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  • Du mou. Et pourquoi pas?

    Bien des années après la fin de la guerre de 39, il y avait encore des tickets de rationnement. En fouillant un jour dans les papiers de ma famille pour un dossier, j'ai trouvé des tickets au nom de mon frère aîné et au mien datés de 1952-1953… Ainsi, deux produits que l'on ne cuisine plus aujourd'hui, du moins pour le mou, vous ferait dresser les cheveux sur la tête. Pourtant, le mou a été très souvent consommé et je suis persuadée que cela a bien été souvent le seul et unique moyen pour beaucoup de nos ancêtres qui, eux, mangeaient ce qu'ils pouvaient.

    Qu'est-ce donc que ce mou?

    Il s'agit des poumons d'une bête. C'est une matière rougeâtre et molle. Cela ne valait que 3 francs six sous mais, au moins, c'était dans l'ordinaire de beaucoup de gens.

    Je pense que nous en avons trouvé dans les boucheries jusque dans les années 1960-62.

    Voici comment nous le préparions

    Le mou, nous le lavions plusieurs fois et faisions tremper dans de l'eau vinaigrée. Pour nous 6, il fallait compter au moins 2 kg: le mou se ratatine en cuisant. Après l'avoir lavé, on le coupait en gros cubes de  5-6 cm.

    Puis, il était mis dans la marmite avec deux litres d'eau et demi, des carottes, des poireaux, des pommes de terre, des navets, parfois une couenne, du laurier, du sel, du poivre, clous de girofle et une petite boîte de concentré de tomate pour colorer le bouillon.

    Mis à cuire assez longtemps pour les légumes, le moût cuit vite. Si on avait des morceaux de poulets, surtout la tête, le gésier, les ailerons, c'était parfois rajouté… ou la carcasse de la volaille après avoir retiré toute la viande.

    On peut aussi rajouter une ou deux poignées de riz ou quelques grammes de pois chiches ou haricots cuits, des restes….

    Vous savez, le mou, ce n'est pas aussi gerbant que vous le pensez; c'est un morceau caoutchouteux et de toutes façons, je préfère avaler 500 g de cette potée que 100 g d'insectes grillés… chacun son truc !

     

  • 8 mars: journée de la femme: faites-la vibrer

     

    OFFREZ-LUI UN DIAMANT.... VIBRANT

     

     

     

     

     

  • Saucisse de Toulouse pomme-terre et céleri-rave

    Saucisse de Toulouse pomme-terre et céleri-rave

    Ingrédients pour 4 personnes

    800 g de la vraie saucisse de Toulouse

    600 g de pommes de terre et 400 g de céleri-rave

    150 g de crème fraîche liquide

    3 pincées de cannelle et râpures de noix muscade

    Sel, poivre

    Pelez les pommes de terre et les morceaux de céleri-rave. Une fois pelée, plongez aussitôt dans une bassine d'eau pour qu'ils ne perdent pas leur blancheur. Rincez-les et placez-les dans une casserole. Versez 2 l d'eau froide. Ajoutez 1 cuillère à soupe de sel. Faites-les cuire 15 mn à feu vif. C'est une pré-cuisson.

    Retirez-les morceaux et égouttez-les. Laissez-les légèrement refroidir, puis coupez-les en cubes 3 x 3. Disposez-les dans une cocotte large. Salez et poivrez.

    Parsemez de cannelle en poudre que vous achetez sur www.biotine-sep.com

    Recouvrez de crème fraîche. Couvrez et laissez cuire sur feu doux pendant 20 m' environ.

    Vous pouvez également mettre dans un plat beurré, au four, th7 ou 210° curant 20 m' sous le grill pour faire gratiner le fromage râpé dont vous l'aurez saupoudré avant enfournage.

    Retirez le couvercle. Dès que vous avez mis les pommes de terre-céleri à cuire avec la crème, placez la saucisse dans une poêle, enroulez-la sur elle-même. Piquez-la en plusieurs endroits avec une fourchette pour qu'elle n'éclate pas. Couvrez-la  et laissez cuire doucement 6 à 8 m' de chaque côté; vérifiez la cuisson.

    FACULTATIF: avant de cuire votre saucisse, vous pouvez faire sauter des oignons en rondelles avec un peu de graisse de canard et réserver.

    Retournez-la saucisse avec précaution pour que l'autre côté soit également doré.

    Répartissez les pommes de terre-céleri autour de la saucisse et servez directement dans la poêle accompagné des rondelles d'oignons.

     

  • Accrochez-vous aux branches

    Il est une recette que vous allez lire en disant: “berk“… mais, cela vous regarde car c'est une tradition qui existe un peu partout en France. Bon d'accord, cuits au four, les os offrent une moelle dans son goût le plus pur, presque écœurante, avec sa texture épaisse et solidaire. Contrairement à la cuisson en bouillon, où la moitié du gras fuit dans l’eau, la cuisson au four préserve la moelle et ses graisses. Attention: 600 kilocalories aux 100 grammes ! Au fait, un bon os à moelle dans le pot-au-feu, c'est un minimum et par extension, mettez un os à moelle de veau dans votre blanquette… rien à voir avec la bouillasse que l'on vous sert un peu partout….

    Cette recette était souvent en bonne place dans le casse-croûte des ouvriers, prit au comptoir du rade.

