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Fauché-es? - Page 24

  • Idées pour les restes

    S'il vous reste des morceaux de viande cuite, faites un hachis parmentier; pour que la viande ne soit pas trop sèche, après l'avoir bien émiettée, faites la tremper une heure dans un peu de lait, s'il y en a trop, faudra essorer la viande avant de la mettre sur la purée de pomme-de-terre.

    Détendez la purée avec de la crème liquide. Disposez une couche de viande cuite (restes de pot-au-feu ou de poulet rôti, confit de canard émietté, viande hachée en sauce…) au fond d’un plat à gratin.

    Couvrez avec une couche épaisse de purée et terminez par du fromage râpé. Parsemez de beurre ou saupoudrez de chapelure fine.

    Faites gratiner pendant 15 minutes à 200 °C et dégustez avec une salade.

    Vous pouvez aussi utiliser la viande ou volaille émiettée en faisant des rillettes ou un pâté de viandes.

    Faites cuire dans une sauce tomate et pour les gros mangeurs, vous pouvez rajouter dans la sauce tomate, une cuillère plus ou moins grosse, de Maïzena qui donnera un côté soyeux à votre sauce tomate. Rajoutez des pâtes ou du riz bien safrané.

    Si vous ne voulez pas de la sauce tomate, faites un sauce crème fraiche et champignons.

    Que faire avec un reste de purée? pour ne rien jeter

    1/ Des croquettes au fromage

    Mélangez un bol de purée froide bien épaisse avec 1 bol de fromage râpé au choix (comté, cantal, gruyère, beaufort…) et 3 jaunes d’œufs. Vous pouvez rajouter quelques gouttes d'HE de cumin ou de basilic... en principe pas plus d'une goutte à rajouter dans les œufs battus.

    Sur un plan de travail légèrement fariné, formez des croquettes ou des galettes. Passez-les dans les blancs d’œufs battus puis dans de la chapelure pour une panure dite " à l’anglaise ". Faites-les dorer à la poêle dans de l’huile très chaude.

    2/ Une omelette

    Mélangez un bol de purée avec 6 œufs battus, 2 poignées de fromage râpé, ½ verre de lait, 2 gousses d’ail hachées et un bouquet de ciboulette ciselée. Rajoutez deux gouttes d'HE de cannelle ou 1 goutte d'HE de noix muscade.

    Faites chauffer une grosse noix de beurre dans une poêle. Versez la pâte et faites cuire à feu moyen, sur chaque face, de façon à ce que l’omelette soit bien dorée.

    3/ Un soufflé

    Mélangez un bol de purée froide avec 4 jaunes d’œufs, 1 belle poignée de fromage râpé au choix et 2 cuillères à soupe d’herbes fraîches finement ciselées.

    Montez les blancs d’œufs en neige et incorporez-les délicatement à la préparation précédente.

    Remplissez aux trois-quarts des ramequins généreusement beurrés. Passez sous le grill pendant 5 minutes puis faites cuire pendant 20 minutes à 210 °C.

    Dégustez immédiatement avec une salade.

    4/ Des galettes épaisses –mais attention aux poignées d'amour!

    Mélangez 200 g de purée froide bien épaisse avec 80 g de beurre mou, 200 g de farine, 1 sachet de levure chimique et 75 ml de lait. Sur un plan de travail fariné, étalez la pâte sur une épaisseur d’1,5 cm.

    Taillez des disques à l’aide d’un verre ou d’un emporte-pièces, puis posez-les sur une plaque bien huilée.

    Faites-les cuire pendant 15 minutes dans le four préchauffé à 200 °C ou dans une poêle avec assez d'huile,  5 minutes de chaque côté. Coupez-les en deux encore chauds et tartinez-les avec du beurre demi-sel.

    Ou remplissez avec du saumon fumé, des lamelles de jambon fumé...

    Avec un reste de foie gras: incorporez dans avec du pâté de foie de canard, saupoudrez de chapelure pour épaissir puis fourrez des cannellonis, des gros pâtes à farcir, des lasagnes ou raviolis maison.

