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  • Civet d'oie, de dinde, de chapon etc… rapide (ou pas)

    Cela cuit plus vite en cocotte-vapeur mais vous pouvez mettre une cocotte en fonte sur le feu de la gazinière ou de la plaque électrique ou induction. Une cocotte en fonte peut se poser aussi bien sur un feu que cuire dans un four. Cela ira plus vite sur feu que dans le four! mais, il faut vérifier régulièrement et rajouter si nécessaire du bouillon chaud. On cuit à feu moyen, à couvert.

    Ici, j'ai choisi des pommes de terre, mais bien sûr, vous accompagnez comme vous le voulez. Sachez cependant que, si vous salez dès le début de cuisson, vos pommes de terre seront dures. Ne salez, alors, qu'après qu'elles soient bien cuites: le vin empêche la cuisson des pommes de terre.

    Pour 4: 800 g a 1 kg d'oie en morceaux; 2 cuil à soupe de graisse oie ou canard ou graisse de l'oie, 1 grosse cuil à soupe de farine; 2 verres vin rouge ou blanc sec; 3 verres de bouillon; 1 verre liqueur de cognac ou armagnac; 1 ou 2 carotte; 1 gros oignon jaune; bouquet garni, sel, poivre et persil haché et des pommes de terre, environ deux grosses par personne plus une pour la cocotte… pour être sûr-e d'en avoir assez!

    Faites revenir la viande avec sa graisse d'oie ou une autre dans la cocotte avec l'oignon coupé en 8; lorsqu'elle bien dorée, bien mélanger, versez le cognac et flamber, saupoudrez de farine, et remuez vivement durant  2 mn;

    Rajoutez le vin, la carotte en tronçons, le bouquet garni; mouillez de bouillon à hauteur si vous faites cuire en cocotte mais si vous utilisez la cocotte-vapeur, pas besoin de trop de liquide.

    Fermez la cocotte-vapeur et laisser cuire à mise à rotation de la soupe pendant 45 mn ou à plus selon la fermeté de la viande que vous vérifiez en piquant avec la fourchette.

    Si vous baissez le feu sans retirer la soupape, sachez que la viande va mijoter un bon moment et vous économisez du gaz.

    25 mn avant la fin de la cuisson, rajoutez en cocotte sur le feu, des pommes de terre grenailles ou des pommes de terre coupée en deux.

    Avec une cuisson en cocotte-vapeur, il faut compter 8 mn pour des pommes de terre coupées en morceaux.

    Comme indiqué plus haut, vous salez à la fin de la cuisson. Vous poivrez cependant en cours de cuisson, aucun souci pour cela.

    La cuisine d'une ménagère n'est pas compliquée: utilisez les légumes que vous voulez, et les quantités que vous souhaitez…. ne vous laissez pas intimider pas les livres de recettes de cuisine. De toute façon, que vous fassiez au pif ou en suivant bien les proportions de la recette, il y a toujours des moments où on met trop de ceci, pas assez de cela, ou on fait trop ou pas assez cuire… et pour les rattrapages de vos erreurs en cuisine, n'oubliez pas toutes mes astuces

    www.tradi-cuisine.com

     

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    civet d'oie aux cèpes

     

     

     

     

     

  • Idées pour les restes

    S'il vous reste des morceaux de viande cuite, faites un hachis parmentier; pour que la viande ne soit pas trop sèche, après l'avoir bien émiettée, faites la tremper une heure dans un peu de lait, s'il y en a trop, faudra essorer la viande avant de la mettre sur la purée de pomme-de-terre.

    Détendez la purée avec de la crème liquide. Disposez une couche de viande cuite (restes de pot-au-feu ou de poulet rôti, confit de canard émietté, viande hachée en sauce…) au fond d’un plat à gratin.

    Couvrez avec une couche épaisse de purée et terminez par du fromage râpé. Parsemez de beurre ou saupoudrez de chapelure fine.

    Faites gratiner pendant 15 minutes à 200 °C et dégustez avec une salade.

    Vous pouvez aussi utiliser la viande ou volaille émiettée en faisant des rillettes ou un pâté de viandes.

    Faites cuire dans une sauce tomate et pour les gros mangeurs, vous pouvez rajouter dans la sauce tomate, une cuillère plus ou moins grosse, de Maïzena qui donnera un côté soyeux à votre sauce tomate. Rajoutez des pâtes ou du riz bien safrané.

    Si vous ne voulez pas de la sauce tomate, faites un sauce crème fraiche et champignons.

