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URGENCE

3 h 47 du matin. Votre téléphone vibre.
La voix de votre mère tremble au bout du fil:

" Mon chéri... j'ai… mal à la poitrine... je ne sais pas… quoi faire... "

Vous vous redressez d'un coup dans vos draps. Votre cœur s'emballe.
Elle habite à 200 kilomètres. Seule.

– Maman, appelle ton médecin tout de suite!

– Il n'y en a plus... Docteur Mercier a fermé… le mois dernier...

Le vertige vous prend. Votre mère, 73 ans, au milieu de la nuit, avec cette douleur qui lui coupe le souffle. Et vous, à des centaines de kilomètres, incapable de l'aider.

Qui appeler? Où l'envoyer? Les urgences les plus proches sont à 50 kilomètres, avec 6 heures d'attente...

L'angoisse. Ne pas pouvoir sauver quelqu'un qu'on aime. 

Dans le pays de Pasteur.
Dans le pays où la Sécurité sociale est née pour que chacun puisse se soigner sans mendier.
Dans le pays qui s’est relevé des ruines de la guerre en garantissant des soins gratuits pour tous.

Cette menace pèse sur des millions de Français, 6 millions de Français n'ont plus même de médecin traitant. 

Dans les déserts médicaux, il faut parcourir 250 kilomètres pour enfin voir un dentiste qui accepte de nouveaux patients… Plus de deux mois d'attente pour un cardiologue… Et même 9 mois ou un an pour un dermatologue, quand c’est encore possible… La moitié des maternités, fermées en 30 ans… Des urgences bondées… Nos anciens, abandonnés…

Nos grands-parents trouvaient un médecin au coin de la rue.
Nos enfants doivent traverser trois départements.

Nos campagnes sont même contraintes de faire appel à des "médicobus" pour remplacer les médecins absents, comme en brousse africaine…

Aujourd’hui en France, le système de santé est-il devenu celui d’un pays sous-développé?

L’HOPITAL PUBLIC EST A L’AGONIE

En région parisienne, l’AP-HP a perdu 627 infirmiers, rien qu’en une seule année (2022). Et l’hémorragie continue.

De plus en plus de services doivent fermer la nuit, faute de personnel.

" Il y a des nuits où une seule sage-femme est présente, contre quatre normalement ", témoigne l'Ordre des sages-femmes. 

Imaginez cette soignante, seule, face à tous les accouchements de la nuit, à travailler pour 4, sans pause. On se croirait en temps de guerre.

La quasi-totalité des soignants (96 %) souffrent de fatigue intense au travail. 57 % ont connu la dépression ou le burn-out!

Le résultat fait froid dans le dos.

CHAQUE JOUR, AU MOINS UN PATIENT MEURT DANS LE COULOIR DE L’HOPITAL, PARCE QU’IL NE PEUT ETRE PRIS A TEMPS!

Et attention: ces décès concernent des patients ne présentant initialement aucun signe de gravité ou dont l’état aurait pu évoluer rapidement. 

Oui, aujourd’hui, les services d’urgences deviennent dangereux pour les patients!

Et quand ce n’est pas la mort, c’est l’humiliation.

À Langres, en Haute-Marne, en octobre 2024, Gérald, 53 ans, a été hospitalisé… dans le garage de l’hôpital, dans un bruit assourdissant!

Voilà où en est notre hôpital public. Il faut immédiatement sauver nos soignants et nos hôpitaux, c’est littéralement une question de vie ou de mort!

Les plus faibles d’entre nous sont les premiers touchés: 

  • Les maternités ferment: les femmes enceintes doivent accoucher toujours plus loin, au péril de leur vie et de celle de leur enfant. Alors qu’en Europe la mortalité infantile baisse, en France, elle augmente depuis une quinzaine d’années!
  • Les soins palliatifs manquent partout: certains sont tentés par le choix terrible de l'euthanasie car ils ne peuvent pas être soulagés correctement.
  • Le vieillissement explose, les structures manquent. Des cas de maltraitance se multiplient. Les services gériatriques s'effondrent. Les personnes âgées finissent oubliés dans des couloirs d'hôpital.

SOS HÔPITAL!
Ne laissons pas mourir notre système de santé!

Chaque jour, au moins un patient meurt dans le couloir de l’hôpital!?

Prenons exemple sur la Suisse, l’un des systèmes de santé les plus performants du monde.
Aux Pays-Bas, des "  maisons de santé " accueillent 24h/24 les patients non graves, désengorgeant les hôpitaux.
Ils ont relevé leur système de santé. Pourquoi pas nous?

SIGNEZ LA PÉTITION!

 

Notre souveraineté sanitaire est brisée

La France subit des ruptures de médicaments en cascade.

En 2023, l'Agence nationale de sécurité du médicament a enregistré 4 925 signalements de ruptures ou risques de rupture de stock, soit une augmentation de 31 % en un an.

