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  • Etiquetage nutritionnel simplifié: les détails de l'expérimentation

    Deux des systèmes graphiques évalués sont synthétiques (Nutri Score et Sens). Ils classent les aliments à partir d'un algorithme prenant en compte les différents nutriments. Les deux autres sont analytiques (Nutri Couleurs et Nutri Repère). Ils présentent des données chiffrées d'apports en certains nutriments.

    Loin des outrances de l'émission Cash Investigation diffusée mardi dernier, l'évaluation des quatre systèmes d'étiquetage nutritionnel simplifié en conditions réelles d'achat est prête à démarrer.

    Jamais, il n'y a eu d'expérimentation de cette ampleur comparant quatre systèmes différents. Scrutée par les industriels, les distributeurs, les associations de consommateurs, les professionnels de santé,…, l'expérience l'est aussi par la Commission européenne. Car le système graphique légitimé à l'échelle française pourrait être ensuite proposé aux autres Etats membres de l'Union, de manière harmonisée.

    La décision de simplifier l'étiquetage nutritionnel, prise par la ministre de la Santé, Marisol Touraine, et inscrite dans la loi Santé, est le fruit d'un relatif consensus. Personne ne conteste que l'étiquetage nutritionnel en dos de packaging n'a pas d'impact en magasins, où l'acte d'achat se joue en quelques secondes. Beaucoup de consommateurs aspirent ainsi à une information nutritionnelle simple pour les guider dans leurs choix alimentaires. L'enjeu est de taille : prévenir le surpoids, le diabète et les maladies cardio-vasculaires.

    La loi française s'inscrit en conformité avec la réglementation européenne, qui rappelons-le, donne la possibilité d'associer au tableau nutritionnel (obligatoire au 13 décembre 2016) une information complémentaire en face avant des emballages. Cet ajout se faisant bien de manière volontaire. La précision a son importance. A sa lecture, les polémiques sur le choix du dispositif paraissent stériles. Les Pouvoirs publics ont bien compris qu'il fallait susciter l'adhésion des fabricants et des distributeurs en sélectionnant, par une expérimentation, le système le plus efficace.

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    Les résultats avant la fin de l'année

    Le top départ de l'expérimentation sera donné lundi 26 septembre, et le clap de fin le 4 décembre, pour une livraison des résultats avant fin décembre. Concrètement, dix semaines d'étude vont être réalisées en conditions réelles dans 60 magasins (Carrefour Market, Simply, Casino), dont 20 témoins, tirés au sort par le comité scientifique. Ces magasins se situent dans les régions Île de France, Hauts de France, Normandie et Rhône Alpes, la moitié dans des zones à forte densité de personnes à faibles revenus. Quatre rayons sont concernés : traiteur frais (salades, tartes, plats cuisinés,…), viennoiseries industrielles (brioches, croissants, madeleines,…), pains et pâtisseries industriels (pains de mie, pains spéciaux,…) et plats cuisinés d'épicerie (cassoulet, paella, taboulé,…). Plus de 1200 références de produits seront étiquetées, soit plus de 2 millions d'étiquettes sur dix semaines collées par les 65 chargés d'étiquetage. Des enquêtes qualitatives (par le Credoc) et quantitatives seront menées dans les magasins et auprès des consommateurs. Ces données seront mises en regard des évolutions des ventes.

    Les quatre logos évalués

    Tous les logos évalués prennent en compte la valeur énergétique, l'apport en acides gras saturés, en sucres et en sel. Mais ils ont chacun leur spécificité. Deux sont synthétiques (Nutri Score et Sens). Ils classent les aliments à partir d'un algorithme prenant en compte les différents nutriments. Les deux autres sont analytiques (Nutri Couleurs et Nutri Repère). Ils présentent des données chiffrées d'apports en certains nutriments.

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    Le Nutri Couleurs: les « traffic lights » britanniques

    Créé au Royaume Uni, où il est mis en place sur certaines catégories de produits, on le connaît mieux sous le nom de « Traffic Lights ». Il a été proposé par un groupement d'industriels. Il permet de connaître l'apport en nutritments à limiter et la contribution de ces mêmes nutriments aux apports quotidiens de référence (en %). En fonction de l'apport par portion, une couleur est associée à chacun des nutriments (rouge pour contribution élevée, jaune pour moyenne et verte pour faible).

