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Adieu à la gastronomie française!

La phrase du jour

“Nous appliquons strictement des sanctions [contre la Russie], sous la pression de certains de nos alliés et notamment des Américains, alors même que les autres pays se gardent bien de les appliquer, les Américains les premiers ! Résultat : les sanctions, c’est pour nous et les contrats pour les autres. On le voit bien avec la signature d’un accord entre Moscou et le groupe américain Bell Helicopter concernant une usine d’assemblage en Russie. Ou avec le contrat de 490 millions de dollars que la Nasa a signé avec l’Agence spatiale russe, le jour même où la France renonçait aux contrats du Mistral. Sans compter que l’embargo russe décrété en réplique sur nos produits touche de plein fouet nos agriculteurs."

Thierry Mariani, député républicain, dans "le Figaro".

Après les débordements musclés de juillet, les agriculteurs ne désarment pas, les mesures en faveur du relèvement des prix du lait et de la viande ne donnant pas les résultats escomptés. Lundi encore, deux industriels - Cooperl et Bigard/Socopa - n'ont ainsi pas participé au Marché du porc breton, estimant la viande trop chère.

Alors que le premier ministre Manuel Valls rencontre des agriculteurs dans le Gard ce mardi, les actions ciblées et sporadiques se poursuivent. Vendredi, à Rodez, dans l'Aveyron, une vive altercation a opposé une cinquantaine d'éleveurs à un fournisseur de viande pour la restauration, le magasin Promocash, soupçonné d'importer de la viande. Le même jour dans la Loire ainsi que dans d'autres départements, le géant de la distribution Casino a été la cible d'agriculteurs l'accusant de se fournir en viande et lait étrangers. Et de ne pas appliquer les engagements pris au ministère de l'Agriculture pour améliorer leurs prix de vente.

La FNSEA prépare une mobilisation plus large pour début septembre, en région pour commencer, avant de s'attaquer à Paris. Ces manifestations doivent culminer le 7 septembre à Bruxelles, où se tiendra une réunion des ministres européens de l'Agriculture. Ils doivent plancher sur les mesures à prendre pour soutenir les prix. Les agriculteurs français ne sont pas les seuls à faire face à une chute des cours de leurs produits.

Retrouvez l'intégralité de ce dossier dans Le Figaro à paraître mardi 11 août, et sur le Web, les mobiles et les tablettes pour les abonnés Figaro Premium.

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