    Os à moelle grillés à la fleur de sel

    Procurez-vous des os à moelle de bœuf, et faites-les couper dans la longueur par votre boucher. Il faut aussi du  poivre du moulin et 1 ou 2 tranches de bon pain grillées par personne. Si vous réussissez en avaler deux, je vous tire mon chapeau (d'été, fabriqué par Philomène, une artisane qui fait des chapeaux uniques)!

    Préchauffer votre four à 230°C ou th 8. Déposez les os dans un plat allant au four après avoir saupoudré chaque section de fleur de sel. Le sel évite que la moelle ne se répande dans le plat, c'est une astuce bien connue, quand vous ajoutez un os dans une mijotée, vous devez saler l'entrée de l'os avec du gros sel.

    Voir mes astuces dans mon site: www.tradi-cuisine.com

    Enfournez votre plat et laissez cuire les os une petite demi heure, jusqu’à ce que le couteau pénètre sans résistance dans la moelle. S’il y a trop de projections pendant la cuisson, recouvrez d’une feuille de papier aluminium.

    Servez au sortir du four avec de la fleur de sel, du poivre en moulin et des tranches de bon pain grillé. Accompagnez d’un petit verre de vin occitan rouge. Ne laissez surtout pas refroidir, sinon ce n'est vraiment pas bon !

     

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  • Saucisses de Toulouse aux deux pommes

    Si vous aimez le sucré-salé...

    Ingrédients pour 4 personnes

    350 g de la vraie saucisse de Toulouse; 125 g cansalade; 800 g pomme de terre à chair farineuse; 400 g pomme-fruit acidulée

    3 oignons jaunes de paille; 2 c. à soupe de sucre en poudre

    Sel fin, poivre blanc du moulin et piment d'Espelette si vous aimé épicé

    Épluchez les pommes de terre, lavez-les et faites-les cuire dans de l'eau salée, à couvert, sur feu doux pendant 20 à 25 minutes.

    Pelez les pommes-fruits, retirez-en le cœur et émincez-les en lamelles. Mettez celles-ci dans une casserole, avec 1 tasse d’eau et le sucre en poudre. Laissez cuire, à couvert, pendant 15 minutes.

    Égouttez les pommes de terre et réduisez-les en purée. Incorporez-y les lamelles de pommes, avec leur sirop de cuisson.

    Battez le tout au fouet jusqu’à obtention d’une purée homogène. Rectifiez l'assaisonnement à votre goût.

    Taillez la cansalade en bâtonnets, que vous faites fondre, à sec, dans une poêle anti-adhésive. Pelez les oignons et émincez-les finement, puis faites-les revenir dans la graisse rendue par ae cansalade.

    Mélangez les lardons et les oignons avec la purée précédente. Versez au chaud dans un plat de service. Faites cuire les saucisses dans la même poêle. Déposez-les sur la purée. Servez aussitôt.

     

  • Le parlé toulousain

    Expressions et mots

    A

    A bisto de nas: au pifomètre. De l'occitan "a vista de nas", "à vue de nez"

    Abattis: expression: je vais te caresser les abattis! battre quelqu'un

    Abracadis: côtes de porc genre coustellous (voir à C)

    Adieu! ou Adiou! (se prononce: a di ou!): interj. "Salut !" De l'occitan "adiu", usitée aussi bien pour aborder quelqu'un que pour en prendre congé

    Antchobi! ou antcholi!: exclamation, expression de surprise (comme boudu!)

    Agasso souto (prononcer saouto) “la pie saute“ j'ai souvent entendu cela, je le dis chaque fois que je vois un gros oiseau noir, mais je ne connais pas la vraie signification, mais apparemment il y en a une, expression connue par l'ami d'un ami qui l'a entendu mais ne sais pas ce que cela veut dire)

    u - Le u se prononce aussi comme en français (et non "ou" comme en espagnol !) : la luna (la lune).

    o - Le o se prononce "ou": un ostau (une maison).

    Arranquer: arracher

    Astiao: emmerdeur (Le o se prononce "ou": un ostau (une maison).

    Atal: permet d'indiquer une mesure approximative en l'accompagnant d'un geste de mains évoquant la dimension. De l'occitan atal, ainsi. "Il a pesqué un poisson, il était atal, té!" (Pesqué: péché)

    Atcher: regarder (déformation de l'occitan agachar, regarder) “atche le drolo“ se prononce“ atche lé draolo“) (regarde ce gosse insupportable)

    Atcholer (s'), atchoffer (s'): tomber sur le cul. De l'occitan cuol (prononcer tchoul: cul)

    Avé: avec

     

    B

    Ba pla: va plan, "ça va bien" souvent on rajoute un bruit de lèvres, genre “hooo“ les “o“ diminuent et disparaissent sous les lèvres closes

    Peut être aussi posé sous la forme interrogative Bas pla? "tu vas bien?"

    Bader: de l'occitan badar – t'a pas fini de me bader!?

    1. regarder avec curiosité ou intérêt et fascination

    2. être dans les nuages, demeurer sans rien faire – arrête de bader, fais ton boulot!

    Baderne: niais, nigaud; veilles badernes “vieux co…."

    Baloche: fête populaire de village ou de quartier avec bal, qui revient tous les ans.

    Barjaque: un peu fou ou “complètement barjaque, té“!

    Barjot: fou – Barjotte: folle

    “Tous les fous ne sont pas à Baraqueville!" Baraqueville: hôpital des fous.

