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Loisirs - Page 5

  • Faites du pain: facile!

    Baguette faite maison est très facile.

    Ingrédients pour deux baguettes maison

        375 grammes de farine T45

        8 grammes de sel

        1 pincée de sucre (pour activer la levure)

        12 grammes de levure fraîche

        300 ml d’eau tiède environ

    Commencez par diluer la levure fraîche avec un peu d’eau tiède dans un saladier.

    Une fois le mélange homogène, ajoutez le restant d’eau.

    Versez la farine et le sel.

    Mélangez à l’aide d’une cuillère en bois. Eh oui, avec cette recette de baguette maison, pas besoin de se salir les mains !

    Laissez la pâte lever pendant 1h30 minimum dans une pièce chaude et sans courant d’air.

    Une fois la pâte levée, mettez-la sur votre plan de travail fariné. Elle est très collante, mais c’est normal !

    Divisez en deux pâtons que vous placez sur une plaque recouverte de papier cuisson

    Tracer des biseaux à l’aide de ciseaux.

    Placez dans le four préchauffé à 240°C. Ajoutez une lèchefrite avec de l’eau dans le bas du four.

    Faites cuire 30 minutes.

     

    Pain irlandais à l’avoine

        1 grand pot de yaourt de 500 ml

        1 œuf battu

        300 grammes de flocons d’avoine

        ½ cuillère à café de bicarbonate de soude

        ½ cuillère à café de levure chimique

        1 pincée de sel

        Quelques graines de courge ou de tournesol (optionnel)

    Dans un bol, mélangez le yaourt et l’œuf battu de façon énergique.

    Mélangez tous les autres ingrédients dans un saladier. Ajoutez le yaourt et l’oeuf. Mélangez à nouveau.

    Versez la préparation dans un moule à cake antiadhésif.

    Décorez avec quelques flocons d’avoine et des graines.

    Enfournez 30 minutes à 180°C. Baissez à 150°C et laissez cuire 30 minutes supplémentaires.

     

    Pain sans gluten aux graines de lin

        250 grammes de graines de lin blond (le brun est plus corsé)

        210 ml d’eau

        1 cuillère à café rase de levure chimique

        1 cuillère à café rase de bicarbonate de soude

        1 cuillère à café de vinaigre de cidre

        1 cuillère à café de sel

    Mixez très finement les graines de lin. Tamisez la farine de lin ainsi obtenue.

    Mélangez tous les ingrédients secs dans un saladier à l’aide d’une cuillère en bois.

    Ajoutez le vinaigre de cidre et l’eau.

    Mélangez le tout jusqu’à ce qu’il devienne homogène.

    Laissez reposer une demi-heure

    Préchauffez le four à 210°C.

    Formez un pain avec la pâte et placez-le dans un moule graissé ou recouvert de papier cuisson.

    Parsemez un mélange de graines pour la déco.

    Laissez cuire 1 heure (oui, oui, 1 heure !)

  • Histoire de la tartine et genèse d’un fantasme:

    la pâte à tartiner chocolatée…

     

    La pâte à tartiner est cette fameuse substance onctueuse que l’on peut étaler sur une base comme le pain – voire une crêpe, une biscotte… En général, le résultat est ce qu’on appelle trivialement "une tartine", dont la définition est celle d’une tranche de pain (potentiellement beurrée) recouverte de ladite pâte sucrée ou salée. Plus de la moitié des Français en consomment régulièrement et 26% n’utilisent que la pâte leader du marché.

    Si ancrée dans les habitudes qu’elle soit, cette pratique est moderne. Le mot "tartine" est lui-même assez récent, et ne date que de la fin du XVIe siècle. Il fait alors partie du jargon populaire, car, pour certain, le fait d’ajouter du beurre sur le pain est une péjoration de la brioche pour laquelle le beurre est mélangé à la pâte.

    La brioche est alors l’ordinaire à la cour, d’où la fameuse phrase (faussement ?) attribuée à Marie-Antoinette – " S’ils n’ont pas de pain, qu’ils mangent de la brioche ". La question du pain est à l’époque brûlante, du fait d’une augmentation de son prix suite à une disette artificiellement créée par des spéculateurs. Quand le peuple oblige le roi Louis XVI et sa famille à quitter Versailles pour revenir à Paris, le 6 octobre 1789, il crie d’ailleurs: "Nous ne manquerons plus de pain! Nous ramenons le boulanger, la boulangère et le petit mitron!".

    DE L’HISTORIQUE DE LA TARTINE

    Une des premières images connues de tartine remonte au XVIe siècle. Il s’agit du "Repas de noces", une peinture de Pieter Brueghel l’Ancien qui représente un repas réunissant des paysans dans une salle bondée – dont, au premier plan, l’enfant à la tartine sur les genoux en train de lécher son index.

