Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

occitanie - Page 67

  • Saison des fraises, régalons-nous!

    Glace à la fraise facile

    Pour 6 personnes

    250 g de fraises, 40 cl de crème fraîche liquide à 30% de MG bien froide

    1 tube (300 g) de lait concentré sucré

    Lavez, séchez, équeutez puis couper les fraises en morceaux. Les mixer.

    Fouettez la crème en chantilly bien ferme. Incorporez délicatement le lait concentré sucré à la chantilly.

    Ajoutez les fraises mixées et mélanger. Versez dans un récipient et placer au congélateur au moins 4 heures.

    Sortir la glace du congélateur 10 minutes avant de la servir. Ajoutez éventuellement des fraises coupées en deux sur les boules de glace.

  • Omelette au fromage de chèvre

    2 manières de préparer

    Pour 2 personnes

    50g de fromage de chèvre (1 petite bûche), 4 œufs, Poivre ou gingembre en poudre

    Fouettez les œufs avec une touche de poivre. Versez dans la poêle bien chaude. Parsemez de fromage de chèvre émietté et laissez durcir l'omelette. Servez ensuite.

    Ou bien, émiettez le fromage dans les œufs battus en omelette et faire cuire.

    Pour un repas complet: faites rissoler des croûtons de pain et versez l'appareil pour faire l'omelette.

  • Pommes de terre oignons et fromage

    A la poêle

    Pour 4

    1 kg de pommes de terre, 2 oignons

    250 g de lardons de cansalade fraiche

    1 reblochon, , huile d'olive, sel, poivre

    Pelez les pommes de terre et les couper en rondelles. Les faire cuire dans un grand volume d'eau salée bouillante pendant environ 10 minutes.

    Faites revenir les oignons émincés dans une poêle avec un filet d'huile d'olive ou de la graisse de canard récupérée. Une fois qu'ils deviennent translucides, ajouter les lardons de cansalade et faites bien brunir

    Laisse cuire en remuant de temps en temps puis réserver.

    Égouttez les pommes de terre cuites (elles doivent être tendres) et les déposer dans la poêle ayant servi à faire cuire les oignons et les lardons. Les laisser revenir 10 minutes à feu vif, saler et poivrer.

    Baissez le feu et ajoutez alors les oignons et lardons, remuez puis ajouter le reblochon coupé en cubes.

    Mélangez et couvrir la poêle. Laisser fondre le reblochon en remuant régulièrement.

    Servir aussitôt

    IDÉE: essayez avec tout autre fromage: roquefort, camembert; etc...

  • Fromage de chèvre pané

    POUR 4

    70 g de farine. 1 œuf, 1 bûche de chèvre

    sel, poivre. 1 pincée d'ail en poudre,  1 pincée d'herbes de Provence

    70 g de chapelure, Huile de friture

    miel liquide (facultatif)

    Mélangez la farine, le sel, le poivre, l'ail en poudre et les herbes de Provence dans une petite assiette creuse. Battre l'oeuf dans une deuxième assiette creuse.

    Versez enfin la chapelure dans une troisième assiette.

    Découpez la bûche de chèvre en rondelles (la placer au frais voire au congélateur pour faciliter la découpe).

    Roulez chaque rondelle dans la farine puis dans l'oeuf et enfin dans la chapelure. Répétez l'opération pour une panure plus épaisse et croustillante. Placez au congélateur 15 minutes (facultatif).

    Dans une poêle, versez de l'huile de friture et déposez les rondelles de chèvre panées. Laissez dorer 2 à 3 minutes par face.

    Transférez sur du papier absorbant pour retirer l'excès de gras. Avant de servir, arroser de miel liquide (facultatif)

  • Calmars farcis

    Utilisez les ingrédients habituels pour le farci (voir la recette des poivrons farcis)

    Pour 3

    3 calmars; 1 oignon, Huile d'olive

    1/2 poivron

    Commencez par vider vos encornets et enlevez la petite tige qui ressemble à un morceau de plastique. Laissez tremper vos calmars dans l'eau.