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    Le Nutri Repère : la contribution aux apports quotidiens de référence

     

    Ce système a été proposé par l'Alliance 7 (produits de l'épicerie et de la nutrition spécialisée) et la FICT (charcuteries) avec d'autres fédérations d'industriels. Développé par des experts en nutrition, il s'agit d'une version adaptée des « RNJ », les Repères Nutritionnels Journaliers. Pour les matières grasses, les acides gras saturés, les sucres et le sel, la représentation graphique permet de visualiser la contribution d'une portion de l'aliment aux apports quotidiens de référence pour un adulte (en %).

     

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    Le Nutri-Score : une pastille verte, jaune ou orange

     

    C'est le système proposé par l'Inserm et par l'équipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle dirigée par le Pr Serge Hercberg. Il classe chaque produit grâce à une lettre associée à une couleur, de la couleur A/vert foncé pour le produit le plus favorable sur le plan nutritionnel à la classe E/orange foncé, pour le produit le moins favorable. Il s'appuie sur le score de Rayner, utilisé au Royaume Uni depuis 2005 pour définir les aliments pour lesquels la publicité auprès d'enfants est interdite. Le Nutri-Score prend en compte les éléments à favoriser (fibres, protéines, fruits et légumes) et ceux à limiter (énergie, acides gras saturés, sucres et sel).

     

    Le Repère Alimentaire SENS : un repère de fréquence de consommation

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    Ce système est proposé par la FCD (Fédération du Commerce et de la Distribution) et par un groupement d'industriels. Il a été mis au point par un comité d'experts à partir des travaux de l'équipe Inra/Inserm de Marseille (UMR Nort), dirigée par Nicole Darmon. Il est fondé sur le « Sain-Lim », qui prend en compte les nutriments à favoriser (fibres, calcium, oméga 3,…) et ceux à modérer (acides gras saturés, sucre, sel). Les aliments sont répartis en quatre classes donnant un repère de fréquence de consommation.

     

    A noter que Leclerc teste dans ses drives sur ses marques distributeur un système inspiré du modèle australien. L'Anses a a été saisie en juillet pour un avis qui devrait être publié prochainement.

     

     

     

     

     

    https://youtu.be/tuCRj8lj4mw

  • Nous, Gaulois. Comment mangeait Astérix?

    Loin de notre sympathique bande dessinée qui nous fait préférer le sanglier, nous avions une très grande réputation. En effet, dans l'Europe balbutiante et ténébreuse, les gaulois sont réputés pour leurs charcuteries.

    Comme de nos jours, il existe des Gaulois riches et des Gaulois pauvres. Les pauvres mangent à même le sol, sur des peaux de bêtes. Puis, on se modernise… certains ont la bourse un peu plus pleine et que font-ils? Ils achètent ou fabrique des tables creusées qui leur servaient d'assiettes, puis des escabeaux. On se fabrique quelques poteries à cuisiner.

    Chez les riches Gaulois, on utilisait des poteries plus belles, ou en bronzes et cuivres.

    Dans ces temps de barbares, comme il fallait se défendre, on avait un poignard et celui-ci, genre grand couteau est un objet personnel que l'on a sur soi et qui aide à couper les aliments.

    Il y a tout de même une chose que les pauvres et riches Gaulois ont en commun: l'hospitalité. En fait, elle était considérée comme un culte sacré: si bien qu'un Gaulois, rencontrant quelqu'un, comme cela, sans chichi, lui proposait d'entrer chez lui boire ou manger. La première chose offerte qui ne devait pas se refuser était la cervoise, vous savez, la bière… il fallait obligatoirement que le passant invité trinque avec son hôte.

    Peut-on dire que les Gaulois sont à l'origine du moment de l'apéritif?

    Les gaulois avaient des tas occasions de faire des banquets festifs: les fêtes du solstice d'été où ils s'offraient des œufs; à celui d'hiver, ils brûlaient des feux sur les collines. A l'année nouvelle, ils cueillaient le gui, ils faisaient un festin collectif où ils s'échangeaient des étrennes.  Cela ne vous rappelle pas quelque chose?

    Toujours est-il que je viens de recevoir durant 4 nuits un ami japonais. Le premier jour, c'était mon célèbre cassoulet. Mais, avant de commencer, nous avons bu comme il se doit, l'apéritif. C'était ce samedi 29 octobre. Donc, pour moi, un samedi, pas de souci, je bois souvent un petit rikiki.