    Que faire avec un reste de purée? pour ne rien jeter

    1/ Des croquettes au fromage

    Mélangez un bol de purée froide bien épaisse avec 1 bol de fromage râpé au choix (comté, cantal, gruyère, beaufort…) et 3 jaunes d’œufs. Vous pouvez rajouter quelques gouttes d'HE de cumin ou de basilic... en principe pas plus d'une goutte à rajouter dans les œufs battus.

    Sur un plan de travail légèrement fariné, formez des croquettes ou des galettes. Passez-les dans les blancs d’œufs battus puis dans de la chapelure pour une panure dite " à l’anglaise ". Faites-les dorer à la poêle dans de l’huile très chaude.

    2/ Une omelette

    Mélangez un bol de purée avec 6 œufs battus, 2 poignées de fromage râpé, ½ verre de lait, 2 gousses d’ail hachées et un bouquet de ciboulette ciselée. Rajoutez deux gouttes d'HE de cannelle ou 1 goutte d'HE de noix muscade.

    Faites chauffer une grosse noix de beurre dans une poêle. Versez la pâte et faites cuire à feu moyen, sur chaque face, de façon à ce que l’omelette soit bien dorée.

    3/ Un soufflé

    Mélangez un bol de purée froide avec 4 jaunes d’œufs, 1 belle poignée de fromage râpé au choix et 2 cuillères à soupe d’herbes fraîches finement ciselées.

    Montez les blancs d’œufs en neige et incorporez-les délicatement à la préparation précédente.

    Remplissez aux trois-quarts des ramequins généreusement beurrés. Passez sous le grill pendant 5 minutes puis faites cuire pendant 20 minutes à 210 °C.

    Dégustez immédiatement avec une salade.

    4/ Des galettes épaisses –mais attention aux poignées d'amour!

    Mélangez 200 g de purée froide bien épaisse avec 80 g de beurre mou, 200 g de farine, 1 sachet de levure chimique et 75 ml de lait. Sur un plan de travail fariné, étalez la pâte sur une épaisseur d’1,5 cm.

    Taillez des disques à l’aide d’un verre ou d’un emporte-pièces, puis posez-les sur une plaque bien huilée.

    Faites-les cuire pendant 15 minutes dans le four préchauffé à 200 °C ou dans une poêle avec assez d'huile,  5 minutes de chaque côté. Coupez-les en deux encore chauds et tartinez-les avec du beurre demi-sel.

    Ou remplissez avec du saumon fumé, des lamelles de jambon fumé...

    Avec un reste de foie gras: incorporez dans avec du pâté de foie de canard, saupoudrez de chapelure pour épaissir puis fourrez des cannellonis, des gros pâtes à farcir, des lasagnes ou raviolis maison.

    Il vous reste des champignons, faites une omelette aux champignons

    Il vous reste des petits bouts de légumes, faites une soupe en les mettant dans une casserole d'eau bouillante salée avec un cube. Rajoutez à volonté: crème fraiche, oignons rissolés, une poignée de riz ou de pâtes, du fromage râpé.

    Il vous reste des petits fours?

    Mettez-les dans un boîte en métal avec un pomme bien lavée et bien séchée

    Ceci est une astuce de mon site www.tradi-cuisine.com

  • Ma liberté, partout, toujours...

     et même…. dans la pâtisserie

    On dit que pour bien réussir sa pâtisserie, il faut parfaitement bien respecter la recette dans le moindre grammage de ses ingrédients. J'ai eu 18 ans en août 68, c'est dire que depuis le mois de ce Mai joli, je n'observe jamais cette prescription.

    La liberté, ça n'a pas de prix et il faut aérer les sardines! De toutes façons, n'importe quelle ménagère vous dira que, tout au long de sa vie, il lui est arrivé de mettre trop de sucre ou trop de sel, ou pas fais assez cuire, ou brûlé un plat ou raté une mayonnaise… pour la mayo, en ce qui me concerne, depuis l'âge de 9 ans, je n'en ai raté que 2! si, si, c'est vrai… et encore, une a été ratée parce que j'étais à 22 ans, avec une bande de copains et qu'on faisait les fous et qu'on rigolait bien pendant que je la tournait…. je l'ai ratée, j'en suis fort marrie mais je l'ai rattrapé aussi sec, j'en suis fort aise.