    Il vous reste des champignons, faites une omelette aux champignons

    Il vous reste des petits bouts de légumes, faites une soupe en les mettant dans une casserole d'eau bouillante salée avec un cube. Rajoutez à volonté: crème fraiche, oignons rissolés, une poignée de riz ou de pâtes, du fromage râpé.

    Il vous reste des petits fours?

    Mettez-les dans un boîte en métal avec un pomme bien lavée et bien séchée

    Ceci est une astuce de mon site www.tradi-cuisine.com

  • Ma liberté, partout, toujours...

     et même…. dans la pâtisserie

    On dit que pour bien réussir sa pâtisserie, il faut parfaitement bien respecter la recette dans le moindre grammage de ses ingrédients. J'ai eu 18 ans en août 68, c'est dire que depuis le mois de ce Mai joli, je n'observe jamais cette prescription.

    La liberté, ça n'a pas de prix et il faut aérer les sardines! De toutes façons, n'importe quelle ménagère vous dira que, tout au long de sa vie, il lui est arrivé de mettre trop de sucre ou trop de sel, ou pas fais assez cuire, ou brûlé un plat ou raté une mayonnaise… pour la mayo, en ce qui me concerne, depuis l'âge de 9 ans, je n'en ai raté que 2! si, si, c'est vrai… et encore, une a été ratée parce que j'étais à 22 ans, avec une bande de copains et qu'on faisait les fous et qu'on rigolait bien pendant que je la tournait…. je l'ai ratée, j'en suis fort marrie mais je l'ai rattrapé aussi sec, j'en suis fort aise.

    Je n'aime pas le gaspillage! même les toqués de la toque devraient dire, à haute voix, leurs ratages: ça mettrait un peu de paix dans les têtes enfiévrées des pauvres filles qui se croient obligées d'aller suivre des cours de cuisine -un peu chérots quand même-, car leur mère et grand-mère ont jeté l'art de la cuisine à l'ancienne avec l'eau du bain des casseroles pour aller ergotter dans des tavernes en se shootant à mort à la marie-jeanne ou le LSD, ça faisait plus intello…

    C'est bien connu, les intellos usent leurs jean's sur les bancs des amphis, tandis que les ouvriers de bas de gamme, qu'on appelle les sans-dents, se lèvent à 6 h pour passer leur joyeuse journée à l'usine après avoir dansé devant la pointeuse… tout le monde (...n'a pas une Cartier au poignet)... n'est pas soixante-huitard qui veut!

    Moi-même, suis de ces 67% de la jeunesse de 68 qui n'avait pas le même cursus comme y disent… je suis cette soixantetuitôde qui se levait mâtines pour ramener des sousous dans la popoche de mi madre, en filant mon 130 de QI, sous le mouchoir, au fond de ma poche.... Qu'à l'époque, on vous envoyait dare-dare à l'usine quand il manquait le chef de maison et que les allocs de l'époque était aussi épaisses que la retraite des vieux de ce temps-là… sans Giscard-d'Estaing qui a remonté leur pouvoir d'achat, on aurait moins de centenaires aujourd'hui. A la place, on a des regroupements familial. Bon, il nous a quand même refilé la majorité à 18 ans... bien après moi-même... que j'ai dû patienter jusqu'à 21 pour m'escape comme disent ceux qui on appris l'angliche des facs.

    Les obligations imposées par les autres, de tout temps, ça n'a jamais été ma tasse de thé… j'ai toujours fait “à ma tête“, quoi qu'il m'en coutât… si j'ai eu des problèmes dans ma vie, ce sont les autres qui me les ont créés… je peux l'affirmer, “l'enfer, c'est les autres!" pour dire la seule et intelligente réplique du communiste de service dans la médiacratie de ces années d'après-guerre.