    Bartas: buissons qui bordent les fossés au bord de la route

    Bay: "va ", n'affecte pas le locuteur. "Bay, advienne que pourra" ou Vay – l'y“ se prononce “ï“

    Bé: é oh bé! -  éh bé, selon l'intonation, marque l'hésitation, l'étonnement, la réprobation.

    “Bé un (le “u“ se dit “ou“) cop“: expression parlé: bois un coup-

    Bèbe: faire la bèbe, bouder

    Bedel: un veau

    Bèï caga: pour renvoyer quelqu'un l'envoyer promener. De l'occitan "vèi cagar", "va chier"

    Bernard-pudént, bernat-pudént: punaise (la bestiole !)

    Bestiasse: abruti(e), fou

    Bestiou, bestioulet: nigaud

    Bicouse: mèche de cheveux rebelle

    Birouléger: virevolter – le “u“ se dit “ou“

    Bombasse: jeune fille, femme (utilisé lorsqu'on n'a pas les mots pour décrire une femme magnifique)

    Bon peu (un ~): une certaine quantité, assez importante. Traduction littérale de l'occitan "un bon pauc" - le u se dit ou

    Boudu!: exclamation et expression de surprise ou d'agacement. "Boudu que calou aujourd'hui" approximativement "bon Dieu qu'il fait chaud aujourd'hui" - souvent renforcé par le célèbre "boudu con" ! - De l'occitan "bou Diu" (le “u“ se dit “ou“) = "bon Dieu"

    Boudoufle: bébé joufflu

    Bouillave: boue; mais aussi: faire trop l'amour “ça bouillave sec“

    Bouffarel (l'ange): nom donné à une personne joufflue. "Regarde-le, on dirait l'ange Bouffarel!"

    Bouffe: baffe, gifle

    Bougne, bugne : bosse au front, grosseur, enflure. Coup, choc.

    Boulard : grosse bille à jouer

    Bouléguer: remuer, mélanger. De l'occitan bolegar (prononcer " boulega "); au loto: tourner la machine à jeton: boulègue! boulègue!

    Bourmal (mettre un): mettre un coup de poing

    Bournich: maladroit : expr. petit et degourdich, gran estala bournich = petit et dégourdi, grand et maladroit

    Bourniche: gifle: "je vais te coller une bourniche"

    Bourmélous, -ouse: morveux, au propre et au figuré, bourmeller: renifler

    Braguer: rajuster le pan de chemise dans le pantalon

    Brandouiller: branler, bouger

    Branque, Branquignol: fou

    Brave: un peu bête, idiot.

    Brêle: bon à rien, nul ou nulle

    Bringue (à toute): très vite, à toute allure. Syn; : à toute blinde.

    Bringaïre: fêtard

    Bringuer: faire la fête, (on dira aussi faire la bringue)

    Bufadou ou bouffadou: soufflet, bâton percé en longueur pour attiser le feu

    Buffe: sexe féminin

    La blague: quand est-ce qu'une femme ressemble le plus à un cow-boy?

    quand elle est sur son bidet et qu'elle a la buffe à l'eau!

    Buffer: souffler, souffle court; le vent d'autan souffle fort: buffo bén! buffo bio!

    Bugne: un coup

    Bugné: qui a reçu ou qui s'est donné un coup: "je me suis bugné"

     

    C

    Cabourd: brute, dingue, une personne qui agit de façon brutale et irréfléchie: cabourde

    Cagade: (vulg.) chiure; échec; rater quelque chose, action très maladroite… "Il a fait une cagade"

    Cagadou ou cagatou: wc

    Cagagne:

    1. diarrhée

    2. blues, cafard, manque de chance

    Cagaïre: emmerdeur ou emmerdeuse

    Cagasse, cagagne  (vulg.) diarrhée, chiasse

    Caganes (les), cabèches: Les toilettes

    Cagnard, cagnàs: grosse chaleur, canicule

    Cagne: flemme

    Caguette: bébé chieur, petit nom de bébé

    Caguer:

    1. chier

    2. s'en moquer: j'en ai rien à caguer!

    Canaillou, -ne: fripon, -ne

    Caner: crever "je suis cané"

    Cansalade, ventrêche: lard de la poitrine et du ventre du cochon. De l'occitan cansalada

    Caouèc, -èque: idiot, fou

    Caguette: nom donné à un-e petit enfant (qui cague - chie)

    Cap d'ase: tête d'âne

    Cap de mul: tête de mule

    Cap de porc: tête de porc

    Capèl, capèu, capet, capelut: chapeau

    Carbonade: grillade de cochon. De l'occitan carbonada

    Care: honte, "j'ai pris la care devant tout le monde"

    Cascant: sale

    Casquer: recevoir des coups

    2.: payer cher!

    Castagne (châtaigne): bagarre

    Cepe: couillon, "dis pas n'importe quoi, grand cepe va "

    Chabrot: mettre du vin rouge dans un fond de soupe et boire le tout

    Chichourle (fan de): Exclamation. Grosse surprise : " Oh, fan de chichourle! "

    Chocolatine: pain au chocolat

    Churluper ou churluquer: faire du bruit en absorbant un liquide comme la soupe avec la cuillère; on ajoute parfois tchu devant: tchurluper

    Cligner, clugner: compter (à cache-cache)

    Clos: crâne: "je me suis fait mal au clos!" Prononcer "closs". Occitan clòsc, coquille, crâne.