    Je n'aime pas le gaspillage! même les toqués de la toque devraient dire, à haute voix, leurs ratages: ça mettrait un peu de paix dans les têtes enfiévrées des pauvres filles qui se croient obligées d'aller suivre des cours de cuisine -un peu chérots quand même-, car leur mère et grand-mère ont jeté l'art de la cuisine à l'ancienne avec l'eau du bain des casseroles pour aller ergotter dans des tavernes en se shootant à mort à la marie-jeanne ou le LSD, ça faisait plus intello…

    C'est bien connu, les intellos usent leurs jean's sur les bancs des amphis, tandis que les ouvriers de bas de gamme, qu'on appelle les sans-dents, se lèvent à 6 h pour passer leur joyeuse journée à l'usine après avoir dansé devant la pointeuse… tout le monde (...n'a pas une Cartier au poignet)... n'est pas soixante-huitard qui veut!

    Moi-même, suis de ces 67% de la jeunesse de 68 qui n'avait pas le même cursus comme y disent… je suis cette soixantetuitôde qui se levait mâtines pour ramener des sousous dans la popoche de mi madre, en filant mon 130 de QI, sous le mouchoir, au fond de ma poche.... Qu'à l'époque, on vous envoyait dare-dare à l'usine quand il manquait le chef de maison et que les allocs de l'époque était aussi épaisses que la retraite des vieux de ce temps-là… sans Giscard-d'Estaing qui a remonté leur pouvoir d'achat, on aurait moins de centenaires aujourd'hui. A la place, on a des regroupements familial. Bon, il nous a quand même refilé la majorité à 18 ans... bien après moi-même... que j'ai dû patienter jusqu'à 21 pour m'escape comme disent ceux qui on appris l'angliche des facs.

    Les obligations imposées par les autres, de tout temps, ça n'a jamais été ma tasse de thé… j'ai toujours fait “à ma tête“, quoi qu'il m'en coutât… si j'ai eu des problèmes dans ma vie, ce sont les autres qui me les ont créés… je peux l'affirmer, “l'enfer, c'est les autres!" pour dire la seule et intelligente réplique du communiste de service dans la médiacratie de ces années d'après-guerre.

    J'ai jamais eu les moyens de faire des bêtises… faut toujours payer quand on sort des clous… j'ai, depuis toujours, et même aujourd'hui, été fauchée! mais, comme de toute façon, on emporte aucun bien matériel dans sa tombe…

    Chaque fois que je dois poster une recette, ici, je dois chercher une quantité approximative sur le net… perso, j'ai toujours fait au pif… tant que j'en ai, ça ne se passe pas trop mal…et, puisque j'ai pas fais d'études, je suis censée ne pas savoir compter ou lire les recettes pour les appliquer dans le texte!

    Lorsque j'étais enfant, dans mon milieu ouvrier, nous n'avions que les entremets ou pâtisseries maison pour finir le repas; voici une recette, très économique à laquelle on apporte facilement des “goûts“ que l'on préfère: fruits confits, café, chocolat… nappé d'un coulis du parfum que vous aimez, ou pas de coulis, de la confiture… ou autre chose!

    GATEAU DE SEMOULE

    Vite fait: 5mn. Bien fait en 10 mn de cuisson

    Pour 4 environ: 1 l de lait, 150 g de semoule fine, 1 cuil à café d'extrait de vanille ou 1 gousse, des fruits confits tout prêts en petits cubes ou gros à détailler soi-même.

    Prenez une casserole inox: j'exige le meilleur! www.tradi-cuisine.com

    Versez le lait et portez à ébullition, rajoutez le sucre (j'ai mis 120 g mais, perso, j'en supprime plus de 100; y'a longtemps que j'ai supprimé le sucre… et le sel aussi… même le vinaigre ou la vinaigrette des salades.)

    Mélangez et laissez cuire de 7 à 8 minutes à feu moyen, en battant avec un fouet en inox, de préférence…. vous jugez à l'œil si cela est assez épais.

    (Perso, j'aime quand c'est bien mastoc! j'aime que la purée soit bien épaisse… souvenir des rails dessinés avec les fourchettes à la cantoch'… petite digression: nous, on faisait pas des boulettes pour s'envoyer la purée à la tête…. on était bien content de l'avoir dans l'assiette, la purée. Quand je suis née, y'avait encore des cartes d'alimentation… même, si elles ont disparu en 53 ou 54. Je le sais, parce que j'en ai vu dans les papiers chez moi… quand je cherchais à savoir si je n'avais pas été adoptée tant j'ai jamais rien eu à voir avec my madre… aujourd'hui aussi, d'ailleurs! Y'a des choses qui ne méritent pas d'être appelées du joli nom de maman.)

    Mais, deux ou trois minutes avant de retirer, ajoutez les fruits confits. Si vous vouliez un entremet au chocolat ou café, vous avez mis ces flaveurs dans le lait -avec le sucre- avant de mettre le feu au cul… de la casserole.