    J'ai jamais eu les moyens de faire des bêtises… faut toujours payer quand on sort des clous… j'ai, depuis toujours, et même aujourd'hui, été fauchée! mais, comme de toute façon, on emporte aucun bien matériel dans sa tombe…

    Chaque fois que je dois poster une recette, ici, je dois chercher une quantité approximative sur le net… perso, j'ai toujours fait au pif… tant que j'en ai, ça ne se passe pas trop mal…et, puisque j'ai pas fais d'études, je suis censée ne pas savoir compter ou lire les recettes pour les appliquer dans le texte!

    Lorsque j'étais enfant, dans mon milieu ouvrier, nous n'avions que les entremets ou pâtisseries maison pour finir le repas; voici une recette, très économique à laquelle on apporte facilement des “goûts“ que l'on préfère: fruits confits, café, chocolat… nappé d'un coulis du parfum que vous aimez, ou pas de coulis, de la confiture… ou autre chose!

    GATEAU DE SEMOULE

    Vite fait: 5mn. Bien fait en 10 mn de cuisson

    Pour 4 environ: 1 l de lait, 150 g de semoule fine, 1 cuil à café d'extrait de vanille ou 1 gousse, des fruits confits tout prêts en petits cubes ou gros à détailler soi-même.

    Prenez une casserole inox: j'exige le meilleur! www.tradi-cuisine.com

    Versez le lait et portez à ébullition, rajoutez le sucre (j'ai mis 120 g mais, perso, j'en supprime plus de 100; y'a longtemps que j'ai supprimé le sucre… et le sel aussi… même le vinaigre ou la vinaigrette des salades.)

    Mélangez et laissez cuire de 7 à 8 minutes à feu moyen, en battant avec un fouet en inox, de préférence…. vous jugez à l'œil si cela est assez épais.

    (Perso, j'aime quand c'est bien mastoc! j'aime que la purée soit bien épaisse… souvenir des rails dessinés avec les fourchettes à la cantoch'… petite digression: nous, on faisait pas des boulettes pour s'envoyer la purée à la tête…. on était bien content de l'avoir dans l'assiette, la purée. Quand je suis née, y'avait encore des cartes d'alimentation… même, si elles ont disparu en 53 ou 54. Je le sais, parce que j'en ai vu dans les papiers chez moi… quand je cherchais à savoir si je n'avais pas été adoptée tant j'ai jamais rien eu à voir avec my madre… aujourd'hui aussi, d'ailleurs! Y'a des choses qui ne méritent pas d'être appelées du joli nom de maman.)

    Mais, deux ou trois minutes avant de retirer, ajoutez les fruits confits. Si vous vouliez un entremet au chocolat ou café, vous avez mis ces flaveurs dans le lait -avec le sucre- avant de mettre le feu au cul… de la casserole.

    Soit vous versez en moules individuels, soit vous utilisez un bon moule familial.

    Avant de verser votre préparation, un peu de patience, vous fera faire un caramel. Versez la semoule et puis laissez  bien prendre au moins 4 heures au réfrigérateur.

    Vous démoulerez facile les petits moules ou bien laissez le grand entier et vous coupez des parts, genre parts pizza ou camembert... de toutes façons, il n'y a pas 36 moyens de couper dans un moule rond “à manqué“.

    C'est quoi ce truc? vous prenez un moule à pizza non dentelé, vous élevez les bords à 12 cm au minimum (au lieu des deux cm pour la pizza) et vous avez un moule à manqué. Le mieux encore, est de l'acheter déjà fabriqué.

    Mais, bon, si vous êtes étudiant-es, ou genre fauché-e ou vivant dans une cuisine de camping (comme moi, c'est incroyable comment les archi nous pondent des mini-cuisines… cela prouve bien qu'ils ne savent pas cuisiner et qu'ils se contentent de réchauffer des findus dans le micro-ondes!) donc, si vous n'avez pas de moule à manqué: vous remontez les bords d'un moule à pizza avec une couronne de papier cartonné blanc et propre de préférence, si vous tenez à votre santé intestinale…

    Vous pouvez fabriquer cela en superposant deux ou trois feuilles de papier alu… mais, bon moi l'alu! allez lire ce que j'en pense, sur mon fameux site: www.tradi-cuisine.com

    C'est pas parce qu'on est en guerre contre les mini-cuisine qu'on doit se nourrir comme des ratés de la toque! S'il y a bien une chose que je n'ai pas accepté de mai 68 c'est de sortir de ma cuisine! tous ces étudiants d'amphi, ils vous faisaient des révolutionnaires de pacotille, tout en courant se lécher les doigts dans la cuisine d'une môman élevée dans la bienpensance de l'avant et même l'après-guerre. Regardez-les aujourd'hui, les anciens sorbonnards avec pas de cheveux et la peau du ventre bien tendue… les meilleures jeunesses ont toujours une fin!

