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  • Bien sûr!!! tout à fait normal!

    Toulouse sera bien la capitale de la nouvelle grande région

    Le gouvernement a tranché. C'est la ville de Toulouse qui a été désignée comme capitale de la future région, ce vendredi matin en conseil des ministres. Pour la répartition des compétences, les préfets de région en diront plus ce vendredi en fin d'après-midi. 

    Sans surprise, Toulouse sera la nouvelle capitale de la future région Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon, selon les décisions sur la nouvelle organisation territoriale arrêtées vendredi en Conseil des ministres.

     Outre Toulouse, Lyon, Bordeaux et Strasbourg, Lille, Rouen et Dijon ont également été choisies comme capitales régionales.

    Le choix  des nouvelles capitales régionales, dont la liste provisoire a été présentée en Conseil des ministres ce vendredi matin, "peut

     en théorie encore bouger d'ici l'année prochaine", selon le secrétaire d'Etat André Vallini.

     "Les capitales définitives seront fixées par le gouvernement après consultation des futurs conseils régionaux", a rappelé André Vallini sur RMC.

     "Chacun défend son territoire, c'est légitime", a-t-il dit. "C'est tout à fait normal que les maires des villes qui pourraient ne plus être capitales régionales

     se battent pour garder des services de l'Etat et nous allons profiter de cette réforme pour répartir les services de l'Etat de façon plus équilibrée encore". Les chefs-lieux définitifs doivent être fixés avant le 1er octobre 2016.

    L'annonce officielle de la répartition des services de l'Etat a également été faite, ce vendredi, après le conseil des ministres. 9 postes de préfets de région et autant de postes de directeurs généraux d'agences régionales de santé (ARS) vont être supprimés dans l'hexagone dans le cadre de la nouvelle organisation territoriale, selon le compte-rendu du Conseil des ministres vendredi. "63 postes de directeurs régionaux des administrations de l'Etat, ainsi que leurs états-majors" seront également supprimés.

    Le détail pour notre future grande région Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon doit être donné ce vendredi après-midi à Carcassonne dans l'Aude lors d'une conférence de presse du Prefet de région.

    Selon Damien Alary, le président sortant de Languedoc-Roussillon, 5 administrations régionales actuelles sur 11 existantes siégeront toujours à Montpellier après la fusion des régions, le 1er janvier 2016. Il s'agit du rectorat coordinateur, de l'Agence régionale de santé (ARS), des affaires culturelles (DRAC), de la jeunesse, les sports et la cohésion sociale et enfin la chambre régionale des comptes.

    Perso, je souhaite que l'ensemble devienne la région “Occitanie“.

     

    Toulouse, toulousain, société, recettes, cuisine, gastronomie, Occitanie

     

     

     

     

    Allez-va, les autres, poutous pour vous réconforter!

     

  • Pour qui votait-on?

    Just Fontaine, qui aura 82 ans le 18 août, est l'une des personnalités préférées des Toulousains.

    Le Stadium municipal de Toulouse doit-il être rebaptisé stade Just Fontaine? Plus de 1000 internautes connectés au site ladepeche.fr soutiennent cette idée, lancée par Philippe Armandary et Marc Bradfer, deux Toulousains mordus de football et admirateurs de la carrière du grand Justo. Toujours détenteur du record de buts en phase finale de Coupe du monde de football (13 buts en 1958), Just Fontaine est né à Marrakech mais il a "choisi" Toulouse, et y réside depuis plus de 50 ans...

    Il a entraîné le TFC, (on dit téfécé) et reste l'un des plus grands ambassadeurs du football français à l'étranger, puisqu'il a été élu dans les 100 meilleurs joueurs de l'histoire, lors du centenaire de la FIFA en 2004. Avec près de 2000 votants, notre sondage donne 55 % de "Oui" et 45 % de "non" à l'idée de renommer le Stadium Just Fontaine.