    Dans un saladier, mélangez l'oignon haché, l'huile d'olive, et les ingrédient du farci

    Mélangez avec vos mains pour former une pâte consistante. Commencez à farcir vos encornets avec cette pâte. sans forcer trop pour ne pas les déchirer

    Faites revenir vos calmars 15 minutes dans une poêle avec un filet d'huile d'olive à feu moyen à couvert

  • Poivrons farcis au four

    Pour 4

    4 poivrons, 2 oignons; 2 gousses d'ail, 1 branche de persil

    80g de mie de pain; 200 ml de lait tiède

    250 g de chair à saucisse; 250 g de boeuf haché

    1 œuf; sel, poivre

    Imbibez la mie dans le lait légèrement tiède afin quelle ramollisse.

    Épluchez et émincez finement les oignons et les gousses d'ail. Ciselez le persil.

    Mélangez les oignons, l'ail, le persil, la mie égouttée et émiettée, la chair à saucisse, la viande hachée et l'oeuf avec les mains jusqu'à l'obtention d'une préparation homogène.

    Assaisonnez la farce de sel et de poivre puis réserver.

    Lavez et évidez les poivrons (par le haut pour les conserver "entiers"). Les farcir généreusement et les déposer dans un plat à gratin.

    Enfourner pendant 1 heure à 200°C, retourner à mi-cuisson. Déguster chaud

    Vous pouvez ajouter du fromage râpé 20 minutes avant la fin de la cuisson pour gratiner vos poivrons farcis

    ASTUCE: si vous n'avez pas de mie de pain, utilisez du pain de mie

     

     

  • Peut-on être contaminé par un savon?

    Notamment, un savon dans un lieu public

    La probabilité de contamination d’un savon est intrinsèquement liée à sa composition, qui détermine son pH et sa teneur en eau libre. La plupart des bactéries pathogènes se développent à un pH proche de la neutralité (pH~ 7) avec une tolérance entre 6 et 9. A contrario, un milieu dont le pH est très acide ou très basique ralentit leur croissance.

    Les savons solides, basiques, présentent donc un risque de contamination faible. Ils ne peuvent héberger des microorganismes ni dans leur masse, ni en surface, tant et si bien que la législation en cours via la norme ISO 29621 a établi que l’ajout de conservateurs n’était pas nécessaire. Ainsi, il n’y a pas de risque à utiliser un savon solide qui s’éterniserait sur un évier ou un lavabo dans les conditions classiques d’utilisation.

    La teneur en eau libre (AW= activity of water), susceptible d’être utilisée par les enzymes du métabolisme microbien, a également un impact sur la prolifération microbienne. Plus l’AW d’un produit est élevée et plus ce dernier sera propice au développement de microorganismes. De pH neutre, avec une AW élevée, les gels moussants et les savons liquides sont à risque de contamination, et c’est pour cela que les fabricants industriels y ajoutent des conservateurs. Leur efficacité est évaluée grâce à un test standard normatif (challenge test, norme ISO 11930), afin de garantir que la croissance microbienne est limitée dans des conditions normales de stockage et d’utilisation pendant la durée de vie du produit.

    DISTRIBUTEUR DE SAVON LIQUIDE DANS UN ESPACE PUBLIC

    Plus riche en eau, gel moussant et savon liquide en distributeur sont plus à risque que les pains de savon. Mais cela reste très faible. Antoni Halim/Shutterstock

    Quelle que soit la forme du savon, leur fabrication industrielle requiert de respecter de bonnes pratiques de fabrication (BPF), qui comprennent des contrôles microbiologiques et des tests quand c’est nécessaire, pour évaluer les agents conservateurs. Ainsi, il n’y a pas de risque à utiliser des savons industriels.

    Que penser des ventes de savon liquide en vrac? Un vrai défi pour les points de vente qui assurent le conditionnement et se doivent de garantir le respect de la règlementation ! Ils doivent eux aussi appliquer les bonnes pratiques de fabrication (BPF), disposer de Dossiers d’Information sur les Produits (DIP), notifier les produits et mettre leur nom sur les étiquettes.

