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Toulouse: les miracles de la biotechnologie

J'ai vainement cherché leurs sites en langue Française.

Je n'ai pas trouvé.

Archi-nuls: c'est la France qui les nourrit! (cf:ci-après)

 

Toulouse. Le projet de l'Institut universitaire du cancer relancé

En déplacement à Toulouse, Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la santé, et Geneviève Fioraso, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, ont rendu public le rapport de la mission sur l’Oncopole. En effet, les professeurs Thierry Philip et André Syrota avaient été mandatés afin de "faire progresser le projet d’Oncopole à Toulouse (initié en 2004, ndlr) après avoir constaté que l’Etat, qui avait investi 300 M€ pour construire un nouvel hôpital opérationnel début 2014, n’était pas en mesure d’approuver, un an avant l‘ouverture, la définition d’un projet médical et scientifique cohérent, d’un modèle de gouvernance clair et d’un modèle juridique permettant une gestion optimisée des bâtiments, des équipements et des personnels".

Parmi la quinzaine de recommandations des deux experts: la constitution de l’Institut Universitaire du Cancer de Toulouse (IUCT) en réunissant la totalité de la cancérologie du CHU et du Centre régional de lutte contre le cancer sur trois sites (Purpan, Rangueil et Langlade, site de l’Oncopole), accentuer les liens entre le secteur privé et les hôpitaux généraux, accélérer le recrutement de nouveaux cliniciens et chercheurs venant de l’extérieur et de Midi-Pyrénées, relocaliser les facultés de pharmacie et d’odontologie sur le site de l’Oncopole, simplifier la gouvernance qui repose aujourd’hui sur dix structures juridiques.

Estimant que leur mission n’est pas terminée, Thierry Philip et André Syrota ont demandé à ce qu’elle soit prolongée pour "aboutir rapidement à des conclusions claires sur les enjeux budgétaires" (le budget de fonctionnement en particulier) et à la définition du cahier des charges d’une mission de suivi (présentée comme indispensable) jusqu’à l’ouverture de l’IUC Oncopole entre janvier et avril 2014.

Appel à projets collaboratifs. Trois projets retenus

Trois projets ont été retenus dans le cadre du premier appel à projets collaboratifs de recherche et de développement OncoSan’Tech 2013 (lancé par la Direccte Midi-Pyrénées et Toulouse Métropole et dédié aux axes d’innovation en lien avec le cancer): Oncograde piloté par Dendris, Oncoskin 3D piloté par Genoskin et Demoda piloté par Affichem. Au total, ces trois projets rassemblent sept PME, essentiellement installées en Haute-Garonne et dans le Tarn, et six laboratoires. Coût de R&D: 1,35 M€ pour une aide d’environ 576 K€.

Reproduire de la peau humaine, créer des cellules cardiaques humaines, développer des anticorps monoclonaux pour le traitement des cancers gynécologiques, proposer des procédés chimiques plus propres… les technologies de demain grandissent à Toulouse. Pour fêter ses cinq ans, sur le campus de l'Oncopole, le centre Pierre- Potier, a inauguré cette semaine les laboratoires des derniers arrivés dans sa pépinière d'entreprises, les sociétés Genoskin et Univercell Biosolutions (lire par ailleurs). Deux sociétés prometteuses qui n'ont pas choisi Toulouse par défaut.

Tout juste arrivé du Génopole d'Evry, Guillaume Costecalde, président d'Univercell Biosolutions confirme : "Le site Pierre Potier est exceptionnel, nous n'avons qu'à pousser la porte de nos labos pour aller échanger avec d'autres entreprises, ce décloisonnement est essentiel ".

"La présence de l'ITAV (Institut des technologies avancées en science du vivant) à Pierre Potier a été décisive pour notre installation, nous sommes du même monde. Et si la collectivité investit dans des laboratoires de culture, c'est le signe qu'il y a aussi de la place pour des start-ups qui créent des emplois nouveaux sur des technologies de niche comme la nôtre ", ajoute Pascal Descargues, président de Genoskin, qui s'appuie également sur la bonne desserte de l'aéroport de Toulouse-Blagnac pour livrer ses produits rapidement à l'international.

Depuis l'ouverture du centre Pierre Potier, Toulouse Métropole a investi 2,1 millions d'euros dans des équipements de pointe dédiés aux biotechnologies: huit laboratoires de type L2 (1,3 million d'euros), équipements biomédicaux (postes de sécurité microbiologiques, incubateurs à Co2, congélateur ultra basse température: 300 000 €), équipements scientifiques au sein de l'Institut des technologies avancées en science du vivant (ITAV) pour 417 000 € et, d'ici la fin de l'année 2014, la livraison d'un local à azote (100 000 €). "Nous préparons le Toulouse des cinq et des vingt ans qui viennent. Les biotechnologies et les sciences du vivant feront rayonner les Toulouse de demain", rappelle Dominique Faure, vice-présidente de Toulouse Métropole, en charge du développement économique. "L'Oncopole ne doit pas juste être un hôpital et un centre de recherche, sinon on s'est trompé. Il faut des jeunes entreprises en plus des secteurs académiques et des privés Pierre Fabre et Sanofi " conclut François Chollet, vice-président de Toulouse Métropole, en charge de la prospective, de la recherche et l'innovation.

Genoskin fabrique de la peau humaine

L'histoire de Genoskin est bien toulousaine. Elle a grandi dans les laboratoires de l'UDEAR, l'unité différenciation épidermique et auto-immunité rhumatoïde de Purpan (CNRS, Inserm, Université Paul-Sabatier) où Pascal Descargues a d'abord mené ses recherches sur la barrière épidermique et le syndrome de Netherton.

En 2011, le doctorant, pur produit de l'université Toulouse III Paul Sabatier, de retour des Etats-Unis, relève le pari de reproduire des modèles de peau humaine et lance Genoskin. "Développer des modèles humains pour ne pas utiliser les animaux, c'est d'abord un choix éthique. Mais c'est aussi un parti pris scientifique car la peau des animaux est très éloignée de celle de l'Homme : 90 % des essais cliniques en cancérologie partent au tapis à cause de cette différence. Le concept de Genoskin est de fournir de la peau aux industriels avant même les essais cliniques ", explique Pascal Descargues.

Je voulais mettre un peu plus d'information mais leur site est en anglais. On pourrait pas leur dire à ces toulousains du dimanche qu'ici, on est en France et que le Français est la plus belle langue du monde???

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