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Elites occitanes, un peu pourries, non?

Antisémitisme; les accommodements hypocrites de Madame Delga

 

La mort atroce de Jérémie Cohen, tabassé par des racailles à Bobigny, a suscité beaucoup de réactions politiques, toutes dénonçant la violence d’un acte antisémite. Madame Delga, Président de la Région Occitanie, ne manque évidemment pas l’occasion de se joindre à cette meute d’hypocrites, dénonçant bruyamment à la suite des autres, l’antisémitisme et l’extrême droite. S’il faut se réjouir de cette unanimité à dénoncer la haine des juifs, comment ne pas s’étonner de voir se positionner ainsi tous ceux qui, de droite comme de gauche, ont soutenu depuis des années, soit activement pour certains, soit passivement pour les autres, la montée de l’islamisme corollaire d’une immigration voulue par leurs maîtres payeurs du patronat?(..)

Tout démontre pourtant que la seconde guerre mondiale a définitivement et fort heureusement relégué cette immonde relique dans les poubelles nauséabondes de l’Histoire. En effet si cet échafaudage idéologique a séduit pendant de nombreuses années, les imbéciles et les mous de tout poil, il ne résiste plus à l’examen une seule minute. (..)

Rappelons aussi que c’est Eric Zemmour, taxé par une gauche imbécile, d’extrême droitisme voire de négationnisme, malgré ses propres origines, qui a fait sortir l’affaire Jérémie Cohen, des poubelles où la Justice l’avait complaisamment reléguée. C’est lui qui qui a aidé les parents de la victime à forcer les autorités à y regarder enfin de plus près. Une extrême droite sémite plutôt qu’antisémite donc, idéologiquement proche du Likoud israélien et de la ligue de défense juive. Comment pourrait-elle être antisémite? Voilà ce que Carole Delga serait sans doute incapable de voir, sans parler de concevoir. (..)

Quelle hypocrisie et quelle trahison !

Dans ce panthéon de trahison et de compromission, nul doute que Madame Delga figure en bonne place. C’est en effet bien elle qui a participé à l’inauguration de la mosquée d’Empalot de Toulouse avec l’imam Tâtai, notoirement auteur de prêches appelant à la mort des juifs, c’est bien elle qui lui serra la main, rééditant une sorte de Montoire.

Monsieur Moudenc, maire de Toulouse qui était aussi de la partie, eut lui, le nez creux et dénonça l’imam en question à la Justice quelques jours après. Outre son inaction à ce sujet, Mme Delga est donc toujours dans le déni. Obnubilée par une extrême droite antisémite qui n’existe plus que dans son imagination et ses fantasmes, Mme Delga ferme les yeux sur l’antisémitisme islamique pourtant omniprésent dans les cités, favorisé depuis quarante ans par ses amis socialistes.

Pire, elle l’encourage par contrecoup avec sa politique de collaboration avec les remplaçants du peuple français, qui augmentent l’occupation de notre territoire et propagent l’idéologie islamique. La présidente du Conseil Régional d’Occitanie ne manque pas une occasion de financer les flux de migrants, en faisant voter avec la complicité et la collaboration de la droite Les Républicains, des millions d’euros de subventions aux associations pro-migrants de type SOS méditerranée. Véritable Tartuffe en talons, elle est donc, lorsqu’elle dénonce bruyamment l’antisémitisme, non seulement hypocrite mais atteinte de myopie. La voici en effet aujourd’hui engagée dans un procès dans laquelle elle accuse Emmanuel Crenne, ex conseiller régional d’Occitanie royaliste d’un prétendu outrage; il avait en effet osé dénoncer en hémicycle le 25 Mars 2021, la collaboration de Madame Delga à l’inauguration de la mosquée avec cet imam notoirement antisémite dont il est question ici, le tout suivi d’un vigoureux " Vive le roi " !

(..)

Et jamais Molière ne fut donc si à propos;

Au travers de son masque, on voit à plein le traître,

Partout, il est connu pour tout ce qu’il peut être;

Et ses roulements d’yeux, et son ton radouci,

N’imposent qu’à des gens qui ne sont point d’ici.

On sait que ce pied plat, digne qu’on le confonde

Par de sales emplois, s’est poussé dans le monde

Et, que, par eux, son sort, de splendeur revêtu

Fait gronder le mérite, et rougir la vertu

Quelques titres honteux qu’en tous lieux on lui donne

Son misérable honneur ne voit, pour lui, personne

Nommez-le fourbe, infâme, et scélérat maudit

Tout le monde en convient, et nul n’y contredit.

Cependant, sa grimace est, partout, bienvenue

On l’accueille, on lui rit; partout, il s’insinue;

Et s’il est, par la brigue, un rang à disputer

Sur le plus honnête homme, on le voit l’emporter.

Molière – Le Misanthrope – Scène 1

 

Jean de Rouergue

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