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Actualité - Page 142

  • Toulousain, meilleur des meilleurs!

    À Toulouse, Gaëtan Bouvier élu meilleur sommelier de France

    Lundi 7 novembre se déroulait la finale du concours du meilleur sommelier de France. Et c'est le Lyonnais, Gaëtan Bouvier, qui s'est vu remettre le trophée du vainqueur.

    Gaëtan Bouvier, au centre, s'est vu remettre le trophée de meilleur sommelier de France 2016 par Carole Delga. (Photo : Union de la sommellerie française)

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    Lancé en février à Lyon, le concours du meilleur sommelier de France a trouvé son épilogue dans l’hémicycle de l’hôtel de la région Occitanie, lundi 7 novembre.

    Présidente de la première région productrice de vin de l’hexagone, c’est Carole Delga qui a tout naturellement remis le trophée du meilleur sommelier de France à Gaëtan Bouvier.

    Le sommelier s’était déjà distingué la veille, le dimanche 6 novembre, lors de la demi-finale qui avait opposé neuf participants, toujours à Toulouse.

    Récompensé pour sa connaissance des vins

    Lundi, le Lyonnais a disputé la victoire aux côtés de Gaëtan Bouvier, Jean-Baptiste Klein, Florent Martin et Pierre Vila Palleja. Il s’agissait pour les compétiteurs de réussir différentes épreuves de service, de dégustation ou encore de connaissance de vins.

    Gaëtan Bouvier succède ainsi à Jonathan Bauer-Monneret, vainqueur du concours en 2014, la compétition se déroulant tous les deux ans.

     

  • Etiquetage nutritionnel simplifié: les détails de l'expérimentation

    Deux des systèmes graphiques évalués sont synthétiques (Nutri Score et Sens). Ils classent les aliments à partir d'un algorithme prenant en compte les différents nutriments. Les deux autres sont analytiques (Nutri Couleurs et Nutri Repère). Ils présentent des données chiffrées d'apports en certains nutriments.

    Loin des outrances de l'émission Cash Investigation diffusée mardi dernier, l'évaluation des quatre systèmes d'étiquetage nutritionnel simplifié en conditions réelles d'achat est prête à démarrer.

    Jamais, il n'y a eu d'expérimentation de cette ampleur comparant quatre systèmes différents. Scrutée par les industriels, les distributeurs, les associations de consommateurs, les professionnels de santé,…, l'expérience l'est aussi par la Commission européenne. Car le système graphique légitimé à l'échelle française pourrait être ensuite proposé aux autres Etats membres de l'Union, de manière harmonisée.

    La décision de simplifier l'étiquetage nutritionnel, prise par la ministre de la Santé, Marisol Touraine, et inscrite dans la loi Santé, est le fruit d'un relatif consensus. Personne ne conteste que l'étiquetage nutritionnel en dos de packaging n'a pas d'impact en magasins, où l'acte d'achat se joue en quelques secondes. Beaucoup de consommateurs aspirent ainsi à une information nutritionnelle simple pour les guider dans leurs choix alimentaires. L'enjeu est de taille : prévenir le surpoids, le diabète et les maladies cardio-vasculaires.

    La loi française s'inscrit en conformité avec la réglementation européenne, qui rappelons-le, donne la possibilité d'associer au tableau nutritionnel (obligatoire au 13 décembre 2016) une information complémentaire en face avant des emballages. Cet ajout se faisant bien de manière volontaire. La précision a son importance. A sa lecture, les polémiques sur le choix du dispositif paraissent stériles. Les Pouvoirs publics ont bien compris qu'il fallait susciter l'adhésion des fabricants et des distributeurs en sélectionnant, par une expérimentation, le système le plus efficace.