    Cluques: les lunettes

    Coucougne: petit nom de bébé

    Coucougner, coucouner, coucounéjer: dorloter, cajoler

    Cucu: (pigeon en occitan, se prononce scoucut d’où le nom d'un quartier toulousain: les 3-Cocus)

    Couffe, couffade, couffignolerie: erreur, gaffe

    Couffle: être couffle: avoir trop mangé

    Couillonnét ou "couillounous": petit couillon

    Couillonner: rouler, arnaquer

    Coustelous: morceaux de côtes de porc

    Cramer: brûler, peur être aussi employé lorsqu'une personne a perdu contre un adversaire: "il s'est fait cramer"

    Craque: mensonge, "raconter des craques" = "raconter des histoires"

    Croustade: gâteau de recettes diverses suivant les lieux, le plus souvent: tarte aux pommes

    Croustet: le quignon, l'extrémité de la baguette, morceau de pain comportant de la croûte, c'est aussi le petit bout de pain qui traîne après le repas. “malfiso! (attention): Tu sortiras pas de table tant que tu laisse des croustets!"

    Cufelle: épluchures, ce qu'on peut mettre dans une poubelle de table

    Cul de guêpe: quelqu'un de maigre

    Cuque: nom que l'on donne à toute sorte d'insectes indéterminés.

    2. Personne petite et fluette.

    Cuquet: larve de phrygane qui sert d'appât à la pêche. Diminutif du précédent

    Currou: croupion de volaille

    Cussou: 1. vrillette ou ver du bois

    2. au figuré: individu avare

     

    D

    Dailler: oc. dalhar, faucher. "Il me daille", il m'embête. "Ça daille", c'est embêtant. En sport c'est aussi un tacle (en foot par exemple on dit, " je me suis fait dailler ").

    On peut aussi utiliser ce terme pour une personne qui reçoit une réflexion vexatoire. "il s'est fait dailler!", ou "quel dail !" Le "daill" (dalh) est une faux a herbe

    Débraguer: enlever, perdre son pantalon

    Décaniller: faire tomber, d'un tir; tuer.

    Déquiller: faire tomber, renverser

    Desempéguer: décoller, dépêtrer

    Dia: interjection qui marque l'étonnement ("dia, je n'en crois pas mes oreilles!")

    Digus ou Dégun: personne, “Il y a pas digus ici!" Il n'y a pas un chat !

    Diou biban: exclamation, expression de l'occitan Diu et vivant (prononcé bibant, mais comme le disait Scaliger, en Gascogne "vivere est bibere", vivre c'est boire)

    Douille: une amende; “ça douille!" c'est cher! ou: c'est lourd!

    Drôle: un enfant; se prononce “draole“

     

    E

    Eh bé: et ben, "et bien". De l'occitan "e ben"

    Eh bé petit!: "et ben dis donc !"

    Escolo: école, chansonnette: “a l'escolo, tchul me le tramollo, à l'oustal, tchul me le fa mal! (je vais mort de peur à l'école, je rentre à la maison, le cul me fait mal parce que j'ai pris des coups de règle de l'instit“)

    Enfarnaqué: sale “le petit, il est tout enfarnaqué!

    Emboucaner: fumer, emboucaner une viande, ou se faire embrouiller par une personne

    Embusquer: 1.entraîner

    2. emporter, embarquer

    Empapaouter: arnaquer, rouler; se faire empapouter

    Empéguer: percuter, "rentrer dedans", “je me suis fait empéguer la mob'“

    Engruner (s') : 1. se faire très mal: "je me suis engruné le doigt!"

    2. abîmer: "j'ai engruné ma voiture sur un arbre..."

    Ensuquer: ennuyer par, assommer, endormir; “je suis complètement ensuqué-e: très fatigué-e)

    Escagasser: donner la forme d'une cagasse, abîmer, esquinter, "Je me suis escagassé un doigt"

    Escamper: partir, filer ou jeter, lancer (en Languedoc-Roussillon). "Escampes toi!!!"

    Escampiller: répandre, éparpiller, semer

    Escaner (s'): s'étrangler; s'étouffer, avaler de travers

    Esclaffer: 1. écraser

    2. éclater de rire; “s'esclafer“

    Espanter : épater, étonner et sidérer; “suis complètement espanté!"

    Espatarrer (s'), espatarailler (s'): Tomber de tout son long, ou tomber les jambes ouvertes se dit aussi Espanler (s') ou s'espanter

    Espoumper: gonfler, bouffir

    Espoutir: écraser

    Estirgougner: étirer

    Estoufade: rata

    Estoufadis: chose indigeste, difficile à avaler (je m'estouffe!)

    Estouféguer: suffoquer

    Estoufignous, -ouse ou Stafignous: se dit d'une personne délicate et maniaque, qui pinaille. Exemple: lorsqu'une personne ne veut pas manger le gras du jambon, on dit : "que tu es stafignous quand même!".

    Estourbir: assommer

     

    F

    En gascon le f initial est remplacé par un h fortement aspiré

    Fadas, -se : fou, niais, folle

    Fadorle: quelqu'un d'un peu fou; “complètement fadorle!"

    Farci : la farce, et non pas ce qui est farci

    Farfouiller: chercher dans un tas.