    Sur votre gâteau de semoule, avant de le servir, tapez dessus pour l'aplatir (en visualisant votre patron) afin que cela soit bien rase et vous coulez une sauce caramélisée, un caramel que vous avez achevé de trois ou quatre cuillères à soupe de crème fraîche liquide, comme cela, il restera bien cool pour napper…

    ou bien, de la gelée de myrtilles (il parait que manger de la myrtille tous les jours fait tomber la tension artérielle de presque 6% en deux mois… alors, ne vous privez pas de myrtilles que c'est même excellent pour vos yeux)… ou de framboise.

    S'il ne vous reste qu'un pot de confiture, vous l'allongez d'un peu d'eau miéllée ou de crème fraîche liquide.

    Sinon, si le trop sucré n'est plus votre tasse de thé, laissez tomber une glace quelconque que vous aurez laissé se réchauffer une bonne demi-heure avant de l'utiliser,  pour qu'elle coule impec sur le dessus votre gâteau de semoule. Terminez par la sempiternelle cerise sur le gâteau. C'est beau pour les yeux et puis, cette cerise, parfois, elle rapporte gros, comme vous le savez.

    Faut avoir un peu d'imagination en cuisine… c'est parce qu'ils ont eu de l'imagination que nos ancêtres troglo ont réussi à quitter les cavernes pour aller voir ce qui se passait sur le plancher des vaches.

     

     

    Milan Kundera

     

    "L'humour: l'éclair divin qui découvre le monde dans son ambiguïté morale et l'homme dans sa profonde incompétence à juger les autres;

     

    l'humour: l'ivresse de la relativité des choses humaines; le plaisir étrange issu de la certitude qu'il n'y a pas de certitude".

     

     

     

  • Galettes maïs

     

    Galettes de base, pour 4 personnes: 200 g de farine maïs, ½ l de lait et autant d'eau; 60 g de beurre ou huile olive

    Mélangez lait et eau tiédi et rajoutez à la farine en remuant longtemps pour obtenir une pâte homogène assez épaisse.

    Rajoutez la moitié du beurre fondu (le reste servira à cuire les galettes)

    Formez des galettes avec une large cuillère et faites dorer dans le beurre en tournant des deux côtés. Posez sur papier absorbant

    Se consomment chaudes.

    Vous pouvez rajouter des épices en poudre ou en Huiles essentielles (jamais plus d'une goutte) dans les galettes, des crudités râpées et bien asséchées sur feu doux, du râpé...

    Galettes au maïs, ma recette perso

    Pour 3-4 personnes

    Une petite boîte de maïs non ogm, of course. Rincez le maïs, essorez bien. Le mettre dans un saladier, vous pouvez l'écraser à la fourchette; ajoutez deux œufs, une à deux cuillères à soupe maïzena. Il ne faut pas que ce soit trop épais... sinon, rajoutez un peu de lait, sel, poivre, autres épices, persil.

    Faites chauffer de l'huile de pépins de raisin; laissez tomber une gros cuillerée de pâte au maïs, tournez et retournez, retirez quand cela vous semble assez doré. Déposez sur du papier absorbant, couvrez d'une feuille alu pour maintenir au chaud le temps que vous réalisiez toutes les galettes.

    Galettes de nouilles

    Pour 4 environ: 200 g nouilles, 6 œufs, noix muscade, gruyère, sel, poivre.