Nous sommes donc en dépendance grave aux chaînes d'approvisionnement étrangères. Pendant le Covid, nous avons découvert avec effroi que la France ne savait même plus fabriquer des masques…

Résultat: en 2024, 39 % des Français ont été confrontés à une pénurie de médicaments, et 35 % d'entre eux n'ont pas trouvé d'alternative thérapeutique, selon une étude.

Il y a quelques jours, le Doliprane, médicament le plus prescrit en France, a même été vendu aux Américains…

Un pays qui ne maîtrise plus ses médicaments essentiels n'est plus souverain.

 LA BUREAUCRATIE: LE CANCER QUI RONGE NOTRE SYSTEME DE SANTE

Asphyxiés par la paperasse, les soignants n’ont plus le temps de soigner! Ils passent des heures à remplir des dossiers, justifier chaque acte, répondre à des normes kafkaïennes… pendant que les patients attendent. Et c’est pareil pour les médecins généralistes.

L’hôpital est devenu une machine bureaucratique où les décisions se perdent dans la hiérarchie, où chaque innovation doit franchir une montagne de procédures, et où le temps de soin est grignoté chaque jour un peu plus. 

Nous ne voulons pas d’un hôpital géré comme une entreprise de reporting. Nous voulons des médecins qui soignent, pas des infirmières croulant sous la paperasse.

LES VRAIS RESPONSABLES DE CE DESASTRE 

Pendant des décennies, l'État a volontairement bridé la formation de médecins avec le numerus clausus. Les politiques savaient mais ont tardé à réagir. Une erreur criminelle dont nous payons le prix aujourd'hui. Pendant que nos facultés de médecine refusaient des milliers d'étudiants brillants, on savait déjà que les générations de médecins partiraient massivement à la retraite.

Résultat: nous importons aujourd'hui des médecins formés à l'étranger, exactement comme font les pays pauvres incapables de former leurs propres élites.

Les ARS – ces Agences Régionales de Santé – ferment nos hôpitaux de proximité depuis leurs bureaux, en totale déconnexion d'avec le terrain. La grande machine administrative décide du sort de nos maternités à coups de tableaux Excel.

Quarante ans de mauvais choix: fermetures d'hôpitaux ruraux, sous-financement chronique, bureaucratisation à outrance. L'hôpital français est étouffé par une administration pléthorique pendant que les vrais soignants craquent.

Et pour couronner cette gestion désastreuse: 1,2 milliard d'euros donnés chaque année pour soigner les clandestins par l’Aide Médicale d’État – sans parler de la fraude à la carte Vitale qui atteint des sommets –, pendant que les Français renoncent aux soins faute d'argent!

ILS ONT CASSE LE SYSTEME DE SANTE FRANÇAIS.

Maintenant, ils vous demandent de payer toujours plus cher pour des soins toujours plus rares, alors que des étrangers se font soigner à vos frais!

SIGNEZ LA PÉTITION !

 Il est temps de reconquérir notre santé 

Cette spirale mortifère doit s'arrêter.

Il ne s’agit pas seulement de santé. Il s’agit de justice, de dignité.

Notre système de santé est en train de s’effondrer. 

C’est pourquoi en signant cette pétition nous exigeons de tous les élus locaux et nationaux de se battre pour:

  1. Première urgence: mettre fin aux déserts médicaux. Recruter 1000 médecins salariés par l'État dans les déserts médicaux. Rouvrir des services hospitaliers de proximité: maternités, urgences, soins palliatifs. Que les femmes qui vont accoucher n'aient plus à faire 100 kilomètres, que nos grands-parents puissent finir leur vie dignement près de chez eux.
  2. Deuxième priorité: sauver l'hôpital public en recrutant 40 000 nouveaux personnels hospitaliers. Rendre le métier attractif en limitant l’administratif au maximum. Privilégier les soins plutôt que la rentabilité en modifiant la tarification à l’activité dans les hôpitaux. 
  3. Troisième action: reconquérir notre souveraineté sanitaire. Plus jamais dépendre de pays étrangers pour le paracétamol de nos enfants. Relocaliser la production des médicaments essentiels sur notre sol. Mettons fin aux pénuries de médicaments dans nos pharmacies.

La France qui soigne plutôt que celle qui gère la pénurie 

Imaginez: votre mère peut à nouveau voir un médecin dans l'heure. Votre fille accouche dans une vraie maternité, pas dans un couloir d'hôpital. Votre père âgé reçoit des soins palliatifs dignes, apaisé, entouré des siens.

Imaginez: nos étudiants en médecine n'émigrent plus au Canada faute de places. Nos infirmières ne craquent plus, épuisées par la surcharge. Nos pharmaciens ne vous disent plus " désolé, rupture de stock ".

Cette France-là est possible. À condition d’agir ensemble.

Signez cette pétition, pour dire: nous ne laisserons pas notre système de santé mourir en silence.

Signez pour vos proches. Signez pour vous. Signez pour tous ceux qu’on n’écoute plus.

La santé des Français d'abord. Toujours.

Signez et partagez maintenant.

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