    Je lui propose donc mon vin cuit habituel, du Thuilié mais d'autres boissons et je lui montre une bouteille de pastaga. Ha! me dit-il, je connais le “Pastis“. Il faut dire que notre ami visite la France depuis plusieurs années, en long et en large et goûte toutes les spécialités locales. Macarel! Figurez-vous qu'il a “fait“ toutes les provinces françaises, jusqu'au moindre recoin de l'Hexagone. Je ne peux pas en dire autant. Je ne quitte pas souvent moun païs toulousain.

    Je le sers et je lui explique ce que l'on fait à Toulouse avec le “Jaune“… Tomate, Perroquet, etc…. Il n'en revient pas! En fait, notre ami, lorsqu'il visite la France le fait en train. Et se trouve donc dans des hôtels (même s'il a été il y a quelques jours chez Michel Guérard) personne ne lui a expliqué ce que je lui ai indiqué plus haut. A 248 euros le repas, on ne vous fait pas la discussion sur le pastaga! Faut dire que l'on ne doit pas en servir beaucoup dans l'établissement de ce grand chef étoilé.

    Notre ami n'a jamais eu la chance de se trouver dans une famille française. Il a appris beaucoup de choses chez nous. Je sais qu'il n'est pas très causant, japonais oblige… mais bon, ce jeune homme à vécu 12 ans aux USA…. il à l'esprit ouvert….pour nous plaire, il apprend le français… car, vous comprenez bien que moi et le japonais, c'est du chinois… quant à me mettre à l'angliche… je n'en vois pas l'utilité…. il y a bien assez de pompeux bobos qui s'en trémousse le popotin de bêtise à la télé et qui trouve plouc de s'adresser correctement aux français alors que leur salaire est souvent réglé par nos impôts ou par la pub qu'on doit avaler, contraints et forcés.

    Il est fou de la gastronomie française. De plus, il ne vient pas seul… il reste tous les deux ans, quatre mois en France et ses parents viennent le rejoindre pour passer quinze jours. Il y a deux ans, ils étaient à Strasbourg. Cette année, ils vont écumer Paris. Cela fait des années que ce jeune homme (sans compter les parents) engraisse cafetiers et hôteliers français et pas un seul ne lui a fait risettes et racontés des histoires de français en pleine convivialité, en cuisine ou autour d'un BBQ.

    Et après, on se plaint que les Japonais ne viennent  plus en France! Faudrait comprendre que ces personnes sont très pudiques et cachent leurs sentiments… ils sont très respectueux, ne se mettent jamais en avant…. discrétion de sioux. Si vous n'allez pas à leur rencontre en souriant de toutes vos dents, ils resteront discrètement posés sur le tabouret de votre bar, en souriant timidement.

    Et les Gaulois, faudrait un peu réfléchir avant d'encaisser vos euros des touriste japonais qui osent s'aventurer dans nos contrées de plus en plus sauvages!….. Allez un petit coup de cervoise? ou bien d'hydromel?

    Recette d'hydromel gaulois

    Au commencement de la canicule, prenez de l'eau de source; ajoutez pour trois setiers d'eau, un setier de miel non écumé; mettez ce mélange dans des pots et faites-le remuer pendant cinq heures de suite par des jeunes enfants. Laissez-le reposer à ciel découvert, pendant quarante jours et quarante nuits. 

    Rutilus Taurus AEmilianus, agronome gaulois du 5e siècle

     

  • Ma madeleine de Proust: la mandarine

    Interrogez les plus de 60 ans autour de vous. Bien souvent, leur Noël consistait en une mandarine. Aussi, chaque fois que l'hiver revient et qu'ils en achètent sur le marché, la senteur les ramène aussitôt en prime enfance. Mais, il y a beaucoup de bonnes choses diététiques dans une mandarine, en plus du bonheur de l'enfance retrouvé.

    Novembre marque l'arrivée des clémentines sur le marché où elles seront en vedette jusqu'à la fin du mois de février. Ces petits agrumes bourrés de saveur sont aussi un véritable cadeau de la nature pour nous aider à maintenir un système immunitaire fort tout au long de l'hiver.