    Faites cuire les pâtes al dente dans l'eau bouillante salée, passez-les et remettre sur le feu pour sécher l'humidité. Les disposer dans un saladier; versez par-dessus les 6 œufs battus en omelette; incorporez gruyère râpé, noix muscade râpée ou 1 goutte d'huile essentielle, sel, poivre, persil ciselé...

    Faites cuire comme des crêpes dans une poêle très chaude avec de l'huile ou beurre. Posez sur papier absorbant

    Galettes au fromage blanc

    Pour 4 personne: 250 g de fromage blanc; 70 g de maïzena, 2 œufs, un peu de sucre, de crème fraîche épaisse ou mascarpone; quelques raisins de Corinthe ou brunoise de pruneaux secs, abricots secs...

    Mélangez le fromage blanc et la maïzena soigneusement, laisser reposer un quart d'heure.

    Ajoutez les œufs, le sucre, un soupçon de crème ou mascarpone pour obtenir une pâte épaisse et mélangez bien.

    Faites cuire comme des crêpes en posant dans du beurre bien chaud ou de l'huile: arrondir en crépettes et n'oubliez pas de poser les raisins trempés dans du lait ou rhum; posez sur papier absorbant. Vous pouvez déguster avec miel ou confiture.

     

  • Bon, si on perd le pain....!!!

    Pain perdu

    La fameuse recette qui récupère le pain sec…

    Ceux qui n'avaient ni poules ni chien (soupe du chien du temps d'avant les boîtes et autres croquettes que c'est la honte pour les enfants qui continuent, un peu partout à n'avoir ni assiette ni… rien dans l'assiette) ont trouvé le moyen de finir le pain autrement qu'en chapelure et soupes.

    Certains toqués de la toque vous disent d'utiliser des brioches rassies, du pain d'épices, des croissants  ou autres viennoiseries: quand il y avait ce genre de produit dans la famille, ils ne passaient pas la nuit!

     

    Récupérez donc votre pain dur de la veille –si vous ne voulez pas vous casser le poignet en le coupant en tranches.

    Coupez-le en tranches d'un centimètre d'épaisseur.

    Il faut préparer l'appareil: un œuf; du lait, de la vanille ou sucre vanillé, de la fleur d'oranger, du sucre en poudre, fouettez l'ensemble.

    Il faudra du beurre pour passer les tartines dans la poêle.

    Laissez tremper le pain dans votre mélange 4-5 minutes en le tournant pour qu'il soit bien imprégné du mélange liquide odorant.

    Faites chauffer votre poêle en fer* et laissez fondre le beurre. Avant qu'il ne soit noisette, posez les tartines mouillées et faites rissoler trois minutes sur chaque face.

    A consommer très chaud; pour finir, vous pouvez saupoudrer de sucre en poudre mélangé à de la cannelle.

    Chez nous, on écrasait de morceaux de sucre avec le fond du verre: nous obtenions ainsi des pépites de sucre qui croquent sous la dent.

    Pain perdu aux herbes et fromage de chèvre 

    Le classique pain perdu en version salée ! Super bon et rapide et pratique pour les soirées où il n'y a plus rien dans le réfrigérateur. 

    Préparation et cuisson 10

    Repos : 5 mn

    Temps total : 15 mn

    Pour 2 personnes :

     6 tranches de baguette rassise; 1 œuf ;  125 ml de lait ; sel, poivre;  6 tranches de chèvre frais et une bonne poignée d'herbes fraîches hachées (persil, basilic, cerfeuil au choix) ou les HE correspondantes; un peu de beurre ou d'huile pour la cuisson

    Coupez les tranches de baguette et les placer dans un plat. Battre l'œuf avec le sel, le poivre et les herbes. Ajouter le lait après l'avoir réchauffé un peu éventuellement.

    Versez le mélange lait/œuf sur les tranches de baguette et laissez environ 5 à 10 minutes le pain s'imbiber. Retournez les tranches à mi-temps.

    Faire chauffer de l'huile ou du beurre dans la poêle et y faire revenir le pain perdu.