    Farnac: gros repas, travail = se mettre au travail : se mettre au farnac

    Farnat: plat non présentable

    Farnous: barbouillé, mal lavé, sale (pour un enfant)

    Fas(t) cagat: commentaire péjoratif De l'occitan "fas cagar", "tu fais chier"

    Fatch: Nul, bidon (ex : cette soirée était vraiment fatch)

    Feignàs, -se : fainéant, -e

    Fenestrou, finestrou: petite fenêtre

    Fénétra ou Férétra: fête foraine qui a lieu au début du Carême

    Festegeaïre ou festejaïre, festaïre: celui qui fait la fête ou qui y participe

    Festeger ou festejer: festoyer

    Fioulet ou fioulel: sifflet

    Fouette: ça pue!

    Fougasse ou fouace: sorte de pain à croûte molle confectionné avec une pâte levée, et lardons grillés

    Fougner: fouiller

    Foutre en l'air (se): tomber, chuter

    Fouzeguer: fourrer son nez dans les affaires d'autrui

    Francimand, franchimand: Français d'au-dessus de la Loire

    Freluquet: frêle, fragile

    Friscul ou fresquin: odeur désagréable de l'œuf ou du poulet (odeur de "cru") qui se dépose sur les couverts, les verres et les assiettes les ayant contenus

    Frisquet ou fresquet: frais. "Fa fresquet"

    Friton ou graton: résidus de viande de porc ou de canard gras: le graton est aussi un petit caillou

    Fum (à): à fond, à toute vitesse

     

    G

    Gafet, -te: apprenti ; par extension, jeune enfant

    Gaillac et Rabastens (être entre): être quelque peu éméché

    Galéjer: exagérer (en racontant n'importe quoi)

    Galetas: combles, grenier en général

    Ganarre: une cuite

    Gargamelle: gorge, gosier. De l'occitan garga et gargaméla;

    2: quelqu'un d'avide, gros mangeur; insulte: grosse gueule

    Gagne: l'œil qui coule et suppure

    Gavé: trop, beaucoup

    Giscler: jaillir

    Gitane, gitous, gitounes, plus péjoratif gitanas: la méfiance populaire envers les gitans fait désigner ici quelqu'un de mal habillé, pas propre

    Gnac, nom masculin, morsure, coup de dent. De l'occitan nhac. Avoir le gnac, la gnaque: avoir le mordant, "la pêche".

    Gnaquer: mordre à pleines dents. De l'occitan nhacar (prononcer gnacà) “me suis fait naiquer par un gous“ (gouz=chien)

    Gonze, gonzesse: individu quelconque

    Goutéjer: tomber goutte à goutte

    Gouyat, -te : jeune garçon, jeune fille, adolescent-e. De l'occitan gojat-e

    Gouz: chien

    Grandas, -se : adolescent trop grand pour son âge

    Groulle: vieille chaussure (grolle)

    Guindoul: sexe masculin

     

    H

    Hildépute!: expression de surprise marquée, d'indignation. De l'occitan (gascon) hilh de puta, "fils de pute", mais jamais employé dans ce sens.

     

    I

    Ingaounaousser: avaler de travers, s'étouffer

     

    J

    Jaune: pastis

    Jès: abréviation de Jésus employée en exclamation

     

    K

    Kakine: Crotte de nez

     

    L

    Lagagne (s) : chassie, impureté(s) ou saleté(s) dans le coin des yeux

    Légagnouze (s): chassie, impureté(s) ou saleté(s) dans le coin des yeux

    Laouzéto: alouette (oiseau)

    Lauzet: s'affaler en glissant (vient de la lauze, ardoise, matériau glissant lorsqu'il est mouillé)

    Loufe: un pet

    Loufer: péter

    Longagne: long. “Quelle longagne!" personne lente, qui met du temps

     

    M

    Macarel, macaréou: exclamation de surprise occitane, "maquereau"

    Macaniche: exclamation de surprise, euphémisme pour "macarel"

    Maché: meurtri (en parlant d'une partie du corps)

    Madur: idiot, flasque

    Mafre: avoir de la malchance

    Maille: exclamation d'étonnement, équivalent à "encore" (Maille ce truc?!) Prononcer "Maï" ou "May"

    Malfiso: attention!

    Manatchaille: bande d'enfants bruyants

    Mandarine: dans l'expression: te donner une gifle "je vais te coller une mandarine!"

    Main'nant, mainant : maintenant

    Malle: coffre de voiture

    Manche: un PV. Peut être conjugué "je me suis fait mancher"

    Manon (con de): interjection. Bonne ou mauvaise surprise : "Oh con de manon!" équivalent à "Nom de Dieu!" ou "Noundidiou!"

    Margoulette (se casser la) - tomber, se casser la figure

    Marmuser: murmurer, marmonner

    Mascagner: travailler mal ou avé difficulté, abimer, mal faire

    Mastoc: mal fait; peut se dire aussi pour quelque chose d'imposant et dense ("c'est mastoc")

    Me fa caga: (le s se prononce parfois) "tu me fais chier"

    Mèfle: interjection équivalente à "merde!"

    Mèque: morve

    Merci pla : merci beaucoup (va pla: ça va - prononcer ba)

    Mescladis: mélange

    Mila diou: mille dieux (expresion d'enervement)

    Milledieux: exclamation voir "millo-dioùs"

    Millo-dioùs: exclamation d'énervement. Occitan "milla dius", "mille dieux"

    Minje: manger; minje sebe: “si ce qu'on te donne ne te plais pas, mange toi un oignon!"