    Depuis la loi AGEC relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire, les professionnels sont tenus d’accepter les contenants des consommateurs dès lors qu’ils ne sont pas sales ou inadaptés. Le Code de la consommation, article L.120-1, autorise la vente en vrac de produits de consommation courante, sauf exception justifiée par des raisons de santé publique. L’article L.120-2 prévoit quant à lui qu’un affichage en magasin informe les consommateurs sur les règles de nettoyage et d’aptitude des contenants réutilisables.

    Voilà pour la théorie, qui sous-entend des gérants au fait de la législation, et une attention particulière des autorités sanitaires.

    DES CAS DE CONTAMINATIONS TRES RARES

    De rares contaminations peuvent toutefois survenir. Elles trouvent leur origine au niveau industriel, en lien avec des dysfonctionnements des procédés de production, de conditionnement et de stockage qui favorisent le développement de souches de bactéries résistantes en milieu basique comme Cellulosimicrobium, Dietzia, Arthrobacter et Micrococcus (dont le potentiel virulent est peu étudié). L’installation d’équipements de purification d’air et de filtration de l’eau peut apporter un réel bénéfice pour éliminer ce risque.

    Quelques rares cas ont été documentés. Des contaminations de Nesterenkonia lacusekhoensis (Micrococcus) ont par exemple été observées en 2016 au Canada sur des savons de Castille, suite à un changement d’odeur. Ces bactéries aérobies vivent dans des environnements extrêmes à des températures supérieures à 30 °C, sols et eaux hypersalés alcalins, sols désertiques. Bien qu’elles soient peu pathogènes, les savons ont été retirés du marché à la demande du gouvernement canadien.

    Les savons de Castille sont spécifiques car fabriqués selon la technique de saponification à froid, lente et moins polluante en comparaison de la saponification à chaud utilisée pour les savons de Marseille et d’Alep. Ce qui en a fait un milieu de choix pour N. lacusekhoensis. Cependant, à l’heure actuelle, aucune étude ne démontre l’influence de la technique de saponification à froid ou à chaud sur le niveau de risque de contamination.

    D’autres cas de contaminations ont été observés dans des distributeurs de savons liquides et de gels moussants dans l’espace collectif (restaurants ou toilettes publiques). Ici, c’est l’étape de rechargement des distributeurs qui est critique, dans la mesure où elle favorise la pollution par des bactéries fécales dont certaines, comme Escherichia coli, peuvent être responsables de gastro-entérites. Pour éviter ce phénomène, les autorités sanitaires préconisent le nettoyage et la désinfection des distributeurs avant le rechargement.

    UN RISQUE TRES LIMITE

    En synthèse, les contaminations de tous ces produits d’hygiène des mains sont très rares, tout comme les risques de transmission de maladies infectieuses par leur biais.

    Les savons ont un rôle nettoyant et enlèvent l’ensemble des matières organiques à la surface de la peau, y compris les microorganismes. Leur rôle est donc bien différent de celui des produits hydroalcooliques, qui ne lavent pas mais désinfectent (quand la peau est débarrassée des saletés).

    Le savon reste ainsi le moyen le plus simple et le plus efficace pour prévenir la propagation des infections… À utiliser tout de même avec modération, car les lavages excessifs fragilisent le microbiote cutané et le film hydrolipidique de la peau, qui aura plus de difficulté à lutter contre les invasions microbiennes.

    Il est mieux de passer un peu d'eau savonneuse sur le robinet, d'essuyer ses mains après lavage avec un papier propre plutôt qu'un torchon ou en les frottant sous l'air chaud. Il est necessaire alors de changer le torchon au moins tous les jours ou plusieurs fois par jour si l'on est en période d'épidémie et si le torchon est utilisé par plusieurs personnes.

    Ne jetez pas le papier essuie-main: utilisez-le pour ouvrir et fermer la porte des lavabos.