     "C'est un chiffre tout à fait honorable, commente Philippe Armandary. 45 % de "Non" ? Cela peut aussi surprendre. Il est vrai que beaucoup de gens de la jeune génération ne savent pas forcément qui est Just Fontaine. Et parmi ceux qui le connaissent, nombreux sont ceux qui ne savent pas qu'il est Toulousain. On peut aussi expliquer ce résultat, qui est très encourageant, par le fait que les lecteurs de la génération de Just Fontaine, qui le connaissent le mieux, ne fréquentent pas autant Internet que les plus jeunes, et parfois ils ont du mal avec les consultations Internet..."

    La campagne de MM. Armandary et Bradfer ne faiblit pas. Ils ont déjà reçu le soutien du président de la Région Midi-Pyrénées, Martin Malvy, et des centaines de formulaires de soutien affluent de toute la France. Le maire de Toulouse, lui, n'est pas resté insensible à la demande des deux Toulousains, mais opterait davantage pour donner le nom de Just Fontaine à l'une des tribunes principales du Stadium. Pour convaincre Jean-Luc Moudenc, Philippe Armandary et Marc Bradfer gardent un atout dans leur manche. Un soutien international de poids qui ferait pencher la balance...

    Au Stadium, on saura si le ballon a franchi la ligne...

    La technologie "Goal Line", ou ligne de but, arrive sur tous les terrains de Ligue 1 de football pour la saison prochaine, et va être installée dans les jours qui viennent au Stadium de Toulouse. Cette technologie permettra à l'arbitre de savoir, en temps réel et sur une montre spéciale qu'il portera au poignet, si le ballon a franchi intégralement la ligne de but sur une action litigieuse.

    Cette technologie a été utilisée lors du Mondial au Brésil en 2014, et avait notamment permis de valider un but du français Karim Benzema. Pour fonctionner, elle nécessite l'installation de sept caméras à 500 images par secondes autour du stade et le plus haut possible (selon les structures). Des câbles souterrains, placés sous les cages, sont également nécessaires au bon fonctionnement de la technologie "ligne de but". Le système s'appuie sur des champs magnétiques qui permettent de calculer l'exacte position du ballon (équipé d'une puce spéciale) et ainsi de déterminer si un but est valable ou pas.

    La question de son coût avait été soulevée en avril dernier, lors de l'annonce de son installation par la Ligue de football professionnel. Les clubs devaient être mis à contribution, mais c'est finalement la Ligue qui devrait régler la facture, de 200 000 € par stade... Pas une paille quand même.

    Comment participer ?

    Sur le site internet de la Dépêche du Midi, ladepeche.fr, vous pouvez voter pour ou contre le projet de renommer le Stadium Just Fontaine. Vous pouvez également envoyer un formulaire de soutien en ligne, à l'adresse

    http ://goo.gl/forms/RBDtJzb4uV, par courrier à : Comité de soutien "Stadium Just Fontaine", Philippe Armandary

    8 rue du Touron, 31320 Castanet-Tolosan, et sur la page Facebook

    www.facebook.com/StadiumJustFontaineToulouse

    Je ne suis pas contre l'honneur à lui faire…. mais quand même: je préfère dire “le Stadium“ que “le Just Fontaine“…

    Trouvez-lui une rue ou une place, SVP

     

  • Les Gaulois sont là!

    Les Gaulois sont aux portes de Toulouse

    Le village gaulois de Rieux-Volvestre, situé à 50 km de Toulouse, offre une reconstitution fidèle du quotidien de nos ancêtres au deuxième âge du fer, entre 450 et 52 av. J.-C.