    Mirgue, mirguette: petite souris; fluet, petit-e, minuscule

    Morfale: qui mange avidement

    Moucadou: mouchoir

    Mouner: bouder

    Mounil: nombril; expression: “sans poupes ni mounil“: fille squelettique

    Mourmouner: parler dans sa barbe

    Mournifle: gifle

    Mouscaille: mouche

    Mouscaillou: petite mouche, moucheron

    Moussec: morceau de papier servant de projectile

    Moussèg: morsure

    Mousséguer: mordre

     

    N

    Nifler: renifler

    Ninou: chéri/e, petit nom amoureux, affectueux : "Bonjour ninou!"

    Noundidiou: Interjection. Déformation de "Nom de Dieu!"

     

    O

    Oh con ! expression de surprise

    Oreillettes: sorte de gâteau du Mardi-Gras ou Noël, fin et croustillant

    Ouéler: puer; “quek sa ouele“

     

    P

    Pas bésef: pas trop

    Palichot, -te: pâlichon

    Pandourel: pan de la chemise (s'emploie quand il dépasse !) voir panjorle

    Paquétas: gros paquet

    Parer: présenter (une assiette par exemple)

    Pastaga: pastis

    Pas tròp: (prononcer pass' tropp') "pas beaucoup", "pas trop"

    Patàc: coup

    Patane: patate

    Patchéguer: toucher, tripoter quelque chose avec les mains

    Pataquès: quelle histoire!

    Pauvrot, -te / pauvret, -te, : pauvre dans le sens de malheureux

    Pec, -gue, pegot, -te, pégas, -se : idiot, insensé

    Pégalou: petit récipient

    Pegou: petit idiot

    Pègue: colle, se dit aussi de la salive que l'on pose par exemple sur le papier à cigarette avant de le rouler ("mettre de la pègue")

    Péguer: coller, être gluant

    Pégueux, -se: collant, poisseux

    Pélòi: avorton, miséreux

    Peillaròt: (vieilli) chiffonnier. Le peillaròt passait dans les rues de Toulouse en gueulant "peillaròtttt, peaux de lapin!"

    Peille, peillot, peyot: chiffon. Le diminutif "-ot" ajoute un aspect plus vieux et de moindre importance, expression: "s'habiller comme un peillot", une serpillère.

    Penjorle: ça pend

    Pintre: peintre, bon à rien

    Piotte n.f. dinde, insulte féminine: idiote. De l'occitan piòta, dinde

    Penon à cochon: enclos d'élevage vivrier

    Pénou: petit pied

    Pensi que : "je pense que"

    Penso té: exclamation: émettre un doute: tu parle! pense-toi!!

    Pépiot: "cynique, insolent"

    Per bézé: "pour voir" - s'utilise pour marquer la curiosité

    Périr : se gâter (pour un fruit)

    Pesquer : pêcher. Le sens figuré est plus utilisé : attraper quelqu'un ou un objet

    Pét : coup

    Pétarel: vélomoteur bruyant

    Pétas: chiffon

    Pétasser : repriser

    Pétassou: cordonnier ou petit chiffon

    2: pièce de tissu pour ravauder ou raccommoder

    Pétoche: peur - "avoir la pétoche"

    Pigne: petit coup /coup de poing “mamm, me suis fais un pigne au genou!"

    Pigné : a reçu un petit coup, "ma voiture est pignée" (ou "bugnée")

    Pignoufle: personne craintive, timide

    Pijoler: rire de bon cœur

    Pinfle: caillou se dit aussi pour une personne qui reçoit un gros coup (de poing) ou une amende: "J'ai pris un pinfle.

    Pinjolu: se dit pour un "pauvre type"

    Pinjo-lung: désigne une chose ou un vêtement qui pend longuement. Expression d'origine occitane (penjar : pendre ; lung : long)

    Pimpanelo ou pimparelle: jeune femme rusée, dégourdie

    Pinté: ivre

    Pirol (e): imbécile, idiot. D'origine occitane (piròl : fou)

    Pissadou : 1. pot de chambre, urinoir (mot francisé). D'origine occitane (pissador, prononcer pissadou) 2. Grand verre.

    Pissagne: urine (importante). D'origine occitane (pissanha, prononcer pissagno)

    Pissarel-le: petit enfant qui vient de faire un très gros pipi

    Pissou: petit pipi (enfantin)

    Pitchou, -ne : petit, -te

    Pitchounet, -te: tout petit

    Pitchous (les ~) : les enfants

    Plancarte: pancarte. D'origine occitane (plancarda: pancarte, panneau)

    Pla content: "très content", "très satisfait"

    Plâtras: plat ou assiette bien remplis de nourriture, plâtrée

    Plastra: cf. plâtras

    Platas: grand plat

    Plèje: pluie

    Plier: ranger (" plie les assiettes dans le buffet ")

    Poche: sac en plastique, personne qui boit beaucoup et souvent

    Pogne: grosse main. D'origine occitane (ponh : poing; ponha: force du poignet, poigne)

    Pompette: ivre. D'origine occitane (pompar: s'imprégner d'un liquide)

    Poupe: sein. D'origine occitane (popa, prononcer poupo)

    Poupous: seins

    Pousque: poussière. D'origine occitane (posca, prononcer pousquo)

    Poussoussou: avoir les yeux comme des poussoussous, les yeux rouges du matin

    Poutingues: remède, drogue, potion, par extension mauvais remède. D'origine occitane (potingua, prononcer poutinguo)

    Poutou: un baiser. D'origine occitane (poton, prononcer poutou). Se dit souvent pour un bisou affectueux

    Poutounade: faire plein de bisous à quelqu'un

    Poutouner, poutounéjer: donner plein de baisers

    Pudent: puant. On pense à l'odeur désagréable que dégagent les punaises

    Putain: particule énonciative soulignant le caractère affirmatif de la phrase

    Putain de manon: insulte

    Pute-borgne: insulte

     

     

    Q

    Quaouèque: imbécile. D'origine occitane (cavéca, prononcer cabéco); ne sait plus où il en est!

