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  • Boudu congue!

    L’interaction entre le déséquilibre des acides gras omega-6 par rapport aux omega-3 dans les corps gras utilisés dans la malbouffe industrielle peut donner l’apparition de maladies cardiovasculaires à la suite du développement d’inflammations chroniques au niveau des artères provoquant l’apparition de plaques d’athérome. Souvent la malbouffe est associée, compte tenu de sa richesse en sucres à une mauvaise hygiène dentaire et ces deux facteurs conjugués forment un cocktail explosif pour les artères et en particulier les artères coronaires, mais pas seulement.

    Une dentition mal entretenue favorise également l’apparition de rhumatismes articulaires. Or, on a toujours considéré que la bouche était une cavité indépendante du reste du corps et cette affirmation est totalement fausse. Une mauvaise hygiène buccale n’intervient pas directement sur l’ensemble de l’organisme mais par l’intermédiaire de bactéries particulièrement pernicieuses qui se sont munies d’armes redoutables pour survivre sur et dans la plaque dentaire au niveau des gencives qu’elles finissent par léser. Ce processus est de plus aggravé par un mauvais brossage des dents.

    Une étude réalisée en Grande-Bretagne a montré sans ambigüité qu’une bactérie particulière était responsable du danger et il s’agit de la bien-nommée Porphyromonas gingivalis, une bestiole qui envahit les fibroblastes de la gencive et se met ainsi à l’abri des antibiotiques. Elle se moque des antiseptiques présents dans les pâtes dentifrice et provoque un déséquilibre des défenses immunitaires de l’organisme grâce à l’action d’un mécanisme redoutablement destructeur qui favorise, ironie de la situation, la colonisation de la cavité buccale par d’autres bactéries, tout pour plaire…

    Hippocrate avait en son temps affirmé que les infections dentaires favorisaient l’apparition d’arthrites et dans les années 1900 un médecin anglais du nom de William Hunter suggéra que les abcès dentaires étaient à l’origine de nombreux maux. Hunter s’appuyait sur une observation à faire grincer des dents: certaines personnes se faisaient extraire systématiquement toute dent douteuse et elles se trouvaient dans un état de santé général beaucoup plus satisfaisant que les sujets qui gardaient jalousement dans leur bouche comme des reliques des vieux chicots passablement pourris.

    Cette observation, sans base scientifique solide à l’époque, trouva son explication quand on découvrit la stratégie diabolique de la Porphyromonas gingivalis. Cette bactérie dispose en effet d’un équipement enzymatique d’une rare efficacité lui permettant de tout trouver pour survivre et se multiplier quand elle a commencé à infecter les cellules de l’épithélium buccal dont en particulier celui des gencives en contact avec la plaque dentaire.

    Puisque comme toute forme vivante a besoin de fer pour survivre, cette bactérie va se servir directement en détruisant la ferritine, une protéine du sang qui transporte le fer jusqu’aux cellules. Elle récupère ce fer à son profit tout en digérant la ferritine et affaiblit alors les cellules qu’elle a infectées.

    Pire encore, elle envoie dans la circulation sanguine et lymphatique ces enzymes qui à leur tour vont perturber la réponse immunitaire de l’organisme et favoriser toutes sortes de points d’inflammation. D’où l’apparition d’arthrite, de sclérose et de durcissement des artères dont en particulier les carotides et les coronaires, un vrai désastre organisé!

    Depuis, on considère que non seulement cette bactérie et ses commensales sont les responsables directes de problèmes cardiovasculaires mais également de l’apparition de diabètes de type 2 et même de cancers.

    Que faire? Se brosser les dents avec une brosse électrique est fortement préconisé par les spécialistes de la bouche. Utiliser des pâtes dentifrice enrichies en fluor, et si on est courageux se faire des bains de bouche avec de l’eau de Javel relativement concentrée, les bactéries anaérobies comme celle mentionnée ont une aversion pour l’oxygène qui les tue instantanément…

    Et aussi et surtout ne pas garder comme des vestiges d’un passé révolu des dents infectées ou déchaussées, c’est tout simplement dangereux!

    Inspiré d’un article paru dans The Guardian.

  • Maladie d’Alzheimer; protection, nutrition: la recherche avance

    agées.jpgLes suppléments de vitamines B réduisent l'atrophie du cerveau et freinent le déclin

    Une nouvelle étude menée par des chercheurs de l’Université d’Oxford et parue dans l’American Journal of Clinical Nutrition rapporte que, chez des personnes âgées souffrant de déficience cognitive légère, les suppléments de vitamines du groupe B peuvent prévenir les démences ou freiner le déclin de la mémoire lié à l'âge mais seulement lorsqu'on a des niveaux sanguins élevés d’oméga-3. Ces résultats permettent de mieux comprendre le fonctionnement en synergie des nutriments.