    La fraîcheur de la Garonne et les sous-bois attirent de nombreux visiteurs au village gaulois de Rieux-Volvestre. Dès son arrivée, le visiteur est impressionné par la fortification du village qui court sur plus de 200 mètres. Un fossé profond est surmonté d'une forte palissade réalisée de pieux en bois. L'ouverture monumentale est fortifiée, elle achève l'ouvrage et permet, grâce à une porte à double battant, de pénétrer à l'intérieur du village. Au gré des chemins, on découvre des maisons faites de terre et de chaume destinées à l'habitation pour certaines, à l'atelier d'artisans pour d'autres. En bordure de Garonne, on assiste à la vie quotidienne de ce peuple, et on découvre le travail des artisans de l'époque gauloise. Ce ne sont pas moins de 10 animations journalières qui permettent de donner vie à ce véritable village gaulois. Tout au long de la journée, les coups de trompes gauloises rythment les diverses démonstrations. Aux quatre coins du village, les animateurs expliquent avec passion et à l'aide de démonstrations les gestes d'autrefois : forge, orfèvrerie, poterie, tissage, boisillage, frappe de monnaie, travail du cuir, etc. Pour les enfants qui savent lire, un jeu les attend qui leur permettra de découvrir d'une façon ludique la vie des Gaulois. Ils pourront aussi participer à un atelier de frappe de monnaie et fabriquer eux-mêmes une monnaie gauloise, celle des Volques Tectosages, habitants de la région toulousaine. Pour les plus grands, l'incontournable visite guidée à 15 h 30. Afin de préparer votre visite, vous pouvez désormais consulter le programme des animations sur le site Internet du village gaulois.

    Infos pratiques

    Le Village Gaulois

    La Chaussée

    31 310 Rieux Volvestre

    Accès : A64 Toulouse Tarbes sortie 25 Saint Julien / Saint Élix le Château, puis direction Saint-Julien

    Horaires : 10 heures - 19 heures tous les jours de l'été.

    Tarifs : 16 euros/adulte, 14 euros par enfant. Réduit : 14,50 euros.

    Renseignements :

    05 61 87 16 38 - www.village-gaulois.org

  • Cocktail armagnac

    N'oubliez pas que l'eau-de-vie d'Armagnac vient de Gascogne, depuis le Moyen-âge. Elle est obtenue par distillation de vin blanc, puis vieillie en fûts de chêne. C'est une tradition ancestrale avec de petits producteurs….

    Elle est fruitée et florale; je la trouve longue en bouche (à la dégustation) avec un arrière-goût de terre gersoise qui parle à mon âme…. et j'en mets un peu partout dans mes desserts…. pour la sortir de la case “digestif“.

    Voici une petite préparation pour cocktails pas trop vintage.

    Prenez une bouteille de vin du Gers blanc ou rouge, ou du coin de chez vous; et mettre dans votre mélangeur 2/3 de vin et 1 tiers d'Armagnac ajoutez un peu de sirop pomme-cannelle et 1 jus de citron frais pressé.

    Secouez et servez frais avec une rondelle de citron en déco.

    Pour les cocktails, inutile de suivre la recette pas à pas. Faites vos mélanges à votre goût en en testant plusieurs différents...

    Notez ensuite dans un coin du bar le mélange qui vous met les papilles en joie et refaites-le souvent.

  • Les vaccins, l'avenir...

    Hier en chute libre, la vaccination (recommandée) des nourrissons est à nouveau massivement pratiquée. Dans le même temps, les rumeurs (scientifiquement infondées) concernant les liens entre ce vaccin et la sclérose en plaques ne cessent de circuler. Comment comprendre, alors, que la pénurie de vaccins continue à perturber les parents et les médecins?

    L’hépatite B est une maladie virale contagieuse transmissible par voie sexuelle et sanguine. C’est aussi une affection chronique pouvant évoluer vers une cirrhose et un cancer du foie. Près de 400 millions de personnes à travers le monde sont des porteurs chroniques du virus. Le premier vaccin pleinement efficace contre cette infection a mis au point en France il y a quarante ans par le professeur Philippe Maupas. Il a, pour la première fois, ouvert la voie à la possibilité de prévention d’un cancer à partir d’une vaccination. Une perspective rapidement soutenue par l’OMS et à laquelle ont adhéré la plupart des pays développés avec l’objectif de l’éradication.

    En France, cette vaccination n’est obligatoire que pour l’exercice de certaines professions. Elle est recommandée depuis 1994 chez tous les nourrissons (vaccination en trois doses –avec un rattrapage chez les adolescents jusqu’à l’âge de 15 ans révolus). C’est aussi l’époque où les premières associations sont faites avec un hypothétique lien avec des manifestations cliniques similaires à celles de la "sclérose en plaques". Commence alors une affaire de santé publique de grande ampleur, caractérisée par une série d’erreurs politiques et qui a eu pour conséquence de ruiner les objectifs vaccinaux affichés –c’est aussi une controverse spécifiquement française, qui a été parfaitement décryptée par un groupe de Science-Po.

