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Cuisine Toulousaine et Occitane - Page 435

  • Pommes de terre façon piperade et andouillette

    Pour 4: 1 kg de pomme de terre, 400 g de tomates entières bien mûres, 3 poivrons verts, 2 oignons jaunes, 1 ou 2 gousse d'ail, sel, poivre, bouquet garni, 1 grand verre d'eau ou de bouillon cube, 1 grosse cuillère à soupe de graisse de canard. 1 andouillette par personne (au porc ou au canard)

    Ébouillantez les tomates pour les peler facilement, coupez-les en gros cubes et pressez-les pour les écraser en jus, épépinez les poivrons, épluchez pommes de terre et oignons.

    Dans une cocotte, faire dorer avec la graisse de canard les oignons et les poivrons verts coupés en cubes. Rajoutez tous les ingrédients ci-dessus, en commençant par le verre de bouillon puis la tomate, les pommes de terre en cubes, les andouillettes…

    Faites cuire à feu moyen en surveillant bien. Quand les pommes de terre sont cuites, vous pouvez éteindre ou laissez mijoter à petit feu jusqu'au moment du repas (en surveillant que cela ne brûle pas, bien sûr!)

    Les andouillettes prennent du jus: vous pourrez les piquer pour qu'elles rendent du jus et augmentent ainsi la saveur de votre préparation.

    Afin que les légumes ressemblent à la piperade toulousaine, vous pouvez battre un œuf en omelette pour le rajouter 10 mn avant la fin de la cuisson.

    Si vous faîtes le régime, pas d'andouillette mais conservez l'œuf…. il ne faut pas manquer de protéines si on ne veut pas avoir de la fatigue ou des muscles ramollo en faisant un régime.

     

     

  • On se fout de notre gueule?

    TRÈS GROSSE COLÈRE

    Très concernée par la maladie, j'ai une alerte google sur ces mots clés et hier, je reçois l'invitation à aller lire cette note.

    Sclérose en plaques: l’Observatoire français à la recherche de piste environnementales?

    Alors que le vaccin contre l'hépatite B a été accusé, sans preuve, d’être en cause dans l’apparition de cas de Sclérose en Plaques (1)  des facteurs environnementaux pourraient être à l’origine de cette maladie qui touche en France environ une personne sur 650, soit entre 80 000 et 120 000 personnes, dont 5 000 nouveaux cas par an.

    Heu, ça c'est trop, c'est faux. Mentir pour récupérer toujours plus de fric!

    Allez plus bas pour l'URL de l'Inserm.

    http://www.enviscope.com/environnement/sante/sclerose-en-plaques-lobservatoire-francais-a-la-recherche-de-piste-environnementales/31190

     

    Quoi: du fric pour rechercher les facteurs environnants? Du pognon pour engraisser ces chercheurs ni plus, ni moins!

    Cela fait plus de trois ans qu'au Canada, on oblige les femmes enceintes et les enfants jusqu'à 6 ou 7 ans à avaler de la vitamine D en grandes quantités! Au Canada, ils ont une véritable épidémie de SEP: au moins 6000 personnes par an. En France, nous avons environ un peu moins de 2000 personnes chaque année.

    Il y a un super dossier très précis sur cette maladie ci-après l'URL: c'est pas rien, l'INSERM! ils ne disent pas le même chiffre du nombre de malades! alors quoi?

    http://www.inserm.fr/thematiques/neurosciences-sciences-cognitives-neurologie-psychiatrie/dossiers-d-information/sclerose-en-plaques-sep

    Il y est déjà décrit que la SEP peut provenir de facteurs environnementaux...  Chaque année, le 30 Mai, c'est la journée mondiale de la SEP: les neurologues se réunissent en congrès pour se passer les infos. Et, ils savent bien déjà que le manque de soleil est un facteur très important: pas de soleil, pas de vitamine D…. (nous, les phytothérapeutes, nous savons depuis des années que ce que l'on nomme “vitamine D“ est bien plus important qu'une simple vitamine: c'est une hormone, quelque chose de très important dans notre organisme.)

    Ce fric qui est dépensé pour dire ce qui déjà a été dit dans d'autres pays, il vaudrait mieux le mettre à rechercher dans les pays où l'on planque les femmes sous des ponchos à grille pour les yeux avec gros bas, et gants: ces femmes-là, elles ne doivent pas trop récupérer la vitamine D du soleil.