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    Les résultats avant la fin de l'année

    Le top départ de l'expérimentation sera donné lundi 26 septembre, et le clap de fin le 4 décembre, pour une livraison des résultats avant fin décembre. Concrètement, dix semaines d'étude vont être réalisées en conditions réelles dans 60 magasins (Carrefour Market, Simply, Casino), dont 20 témoins, tirés au sort par le comité scientifique. Ces magasins se situent dans les régions Île de France, Hauts de France, Normandie et Rhône Alpes, la moitié dans des zones à forte densité de personnes à faibles revenus. Quatre rayons sont concernés : traiteur frais (salades, tartes, plats cuisinés,…), viennoiseries industrielles (brioches, croissants, madeleines,…), pains et pâtisseries industriels (pains de mie, pains spéciaux,…) et plats cuisinés d'épicerie (cassoulet, paella, taboulé,…). Plus de 1200 références de produits seront étiquetées, soit plus de 2 millions d'étiquettes sur dix semaines collées par les 65 chargés d'étiquetage. Des enquêtes qualitatives (par le Credoc) et quantitatives seront menées dans les magasins et auprès des consommateurs. Ces données seront mises en regard des évolutions des ventes.

    Les quatre logos évalués

    Tous les logos évalués prennent en compte la valeur énergétique, l'apport en acides gras saturés, en sucres et en sel. Mais ils ont chacun leur spécificité. Deux sont synthétiques (Nutri Score et Sens). Ils classent les aliments à partir d'un algorithme prenant en compte les différents nutriments. Les deux autres sont analytiques (Nutri Couleurs et Nutri Repère). Ils présentent des données chiffrées d'apports en certains nutriments.

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    Le Nutri Couleurs: les « traffic lights » britanniques

    Créé au Royaume Uni, où il est mis en place sur certaines catégories de produits, on le connaît mieux sous le nom de « Traffic Lights ». Il a été proposé par un groupement d'industriels. Il permet de connaître l'apport en nutritments à limiter et la contribution de ces mêmes nutriments aux apports quotidiens de référence (en %). En fonction de l'apport par portion, une couleur est associée à chacun des nutriments (rouge pour contribution élevée, jaune pour moyenne et verte pour faible).

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    Le Nutri Repère : la contribution aux apports quotidiens de référence

     

    Ce système a été proposé par l'Alliance 7 (produits de l'épicerie et de la nutrition spécialisée) et la FICT (charcuteries) avec d'autres fédérations d'industriels. Développé par des experts en nutrition, il s'agit d'une version adaptée des « RNJ », les Repères Nutritionnels Journaliers. Pour les matières grasses, les acides gras saturés, les sucres et le sel, la représentation graphique permet de visualiser la contribution d'une portion de l'aliment aux apports quotidiens de référence pour un adulte (en %).

     

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    Le Nutri-Score : une pastille verte, jaune ou orange

     

    C'est le système proposé par l'Inserm et par l'équipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle dirigée par le Pr Serge Hercberg. Il classe chaque produit grâce à une lettre associée à une couleur, de la couleur A/vert foncé pour le produit le plus favorable sur le plan nutritionnel à la classe E/orange foncé, pour le produit le moins favorable. Il s'appuie sur le score de Rayner, utilisé au Royaume Uni depuis 2005 pour définir les aliments pour lesquels la publicité auprès d'enfants est interdite. Le Nutri-Score prend en compte les éléments à favoriser (fibres, protéines, fruits et légumes) et ceux à limiter (énergie, acides gras saturés, sucres et sel).

     

    Le Repère Alimentaire SENS : un repère de fréquence de consommation

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    Ce système est proposé par la FCD (Fédération du Commerce et de la Distribution) et par un groupement d'industriels. Il a été mis au point par un comité d'experts à partir des travaux de l'équipe Inra/Inserm de Marseille (UMR Nort), dirigée par Nicole Darmon. Il est fondé sur le « Sain-Lim », qui prend en compte les nutriments à favoriser (fibres, calcium, oméga 3,…) et ceux à modérer (acides gras saturés, sucre, sel). Les aliments sont répartis en quatre classes donnant un repère de fréquence de consommation.

     

    A noter que Leclerc teste dans ses drives sur ses marques distributeur un système inspiré du modèle australien. L'Anses a a été saisie en juillet pour un avis qui devrait être publié prochainement.