    En dépit des nombreux travaux excluant l’hypothèse d’un lien de causalité (entre la vaccination des enfants et les manifestations neurologiques), les rumeurs sur ce thème n’ont, depuis vingt ans, cessé de circuler. Elles notamment eu pour effet de voir s’effondrer le taux de couverture vaccinale des plus jeunes. Où en est-on, aujourd’hui, alors que l’on observe une nette résurgence des mouvements d’opposition aux vaccinations recommandées? La réponse est apportée par la publication des résultats de plusieurs travaux dans le dernier numéro (28 juillet 2015) du Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de l’Institut de veille sanitaire (InVS) dans le cadre de la Journée mondiale contre l’hépatite.

    Réticences des parents

    La première recherche portait sur les réticences des parents face à la vaccination contre l’hépatite B en France. Ce travail a été mené par une équipe de l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) dirigée par Frédérike Limousi. L’objectif était de "décrire les attitudes et déterminants psychosociaux de la vaccination contre l’hépatite B chez les parents d’enfants de 1 à 16 ans". Une "enquête en ligne" sur "échantillons indépendants" a été mise en place de 2012 à 2014:

    "Parmi les 5.922 parents interrogés, 42,4% ont déclaré que tous leurs enfants étaient vaccinés contre l’hépatite B, 31,3% qu’au moins l’un d’entre eux n’était pas vacciné et 26,4% n’étaient pas certains de la vaccination de tous leurs enfants. Parmi ceux ayant au moins un enfant non vacciné, trois profils ont été identifiés: 46,8% étaient méfiants vis-à-vis de la vaccination, 36,0%, y étaient opposés et 17,2%, étaient plutôt compliants [consentants]. Cette étude a permis d’identifier différents profils de parents auprès desquels il est nécessaire d’adapter les interventions sur la vaccination des enfants contre l’hépatite B."

    Trois profils parentaux ont ici été identifiés.

    1. Les "méfiants"

    Le profil le plus représenté (46,8% des parents d’enfants non vaccinés, 14,6% de l’effectif total) est composé de personnes méfiantes vis-à-vis de la vaccination. Elles n’auraient pas accepté de faire vacciner leur enfant si on leur avait proposé le jour même de l’enquête et elles n’avaient pas l’intention de le faire dans les trois mois, mais elles n’étaient pas pour autant "formellement opposées" à la vaccination. Près de 70% de ces personnes pensent que l’hépatite B est une maladie grave et 12,3% que leurs enfants risquent de la contracter s’ils n’étaient pas vaccinés. Il s’agit plutôt de personnes de catégorie socioprofessionnelle supérieure avec des revenus élevés, qui se déclarent pour la majorité d’entre elles (86,2%) favorables à certaines vaccinations et défavorables à d’autres.

    2. Les "opposants"

    11,3%

    Le pourcentage de personnes opposées à la vaccination contre l’hépatite B dans l’échantillon de parents interrogés

    Le deuxième profil en termes de fréquence (36,0%, soit 11,3% de l’effectif total) est composé de personnes opposées à cette vaccination. La quasi-totalité d’entre elles sont en désaccord avec le fait qu’il est facile de faire vacciner leurs enfants, que c’est une bonne chose pour eux et qu’elles seraient sur ce point approuvées par leur entourage. Aucune de ces personnes n’a l’intention de faire vacciner ses enfants dans les trois mois et plus des trois quarts pensent que leurs enfants ne pourra pas contracter l’hépatite B. Cette catégorie était représentée par une majorité de femmes et davantage de personnes âgées de 35 ans et plus. Parmi elles, 5,4% sont défavorables à toutes les vaccinations.