    Il faudrait enseigner (avec ce pognon dépensé pour engraisser de la soi-disant élite* scientifique) dans certains pays, à tous leurs propriétaires, que si leurs femmes et filles sont des marchandises, ils vont perdre de la rentabilité de leur capital s'ils vendent des marchandises avariées par la SEP.

    *Les élites scientifiques: s'ils étaient aussi doués, ils auraient trouvé le médoc pour nous guérir de cette maladie, incurable actuellement. A part la cortisone à hautes doses (perso, 500 g dans le coco tous les mois en perf pendant 5 ans et demi et des cachets anti-leucémie aussi longtemps, je n'ai pas vu d'amélioration de la maladie mais j'ai une telle tronche que je ne me regarde plus depuis longtemps dans les vitrines ou les glaces de la maison!), ils n'ont trouvé que le moyen de se remplir les poches avec le pognon de la France (nos impôts) pour aller sur toute la planète se pavaner dans des hôtels de séminaires en séminaires, où comme la fable du Chat et des Rats, de Lafontaine, “concile vain est ainsi tenu“!

    Il n'y a pas si longtemps, en France, on avait 1 cas par mois. Vous devinez tout(e) seul(e) sans autres commentaires, pourquoi chez nous, de plus en plus de cas sont répertoriés.

    Il n'y a pas que le manque de vitamine D, c'est aussi la faute à pas de chance: Le fait d'avoir une hérédité de maladies auto-immunes: comme c'est mon cas (et celui de ma fille); C'est dans ma famille paternelle. Et la famille maternelle, a mis aussi son grain de sel pour nous causer du souci supplémentaire: à défaut d'être la 3 ou 4e dynastie de nobles et Grands de FRANCE, ou autres fortunes du CAC 40, nous avons un héritage qui vaut son pesant d'emm…. c'est la vie! et on n'est pas seul-es dans ce cas sur la planète: on fait de son mieux pour faire avec mais, au moins, on essaie pas de prendre du fric sur la malchance de la vie, comme ces malfaisants, ci-haut, désignés, le font.

    Bande de faux-culs!

     

  • Du l'art(d), du cochon, poil au menton!

    Des chercheurs toulousains feront se mouvoir des arbres au rythme de leur sève lors de la Biennale de Venise 2015

    Des arbres évoluant au milieu du public, au rythme de leur physiologie et des conditions météorologiques: c’est l’étonnant projet auquel ont participé des chercheurs du CNRS et de l’université de Toulouse dans le cadre de "Révolutions", une installation de l’artiste Céleste Boursier-Mougenot. Jean-Paul Laumond, Directeur de recherche CNRS au LAAS-CNRS et spécialiste en robotique revient sur cette incroyable participation.

    Toulouse Infos: Comment a débuté cette collaboration avec l’artiste Céleste Boursier-Mougenot?

    Jean-Paul Laumond: J’ai rencontré Céleste Boursier-Mougenot à l’automne dernier lors de l’exposition qu’il a donné au musée des abattoirs, à cette occasion il avait mis en mouvement des pianos. J’ai été très sensible à son travail car le cadre de recherche en robotique sur lequel je travaille depuis des années s’intitule "le problème du déménageur de piano". J’ai été interpellé par ces pianos qui réagissaient en fonction du public et des variations atmosphériques.

    TI: En quoi consiste votre projet pour la Biennale 2015?

    JPL: Nous sommes partis sur le projet de faire évoluer 3 arbres au gré de leur métabolisme au sein du pavillon français. C’est une très belle ambition avec une connotation poétique dont la réalisation passait par la possibilité d’établir un lien entre des informations sensorielles propres à l’arbre et comment les faire se déplacer au milieu du public.

    TI: Ces arbres vont se mouvoir au rythme de la montée de leur sève, avec qui l’artiste a-t-il collaboré dans ce domaine?