     

     

     

     

     

    https://youtu.be/tuCRj8lj4mw

  • Ma madeleine de Proust: la mandarine

    Interrogez les plus de 60 ans autour de vous. Bien souvent, leur Noël consistait en une mandarine. Aussi, chaque fois que l'hiver revient et qu'ils en achètent sur le marché, la senteur les ramène aussitôt en prime enfance. Mais, il y a beaucoup de bonnes choses diététiques dans une mandarine, en plus du bonheur de l'enfance retrouvé.

    Novembre marque l'arrivée des clémentines sur le marché où elles seront en vedette jusqu'à la fin du mois de février. Ces petits agrumes bourrés de saveur sont aussi un véritable cadeau de la nature pour nous aider à maintenir un système immunitaire fort tout au long de l'hiver.

    Sur le plan nutritionnel, sa fiche est impressionnante: deux clémentines valent une portion de fruit, fournissent 50 calories, ce qui vient combler la moitié de nos besoins en précieuse vitamine C, réputée pour ses propriétés coup de fouet et anti-infections. La vitamine C contribue aussi à la formation du collagène, qui permet l'entretien des tissus conjonctifs pour des ligaments, des os et des nerfs solides. Elle favorise aussi l'absorption du fer.

    La clémentine est riche en fibres, tout comme sa cousine, l'orange, avec 1,8 mg pour deux fruits. Elle est une excellente source de calcium (26 mg par 100 g), de magnésium et de potassium (responsables d'un bon équilibre de toutes les interactions du corps) et de folate, qui protège contre les malformations du tube neuronal chez le fœtus tout en aidant à maintenir les fonctions cognitives des aînés.

    Mais grâce aux plus récentes recherches en biochimie alimentaire, on a pu découvrir que la clémentine possède des pouvoirs encore plus étendus. Elle partage en effet avec l'orange, le pamplemousse et la mandarine une formidable feuille de route relativement au contenu en éléments phyto-chimiques, qui ont une action importante sur le maintien d'une bonne santé. Les principaux s'appellent monoterpènes, limonoïdes, flavonoïdes, caroténoïdes et acide hydroxycinnamique.

    De bien grands mots pour décrire des molécules qui ont été isolées dans la clémentine, notamment, et qui sont hyper-efficaces pour lutter contre les radicaux libres, souvent responsables d'une division cellulaire anarchique à l'origine du cancer et d'autres maladies chroniques.

    Les chercheurs croient que c'est le cocktail très concentré de la vitamine C associée à ces substances anti-cancer qui expliquerait l'efficacité de la modeste clémentine et de ses confrères de la famille des agrumes à prévenir les principales maladies. Certaines études ont aussi démontré qu'une diète riche en fruits citrins aidait à réduire l'incidence de maladies respiratoires comme l'asthme.

    C'est sans compter sur leur efficace effet coupe-faim pour les personnes qui cherchent à perdre du poids et sur leur bon goût, leur texture juteuse et sucrée, qui en fait aussi un grand favori des tout-petits.

    Source: http://www.cyberpresse.ca/article/20.../6685/CPACTUEL

     

  • Des chocolatines à 15 cts d'euro? oui, ça existe!

     

    https://www.facebook.com/jfcope/videos/10154144614752582

     

  • Oui à la gastronomie Française!

     

    Liste_abattoirs_2015.pdf

     

     

    Vous pouvez la télécharger ici et l’imprimer, elle comprend également les indications pour comprendre ce que signifient les chiffres présents sur les étiquettes de la viande sous cellophane vendue en supermarché.

    Naturellement les abattoirs pour les porcs ne figurent pas dans cette liste puisqu’ils ne peuvent être halal et sont donc abattus traditionnellement, après étourdissement, ni les volailles mais, à part les volailles tuées à la ferme, la plupart de celles élevées industriellement sont tuées selon le rite halal, sans étourdissement…

     

     

     

  • Pendant ce temps-là, à Toulouse, on plante!!!