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  • Hé, hé, hé!

    Nous parlons le meilleur Français!

    Ces cartes exceptionnelles sont l’œuvre colossale du linguiste Mathieu Avanzi, chargé de recherche à l’Université catholique de Louvain (Belgique), et ont été créées dans le cadre du projet-blog de crowdsourcing Français de nos régions, qui se consacre à la variation du français à travers le monde. Et comme l’explique l’auteur dans son article original, ces cartes " ont été réalisées à partir des résultats d’enquêtes conduites sur le web, auxquelles près d’une dizaine de milliers d’internautes ont pris part ".

    Bien que ces cartes soulignent avec brio la richesse linguistique qui subsiste en France, certains sites populaires ont saisi cette occasion pour condamner les régions où le français est "mal" parlé. En choisissant un titre sensationnaliste à caractère prescriptif, et sans aucun doute pour attirer les clics des internautes, le journaliste de BuzzFeed, par exemple, a préféré raviver un débat qui n’a pas lieu d’être, celui de savoir qui, dans l’Hexagone, parle le meilleur français.

    Pour les linguistes, qui ne voient pas les langues comme immuables et unifiées mais plutôt comme des systèmes variables en changement constant, il est insensé qu’un locuteur puisse prononcer sa langue maternelle "mal" ou "correctement " : toutes ces variantes sont légitimes par le fait même qu’elles existent (contrairement à ce qu’insinuent les dictionnaires ou les grammaires normatives). L’attitude privilégiée par cet article va donc complètement à l’encontre de la raison d’être de la plate-forme linguistique Français de nos régions, qui ne cherche qu’à décrire et expliquer la variation linguistique et non à prescrire comment les gens devraient parler. Et, au final, ce type de propos aura des répercussions désastreuses : il ne fera que décourager l’usage de français régionaux.

    Pourquoi? Parce qu’à un stade avancé l’insécurité linguistique – le sentiment que ressent un locuteur lorsqu’il n’a pas confiance en la façon dont il maîtrise sa langue maternelle puisqu’il considère qu’il ne la parle (ou ne l’écrit) pas "correctement" – peut mener une langue à devenir en voie de disparition: des locuteurs qui se font constamment juger sur leur façon de parler auront tendance, à la longue, à vouloir modifier leur langue.

    Pour en revenir à la prononciation de rose (et de jaune, drôle ou saute), il faut noter que BuzzFeed cherche en fait, malgré son titre contradictoire, à légitimer le français parlé au sud de la France. En effet, il faut lire l’article jusqu’à la toute fin pour découvrir que les gens qui prononcent rose avec le O ouvert de dormir respectent en fait " la loi de position " du système des sons du français qui détermine ses règles de prononciation.

    Ce qui est problématique c’est lorsque le journaliste de BuzzFeed explique que les gens qui prononcent rose avec le O fermé de beau sont donc " dans l’erreur " puisque dans ces contextes c’est la prononciation avec le O ouvert qui serait la plus " naturelle ". Le journaliste confond ici règle de prononciation et règle de grammaire : quand Mathieu Avanzi parle de règle ou de loi, il fait référence à la façon cognitive dont la langue française tend à structurer ses syllabes et non à une règle prescrite par le Bon Usage de Grevisse.

    Le journaliste de BuzzFeed a cru bon de modifier la carte géographique de Mathieu Avanzi.

    Voir la 1ere carte

    Par ailleurs, ces mêmes mots (rose, jaune, etc.) sont prononcés en français québécois d’une troisième façon : avec une diphtongue (une succession de deux voyelles qui appartiennent à la même syllabe), un peu comme rau-ouse ou jau-oune. Il suffit d’y penser quelques secondes pour se rendre compte qu’il serait ridicule de demander à des Français du nord de la France ou à des Québécois francophones si leur propre prononciation de rose leur paraît " contre nature ".

    Enfin, voici comment BuzzFeed termine son article :

        " Merci à Mathieu Avanzi, dont les travaux permettent enfin d'affirmer que les gens du Sud prononcent mieux le français que les Parisiens. "

    Il y a fort à parier que Mathieu Avanzi n’est pas particulièrement ravi que ses travaux soient interprétés ainsi…

    Brain Magazine a également repris ces cartes dans un article qui va, en guise de conclusion, jusqu’à souhaiter la sécession du Sud-Ouest pour que ses locuteurs puissent "tranquillement bouffer leurs chocolatines et prononcer les S à la fin des mots". Bien que Brain soit un blog ouvertement satirique et provocateur, ce genre d’attitude ne peut qu’avoir des conséquences néfastes.