    Soit vous versez en moules individuels, soit vous utilisez un bon moule familial.

    Avant de verser votre préparation, un peu de patience, vous fera faire un caramel. Versez la semoule et puis laissez  bien prendre au moins 4 heures au réfrigérateur.

    Vous démoulerez facile les petits moules ou bien laissez le grand entier et vous coupez des parts, genre parts pizza ou camembert... de toutes façons, il n'y a pas 36 moyens de couper dans un moule rond “à manqué“.

    C'est quoi ce truc? vous prenez un moule à pizza non dentelé, vous élevez les bords à 12 cm au minimum (au lieu des deux cm pour la pizza) et vous avez un moule à manqué. Le mieux encore, est de l'acheter déjà fabriqué.

    Mais, bon, si vous êtes étudiant-es, ou genre fauché-e ou vivant dans une cuisine de camping (comme moi, c'est incroyable comment les archi nous pondent des mini-cuisines… cela prouve bien qu'ils ne savent pas cuisiner et qu'ils se contentent de réchauffer des findus dans le micro-ondes!) donc, si vous n'avez pas de moule à manqué: vous remontez les bords d'un moule à pizza avec une couronne de papier cartonné blanc et propre de préférence, si vous tenez à votre santé intestinale…

    Vous pouvez fabriquer cela en superposant deux ou trois feuilles de papier alu… mais, bon moi l'alu! allez lire ce que j'en pense, sur mon fameux site: www.tradi-cuisine.com

    C'est pas parce qu'on est en guerre contre les mini-cuisine qu'on doit se nourrir comme des ratés de la toque! S'il y a bien une chose que je n'ai pas accepté de mai 68 c'est de sortir de ma cuisine! tous ces étudiants d'amphi, ils vous faisaient des révolutionnaires de pacotille, tout en courant se lécher les doigts dans la cuisine d'une môman élevée dans la bienpensance de l'avant et même l'après-guerre. Regardez-les aujourd'hui, les anciens sorbonnards avec pas de cheveux et la peau du ventre bien tendue… les meilleures jeunesses ont toujours une fin!

    Sur votre gâteau de semoule, avant de le servir, tapez dessus pour l'aplatir (en visualisant votre patron) afin que cela soit bien rase et vous coulez une sauce caramélisée, un caramel que vous avez achevé de trois ou quatre cuillères à soupe de crème fraîche liquide, comme cela, il restera bien cool pour napper…

    ou bien, de la gelée de myrtilles (il parait que manger de la myrtille tous les jours fait tomber la tension artérielle de presque 6% en deux mois… alors, ne vous privez pas de myrtilles que c'est même excellent pour vos yeux)… ou de framboise.

    S'il ne vous reste qu'un pot de confiture, vous l'allongez d'un peu d'eau miéllée ou de crème fraîche liquide.

    Sinon, si le trop sucré n'est plus votre tasse de thé, laissez tomber une glace quelconque que vous aurez laissé se réchauffer une bonne demi-heure avant de l'utiliser,  pour qu'elle coule impec sur le dessus votre gâteau de semoule. Terminez par la sempiternelle cerise sur le gâteau. C'est beau pour les yeux et puis, cette cerise, parfois, elle rapporte gros, comme vous le savez.

    Faut avoir un peu d'imagination en cuisine… c'est parce qu'ils ont eu de l'imagination que nos ancêtres troglo ont réussi à quitter les cavernes pour aller voir ce qui se passait sur le plancher des vaches.

     

     

    Milan Kundera

     

    "L'humour: l'éclair divin qui découvre le monde dans son ambiguïté morale et l'homme dans sa profonde incompétence à juger les autres;

     

    l'humour: l'ivresse de la relativité des choses humaines; le plaisir étrange issu de la certitude qu'il n'y a pas de certitude".

     

     

     

  • Un petit tour de galette?

    La galette des rois

    L'Épiphanie est une fête chrétienne qui célèbre la manifestation de Jésus face aux rois mages, le Messie dans le monde. Elle a lieu le 6 janvier. En France, puisque ce jour n'est pas férié, elle est souvent reportée au dimanche suivant ou anticipée au dimanche précédent.

    Épiphanie est un mot d'origine grecque, qui signifie " manifestation " ou " apparition. La fête s'appelle aussi "Théophanie", qui signifie "manifestation de Dieu". Cet ancien nom subsiste aujourd'hui dans le prénom féminin Tiphaine (en anglais Tiffany). La fête était à l'origine, jusqu'à la fin du IVe siècle, la grande et unique fête chrétienne de la manifestation du Christ dans le monde.