    Le vieillissement normal s’accompagne d’une diminution modérée du volume du cerveau (atrophie). « En cas de déficience cognitive légère, de maladie d’Alzheimer ou de démence, le taux d’atrophie est plus important » disent les auteurs de l’étude. La déficience cognitive légère est un état transitoire où de petits changements dans la mémoire ou d’autres capacités mentales cohabitent avec un fonctionnement normal. Ce « déclin » des fonctions cérébrales peut être un signe d’alerte de démence. « Un taux d’atrophie du cerveau accru est fréquent chez les personnes âgées atteintes de déficience cognitive particulièrement chez ceux qui vont évoluer vers la maladie d’Alzheimer ».

    Il n’y a pas de traitement validé contre la maladie d’Alzheimer mais il est possible de ralentir la progression de la maladie à un stade précoce. Des interventions efficaces peuvent être détectées par un ralentissement de l’atrophie du cerveau. « Le rôle des acides gras oméga-3 dans le déclin cognitif et la démence est un sujet de débat ». Certaines études montrent un effet protecteur, d’autres non.

    « Les concentrations plasmatiques en acides gras oméga-3 et en homocystéine sont associés avec le développement de l’atrophie du cerveau et la démence ». L’homocystéine est un acide aminé synthétisé à partir de la méthionine. Une augmentation plasmatique de l’homocystéine est un facteur de risque modifiable des troubles cognitifs et de la démence. « L’atrophie du cerveau progresse plus rapidement lorsque les niveaux plasmatiques de vitamines B12 sont faibles et ceux d’homocystéine sont élevés ». Les études suggèrent qu’il existe de multiples liens entre oméga-3 plasmatiques et homocystéine.

    Ici, les chercheurs ont cherché à savoir si la concentration plasmatique en oméga-3 modifiait l’effet d’une supplémentation en vitamines B (qui diminuent le taux d’homocystéine) sur le taux d’atrophie du cerveau.

    Dans cet essai appelé VITACOG, 168 personnes âgées de plus de 70 ans et souffrant de déficience cognitive légère ont reçu soit un placebo soit des suppléments de vitamines B à doses élevées (acide folique B9, vitamines B6 et B12) pendant 2 ans. Les niveaux plasmatiques d’oméga-3 ont été déterminés et les participants ont passé des IRM du cerveau au début de l’étude puis 2 ans plus tard.

    Les données indiquent que, chez des personnes atteintes de déficience cognitive légère, la supplémentation en vitamines B ralentit d’environ 40% l’atrophie du cerveau par rapport au placebo mais seulement chez les personnes ayant les niveaux d’oméga-3 les plus élevés au début de l’étude. En effet, chez les personnes ayant de faibles concentrations sanguines d’oméga-3, des suppléments en acide folique et en vitamines B6 et B12 n’ont aucun effet bénéfique.

    Le niveau d'acides gras oméga-3 est modulé par la quantité consommée de graisses riches en acide alpha-linolénique (noix, graines de lin, huiles de colza et lin...) et en acides gras EPA et DHA (poissons gras, crustacés, coquillages). Il faut aussi éviter les excès de la famille d'acides gras concurrents, les oméga-6 (huiles de tournesol, maïs, pépins de raisin).

     « Nous avons montré que l’effet de la supplémentation en vitamines B sur le niveau d’atrophie du cerveau dépend des concentrations plasmatiques pré-éxistantes en acides gras oméga-3 ; cela pourrait expliquer l’échec de certains essais portant sur les vitamines B et la fonction cérébrale» expliquent les auteurs.

    Cette étude a également trouvé un lien entre les vitamines B, les oméga-3 et l’homocystéine. Les concentrations tissulaires et plasmatiques en homocystéine sont déterminées par le statut en vitamines B9, B6, B12, qui sont des cofacteurs des enzymes impliquées dans le métabolisme de l’homocystéine. « Nos résultats suggèrent également que le statut en homocystéine peut déterminer l’effet des oméga-3 dans le déclin cognitif et la démence et cela pourrait expliquer l’échec de certaines études portant sur la supplémentation en oméga-3».

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  • HARICOTS VERTS FRITS

    Pour épater la galerie, c'est un peu long à préparer quand même….

    Pour 3 personnes environ: 200 g de haricots verts fins, un peu de farine, 2 œufs, huile dans la bassine à friture.

    Lavez et équeutez les haricots verts, retirez les fils. Bien sûr, vous les laissez entiers.

    Mettre de la farine dans une assiette et les œufs battus en omelette dans l'autre.

    Faites chauffer la friture, préparez votre écumoire ou araignée, un plat, plat et joliment décoré; posez une grande feuille de papier absorbant.