    On doit bien sûr se réjouir que des travaux linguistiques d’une telle portée soient diffusés dans les médias grand public, cependant il est déplorable qu’un site comme BuzzFeed, qui jouit d’une immense popularité, ait utilisé sa tribune pour propager le mythe que certains locuteurs parlent leur langue "mieux que d’autres". Pourrait-on pour une fois prendre plaisir à découvrir la richesse des français régionaux plutôt qu’aliéner ceux qui ne parlent pas exactement comme nous?

     

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  • Information importante

    Les données personnelles d’1,5 milliard d’utilisateurs Facebook en vente sur un forum de hacking (noms, prénoms, téléphone, e-mail, localisation…)

    LePanacheFrançais

     

       

  • Le Ba-Ba de la pâtisserie française

    Tout le monde devrait savoir réaliser une crème pâtissière maison

    Quelle est la différence avec la crème anglaise?

    La crème anglaise ne contient pas de fécule et est plus liquide; la crème pâtissière a une texture plus consistante ce qui lui permet de bien tenir quand on l'intègre à des pâtisseries.

    De plus, vous pourrez la parfumer pour lui donner une autre saveur comme avec de la fleur d'oranger.

    N'ayez plus peur de réaliser votre crème pâtissière maison, c'est vraiment très simple.

     

    CRÈME PÂTISSIÈRE MAISON

    Ingrédients:

    50 cl de lait entier - 4 jaunes d'œuf

    100 g (ou moins selon le goût) de sucre. Sachez que la vanille renforce le goût du sucre. MAIS, je parle de la vraie vanille, pas des succédés chimiques!

    60 g de maïzena (soit environ 2 cuillères à soupe rases); 1 gousse de vanille ou de la poudre de vraie vanille

    Mettre le lait à bouillir dans une casserole. Fendre la gousse de vanille en deux, gratter les grains et tout mettre à infuser dans le lait.

    Pendant ce temps, mélanger le sucre aux jaunes d'œuf et à la maïzena.

    1. Retirer la gousse du lait et verser la moitié du lait chaud sur le mélange précédent. ATTENTION! Remuer très rapidement pour ne pas cuire les œufs.

    Une fois que le mélange est homogène, transvaser le tout dans le reste du lait.

    Remettre le tout à chauffer à feu doux et remuer en continu avec votre fouet inox, jusqu'à ce que la crème épaississe, cela peut prendre un peu de temps.

    Une fois la crème pâtissière bien épaisse, débarrasser dans un bol et posez un torchon très propre au contact. C’est-à-dire déposer le torchon directement sur la crème pâtissière afin qu'elle ne «croûte» pas.

    Laisser refroidir. Avant de l'utiliser dans une recette, penser à la détendre avec un fouet.

    Vous pouvez faire des tartelettes toutes simples

    Il vous faut une pâte feuilletée, des verrines qui vont au four (en terre par ex.), du beurre, du sucre. Four à 170° durant 15 mn

    Retournez vos verrines, recouvrez-les de beurre, saupoudrez de sucre (vous avez donc, chemisé vos moules)

    Découpez la pâte en rond afin de bien couvrir le dos de vos moules; faire cuire au  four à 170° durant 15 mn; vous récupérez les fonds cuits et versez tout simplement des cuillères de crème patissière refroidie.

    Vous pouvez rajouter un caramel légèrement brun et/ou des framboises entières crues, des mytilles crues, (enfoncez-les dans la crème) des ronds de bananes passés à la poêle avec un peu de beurre, de canelle et de sucre…

  • MDR

    A bac + 5, Il ne sait pas écrire "Mauriac" et n’en a jamais entendu parler!

    J’ai quelques innocentes petites manies, dont celle d’avoir toujours dans mes livres les quelques classiques incontournables que j’ai lus et aimés dans ma jeunesse: Maupassant, Zola, Dumas, Hugo, Montaigne, et puis Jules Verne et d’autres. François Mauriac par exemple.

    (félicitations: moi aussi. NdlaR)

    Ayant perdu "Le Nœud de vipères" dans un déménagement, je suis entrée hier dans une FNAC pour l’acheter en livre de poche.

    Ne l’ayant pas trouvé j’ai demandé à un jeune vendeur de m’aider. Sa première question a été: "comment vous écrivez Mauriac, Madame"?…

    J’ai sursauté, j’ai cru que les yeux me tombaient de la tête, et je lui ai dit du tac au tac: "comment ça, vous ne savez pas comment on écrit Mauriac?".