    Célébrée le 6 janvier, cette fête correspond à la présentation de Jésus enfant aux Rois mages. Une chanson populaire raconte comment les Rois mages sont venus d'Afrique. Pour l'Evangile, ils arrivèrent de l'Orient. Peut-être viennent-ils tout simplement du mystérieux pays d'où sont originaires les Saintes Maries de la Mer et qui porta longtemps le nom d'Egypte.

    Longtemps, le 6 janvier (Epiphanie) fût plus important que le jour de Noël. Encore actuellement, en Espagne ce sont les Rois mages qui apportent les cadeaux à l'Epiphanie et non à Noel. Les Rois Mages sont bien plus importants dans le cœur des enfants espagnols que le Père Noel et le 6 janvier est l'occasion d'une grande fêtes et de défilés dans les rues espagnoles.

    2/ Origine de la fève et de la galette :

    Dès le Ve siècle, l'Eglise donna une importance considérable à cet événement. La galette des rois, servie à cette occasion, est une tradition typiquement française qui avait déjà cours au XIVe siècle. La galette était partagée en autant de portions que de convives, plus une. Cette portion supplémentaire, appelée 'part du Bon Dieu' ou 'part de la Vierge', était destinée au premier pauvre qui se présenterait.

    En Angleterre, comme en Bourgogne, anciennement, on préférait former un couple 'd'occasion' en mettant dans la galette une fève et un petit pois. Dans de nombreux pays ou région du sud, la galette est remplacée par une couronne en brioche.

    La fève dans la galette des rois remonte au temps des Romains. C'est une fève blanche ou noire qui était déposée pour les scrutins. Au début de janvier, les saturnales de Rome élisaient le roi du festin au moyen d'une fève. Si la tradition est d'origine religieuse, elle est devenue une tradition familiale où on se rassemble pour découper la fameuse galette. Celui qui trouvera la fève sera couronné roi... et choisira sa reine.

    La première part est toujours la 'part du pauvre', la 'part de Dieu et de la Vierge' et elle était désignée par le plus jeune enfant de la famille. Il y avait aussi la part des absents - le fils aux armées, le parent sur un vaisseau du roi, le pêcheur qui n'était pas rentrés. La part était rangée dans la huche jusqu'à leur retour, une façon tendre de dire 'on a pensé à vous'. S'il se gardait longtemps, sans s'émietter et sans moisir, c'était un bon présage.

    La galette des Rois rapide mais bonne (quand j'ai pas le temps...!)

    Préparation : 15 min - Cuisson : 40 min

    - 2 pâtes feuilletées; 100 g de poudre d'amandes; 75 g de sucre

    - 1 œuf; < - 50 g de beurre mou; - quelques gouttes d'extrait d'amande amère

    - 1 jaune d'œuf pour dorer; 1 fève !

    Disposez une pâte dans un moule à tarte, la piquer avec 1 fourchette. Mélangez dans un saladier tous les ingrédients (poudre d'amande, sucre, œuf, beurre mou, extrait d'amande amère).

    Etalez le contenu du saladier sur la pâte, y mettre la fève (sur un bord, pour minimiser les chances de tomber dessus en coupant la galette!). Refermez la galette avec la 2ème pâte, et bien coller les bords.

    Dessinez ou non une grille, au couteau dessus et dorer au jaune d'œuf (dilué dans un peu d'eau). Percez le dessus de petits trous pour laisser l'air s'échapper, sinon elle risque de gonfler et de se dessécher.

    Enfournez à 210°C (th 7) pendant 30 min environ (surveiller la cuisson dès 25 min, mais ne pas hésiter à laisser jusqu'à 40 min si nécessaire).

     

    Variante

    Galette des Rois poires-chocolat

    - Une fève; Deux pâtes feuilletées

    - Une boîte de poires au sirop; Un sachet de préparation pour frangipane

    - Un sachet de pépites de chocolat; Un jaune d’œuf; Une cuillère à soupe de sucre.

    Etalez la première pâte dans une tourtière, et piquez-la à la fourchette. Nappez avec la frangipane obtenue en rajoutant de l’eau à la préparation en poudre. Enfoncez la fève dans la frangipane. Disposez les poires égouttées et coupées en quartier sur toute la surface de la frangipane.

    Saupoudrez de pépites de chocolat. Recouvrez par la deuxième pâte, en joignant bien les bords pour que la galette soit fermée. Battez votre jaune d’œuf avec le sucre, et badigeonnez le dessus de la galette. Enfournez à 180° pendant 30 minutes, en surveillant la cuisson pour éviter que la pâte ne brunisse trop sur le dessus. Servez tiède.