    JPL: Pour quantifier la physiologie des arbres, l’artiste a collaboré avec Jérôme Chave du laboratoire Évolution et diversité biologique (CNRS/Université Toulouse III – Paul Sabatier) et Valérie Le Dantec du Centre d’études spatiales de la biosphère (CNRS/Université Toulouse III – Paul Sabatier/IRD/CNES). En fonction de la journée, un passage de nuages qui va masquer le soleil par exemple va avoir une influence sur la vitesse de la montée de la sève, grâce à des sondes placées sur les arbres ces chercheurs en biodiversité restituent le rythme de la nature on va dire.

    TI: Quelles ont été les contraintes techniques pour motoriser ces 3 arbres?

    JPL: Les arbres sont de vrais pins qui mesurent 4 mètres de haut et ils sont dans un grand pot qui fait 4 mètres de diamètre, donc pour trouver un système mécanique capable de transporter ces pots il fallait concevoir un robot approprié. Pour trouver l’entreprise capable de concevoir un tel robot, avec mon collègue Michel Taix nous avons organisé un appel d’offres qui a permis de toucher plusieurs industriels de la robotique. C’est une entreprise Rennaise qui a été choisi pour concevoir ces 3 robots capables de porter des charges de plusieurs tonnes.

    TI: A quoi ressemblera l’installation au final?

    JPL: Au sein du pavillon France de la Biennale de Venise qui date du 19 e siècle, les spectateurs pourront voir 1 arbre motorisé dans l’espace central et à l’extérieur du pavillon dans les jardins du pavillon il y aura les 2 autres arbres qui seront en mouvement. Ce sont ces 2 derniers qui vont transmettre des informations et des commandes à celui qui est à l’intérieur pour que lui aussi soit en mouvement.

    www.toulouseinfos.fr

     

  • Purée de pois cassés à l’ancienne

    Cuisson: 1 h environ

    Pour 4 à 6 personnes

    500 g de pois cassés

    1 tranche large et épaisse de cansalade par personne, une cuillère à soupe de graisse de canard. 1 oignon jaune, 1 carotte

    1 bouquet garni (persil, thym, laurier) et sel, poivre et persil ciselé ou coriandre fraiche pour la présentation.

    Faites tremper les pois cassés 1 heure dans de l’eau froide ou bien, faites les blanchir durant 5 m dans de l'eau bouillante, égouttez et passez sous l'eau froide.

    Pendant ce temps, pelez et coupez la carotte en rondelles, et pelez et émincez finement l’oignon.

    Faites rissoler dans de la graisse de canard les légumes (vous pouvez en profiter pour faire rissoler les tranches de cansalade et les maintenir au chaud pour le service) puis ajoutez une grande casserole d’eau à ébullition. Salez-la et plongez-y les pois cassés égouttés, le bouquet garni. Laissez cuire 1 h à feu moyen.

    Les pois cassés débordent facilement, surveillez la cuisson et écumez si nécessaire.

    Egouttez les légumes en conservant l’eau de cuisson et écrasez-les avec un moulin à légumes ou dans un mixeur. Incorporez selon votre goût de l’eau de cuisson. Cette purée doit rester assez épaisse.

    Servez arrosé d'un filet d'huile d'olive, saupoudré de persil frais haché; disposez la tranche grillée de cansalade sur le dessus, pour chaque personne. Ou remplacez l'huile d'olive par des morceaux de bon beurre fermier.

    Accompagnez-la de poissons, de viandes blanches ou de saucisse de Toulouse grillée.

    Pour un peu de mâche, vous pouvez mélanger une poignée de cacahouètes, de noix de cajou ou autres grillés à la poêle sèche et brisés menu.

    Autre chose, quand vous réchauffez la purée, elle risque d'attacher au fond: il faut mieux la chauffer sur un bain-marie plutôt que direct sur le feu.

     

  • La cassole à cassoulet

    Toujours les grandes toques toquées, expliquent que le cassoulet se fait dans une cassole. Total dac!

    Même que la vraie de vraie, est UNIQUEMENT fabriquée dans un village tout à coté de Castelnaudary.

    Si vous vous lancez dans la cuisine du cassoulet, je ne vous conseille la cassole QUE si vous avez une cheminée… parce que, ce n'est pas commode, du tout, à utiliser sur une cuisinière moderne.

    Pour faire rôtir une à une les viandes, c'est dans la poêle que cela se fait. Les haricots, dans une grande marmite car il faudra beaucoup de liquide. Puis, verser dans le plat qui ira au four.