    Qu'es aquo?: Qu'est-ce-que c'est ? De l'occitan "Qu'es aquò?"

    Qu'es aquel?: qui c'est?

    Quicom: de l'expression "Es quicòm aquò", "c'est quelque chose"; “ya quicom que truco“: c'est étrange ce truc-là, ou bien: “il se passe quelque chose de pas très catholique."

    Quicom pres (à) : "à quelque chose près"

     

    R

    Rafatel : restes (repas), rab, petite quantité non utilisée ou consommée : "ce soir, on mangera le rafatel de midi"

    Raï: commentaire "c'est pas grave", "ça fait rien". "Le ménage, raï, on le fera demain". De l'occitan "rai", même sens

    Rampéler: trainer des pieds pour faire quelque chose

    Rascle : vieux vélo, se dit plus généralement pour un vieil objet à peine en état de marche

    Rastaquouère: drôle de type!

    Ratchàs, -sse : vraiment radin

    Ratchou: un peu radin

    Rêche: chute

    Repapier: radoter. Repapiéjer, forme augmentative.

    Ritou: curé

    Rochelle: mezzanine aménagée dans une pièce à haut plafond

    Rogne, rougne: saleté, crasse

    Ronfles: Testicules

    Rouméguer: ronchonner.

    Rouste: raclée

    Ruque: avoir la ruque - Être de mauvais poil.

     

    S

    Sadoul, -oule / Sadouch: rassasié, -ée “j'en ai un sadoul, de toi“

    Serpillère: “quino pledge, suis trempé-e comme une serpillère!"

    Shlinguer : puer, refouler, camphrer, sentir très mauvais

    Souillarde: débarras

    Soussouilles : broussailles, buissons piquants de la garrigue

    Sousquer : songer, penser, pousser des soupirs

    staffe: bouffée de cigarette, taffe... "hé cono! fais tirer une staffe"

     

    T

    Tabanard: brute, qui agit sans réfléchir

    Tabanéger: tourner autour de qq'un ou de quelque chose

    Tafanar, tafanari : fesses

    Taquet: coup sec, "au taquet" = "à fond"

    Tarabuster: houspiller ; malmener ; quelqu'un qui insiste jusqu'à la limite du harcèlement.

    Tartagnole: simplet

    Tataragne: araignée et par extension, toiles d'araignée

    Tchaoupiller: tripoter, tâter

    Tchaoupiner: trifouiller, tripatouiller, patauger

    Tchaoupiquer: 1. pinailler 2. picorer dans un plat de nourriture

    Tchapaïre: goinfre

    Tchaper: 1) manger abondamment, trop 2) Discuter

    Tcharer: parler, discuter

    Tchatche: capacité à tchatcher

    Tchatcher: tcharrer avec volubilité

    Tchi: “que tchi“ rien

    Tchintcher: Appliquer quelque chose en tapotant ou en frottant. Vient du pain tchintché qui est une recette de pain frotté à l'ail et à l'huile d'olive; tchintcher avec un pinceau sur des surfaces rugueuses ; peut aussi signifier "faire l'amour".

    Tchipoter: voir tchaoupiner

    Tchoul: cul

    Tchourer: voler, dérober

    Tchucou: sucette

    Tchuquer: sucer. S'emploie aussi à l'attention de quelqu'un qui boit trop " Qu'est ce qu'il tchuque ! "

    Tè : équivalent de "Tiens !" de l'occitan "tèn"

    Tèque : un coup. Recevoir une tèque

    Tignoùs, -se : entêté, résistant, revêche

    Timboul: fou

    Tranquilou: peinard

    Trapanelle: en général, un vieux deux-roues, mobylette usagée, vieille voiture

    Trougne (faire la): faire la gueule; idem: faire la tronche!

    Tust: antisèche

    Tuster : copier, tricher (de l'occitan tustar, taper)

    Tute: trou d'insecte, terrier, grotte où vit un animal. Petite maison sans confort

    Tuter: exciter le grillon pour le faire sortir de sa tute (dans les campagnes les enfants s'amusent à faire sortir les grillons de leur abri en y introduisant une herbe par des va-et-vient afin que l'insecte en sorte. Les tricheurs font pipi dans le trou. Les " bestioles " étaient mises dans des cages spéciales, nourries et appréciées pour leur chant. Parfois elles étaient utilisées comme appât pour la pêche).

     

    U

    Un peu moins, hein?: expression visant à inciter son interlocuteur à se calmer

     

    V

    Vantariol: vantard

    Virouléjer: Tournoyer, virevolter

    Visto de naz: a quelque chose près.

     

    Z

    Zou, za, zè : expression d'allégresse

     

    Voyelles

    i -  Le i se prononce comme en français : un nis (un nid).

    u - Le u se prononce aussi comme en français (et non "ou" comme en espagnol !) : la luna (la lune).

    a - Le a tonique garde la même prononciation qu’en français: un pastre (un berger).