    Sur le plan nutritionnel, sa fiche est impressionnante: deux clémentines valent une portion de fruit, fournissent 50 calories, ce qui vient combler la moitié de nos besoins en précieuse vitamine C, réputée pour ses propriétés coup de fouet et anti-infections. La vitamine C contribue aussi à la formation du collagène, qui permet l'entretien des tissus conjonctifs pour des ligaments, des os et des nerfs solides. Elle favorise aussi l'absorption du fer.

    La clémentine est riche en fibres, tout comme sa cousine, l'orange, avec 1,8 mg pour deux fruits. Elle est une excellente source de calcium (26 mg par 100 g), de magnésium et de potassium (responsables d'un bon équilibre de toutes les interactions du corps) et de folate, qui protège contre les malformations du tube neuronal chez le fœtus tout en aidant à maintenir les fonctions cognitives des aînés.

    Mais grâce aux plus récentes recherches en biochimie alimentaire, on a pu découvrir que la clémentine possède des pouvoirs encore plus étendus. Elle partage en effet avec l'orange, le pamplemousse et la mandarine une formidable feuille de route relativement au contenu en éléments phyto-chimiques, qui ont une action importante sur le maintien d'une bonne santé. Les principaux s'appellent monoterpènes, limonoïdes, flavonoïdes, caroténoïdes et acide hydroxycinnamique.

    De bien grands mots pour décrire des molécules qui ont été isolées dans la clémentine, notamment, et qui sont hyper-efficaces pour lutter contre les radicaux libres, souvent responsables d'une division cellulaire anarchique à l'origine du cancer et d'autres maladies chroniques.

    Les chercheurs croient que c'est le cocktail très concentré de la vitamine C associée à ces substances anti-cancer qui expliquerait l'efficacité de la modeste clémentine et de ses confrères de la famille des agrumes à prévenir les principales maladies. Certaines études ont aussi démontré qu'une diète riche en fruits citrins aidait à réduire l'incidence de maladies respiratoires comme l'asthme.

    C'est sans compter sur leur efficace effet coupe-faim pour les personnes qui cherchent à perdre du poids et sur leur bon goût, leur texture juteuse et sucrée, qui en fait aussi un grand favori des tout-petits.

    Source: http://www.cyberpresse.ca/article/20.../6685/CPACTUEL

     

  • Hé oui! ce sont les français qui l'on inventé! ... toujours les meilleurs des meilleurs!

    Le corned-beef est une préparation culinaire de viande de bœuf qui se présente sous deux formes: soit en une pièce de viande (généralement la poitrine), dite "demi-sel", qui a été préparée dans une saumure, soit en "menus morceaux agglomérés de bœuf maigre, additionnés d'un mélange salant et mis en conserve, qui se consomme tel quel en tranches ne se déchiquetant pas "moulé en forme de pain.

    La forme corn'd-beef est attestée dans les textes français, dès 1716, par Le Cuisinier royal et bourgeois de François Massialot; Brillat-Savarin, qui utilise également cette graphie, précise dans la Physiologie du goût qu'il s'agit de bœuf à mi-sel.

    Faire du bœuf salé ne semble pas très difficile.

    L'une des méthodes les plus courantes est de trancher la viande préalablement désossée, de la saler (à raison "d'un sixième de sel sur le poids de viande à saler"), d'y ajouter éventuellement des épices et du salpêtre qui lui conserve sa couleur, de la placer dans un tonneau fermé où le sel pénètre la chair qui rend un jus formant une saumure avec l'excédent de sel. Même système que pour faire des harengs ou des sardines qu'on appelle "saurs".

    Le nœud "corned-beef".

    Avant la cuisson, la pièce de viande est rincée et mise à tremper dans une grande quantité d'eau froide pour la dessaler. On peut ensuite la ficeler en utilisant un type de nœud particulier qui permet de resserrer le ficelage car le bœuf se rétrécit pendant la cuisson en bouillon.

    Cette viande savoureuse a été utilisée, à la fin des années 1800, comme substitut au lard traditionnel par les immigrants irlandais à New York qui avaient appris de leurs voisins juifs l'existence de cette alternative moins coûteuse.

    Accompagnée de chou, elle constitue toujours, au XXIe siècle et pour les Américains d'origine irlandaise, la base du repas traditionnel pour la fête de la Saint-Patrick.

    Je n'en prépare pas moi-même mais j'en achète quelques fois des boîtes. A déguster, froid, sur un pain bien grillé accompagné d'une tombée de choux et patates bouillies chaudes.

    Suivi d'un bout de fromage et d'un fruit. Pas mal!