mais il va servir de matrice pour fabriquer un autre brin d’ARN identique à l’ARN messager auto-amplifiant. D’où le terme “auto-amplifiant”.