    3. Les "compliants"

    C’est le profil le moins représenté (17,2%, soit 5,4% de l’effectif total). Il s’agit de personnes qui auraient accepté (dans 89% des cas) de faire vacciner leurs enfants si on le leur avait proposé au moment de l’enquête. Un peu plus d’un tiers d’entre elles déclarent avoir l’intention de le faire dans les trois mois et la moitié pense que ce sera facile. Près de 80% de ces personnes sont d’accord avec le fait que l’hépatite B est une maladie grave et 38% que leurs enfants risquent de la contracter s’ils ne sont pas vaccinés. Il s’agit en majorité d’hommes jeunes, habitant dans des villes.

    Confiance des médecins

    Une deuxième recherche publiée dans le BEH décrit les perceptions et pratiques de vaccination contre l’hépatite B des médecins généralistes libéraux en France métropolitaine. Elle a été menée par un groupe dirigé par Arnaud Gautier (Inpes) auprès d’un échantillon aléatoire de 1.582 médecins généralistes exerçant en France métropolitaine (interrogé par téléphone entre avril et juillet 2014).

    "La majorité des médecins interrogés (90,3%) déclaraient avoir été complètement vaccinés contre l’hépatite B. Les trois quarts des médecins, parents d’enfant(s) de 2 à 24 ans, déclaraient que leur(s) enfant(s) étai(en)t bien vacciné(s) contre l’hépatite B. Pour 16,6%, aucun enfant ne l’était.

    Le lien entre le vaccin contre l’hépatite B et la sclérose en plaques était jugé ‘pas du tout probable’ par 48,0% des médecins et ‘peu probable’ par 40,3%

    Bulletin épidémiologique hebdomadaire de l’Institut de veille sanitaire du 28 juillet 2015

    La moitié des généralistes estimait obtenir facilement l’adhésion à cette vaccination pour les adolescents non vaccinés. Le lien entre le vaccin contre l’hépatite B et la sclérose en plaques était jugé “pas du tout probable” par 48,0% des médecins et “peu probable” par 40,3%. La proposition de la vaccination contre l’hépatite B chez l’adolescent était systématique pour un tiers des médecins (34,0%).

    Un sur dix ne la proposait “jamais”. La moitié des médecins interrogés (51,9%) déclarait “toujours” détailler les maladies ciblées par le vaccin hexavalent [vaccin protecteur contre six maladies, dont l’hépatite B] quand ils le proposaient; un médecin sur cinq déclarait le faire “parfois” ou “jamais”. En conclusion, si la majorité des médecins sont confiants vis-à-vis de la sécurité du vaccin contre l’hépatite B, ils perçoivent leur patientèle comme réticente vis-à-vis de cette vaccination."

    Augmentation de la couverture vaccinale

    Qu’en est-il, aujourd’hui, de la couverture vaccinale des plus petits? C’est l’objet de la troisième publication du BEH, un travail dirigé par Jean-Paul Guthmann (InVS). Tout, ici, converge: on observe une augmentation notable des taux de couverture vaccinale des très jeunes enfants.

     "Au total, 92,1% des enfants âgés de 6 mois nés en 2014 avaient débuté une vaccination contre l’hépatite B, comparé à 24,6% pour les enfants nés en 2004. Cette très forte progression s’observait surtout à partir de 2008, où la couverture vaccinale (CV) doublait. À l’âge de 24 mois, la CV pour trois doses était de 81,5% en 2013 et suivait la même dynamique. Cette même année, une CV trois doses supérieure à 80% était observée dans 55% des départements, contre 2% en 2008. L’absence de données exploitables dans dix-huit départements n’a permis de réaliser des estimations régionales que dans seize (61%) régions en 2013, un progrès par rapport à 2008 (dix (38%) régions). Au-delà de 24 mois, la couverture était de 50,9% à 6 ans (2013), de 45,8% à 11 ans (2008) et de 43,1% à 15 ans (2009). La CV hépatite B est en forte progression chez le nourrisson."

    Comment expliquer cette dynamique paradoxale? Par une raison assez simple, rarement évoquée publiquement par la puissance publique: le remboursement par la Sécurité sociale, à compter de 2008, d’une présentation vaccinale dite "hexavalente" protectectrice contre six maladies infectieuses, dont l’hépatite B. Il s'agit aujourd’hui, en pratique, de INFARIX HEXA®; un vaccin de la multinationale britannique GlaxoSmithKline (39,04 euros la dose), protecteur contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l'hépatite B, la poliomyélite et les infections à Haemophilus influenzae de type B.