    Servir chaud sur une salade verte bien épicée avec une tranche de chèvre posée sur chaque pain perdu, vous pouvez aussi avant de poser sur la salade, gratiner les tranches deux minutes à grill puissant.

     

    Poêle en fer: vous n'avez pas encore visité mon site contre les poisons toxiques en cuisine?

    Pourtant, j'ai des centaines de visites par jour... vous êtes bien dépensier-es.... sachez que ce n'est plus la mode aujourd'hui! :-)

    www.tradi-cuisine.com

     

  • Savent plus quoi inventer pour se taper le cul par terre (cheveux longs, idées courtes)

    Dernière tendance gastronomique: la cuisine de disette

    Quand les gourmets de classes moyennes sont prêts à dépenser des fortunes pour manger comme les paysans d’autrefois.

    La cuisine de disette? depuis ma naissance. On ne nous a jamais appris à gaspiller… et quand on gagne 100 euros, on en dépense 99 et on en met 1 de côté… si on peut.

    Dans un article consacré aux derniers ouvrages culinaires de chefs multi-étoilés tels que René Redzepi du Noma (Copenhague) et Daniel Patterson du Coi (San Francisco), la journaliste scientifique Emma Marris estime que ce petit cercle de jet-setters de l’alimentation locale – locale, durable, biologique et éthique – est en train d’inventer une cuisine "de plus en plus sauvage, étrange et technologiquement pointue".

    Comme elle le souligne, René Redzepi et Daniel Patterson ont non seulement bâti leur carrière sur des spécialités telles que l’argousier, le lichen et les fourmis vivantes, prélevées directement "dans la forêt ou parmi le goémon" ; ils ont également amplifié la gamme de leurs "essences sauvages" à grand renfort de pacojets (mixeurs pour surgelés) et de thermomix (permettant de chauffer et de réduire simultanément en purée les aliments) sans oublier les lyophilisateurs alimentaires professionnels et autres merveilles de technologie moderne.

    Mais réaliser ces recettes requiert, outre l’équipement, un certain sens de l’organisation. Exemple  pour préparer la " poudre de lichen " du chef Patterson, il vous faudra "vous aventurer dans les bois, débusquer le meilleur lichen, gratter les arbres". Puis il ne vous restera plus qu’à " nettoyer, rincer plusieurs fois, faire bouillir pendant une à trois heures, déshydrater pendant toute une nuit et enfin, moudre. "

    Emma Marris qualifie la plupart des recettes de René Redzepi de tout aussi " exotiques, océaniques, avec des parfums de sous-bois et absolument impossibles à reproduire chez soi ". Un plat aussi simple que le "fromage frais soyeux et ses feuilles de hêtre croustillantes "nécessite en réalité de laisser mariner lesdites feuilles de hêtre dans un vinaigre de pomme balsamique, sous vide, durant un mois au minimum.

    Les chefs Redzepi et Patterson sont vénérés par les auteurs et militants (en général hautement diplômés et fort aisés) de la cause de l’alimentation tout-bio, garantie sans émissions de CO2 ni produits transformés, partisans de communautés humaines auto-suffisantes capables de briser la "chaîne agro-alimentaire industrielle" dont les consommateurs sont prisonniers.

    Le premier qui me dit que de faire fumer avec du foin un aliment quelconque dans sa cuisine ou sur le piano d'un toqué de la toque, est un plus gastronomique goûteux est bête à manger du foin!

    D'autant qu'il est prouvé que quelque mode de cuisson il soit (utilisé) vous vous intoxiquez avec de la fumée de bois, du gaz sans parler de l'induction et micro-onde électromagnétique; même votre four électrique envoie des ondes électro!!!

    Pourtant, il est permis de se demander ce que nos ancêtres auraient pensé de cette mode culinaire. Certes, comme la plupart d’entre nous, ils seraient bien incapables de payer les prix pratiqués par Redzepi, Patterson et leurs émules (prix qualifiés de stratosphériques par Emma Marris). Les ingrédients sauvages ont beau être gratuits, les coûts induits par la cueillette et la préparation sont, eux, élevés. Ce qui surprendrait le plus nos ancêtres, toutefois, serait de constater que des produits dans lesquels ils ne voyaient que de simples "aliments de disette" se vendent désormais à un prix largement supérieur à celui de denrées abondantes, pratiques et savoureuses – mais certes dépourvues de ces "effluves sauvages".