    Je vous conseille d'utiliser un plat en céramique carré ou rectangle, et rebords d'au moins une dizaine de cm à plus. Pendant que vos haricots ont cuit dans la marmite, versez ensuite dans le plat en terre cuite ou céramique, genre saladier à fond large, cité plus haut.

    Vous verserez vos viandes au fur et à mesure et c'est cette grosse terrine ronde et haute qu'il vous faudra mettre dans le four, à feu très doux. La saucisse et les cuisses confites, à la fin, en dernier, en haut du montage.

    QUAND A LA CROUTE, ELLE N'A JAMAIS ETE FAITE AVEC DE LA CHAPELURE. En fait, quand le cassoulet cuit à feu très doux, il ne bout pas, le bouillon, mais une sorte de voile léger se forme, une sorte de peau fine; c'est elle, qu'il faut casser… si vous comptez la casser 7 fois comme racontent les crétins, je vous conseille de mettre à cuire votre cassoulet dans le four au moins pendant 4 ou 5 jours AVANT votre repas; comme cela, vous aurez votre compte de 7.

    Pour casser le voile, on ne plante rien dans la terrine, on prend un torchon et on agrippe un bord de la terrine et on secoue. On secoue. Un cassoulet ne se remue plus, ON NE LE TOUCHE PLUS à partir du moment ou l'on a glissé la terrine pleine de viande et de fayots dans le four pour que tout se confise, doucement, doucement, doucètement…. patience, patience, patiennncceeeeeeee!!!

    Le cassoulet est meilleur le lendemain. Vous arrosez d'eau -au moins deux verres- et vous mettez à chauffer doucement. Les graisses vont se dissoudre et petit à petit, votre cassoulet va se ranimer et retrouver toute sa force et sa volonté d'exister.

    ON NE REMUE PAS AVEC UNE CUILLERE, qu'elle soit en bois ou autre. ON SECOUE, ON SECOUE. Mais, bon, pour ce réchauffage, ne soyez pas plus puriste que moi. Vous pourrez utiliser la grosse cuillère: de toute façon, à ce stade, les coco sont en bouillie depuis longtemps!

    cassouleteeeeee.jpg

     

     

     

     

     

     

    La cassole, comme ils disent: nous, on disait "le toupin"

     

     

  • Joue de bœuf au vin rouge du coin

    Oh put.... que c'est bon!

    Le mieux et le bon, c'est de cuire la veille pour consommer lendemain

    1,5 kg de joue de bœuf, 2 cuillères à soupe de graisse de canard, 150 g d'oignons grelots (ce sont de très petits oignons blancs, Yoshi) 1 cuillère à soupe de farine, 1 petite boîte de purée de tomate concentrée, 150 g de cansalade en cubes, sel, poivre.

    Marinade: ½ litre de bon vin rouge de chez nous: Cahors, Gaillac rouge, Corbière, St Chinian… du rouge bien costaud, SVP;

    3 gousses d'ail, 1 citron jaune, 1 carotte en rondelle et poivres en grain.

    Faites une marinade avec les légumes et laissez toute la nuit; si vous pouvez, remuez de temps en temps pour que la viande s'imprègne bien.

    Le lendemain, sortez la viande et ficelez-la en rôti; faites-la dorer dans la graisse de canard de tous côtés; retirez les légumes de la marinade et ajoutez dans la cocotte. Mélangez sur feu moyen et laissez 2 mn, ajoutez la marinade, la tomate concentrée que vous avez diluée dans un verre d'eau chaude, le bouquet garni, poivre et ne salez pas encore. Mélangez bien et faites monter en ébullition quelques minutes, pour retirer l'acidité du vin.

    Couvrez à feu moyen et laissez cuire 1 h 30.

    Vérifiez que c'est bien cuit et faites de belles tranches une fois la viande refroidie. Filtrez et nappez la viande de la sauce au vin.

    Au moment du repas, faites sauter les oignons avec les cubes de cansalade et la graisse de canard que vous rajouterez au moment de servir.

    Vous pouvez aussi faire sauter des cèpes avec oignons et lardons.

    Servez avec pomme de terre vapeur ou purée maison, des pâtes fraiches, du riz….

     

  • Aïgo boulido: l'ail sauve la vie, la preuve!