    C’est en intégrant la vaccination contre l’hépatite B au sein d’un vaccin "groupé" et remboursé que l’on est parvenu à augmenter les taux de couverture vaccinale

    Pour le dire simplement, c’est en intégrant la vaccination contre l’hépatite B au sein d’un vaccin "groupé" et remboursé par la collectivité que l’on est parvenu à gommer progressivement en France les résistances et à faire ainsi augmenter les taux de couverture vaccinale. Or, c’est précisément cette politique que dénoncent les opposants à la politique vaccinale française –des opposants qui partagent le combat, mené sur la Toile, par le professeur Henri Joyeux.

    Ce combat est dénoncé par le conseil de l’Ordre des médecins, qui vient de lancer une procédure disciplinaire contre le professeur Joyeux. Cet "appel" très entendu n’est nullement contré par le ministère de la Santé. Il est vrai qu’il trouve son origine dans l’incurie actuelle qui prévaut depuis des mois quant à la fabrication et à la distribution des vaccins pédiatriques. Une situation qui fait que dans les pharmacies d’officine on ne délivre plus que le vaccin "hexavalent". Ainsi, pour obtenir de pas faire vacciner son nourrisson contre l’hépatite B (avec, par exemple, le PENTAVAC® de Sanofi-Pasteur) il faut se rendre dans un centre de protection maternelle et infantile. C’est là une désorganisation dont ne voit pas la fin et qui autorise toutes les interprétations, toutes les rumeurs.

    Dans le même temps, les autorités sanitaires jugent que la couverture vaccinale reste très insuffisante chez le grand enfant et l’adolescent et que, chez eux, des actions de "rattrapage" doivent être engagées et renforcées avant leur majorité. Qu’en diront les parents?

    Jean-Yves Nau

     

    Juste pour dire: ma fille a eu le vaccin hépatite B... aucun problème alors qu'elle a déjà une grave maladie auto-immune...  elle n'a pas eue la sclérose en plaques ou aggravation de la précédente, bien au contraire, puisque après 18 ans de fauteuil roulant, elle marche presque normalement...

    Perso, je n'ai pas fait ce foutu vaccin qui, soit-disant donne la sclérose en plaques... n'empêche qu'elle m'est, bel et bien, tombée sur le râble; cette maladie, c'est la faute à pas de chance... croyez-moi: si vous avez une faiblesse auto-immune sans le savoir, y'a pas besoin de vaccin pour qu'elle se déclare... elle ne demande l'avis de personne... pareil pour le cancer... que vous ayez mangé des fruits et légumes tous les jours, fait du sport ou pas. Si vous avez une grave maladie vers les 50 ans ou après... c'est juste la faute à pas de chance!

    C'est imparable quelle que soit votre nutrition ou façon de vivre. Parce que l'être humain n'était pas programmé pour vivre longtemps... la machine se détraque... si l'on vit plus longtemps c'est grâce aux règles d'hygiène, une nourriture adaptée, aux vaccins et aux meilleurs conditions de vie... ceux qui nous disent qu'on va vivre 180 ans c'est possible: juste mettre des prothèses de hanche, des yeux bioniques, des piles au coeur ou des cœurs carmat... ceux qui refusent les vaccins pour leurs gosses et leur colle un portable électromagnétique dans l'oreille me font doucement rire!

     

    www.on2nocives.com

     

     

  • Tomates farcies

    Parfait pour récupérer un restant de riz…. vous pouvez utiliser cette farce pour tous légumes: poivrons, courgettes, aubergines….. Vous pouvez remplacer le riz par du maïs.

    Pour 4: 1 grosse ou 2 petites tomates; 100 g de riz cuit; 1 œuf dur; 1 noix de beurre; persil, gruyère râpé, huile d'olive, sel et poivre. 1 gousse d'ail haché selon le goût.

    Videz les tomates et retournez-les pour faire partir l'eau.

    Dans un saladier mettre le riz et l'œuf finement haché. Rajoutez le persil et le gruyère râpé, mélangez bien; salez, poivrez à votre convenance.

