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actualités - Page 5

  • Sur mon autre blog

    http://demaincestaujourdhui.hautetfort.com/archive/2023/03/09/la-covid-repart-6432158.html

  • Pour ceux qui aiment les spas

    Champignons, virus, bactéries… Voici ce qu’a trouvé une microbiologiste dans les spas – et ce n’est pas ragoûtant

    Pendant des siècles, les humains se sont baignés dans des eaux publiques. Parfois pour se laver, mais plus souvent pour le plaisir. Dans la Grèce antique, les bains étaient pris dans de l’eau douce, ou dans la mer, perçue comme un lieu sacré dédié aux dieux locaux et s’y baigner était considéré comme un acte de culte.

    Ce sont toutefois les Romains qui ont créé des aqueducs d’État pour permettre la construction de bains publics à grande échelle. Ceux-ci étaient principalement utilisés pour la relaxation, mais aussi pour des plaisirs intimes. Eh oui, c’est souvent dans les bains publics que les Romains s’adonnaient à des actes coquins, parfois avec les esclaves préposés aux bains.

    Deux millénaires plus tard, nous aimons toujours les bains publics, même si beaucoup de gens ont désormais leur propre spa, ou bains à remous, dont les ventes ont connu une forte hausse pendant la pandémie.

    Pour ceux qui n’en ont pas à la maison, il y a la salle de sport ou le spa du coin. Et de nombreux hôpitaux en possèdent un. En effet, les bains à remous sont communément utilisés à des fins thérapeutiques pour soulager et traiter l’inflammation des articulations chez des personnes atteintes de rhumatisme ou d’arthrose. L’usage d’un spa est souvent considéré comme une expérience de luxe, à la fois relaxante et régénératrice.

    La chaleur de l’eau du bain dilate naturellement les vaisseaux sanguins, ce qui aide les muscles à se détendre et soulage les articulations douloureuses. En plus d’être apaisantes physiquement, l’eau chaude bouillonnante et la compagnie de personnes qui partagent l’expérience avec nous peuvent également engendrer un bien-être psychologique.

    BACTERIES, VIRUS ET CHAMPIGNONS

    Il ne faut toutefois pas oublier que quand on entre dans un bain à remous, tout ce qu’on a sur notre peau se dépose dans l’eau chaude qui tourbillonne autour de nous. Cela inclut les quelque 100 mg de matières fécales qui se trouvent généralement entre nos fesses. Ainsi, lorsqu’on se détend dans l’eau chaude, il est fort probable qu’on respire ou avale les bactéries, les virus et les champignons du corps de son compagnon de spas.

    Plus il y a de personnes dans le bain, plus le taux de matières fécales et de sueur (et d’urine si quelqu’un a fait pipi dans l’eau) est élevé. Et ces dépôts servent de nutriments aux bactéries.

    Comme on recommande aux propriétaires de spas de ne changer l’eau que tous les trois mois environ, les bactéries se développent. Pour la sécurité microbiologique, la plupart de bains à remous qui font re-circuler l’eau sont équipés de filtres qui éliminent les microbes et leur eau est traitée avec des microbicides (pour éliminer les germes) tels que le chlore, le brome ou d’autres désinfectants qui contrôlent le nombre de bactéries.

    Ces produits chimiques sont toxiques et peuvent irriter la peau et les yeux. C’est pourquoi il est conseillé de prendre une douche après le bain à remous (avant aussi). La température de l’eau dans un bain à remous (environ 40 °C) peut également causer des problèmes de santé potentiellement graves, comme une surchauffe du corps, qui peut entraîner une sensation de faiblesse ou même une perte de conscience, voire la noyade.

    C’est particulièrement risqué pour les femmes enceintes et les enfants, ainsi que les personnes souffrant de problèmes de santé sous-jacents, qui doivent toujours consulter leur médecin avant d’utiliser un spa. C’est pourquoi l’on conseille de ne pas faire des séances de plus de 15 minutes dans un spa et jamais sans surveillance.

     

    SALE OU DEGOUTANT?

    Si les bains à remous privés sont relativement sûrs d’un point de vue microbiologique, les spas publics (dans des hôtels ou spas) peuvent être contaminés par des bactéries infectieuses (germes), surtout si l’eau est recyclée.

    Le problème provient du fait que les usagers ne respectent pas les consignes d’hygiène personnelle et que le traitement de l’eau est inadéquat. Les bains publics mal entretenus peuvent causer des épidémies d’infections dues à des bactéries associées au corps humain qui survivent dans l’eau.

    Parmi celles-ci figurent E.coli, Staphylococcus aureus, Pseudomonas aeruginosa et Legionella pneumoniae. Ces agents pathogènes du bain à remous peuvent provoquer des infections intestinales, des diarrhées, des septicémies, des infections cutanées, des infections des voies urinaires et respiratoires, telles que la maladie du légionnaire. La bactérie Legionella se retrouve régulièrement dans les gouttelettes d’eau présentes dans la vapeur des spas, et l’inhalation de cette vapeur contaminée peut causer une pneumonie potentiellement fatale.