     

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    Photo prise par ma fille: Barrière de Paris

    il y a 10 minutes

     

    7 ponctionnaires d'un coup! faut les occuper, ces petits!!!!!!!

     

  • Est-ce que ces légumes congelés ou mis en boites ont conservé leurs propriétés anti-oxydantes?

    Cette étude a évalué différents légumes de consommation courante selon les divers processus qu’ils peuvent subir : achetés frais et conservés au réfrigérateur à 4°, congelés à -20° , mis en boites pour une conservation de 18 mois. Il faut savoir que les industriels ajoutent souvent de l’acide ascorbique ou de l’acide citrique aux légumes en boite.

    Les aliments étudiés étaient l’artichaut, l’asperge, la fève, la betterave, les brocolis, les choux de Bruxelles, la carotte, le choux-fleur, le céleri, le concombre, l’aubergine, l’endive, l’ail, les haricots verts, le poireau, la salade, le maïs, les oignons, les petits pois, les radis, les épinards, la blette, la courgette, et le poivre.

    Les résultats confirment tout d’abord que tous ces aliments frais sont de très bons antioxydants: l’inhibition obtenue sur les radicaux libres est supérieure à 75% pour la betterave, les épinards, les blettes, les fèves, et les artichauts. Elle est comprise entre 50% et 75% pour l’ail, les endives, les choux de Bruxelles, les petits pois, le maïs, les brocolis, la courgette, l’aubergine, les carottes, les oignons, les asperges, la salade, le céleri, les concombres, les haricots verts et les radis. Elle est plus faible, comprise entre 25% et 50% pour les choux-fleurs, les poireaux et le poivre.

    Une fois achetés frais, les légumes sont souvent stockés au réfrigérateur. Les résultats montrent que dans ce cas et dès le premier jour de conservation à 4°, les concombres et les courgettes perdent entre 24% et 34% de leurs capacités anti-oxydantes. Tous les autres ne perdent que de 0,3% à 8%. Après 7 jours au réfrigérateur, les brocolis, les choux de Bruxelles, les poireaux perdent entre 30 et 40% de leur action antioxydante.

    Qu’en est-il des légumes achetés congelés par rapport à ceux achetés frais? Parmi les légumes évalués après 1 seul jour de congélation, les brocolis perdent 15,1% de leurs propriétés anti-oxydantes, les haricots verts 23%, les petits pois 26% et les blettes 20%.  Après 8 mois de congélation, les asperges ont perdu 40% de leur activité antioxydante, les brocolis 48%, les choux de Bruxelles 31%, les épinards 21%, l’ail 19%.

    Et les conserves? Les résultats sont bien plus sévères, certains comme le céleri, perdant jusqu’à 100% de ses capacités anti-oxydantes. Les betteraves perdent 64%, les petits pois 46%, les épinards 32%, les blettes et les fèves 29%, les asperges 25%, les haricots verts 13%. L’ail perd quant à lui 60%. La durée de conservation en boite ne change ensuite pas grand chose.

    Il n’y a donc pas de différence entre les différents modes de conservation (réfrigirateur-congélation-boite de conserve) pour les artichauts, les salades, les concombres, les endives, les aubergines, les oignions, les courgettes, les radis et le poivre.

    Certains légumes ont des propriétés anti-oxydantes mesurées dans l’étude, supérieures aux suppléments nutritionnels vendus dans le marché sauf pour la carotte, les courgettes, le concombre et l’endive. Tous montrent un taux maximal d’activité anti-oxydante dans les 24 heures après l’achat. Conservés au réfrigérateur, cette activité anti-oxydante s’altère un peu.

    La consommation de légumes frais et donc indéniablement plus intéressante si l’on souhaite profiter de leur apport naturels importants en antioxydants.

    Source

    Vegetables antioxydant losses during indstrial processing and refrigirated storage

    Antonia Murcia, Antonia Ma Jiménez, Magdalena Martínez-Tomé

    Food Research International Volume 42, Issue 8, October 2009, Pages 1046-105