    Faites doucement chauffer la préparation dans une poêle avec un peu d'huile d'olive.

    Remplissez les tomates, déposez une noix de beurre par-dessus, vous pouvez mettre de la chapelure ou saupoudrer de gruyère râpé.

    Faites cuire à four moyen, th7 ou 180 durant 30 mn dans un plat largement couvert d'huile d'olive et préalablement frotté à l'ail.

    Se sert avec du pain tintché.

    J'ai aussi, parfois utilisé, cette recette pour fourrer des calamars.

  • Mourrir à table

    Parmi les morts idiotes, celle de Tycho Brahé tient une bonne place. Invité par l’empereur Rodolphe II de Habsbourg à un banquet, l’astronome danois, en exil à Prague, souffrait depuis longtemps de problème de vessie. Mais le banquet s’éternisait et le pauvre avait, depuis un bon moment, une furieuse envie de se soulager. Les Habsbourg, aussi lunatiques soient-ils, étaient des maniaques de l’étiquette et Brahé n’osait pas sortir pour assouvir son besoin si pressant. Enfin, on se leva de table. Trop tard pour Brahé qui n’arrivait plus ni à uriner ni à faire disparaître l’insupportable douleur. Il devait connaitre dix jours d’agonie, veillé par son fidèle disciple Kepler, non sans avoir choisi son épitaphe : " Il a vécu comme un sage et est mort comme un fou ". Ainsi disparaissait une étoile au firmament de l’astronomie.

    L'eau bue, éclate: tout le monde est au courant!

    Frédéric III en 1493 et Maximilien 1er en 1519 succombèrent tous deux à une indigestion. De melon.

    Si le ridicule n’a jamais tué personne, le rire, lui, peut être mortel: le stoïcien Chrysippe de Soles voyant un âne manger les figues destinées aux invités à un banquet auquel il était convié, en est mort de rire. Mais on ne sait s’il est mort de ne pas être resté stoïque, d’avoir découvert l’imbécillité de son école philosophique, ou de s’être reconnu dans l’âne qui lui faisait face. Un roi birman, Nandabayin fut pris d’une crise de fou rire inextinguible et mortel en apprenant que Venise était une république et n’avait pas de roi (1599). Comme quoi, la république est toujours fatale aux rois.

    L’eau est dangereuse pour la santé : tous les buveurs vous le diront. L’histoire ne le prouve que trop abondamment.

    En 1190, l’empereur Frédéric Barberousse en route pour la Terre sainte, dans le cadre de la Troisième croisade, eut l’idée de se rafraichir dans le Saleph (actuel Göksu Nehri). L’idée en soi n’était pas mauvaise sous l’écrasante chaleur du mois d’août ; encore fallait-il éviter de le faire en armure : l’hydrocution lui fut fatale.

    L’eau est dangereuse pour la santé : tous les buveurs vous le diront. L’histoire ne le prouve que trop abondamment.

    En 1190, l’empereur Frédéric Barberousse en route pour la Terre sainte, dans le cadre de la Troisième croisade, eut l’idée de se rafraichir dans le Saleph (actuel Göksu Nehri). L’idée en soi n’était pas mauvaise sous l’écrasante chaleur du mois d’août ; encore fallait-il éviter de le faire en armure: l’hydrocution lui fut fatale.

    Gian Luigi Fieschi, connu en France par l’ouvrage du cardinal de Retz comme le comte de Fiesque, méditait de renverser Andrea Doria, le "protecteur" de la république de Gênes, en provoquant une révolte populaire. Ce 2 janvier 1547, tout avait été prévu et tout paraissait réussir aux conjurés: Doria était en fuite, Fieschi n’avait plus qu’à monter sur une galère et le tour était joué. Mais la planche était glissante, ou savonnée, et le comte tomba à l’eau et se noya. C’est ainsi que la conjuration du comte Fieschi tourna au fiasco.

    Le verre d’eau glacée avalée après une forte transpirée est semble-t-il à éviter. Il devait emporter le brave Bertrand Du Guesclin tout comme l’insignifiant dauphin, fils aîné de François 1er.