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Toulouse avance!

A Toulouse, le CNRS planche sur une batterie au sodium pour remplacer le lithium

Le centre interuniversitaire de recherche et d’ingénierie des matériaux (Cirimat), laboratoire toulousain commun au CNRS et à l’université Paul-Sabatier, est partie prenante d’un projet visant à développer des batteries de nouvelle génération, utilisant le sodium plutôt que le lithium. Après deux ans de recherche, un premier prototype vient d’être mis au point". La prochaine étape est d’optimiser et de fiabiliser les procédés en vue d’un futur déploiement industriel ", précise un communiqué.

Offrant des performances comparables, ce nouveau type de batterie affiche surtout l’avantage d’utiliser une ressource bien moins rare que le lithium. L’abondance du sodium pourrait ainsi aboutir à une forte réduction des coûts de production des batteries.

Ce projet est soutenu par le Réseau sur le stockage électrochimique de l’énergie (RS2E). Regroupant dix-sept laboratoires, trois établissements publics et une quinzaine d’industriels cette structure est portée par le CNRS et coordonnée par les professeurs Jean-Marie Tarascon (Collège de France) et Patrice Simon (université Toulouse III - Paul-Sabatier). Ce dernier est chercheur au Cirimat, qui mobilise plus de 200 personnes pour une quarantaine de brevets déposés.

 

L’INP de Toulouse conçoit une compresse chirurgicale absorbable par le corps humain

Le laboratoire de génie chimique de l’INP de Toulouse, spécialisé dans la chimie verte, a créé une compresse pouvant être laissée dans le corps humain ; ainsi que la machine pour commercialiser cette innovation.

C’est une invention qui va simplifier la vie des chirurgiens et diminuer le stress des patients. Une compresse chirurgicale innovante, pouvant être laissée dans le corps humain, vient d’être conçue par des chercheurs de l’Institut national polytechnique (INP) de Toulouse.

Issue des recherches en chimie verte, la nouvelle compresse est hémostatique, capable d’arrêter le saignement des tissus qui suturent difficilement, et est biorésorbable". Nous avons réussi à éliminer le solvant traditionnellement employé dans des compresses. Pour cela, nous avons fabriqué des tissus de cellulose avec un gaz sous forte pression, du CO2 supercritique ", explique Jean-Stéphane Condoret, chercheur laboratoire de génie chimique de l’INP de Toulouse.

Près de 109 enseignants-chercheurs de ce laboratoire travaillent précisément sur cette chimie du futur. En 2005, aux côtés de leurs confrères du Cermav [1] de Grenoble, ils ont breveté un procédé d’oxydation de la cellulose basée sur l’utilisation du CO2 supercritique. Ce brevet avait été acquis en 2006 par la société rhônalpine Sofradim Production, qui avait lancé des études avec les deux laboratoires pour industrialiser le procédé et permettre la fabrication de dispositifs médicaux hémostatiques biorésorbables.

Commercialisation en décembre

Dans le cas de la nouvelle compresse, les chercheurs de l’INP avaient conçu et implanté dès 2008 une machine pré-industrielle de haute technologie qui avait permis de réaliser des produits tests pour homologation. Valider la possibilité d’industrialiser un nouveau produit est l’une des expertises du laboratoire de génie chimique de l’INP de Toulouse, qui apporte son appui technologique à 500 entreprises dont un tiers de PME-PMI.

" C’est le produit et son procédé qui sont innovants aujourd’hui ", assure le chercheur. Ces études nous ont pris dix ans ". La compresse sera commercialisée en décembre par le groupe américain Medtronic, l’un des leaders mondiaux dans le domaine des technologies médicales. L’INP de Toulouse possède un portefeuille actif de 100 brevets, dépose en moyenne douze nouveaux brevets par an et gère actuellement 750 contrats de recherche partenariale, représentant chaque année 21.5 millions d’euros de ressources externes.

Notes

[1] Centre de recherches sur les macromolécules végétales

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