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Pâte à tartiner: pas trop fun!

Quel est le premier ingrédient des pâtes à tartiner? La noisette, le cacao? Raté… C’est le sucre!

D’après l’expertise d’étiquettes que nous avons menée sur quatorze références (des marques de distributeur, des marques nationales, des produits bio…), deux tartines couvertes chacune de 25 g de pâte à tartiner représentent en moyenne 26 g de sucre (sans compter celui de la tartine); soit la moitié des apports quotidiens recommandés de sucres libres.

Avec certains produits, comme Patamilka, on dépasse même les 30 g! C’est trop, et plus encore pour les enfants, principaux consommateurs de pâtes à tartiner.

Moins grasses qu’on ne pouvait le penser

En revanche, ces pâtes au goût de noisette et de chocolat sont moins grasses qu’attendu : les deux tartines correspondent "seulement" à 20% environ des apports journaliers recommandés.

Dans notre essai, quelques références explosent toutefois les compteurs; mais pour l’une d’elles (La Chocolade-Jean Hervé), la quantité importante de graisses est, en partie, due à une proportion de noisettes bien supérieure aux autres produits.

Une " bombe " calorique

En résumé, ces produits contiennent du sucre, du gras, de la pâte de noisette, de la poudre de cacao, du lait transformé et un émulsifiant. Le tout pour 530 kilocalories/100 g : une vraie " bombe " énergétique.

Calculé pour toutes les références, le Nutri-Score oscille – sans surprise – entre D et E: autrement dit, il est recommandé de les consommer occasionnellement et en petites quantités.

L’huile de palme n’a plus trop la cote

Les pâtes à tartiner testées comptent entre sept et onze ingrédients. Bonne nouvelle : l’emploi de l’huile de palme ne concerne plus qu’une minorité de références (cinq des quatorze produits du panel).

Certains fabricants la remplacent par de l’huile de coco, laquelle pose aussi des problèmes environnementaux. D’autres utilisent plutôt de l’huile de tournesol couplée avec du beurre de cacao.

En fin de liste, on trouve quasi systématiquement un émulsifiant – lécithine de soja ou de tournesol – sans danger avéré pour la santé, et des arômes, surtout de vanille.

Notre test comporte également une analyse sensorielle (à l’aveugle) par 60 consommateurs, moitié adolescents et moitié adultes. Globalement, les impressions ne diffèrent pas entre les deux groupes d’âge.

Les pâtes à tartiner sont jugées trop sucrées en bouche, même pour les plus appréciées sur ce critère comme les références Poulain, Carrefour et Nutella. Idem pour la perception du gras.

Mis à part quelques références, nos jurés ont apprécié l’équilibre des goûts de chocolat et de noisette. Les produits favoris contiennent tous 13% de noisettes, proportion qui semble constituer un standard. Alors que les pâtes à tartiner plus généreuses en noisettes n’ont pas convaincu le jury.

 

https://www.60millions-mag.com

 

Le mieux encore est de la fabriquer soi-même. Il existe une recette dans le blog à chercher avec la boite à outil du même nom.

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