    Hélas pour eux, l’absence de transports efficaces (chemins de fer, navires porte-conteneurs…) privait la plupart de nos ancêtres de toute alternative: il fallait qu’ils survivent grâce à un régime alimentaire local, en mettant tous leurs œufs dans le même panier géographique. Une telle situation est éminemment risquée.

    Déjà, dans ses Géorgiques, le poète romain Virgile décrivait ce qui pouvait arriver lors d’une mauvaise année: les mauvaises herbes envahissaient les terres, les campagnols et les souris souillaient l’aire de battage, les grues et les oies attaquaient les cultures, les chèvres mangeaient les jeunes pieds de vignes, et taupes, crapauds et fourmis dévoraient ou sapaient le travail de l’agriculteur. (Virgile aurait également pu évoquer les champignons, les insectes nuisibles, etc.) Bien sûr, ce qui avait survécu à ces fléaux pouvait encore être endommagé ou détruit par la sécheresse estivale et les orages hivernaux – neige, grêle ou pluies torrentielles. Même dans les bonnes années, comme le notait Virgile, un champ pouvait être accidentellement détruit par un incendie.

    Donc, le cassoulet aux haricots tarbais fabriqué par des non-restaurateurs toulousain, récupéré depuis Toulouse en charrette à bœuf…. faut pas plaisanter! Aller et retour combien de temps pour son cassoulet???

    Partout, indépendamment du système agricole, le localisme alimentaire fut non seulement synonyme de famine et de malnutrition pour la plupart des gens, mais il les obligeait en outre à avoir une bonne connaissance des plantes locales non domestiquées susceptibles de constituer une ressource alimentaire de substitution ou d’urgence. Dans les mots de l’historien de l’économie Peter Garnsey: "De tout temps, les paysans ont su savamment rechercher et prélever les aliments qu’offrent les terres sauvages [y compris les champs en jachère], les bois, les marais et les rivières."[1] En effet, pour le paysan européen moyen, et à l’exception des plantes toxiques ou très amères, "tout ce qui poussait dans la nature passait à la marmite, y compris le feuillage des primevères et des fraises"[2].

    Selon une récente étude, malgré l’absence de statistiques officielles et la "sous-estimation systématique" de leur rôle, nombre d'“aliments sauvages" sont encore" activement exploités " par près d’un milliard de personnes dont le revenu annuel ne suffirait sans doute pas à payer un seul dîner au NOMA ou au Coi.

    La haute gastronomie "visionnaire" d’un Redzepi ou d’un Patterson illustre bien le défaut ou plutôt la série de défauts qui distinguent en général l’aliment sauvage de la variété agricole : rendement ou valeur nutritive inférieure, goût moins intéressant, difficultés rencontrées pour la récolte, le stockage, le traitement et la conservation de l’aliment. Parmi ces " aliments de disette ", se trouvaient traditionnellement diverses herbes, des feuilles, des écorces ainsi que des résidus argileux ou terreux. En l’absence de "pacojets " et de "thermomix", il fallait généralement les consommer sous forme de tourtes, de bouillies, de soupes ou de cendres.

    Pour prendre quelques exemples, les aliments traditionnels en cas de famine comprenaient, en Irlande, les champignons-parasites, les algues, les orties, les grenouilles et les rats; à Hawaii, les mauvaises herbes, les fougères et les racines; et en Suède, l’intérieur de l’écorce des bouleaux, ainsi que la paille[3].

    Et certains mangeaient d'autres herbes et plantes, que vous n'imaginait pas que l'on puisser consommer car, cela s'est perdu dans la nuit des temps, et dont je vous fournirais une liste un jour… Il parait, de même, qu'on peu résister en mangeant de la terre… enfin, une certaine terre.