     Il se prononce " o " en majorité, lorsqu’il est en fin de mot (ou suivi d’un s) : trenta cadièras (trente chaises).

    è Le è se prononce " ouvert ", tout comme en français : un castèl (un château).

    e En revanche, le e qui ne comporte pas d’accent se prononce " é " comme dans été : negre (noir).

    o - Le o se prononce "ou": un ostau (une maison).

    ò -  Avec un accent grave, il reste prononcé "o" : un estilò, un bòsc (un stylo, un bois).

    Groupes de voyelles

    Diphtongues Lorsque deux voyelles se suivent à l’écrit, on prononcera les deux à l’oral selon la prononciation indiquée plus haut: una glèisa, un peis, lo coide (une église, un poisson, le coude).

    Le u dans une diphtongue va se transformer en " ou " exceptionnellement: una taula, lo teulat (une table, le toit).

    Triphtongues Lorsqu’il y a trois voyelles qui se suivent, on prononce les trois successivement: nuèit (nuit), fiau (fil), ieu (je, moi).

    Consonnes particulières

    lh Le groupe de consonnes lh se prononce comme dans le français de " escalier " : una fuèlha (une feuille).

    nh Le groupe de consonnes nh est l’équivalent du " gn " en français : una castanha (une châtaigne).

    Selon les régions et les variantes, on trouvera différentes expressions et traductions d’une même idée.

    À vous de reconnaître ou de choisir celle qui vous convient ou que l’on dit chez vous.

     

  • Légende du Lauragais

    Je ne fais pas trop faux lorsque je mets une note sur le Roi Arthur: c'est ma légende préférée. En trouvant un excellent site sur la toile (adresse plus bas), je lis la note suivante et ce qui me fait “tilt“ c'est l'indication qu'Arthur se ballade dans l'entour de Viellevigne avec ses chiens blancs. Et il me revient qu'une personne m'avait parlé de cela: c'était un chasseur…. il n'a pas eu plus de détail que ci-après dans la note… mais, il m'a dit cela parce que j'étais ado… le roi Arthur et la fée Viviane, ça parle toujours à une jeune demoiselle. Cela parle à l'imaginaire. Mais, les jeunes d'aujourd'hui, nés avec un smartphone collé au pouce, ont-ils de l'imaginaire? Quelle sorte de futurs citoyens fabrique la société techo actuelle? Avec les erreurs du passé, on construit l'avenir. Mais, quid de l'enseignement actuel de l'histoire de France dans les lycées aujourd'hui?

    Le roi Arthur; Arturus ou Artus

    Roi légendaire de la Grande-Bretagne au VIe siècle. Il serait le fils naturel d'Uther Pendragon. Il réussit avec l'aide de l'enchanteur Merlin et de l’épée magique Excalibur, à unir les peuples des îles britanniques et de l’Armorique  et à se faire reconnaître pour Roi vers 516. Il vainquit pour cela les Anglo-Saxons, les Pictes, les Écossais, les Irlandais. Il épousa la belle Guenièvre ou Ginevra. Il implanta le Christianisme au travers de la quête du Graal pour laquelle il créa l’ordre des Chevaliers de la Table-Ronde. Il périt sur un champ de bataille vers 542, après un règne glorieux.

    Mais Arthur est aussi connut pour ses exploits fabuleux tels que: la chasse de sanglier magique, de géants, de dragons et autres monstres et magiciennes malfaisantes. Il se distingua dans sa campagne d’Irlande en dérobant les chiens de Finn Mac Cool, alors chef des Fianna.

    Le nom d'Arthur s'attache aussi à plusieurs chasses fantastiques:

    En Ille-et-Vilaine, Arthur aurait quitté la messe le jour de Pâques pour courir un lièvre. A l'extrémité de la forêt, là où il y a un rocher à pic une force irrésistible le poussa en avant et il continua à courir dans l’air aux trousses du lièvre qui avait pris le même chemin. Depuis il est condamné à une éternelle poursuite. Dans ce pays fougerais, la meute ne peut rester sur terre plus de cinq minutes toutes les lunes seulement. Fougères est une commune française, sous-préfecture de l'Ille-et-Vilaine, dans la région Bretagne.

    Dans les Landes, et plus largement en Gascogne, les gens de la campagne racontaient qu'ils avaient souvent entendu dans l'air, le son du cor, des jappements de chiens et des cris de chasseurs. Il s’agirait d’Arthur, qui pour avoir quitté la messe de Pâques pour une chasse au sanglier, aurait été emporté dans les nuages avec sa troupe et ainsi condamné à chasser pour l’éternité, mais sans jamais rien attraper. Dans le Lauraguais, à Vieillevigne, Arthur apparaît avec sa meute de chiens blancs, de mois de septembre à d'octobre, par un temps calme et lorsqu'il fait soleil: il commence à apparaître aux coteaux des Selves et disparaît sur le coteau d'Escoyolis. Ici encore, il est condamné à chasser perpétuellement, pour avoir quitté la messe au moment de l'élévation, afin de poursuivre un lièvre. Dans les collines du Lauragais, la chasse d'Arthur touche parfois la terre, mais pour peu de temps.

    http://www.lesanciennesterres.com/arthur.ws

    si vous aimez mythes et légendes, ce site est fantastique!

     

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