    Il est des remèdes de grand-mère qui fonctionnent toujours aujourd’hui, mais que dire de potions médicinales concoctées il y a plus de mille ans? Dans une recherche présentée au congrès annuel de la Society for General Microbiology à Birmingham, des chercheurs décrivent un remède médiéval qui pourrait aider à lutter contre des bactéries résistantes aux antibiotiques.

    Au fait, mes recettes de grand-mères sont ici:

    http://www.tradi-cuisine.com/astuces/index.html

    et, NON, je ne suis pas grand-mère et NON, je ne le serais jamais.... d'ailleurs, j'ai fêté mes 18 ans hier à peine, c'est pour dire! :-)

     

    La résistance aux antibiotiques est un problème croissant dans le monde car elle rend plus difficile la lutte contre les infections bactériennes. L’apparition de résistances est due à l’exposition répétée aux antibiotiques. Aux Etats-Unis, le CDC estime qu’il y a chaque année 23.000 décès et 2 millions de maladies causées par des bactéries résistantes aux antibiotiques.

    Ici, des scientifiques de l’université de Nottingham ont identifié une recette du 9e siècle servant à traiter un orgelet, une infection généralement causée par la bactérie Staphylococcus aureus. La recette comptait 5 ingrédients: 2 espèces d’Allium (ail et oignon ou poireau), de la bile de bœuf, du vin et du cuivre. Elle provenait d’un livre du 10e siècle: le “Bald’s Leechbook", l’un des plus anciens manuels médicaux connus. Les sociétés anciennes utilisaient des combinaisons de composés naturels pour traiter les infections. Parmi ces substances connues pour leurs effets anti-microbiens, on trouve les extraits d’espèces Allium, le miel ou la bile de bœuf.

    Si vous souhaitez l'expérimenter, la recette consiste à couper finement des quantités égales d’ail et de l’autre Allium, et à les écraser dans un mortier pendant 2 min. On y ajoute 25 mL de vin anglais provenant d’un vignoble près de Glastonbury, puis les sels biliaires bovins dissous dans l’eau distillée. La potion est gardée au frais pendant 9 jours à 4 °C dans un récipient contenant du cuivre. Chacun des ingrédients du mélange possède des propriétés antibactériennes. Les chercheurs ont ensuite exposé des Stahylococcus aureus résistants à la méticilline (SARM), à la potion, dans des cultures de laboratoire et sur des blessures infectées de souris. Les ingrédients seuls ont aussi été testés.

    Lorsqu’ils ont effectué leurs tests, les chercheurs ont été surpris par l’efficacité de la combinaison des ingrédients : la potion a anéanti les bactéries, en tuant 999 cellules sur 1.000. Comme l’explique Steve Diggle, un des auteurs de ces travaux, " Quand nous avons trouvé que cela pouvait vraiment rompre et tuer les cellules de biofilms de S. aureus j’étais sincèrement émerveillé. Les biofilms sont naturellement résistants aux antibiotiques et difficiles à traiter. " La recette complète était plus efficace que chaque ingrédient pris séparément.

    Début 2015, la Maison Blanche a annoncé un grand plan de lutte contre les bactéries résistantes aux antibiotiques. Les "superbactéries" (superbugs), bactéries résistantes aux antibiotiques, ont causé de graves problèmes dans des hôpitaux de Los Angeles où elles étaient liées à un appareil médical: un duodénoscope.

    La montée de la résistance aux antibiotiques représente un enjeu pour la santé publique, d’où la nécessité de trouver de nouvelles stratégies contre ces pathogènes.  Les remèdes antibactériens anciens sont donc une alternative pour de nouvelles thérapies.

    Source

    Harrison F, Roberts A, Rumbaugh K, Lee C et Diggle S. A 1,000-year-old antimicrobial remedy with anti-staphylococcaal activity. Résumé S19We1006. Annual Conference 2015. Society for General Microbiology.

    P.S.: j'ai reçu avant-hier une information sérieuse (Canada) disant que les antibiotiques deviennent efficaces si le corps contient une bonne dose de fer: en effet, on sait que plus de 40% de la population –surtout les femmes- sont carencées en fer.

    Pensez-y si un de vos proches se trouve dans un état très grave.