    C’est tout naturellement, dès qu’ils le purent, que nos ancêtres souhaitèrent compléter leurs régimes alimentaires locaux grâce à des produits d’importation venus d’ailleurs, parfois de loin. Avec le temps, les produits non périssables tels que blé, vin, huile d’olive, morue, sucre, café, cacao, thé, épices, viande congelée et légumes en conserve, produits dans les zones agricoles les plus appropriées (et non plus au voisinage immédiat du consommateur final), devinrent de plus en plus abondants et de moins en moins chers. Plus récemment, les épiceries (spécialisées dans les produits secs et les conserves) ont cédé la place aux étals de produits frais, été comme hiver, de nos super- et hypermarchés.

    Revenir à des aliments propres aux famines d’antan ne doit nullement nous conduire à la critique de notre actuel système de production alimentaire. Cela démontre au contraire, et de façon spectaculaire, que ce système est capable de nourrir le consommateur lambda de notre époque mieux que la plupart des rois de l’Histoire.

    Texte d’opinion paru le 17 septembre 2014 dans le magazine Spiked ! Traduction  de l’Institut économique Molinari.

    1.Famine and Food Supply in the Graeco-Roman World : Responses to Risk and Crisis, Peter Garnsey, Cambridge University Press, 1988, p.53. ↩

    2.Life in a Medieval Village, Frances et Joseph Gies, Harper & Row, 1990, p.96 ↩

    3.Première ressource internet sur le sujet, le site Famine Foods de l’anthropologue Robert Freedman recense près de 1400 espèces de plantes pouvant être consommées en période de pénurie.

  • La cuisine de fin de mois difficile

    1 seul paquet de nouilles……et trop de monde autour de la table?

    Tant pis, vous pouvez alourdir vos pâtes en ne les passant pas pour faire partir l'eau quand elles sont cuites: oui, c'est pas présentable, c'est pas al dente comme on nous rabache... mais, au moins, il y en aura pour plus de monde! il faut encore plus étoffer comme indiqué ci-après.

    Dans un bol, mélangez plusieurs cuillères de concentré de tomate avec une cuillère à soupe de farine ou de maïzena et une louche de bouillon ou d'eau des pâtes; jetez dans la casserole en remuant; salez, poivrez. Boostez positif en saupoudrant, hors du feu, de deux cuillères de persil haché. Vous pouvez rajouter une ou deux gousses d'ail à vos pâtes.

    1 kg de patates et juste ou 1 deux œufs?

    Pelez les pommes de terres, coupez-les en cubes; faites rissoler à la graisse de canard ou huile d'arachide; lorsqu'elles sont bien rissolées et deux minutes avant d'éteindre; battez les œufs en omelette; salez, poivrez, rajoutez sur les pommes de terre, remuez, cela cuit vite! Si vous n'avez qu'un œuf, rajoutez-lui trois cuillères à soupe d'eau ou de lait ou, Byzance, de la crème fraiche liquide ou de lait condensé non sucré. Saupoudrez avant de servir d'un hachis d'ail et persil.

    Quelques biscottes, ou de la chapelure et trois œufs pour 4-5 personnes?

    Allons-y pour la panade! même si vous y êtes, elle peut vous aider à passer une soirée difficile.

    Battez les œufs en omelette et rajoutez comme-ci-dessus, eau ou lait ou crème fraîche; versez les biscottes écrasées finement ou la chapelure, ou du pain sec finement écrasé; jetez le mélange dans une poêle bien chaude avec deux cuillères à soupe d'huile d'olive; remuez en faisant cuire comme une brouillade.

    D'ailleurs, cette brouillade peut très bien convenir pour épaissir le bouillon d'une très grosse marmite de rata.

    1 œuf et de la farine?

    Faites des crêpes un peu épaisses et garnissez de tout ce que vous trouvez au fond du frigo ou du placard: ne jetez pas un vieux bout de fromage: râpez-le et utilisez-le

    Toutes mes astuces de récup' en cuisine: faites-passer le lien à vos ami-es!!

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