Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Les voeux de l'hôpital

Vœux symboliques au CHU

Au CHU de Toulouse, on a préféré jouer la corde de l’émotion. Et du symbole. En septembre 2016, une maman a accouché d’un enfant né grâce à une greffe d’ovaire congelé, une première dans la région toulousaine. Voir plus bas

Sur fond de musique douce, le CHU a monté une vidéo d’une trentaine de secondes où l’on voit la main du bébé tenir celle de sa mère et cette citation du généticien Axel Kahn en filigrane: “J’appelle dignité la qualité au nom de laquelle une communauté humaine se fixe le devoir de respecter les êtres. Y compris ceux qui sont dans l’incapacité de réclamer leurs droits“.

À Toulouse, un bébé né à la suite d'une greffe d'ovaire : une première dans la région

Atteinte d'un cancer, une jeune maman a réussi à avoir son bébé, en septembre 2016, grâce à une greffe d'ovaire congelé, au CHU de Toulouse. Une première dans la région.

Ils ne sont qu’une centaine dans le monde à être nés grâce à une greffe d'ovaires, comme ce petit garçon, dont le CHU de Toulouse vient d’annoncer la naissance, en septembre 2016.

C’est une première dans la région. Une maman a accouché, en septembre 2016, au Centre universitaire hospitalier (CHU) Paul-Viguier de Toulouse, d’un petit garçon “en bonne santé“. La belle histoire? La jeune femme avait subi une chimiothérapie toxique pour traiter son cancer. L’enfant a donc été conçu grâce à une greffe d’ovaire.

Congélation d’un ovaire

L’histoire commence en 2009, alors que la jeune maman est atteinte d’une tumeur maligne au niveau du cou, raconte l’hôpital de Toulouse, sur son compte Facebook. Afin de limiter la maladie, toxique pour ses ovaires, elle devait subir une chimiothérapie. Problème : elle désirait un enfant, mais risquait la ménopause, à la suite de l’opération. Avant le traitement, un de ses ovaires a donc été congelé au centre de médecine de la reproduction du CHU de Toulouse.

Moins de 100 naissances dans le monde

Fin 2014, la patiente a bénéficié d’une greffe de l’ovaire congelé. Début décembre 2015, bonne nouvelle, « elle est tombée enceinte spontanément », relate l’hôpital. Neuf mois plus tard, en septembre 2016, elle a accouché d’un petit garçon. Selon le CHU de Toulouse, moins de 100 naissances ont été obtenues grâce à cette technique, dans le monde.

À quoi sert la congélation d’ovaire?

"La congélation d’ovaires ou d’ovocytes est proposée aux jeunes femmes, fillettes et jeunes filles devant bénéficier d’un traitement anti-cancéreux potentiellement toxique pour les ovaires“, explique le CHU de Toulouse. En 2014, des compagnies américaines, comme Facebook et Apple, avaient proposé, à leurs employées, de couvrir leurs frais de conservation d’ovocytes. Une proposition qui avait fait polémique, mais qui avait, pour but, de favoriser leurs chances de grossesse tardive.

 Pour l’instant, en France, cette technique est réservée aux femmes qui pourraient devenir stériles à la suite d’une chimiothérapie ou d’une radiothérapie, ainsi que celles dont la réserve ovarienne pourrait rapidement diminuer en raison, notamment, d’une maladie génétique.

 

Les commentaires sont fermés.