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Protéger nos églises et nos racines

Il y a cinq ans, la France était frappée au cœur: le sacristain et deux fidèles étaient assassinés dans la basilique Notre-Dame de Nice.

Ce drame n’était pas un fait divers: c’était un symbole.

L’attaque d’un lieu de prière, d’un sanctuaire de paix, d’un témoin vivant de notre civilisation.

Depuis lors, les violences, dégradations et profanations dans nos églises n'ont malheureusement pas cessé, et Toulouse n'est pas épargnée.

En 2022, c’est à la cathédrale Saint-Étienne, au cœur même de notre ville, qu’un sacristain a été agressé par un individu qui avait également déposé un colis suspect près de l’autel.

Plus récemment, en 2024, l’église de l’Immaculée - Conception, dans le quartier du Faubourg-Bonnefoy, a été vandalisée: autel renversé, objets sacrés détruits, statue de la Vierge voilée.

Ces gestes ne sont pas anodins:

ils visent ce que nous sommes, ce qui nous unit, ce qui nous dépasse.

Toulouse, ville d’Art et d'Histoire, de foi et de culture, doit aujourd'hui regarder cette réalité en face: la sécurité de nos lieux de culte n'est plus garantie. Malgré les efforts déployés, la réponse reste insuffisante face à la répétition de ces actes.

Protéger nos églises, ce n’est pas un réflexe religieux: c'est un devoir de civilisation.

Chaque année, plus d’un millier d’actes antichrétiens sont recensés en France 1 165 en 2023 selon le ministère de l’Intérieur, soit trois par jour en moyenne.

Ces profanations représentent plus de 80 % des atteintes contre les lieux de culte de notre pays. Ce n’est plus une exception, c’est un phénomène de fond.

Quand on s'attaque à nos croix, à nos églises, à nos cimetières, c'est notre identité même qu'on profane et qu'on tente d'effacer. Même si la majorité de ces actes sont crapuleux, chaque profanation porte atteinte à notre mémoire collective.

À l'heure où Éric Zemmour publie La messe n'est pas dite, rappelons-le: la France n'a pas encore renoncé à son âme.

La transmission, la foi, le respect de nos racines chrétiennes font partie intégrante du ciment national. Les détruire ou les laisser s'effriter, c'est renoncer à ce que nous avons de plus précieux: notre héritage.

À Toulouse, je veux que la ville protège ses églises, non par nostalgie, mais parce qu’elles sont les repères vivants de notre histoire.

Voici mes propositions concrètes:

PROTÉGER

Installation de caméras de surveillance autour des lieux de culte.

Élaboration d'un plan municipal de sécurisation des églises en concertation

avec les paroisses et les associations de quartier.

PRÉSERVER

Lancement d’un fonds municipal dédié à la restauration des édifices religieux, en priorité pour les églises en péril, sans distinction de culte mais avec exigence de respect du patrimoine toulousain.

Soutien aux associations œuvrant à la mise en valeur des traditions chrétiennes dans l’espace public (crèches, fêtes patronales, concerts sacrés).

TRANSMETTRE

Organisation chaque lundi de Pentecôte de la “Journée du clocher” à Toulouse, ouverte à tous, pour redécouvrir l’histoire spirituelle et artistique de nos quartiers.

Intégration des églises dans les circuits culturels et scolaires de la ville: redonner aux jeunes générations le goût du patrimoine chrétien qui a façonné l'âme de Toulouse.

Une ville qui ne protège plus ses églises ne protège plus sa mémoire, ni son avenir. Je veux au contraire défendre le lien vital entre foi, culture et sécurité.

C’est par là que commence la Reconquête!

Arthur COTTREL - candidat aux prochaines élections municipales

 

Ceci explique cela????

https://ripostelaique.com/une-jeunesse-dorigine-extra-europeenne-a-toulouse-une-diversite-enracinee-et-en-expansion.html

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