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Quel avenir pour Midi-Pyrénées?

Le dynamisme économique et démographique est toulousain

La fusion des régions Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon actée, il reste deux questions d'importance : le nom de la future entité et le choix de sa capitale. Plus qu'un symbole... "C'est fini !" Le titre barrant la Une de notre confrère "Midi-Libre", jeudi matin, en dit long sur le désappointement largement partagé à Montpellier autour de la fusion de la région Languedoc-Roussillon avec Midi-Pyrénées. Sans revenir aux vieux antagonismes médiévaux et à l'arrogance historique des comtes de Toulouse, la cité méditerranéenne craint, aujourd'hui, d'être dévorée toute crue, au sein de la nouvelle entité administrative, par la puissance économique et "l'impérialisme" de la Ville rose. Le sujet est d'autant plus épineux quand il s'agit d'évoquer le nom de la future capitale régionale. Si tous les critères, économiques, démographiques, font de Toulouse le chef-lieu naturel du nouvel ensemble territorial, face à Montpellier, qui souffre de la comparaison dans quasiment tous les domaines, c'est le Conseil d'État qui décidera in fine, comme d'ailleurs pour le nom de baptême de la région, laquelle des deux villes prendra son leadership. Vu du Capitole, la question ne se pose même pas.

Les responsables politiques, les acteurs économiques et culturels ou les scientifiques plaident pour la logique de la dynamique Toulousaine. Avec le souci aussitôt souligné d'un équilibre nécessaire. Martin Malvy, l'actuel président de la région Midi-Pyrénées l'assure: "Il faut faire à Montpellier une place à sa mesure. Il n'y aura pas de pouvoir concentré dans une seule ville. Il ne faut pas qu'une partie du territoire se sente écrasée par l'autre".

De bonnes intentions qui laissent pour l'instant de marbre les élus du Languedoc-Roussillon, très remontés, toutes tendances confondus, contre cette union forcée. Le mariage de la carpe et du lapin? Même le nom de la future région divise les citoyens des deux ensembles. De ce côté-ci de la Garonne vous penchez pour Occitanie-Pyrénées, alors que de l'autre côté du seuil de Naurouze, c'est plutôt Sud de France... Décidément irréconciliables?

Si l'on s'en tient à la seule logique des chiffres et des statistiques, il n'y a pas photo entre Toulouse et Montpellier. Plus d'habitants (450 000 contre 270 000), plus d'étudiants, moins de chômage, une industrie aéronautique et spatiale au premier rang mondial, la Ville rose pèse bien plus lourd que sa voisine méditerranéenne, comme la région Midi-Pyrénées domine la région Languedoc-Roussillon dans une majorité de secteurs économiques, à l'exception notable de la vigne, qui est l'un des moteurs de l'économie languedocienne, et du tourisme... entre mer et montagne.

Reste à savoir quels critères le conseil d'État retiendra pour désigner la capitale, dans le courant 2015. Il pourrait très bien décider de couper la poire en deux et faire de Toulouse la capitale industrielle et de Montpellier la capitale politique et administrative...

 

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Blason de Toulouse

 

 

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