    IL FAUT EVITER QUE L’EAU ENTRE DANS NOTRE BOUCHE.

    Le risque d’infection lié aux spas est si important que les Centers for Disease Control américains ont publié des recommandations sur la manière de s’en prémunir.

    Si l’on souhaite quand même profiter d’un bain à remous, peut-on vérifier s’il est sans danger pour la santé? Certains signes manifestes nous permettent de savoir qu’un bain à remous est rempli de germes. Lorsque de l’urine et d’autres fluides corporels tels que la sueur se mélangent au chlore utilisé pour désinfecter l’eau des spas, cela crée un irritant, un produit chimique à l’odeur âcre appelé chloramine, qui provoque des douleurs aux yeux quand on se baigne dans une piscine publique.

    Plus il y a de personnes qui laissent leurs fluides corporels dans l’eau, plus l’odeur de la chloramine (semblable à celle de l’eau de Javel) sera forte et plus il y a de risques que le spa ne contienne pas assez de désinfectant et trop de bactéries. Par conséquent, si une forte odeur se dégage d’un bain à remous, il vaut peut-être mieux ne pas y entrer, même si l’eau semble propre et claire, bien que l’eau finit par devenir plus trouble quand elle n’est pas suffisamment traitée.

    auteur: Primrose Freestone, Senior Lecturer in Clinical Microbiology, University of Leicester

    The Conversation France

  • Des grillons au repas : la dérive

    Et voilà que de nouveaux ingrédients sont autorisés dans la composition des pains: poudre d’Acheta domesticus (grillons) partiellement dégraissés. Ce joli cadeau de nos instances européennes pour permettre une alimentation plus écocompatible n’est probablement pas vraiment adaptée à nos organismes qui bien qu’étant omnivores nous fera renouer avec les belles époques de famine où le peuple mangeait des racines et des rats…

    Plus grave ! Depuis plusieurs années les professionnels de la boulangerie se sont ingéniés à éliminer tous les numéros E autorisés et soumis à déclaration comme les propionates, acidifiants, conservateurs, émulsifiants qui faisaient tache sur les étiquettes.

    Pour obtenir des produits clean label les ingrédientistes ont élaboré une machine de guerre pour produire des pains à mie bien alvéolée et des croûtes bien dorées. Pour le goût ils inventent des poudres de perlimpinpin et faux levains qui colorent et aromatisent lesdit pains qui bientôt n’auront plus de pain que le nom…

    Le secret: les enzymes

    Pour qu’une pâte devienne pain on peut agir sur deux composantes de la farine : l’amidon et le gluten. Le premier qui est un sucre source de CO2 qui agit sur le "gonflement" de la pâte et le deuxième qui devient la structure permettant de retenir la production gazeuse du premier. Un peu comme un ballon : l’enveloppe permet de retenir l’air insufflé.

    Les pains modernes ont donc soit ajouté du gluten au mélange en corrigeant par des émulsifiants (E471-E472 par exemple) soit corrigé l’activité enzymatique. Cette dernière est dépendante de la qualité du blé qui contient naturellement des enzymes (alpha, beta amylases par exemple) mais de qualité variable car dépendantes des sols, de la technique de culture, de la pluviosité, du climat etc.

     

    Donc nos petits chimistes bricoleurs ont cultivé des enzymes fongiques OGM à forte activité. De plus, ils ont également bricolé des enzymes bactériennes qui ont la particularité de résister à la chaleur et donc ne sont pas tuées pendant la cuisson du pain. Ces dernières vont donc se retrouver dans nos estomacs avec des conséquences encore non identifiées.

    LE MONDE DU LAIT ET DES FROMAGES notamment pasteurisés utilise cette technique des enzymes depuis bien longtemps et il n’est pas étonnant que nous n’ayons plus aucun fromage français dans le top ten mondial…

    De MEME LES VIGNERONS s’amusent également à bricoler des enzymes…

    Les allergies alimentaires ont de beaux jours devant elles…

    Le scandale dans toute cette affaire c’est que nos penseurs européens (et français) ne songent pas un instant à obliger les fabricants à déclarer les enzymes entrant dans la composition de leurs produits.

    Douce France, ta culture gastronomique avec tous ces produits de terroir et de tradition fout le camp et tant pis pour la santé !

    Des grillons pour les gueux et des côtes de boeuf pour nos élus. Ça permet de limiter l’élevage de ruminants péteurs

    Le monde devient fou. On s’active à interchanger les " genres », maintenant on veut modifier le système alimentaire. La Re-création est en marche. L’Homme veut devenir dieu.