    Salez et poivrez l'omelette.

    Séchez dans un torchon vos haricots verts (vous pouvez les avoir blanchis 5 m“ à l'eau bouillante) et passez chacun d'eux dans la farine, puis l'omelette; laissez couler l'œuf en trop et plongez en faisant attention aux éclats, dans la bassine d'huile chaude.

    Laissez cuire en retournant et retirez quand c'est bien doré et posez sur le papier absorbant. Si vous consommez rapidement, ça croustille bien. Vous pouvez passez quelques gouttes de jus de citron mais dans l'assiette pour ne pas perdre la croustille.

     

  • Le secret bien gardé des Italiens.

    La moka ou l’art du vrai café

    Le secret du café italien, c’est la torréfaction. Le secret est bien gardé, et la même marque, achetée à Rome ou à Paris, n’a pas le même goût. L’autre secret, c’est la méthode de réalisation. Alfonso Bialetti est l’inventeur, en 1933, de la machine à moka en aluminium. C’est une belle prouesse du design piémontais. La machine est belle et efficace. Simple d’usage, le petit bonhomme en moustache en assure l’authenticité. Il parait qu’il représente Renato Bialetti, le fils d’Alfonso. On trouve des mokas pour deux tasses ou plus. Bialetti fait également des poêles.

    Comme chacun sait, il faut mettre la dose exacte de café et d’eau, jamais moins. Une fois sur la cuisinière, c’est chaque jour une expérience nouvelle. La vapeur projetée est plus ou moins dense, le son est strident, les arômes montent jusque dans les étages supérieurs. Elle fonctionne par un ingénieux système d’osmose inversé. L’eau bout, la vapeur remonte par l’entonnoir et rencontre le café moulu. L’extraction finale monte dans le troisième étage de la moka, la cafetière, où il pourra être servi. Vous aurez constaté qu’en italien moka, comme Nutella, est du féminin. On dit bien la moka, en allongeant le o, et surtout pas le moka. Élément indispensable à savoir avant de se rendre dans les Pouilles et de prétendre passer pour un vrai transalpin.

    La boisson qui en sort est forte. Une boisson d’homme comme on pouvait dire avant que le politique correct n’arase ce type d’expression. Mieux vaut se servir une demi-tasse. La couleur est bien noire, et les arômes puissants. C’est du vrai café.

    Le seul petit souci: la cafetière à moka est en aluminium… pas très bon pour nous!

    Donc, comme je l'ai déjà indiqué, j'ai acheté il y a deux ans une cafetière en émail… à l'ancienne… c'est plus long pour faire du café…. sauf si vous êtes exigent-es comme une de mes cousines qui ne veut que du “frais“, vous pouvez faire le café le soir… une cafetière de café, vous devez la boire en maximum, deux jours… sinon, le presque frais devient de la bouillasse… et souvenez-vous en le faisant réchauffer: café bouillu, café foutu!

    Mon papa, il avalait à lui seul un litre et demi de la cafetière familiale. Le demi-litre restant, c'était pour nous… Surtout moi, dès l'âge de 8 ou 9 ans, j'ai refusé le chocolat du matin, ne voulant que le café au lait. Appelez-moi, madame Cafetière… mais, bon, comme c'est un peu contraignant de faire son café à l'ancienne, j'en bois un peu moins.

    Ne laissez pas tomber le café: trois tasses par jour améliorent considérablement votre chance de ne pas avoir l'Alzheimer.

    C'est scientifiquement prouvé. Cependant, pas plus de 5 par jour. Et ne vous laissez pas raconter des histoires: il y a plus de caféine dans un café-filtre que dans toutes autres cafetières, capsules en alu (danger grave pour la santé) ou pas!

    Dernière bonne info à savoir: dans votre cafetière émail à l'ancienne, les trous du filtre sont trop gros et laissent passer du marc. Si vous voulez lire dans le marc de café, cela vous regarde, sinon, faites comme moi, mettre dans le filtre émail un filtre à papier.

    Et, SVP, prenez des filtres bruns. Pas des filtres papiers fins qu'on vous fait croire écolo… non, ils ne valent rien et ne sont pas du tout écolo. Ces moins chers qui se trouent facile et qui sont fabriqués made in china ou ailleurs.

    Prenez des filtres bruns en papier épais brun: ces filtres sont faits dans un papier qui n'a pas été trafiqué, avec des produits chimiques pour les blanchir. C'est plus cher mais ça vaut le coup de se dire que, là, au moins, dans le petit noir du matin, on est complètement sûr-e d'avoir un café bon pour nos entrailles. Surtout si, comme moi, vous le faites avec de l'eau en bouteille.

     

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