    Ce jeune, qui n’était même pas d’une inculte diversité, avec ses grands yeux bien bleus, m’a répondu, très calme: – Non, Madame. C’est la première fois que j’entends parler de ce monsieur!

    – La première fois? (J’en bégayais presque)…Et au lycée, au collège, jamais entendu parler?

    – Non! Jamais.

    – Mais c’est un grand auteur classique du XXe siècle! Écrivain engagé, prix Nobel de littérature…Vous pourriez au moins le connaître de nom.

    – Mais moi, Madame, je suis du XXIe siècle !…dit-il fièrement, balayant d’un beau geste plein de panache tout ce qui avait été écrit avant.

    – D’accord vous êtes du XXIe siècle, mais cela ne doit pas vous empêcher d’avoir lu quelques auteurs précédents! Sinon comment comprendre notre époque?

    (Pas possible: un vendeur de livres? NdlaR)

    – Oh moi, je lis surtout des mangas. Quelques rares polars, aussi. Très rarement. Vous avez déjà lu des mangas?

    – Euh non mais j’en connais de nom…

    – Ah vous voyez, ça vous manque! Vous devriez les lire, dit-il, d’un ton judicieux, comme si finalement c’était à lui de m’apprendre quelque chose.

    Je promis d’essayer les mangas, mais je n’en pensais pas moins.

    – Bon alors Mauriac ça s’écrit m, a, u, r, i, a, c.

    C’était, pour moi, surréaliste. Mauriac est décédé en 1970, ce n’est pas si ancien que cela! Cela ne remonte pas à Néanderthal! Le jeune vendeur a pris note très sérieusement. Il l’a commandé. J’étais étonnée qu’une grande Fnac n’ait que deux livres de Mauriac, "Thérèse Desqueyroux" et "Le livre de raison de Malagar".

    Je suis allée faire un tour dans la librairie (car on était, quand même, dans une librairie, avec c’est vrai pas mal de mangas et de BD). Puis je suis revenue vers lui et m’excusant, je lui ai demandé son niveau d’études. Je m’attendais un peu à un CAP de manutentionnaire…métier d’ailleurs très utile dans une librairie.

    Il m’a répondu qu’il avait un bac + 5, c’est à dire qu’il avait fait après le bac un DUT d’études commerciales, suivi de deux années d’études de création et gestion d’entreprise. Ce n’était pas la Sorbonne, mais quand même…

    Mais il m’affirma que jamais, au grand jamais, il n’avait entendu parler de Mauriac, nulle part, ni au lycée ni ailleurs. Bon, il reconnaissait qu’il ne s’était jamais intéressé à la littérature, que ça l’ennuyait profondément. Mais finalement il était plein de bonne volonté.

    Je concédai que Mauriac, ce n’est pas toujours très facile, ni très engageant, mais qu’il pouvait commencer par Maupassant, Zola. Il promit qu’il essaierait, un jour. Et je ne partis pas sans un petit couplet sur sa sortie "je suis du XXIème siècle", plaidant que quand même, les siècles qui nous ont précédés, ce n’est pas totalement inintéressant…Il était d’accord.

    Bref finalement il avait manqué à ce jeune une Education Nationale digne de ce nom. Une instruction qui se tienne, qui tente au moins de lui faire savoir que nous avons en France un patrimoine littéraire qui ne doit pas devenir un archipel totalement perdu à l’est de l'illettrisme, ou de l’ignorance, superbe (c’était son cas) ou honteuse.

    Une instruction qui, à défaut de l’avoir baigné dans la littérature, ou de lui en avoir au moins laissé une teinture, aurait donné à ce jeune au minimum la connaissance que la littérature existe, et le moyen de s’y intéresser un jour, si l’envie lui en prenait. Et davantage, si affinités.

    Si la littérature française ennuie à ce point un jeune, c’est qu’il n’a eu que de très mauvais profs, selon moi. Sans même oser parler de littérature étrangère.

    Comment ne pas s’inquiéter pour l’avenir de notre culture, si un jeune bac +5 de nos jours n’a jamais entendu parler de Mauriac? Ou alors convenons tout de suite que notre culture est morte. De profundis.

    Ne sachant même pas qui était Mauriac, c’est tout un pan de culture qui lui échappe.

    Comment alors goûter ce bon mot d’André Frossard, (dont il ne doit même pas soupçonner l’existence), essayiste, journaliste, académicien, qui rentre un jour de Rome et croise Mauriac dans le hall du Figaro. Mauriac demande à Frossard: "alors, Rome?".

    Réponse de Frossard: "un nœud de vicaires, mon cher, un nœud de vicaires!".

    Sophie Durand

     

    Source: