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Actualité - Page 142

  • Conseils pour éviter de prendre du poids pendant les fêtes

    La période des Fêtes est souvent synonyme de gain de poids. Les conseils suivants vous aideront à profiter pleinement de cette période sans (trop) prendre de poids.

    1. Faites attention aux calories liquides

    Par calories liquides, on entend l’alcool, les jus de fruits, le lait ainsi que les boissons gazeuses (sodas) et énergisantes. Elles peuvent représenter un surplus important de calories et même, dans le cas de l’alcool, vous ouvrir l’appétit. Votre contrôle des portions sera facilité si vous prenez l’alcool pendant le repas plutôt qu’avant. En attendant le repas, prenez une eau pétillante nature ou mélangez-la à parts égales avec du jus de canneberges.

    1. Choisissez judicieusement vos amuse-gueules

    Lors d’une réception ou d’une soirée, les amuse-gueules peuvent être très riches en calories. Prenez gare aux bouchées feuilletées ou frites qui sont riches en matières grasses. Optez pour les crudités, huîtres, saumon fumé ou crevettes. Si vous recevez, offrez des hors d’œuvres faibles en gras et des crudités avec du hummus ou une trempette à base de yogourt, comme une sauce tzatziki.

    1. Prenez une collation protéinée avant l’occasion

    Les protéines nous donnent un effet de satiété pendant environ 4 heures. Combinez-les avec des glucides et votre énergie sera optimale.

    Pour ne pas arriver à table affamé, prenez une collation environ 2 heures avant la réception.

    Voici quelques exemples de collations protéinées:

    1 œuf à la coque, 1 tasse d’edamame ou 45 g fromage à 20% de matières grasses.

    Voilà des exemples de collations combinant les protéines et les glucides:

    12 amandes avec 3 petites dattes ou

    1/2 tasse de fromage cottage + 1/2 tasse de fruits mélangés.

    Vous trouverez de la protéine en poudre ici:

    www.biotine-sep.com

    1. Ne sautez pas de repas!

    Si un gros repas nous attend, il est recommandé de manger plus léger au courant de la journée pour éviter un surplus calorique. Par contre, il ne faut surtout pas sauter de repas, sinon, le soir venu, la tentation de trop consommer semblera irrésistible!

    1. Bougez davantage

    Profitez du temps en famille pour bouger et apprécier cette belle saison. Une dépense énergétique accrue vous aidera à compenser pour les repas plus copieux et les gâteries.

  • Choix de votre saumon

    Pourquoi le saumon bio est-il plus pollué que les autres?

    Réponse: c'est parce que plus l’alimentation est proche des conditions sauvages, plus elle est contaminée. Explications.

    Le magazine 60 millions de consommateurs a mené en octobre/novembre 2016 différentes analyses sur du saumon frais et du saumon fumé. Selon leurs résultats, la contamination en métaux (mercure et arsenic) est plus forte pour les pavés de saumon frais bio que pour les conventionnels. Les saumons bio contenaient aussi des résidus de 4 pesticides, non retrouvés dans les autres saumons. Pour les experts consultés par le magazine, cette pollution ne vient pas de l’environnement mais de l’alimentation des poissons d’élevage bio (nourris avec des farines et des huiles de poisson). Nous avons demandé son avis à notre spécialiste en toxicologie, le Pr Jean-François Narbonne. Il a établi une comparaison entre le saumon sauvage, celui d'élevage et le bio, par type de contaminants. Et il explique pourquoi le poisson bio est plus contaminé que les autres.

    Les contaminants organiques

    On note une plus faible valeur en PCB dans le saumon du Pacifique que dans le saumon d’élevage. Ceci est normal puisque le Pacifique est en moyenne plus propre que l’Atlantique et la Méditerranée et à plus forte raison que la Baltique dont l’exportation des poissons sauvages est carrément interdite. Cependant on note que la teneur dans le saumon d’élevage est très inférieure aux valeurs limites européennes (70 ng/g pour les PCB-NDL) et que la valeur rapportée est de 3 fois inférieure à celle indiquée dans l’étude Calipso, preuve de l’efficacité des valeurs limites exigées dans les huiles de poisson servant à la fabrication des aliments pour poisson.

    Pour le DDE seul résidu de pesticide retrouvé dans le saumon d’élevage, elle est très faible et à la limite de de la valeur de quantification. Les données de la littérature donnent pour la somme DDT et métabolites quelques ng/g pour les saumons sauvages des mers propres et quelques dizaines de ng/g pour ceux de mers plus contaminées ou d’élevages européens. Pour le DDT comme pour les PCB il faut noter une très forte diminution des concentrations dans les compartiments de l’environnement ainsi que chez l’homme (-60% en 30 ans pour les PCBs).

    Pour ce qui concerne les PBDE, les concentrations relevées dans le saumon sont identiques à celles des autres espèces comme le bar, l’anchois ou le maquereau, mais elles sont 10 fois inférieures à celles notées pour l’anguille (Calipso).

    Il faut remarquer que la mise en place des premières valeurs limites des POP dans les huiles de poissons destinées à la fabrication des aliments destinés à l’élevage dès 2002, ont entraîné une forte diminution de la contamination des poissons carnivores comme le saumon. Les techniques pour respecter les valeurs limites sont d’une part le mélange d’huiles de poissons issues de différentes zones et d’autre part l’application de techniques de décontamination. Enfin la substitution partielle des huiles de poisson par des huiles végétales a contribué aussi la forte diminution des teneurs en POP dans les saumons d’élevage.

    Ainsi de façon apparemment paradoxale, les saumons issus de la filière bio, recevant une part majeure d’huiles de poissons dans leurs aliments, sont plus contaminés (de 2 à 4 fois plus) que les saumons issus des élevages conventionnels.

    Les différences côté graisses

    Le saumon sauvage est très peu gras (un poisson à moins de 2% de lipides est considéré comme non gras) le saumon d’élevage est un peu plus riche en graisses que les données Calipso (données aussi sur saumon d’élevage mais avec plusieurs échantillons). Ainsi le saumon d’élevage est vraiment une source d’oméga-3 alors que le saumon sauvage présente peu d’intérêt de ce point de vue. On peut noter la richesse relative en acides gras trans (exprimée en pourcentage des lipides) dans le saumon sauvage (8,4%) par rapport au saumon d’élevage (2,9%).

    Les contaminants inorganiques

    Pour les teneurs en métaux, on note que la teneur en cadmium (Cd) dans le saumon est très faible, ce qui est aussi vrai en général pour les autres espèces de poissons. Ceci est d’ailleurs confirmé par l’étude EAT2 où le poisson ne contribue que pour 1% à l’exposition alimentaire au Cd. La situation est la même pour le zinc (Zn). Par contre pour le mercure (Hg) le poisson est le contributeur majeur (70% dans EAT2) à l’exposition alimentaire. Cependantle saumon est une espèce peu contaminée surtout en comparaison des autres espèces carnivores. Les résultats montrent qu’il n’y a pas de différences notables entre le saumon d’élevage et le sauvage. Pour l’arsenic (As) organique, les poissons contribuent fortement à l’exposition alimentaire (30% EAT2). Dans l’étude Calipso, les teneurs moyennes dans le saumon sont proches des celles relevées pour la moyenne des espèces consommées (EAT2), par contre la valeur donnée pour le saumon d’élevage est 4 fois inférieure.

    Dans le saumon on trouve aussi des teneurs notables en arsenic mais qui restent inférieures aux limites réglementaires. L’étude EAT2 montre que les poissons sont les contributeurs majeurs de l’exposition à l’As (30 à 40%), on passe à plus de 50% de contribution si on inclue les crustacés et mollusques. Les poissons d’élevage sont contaminés via leur nourriture, dans ce cas par les farines de poisson. Ainsi les niveaux de contamination des poissons sont relatifs au pourcentage de protéines issues de la pêche durable et en relation inverse avec le taux de protéines végétales contenues dans les aliments.

    Dans le saumon, l'antidote du mercure

    Vous trouverez des gélules de sélénium ici: www.biotine-sep.com

    Les poissons et les produits de la mer sont les contributeurs majeurs à l’apport alimentaire en sélénium (Se). Seuls les abats d’animaux terrestres ont des teneurs supérieures en sélénium. Ainsi le saumon élevage comme le saumon sauvage est riche en sélénium(100 g de filet apportent plus de la moitié de l’AJR). Le sélénium étant l’antidote de la toxicité du mercure (par interaction au niveau des sélénoprotéines comme la GPX) on note dans le saumon un rapport mercure/sélénium particulièrement favorable de 1/57 (en moles).

    Les substances utilisées en élevage

    La substance la plus courante utilisée comme additif dans l’alimentation des saumons est l’astaxanthine proche du carotène pour colorer la chair. Les teneurs retrouvées sont en général situées entre 4 et 8 mg/kg, la limite autorisée étant de 25 mg/kg d’aliment. Avec une teneur moyenne de 5 mg/kg il faudrait manger 400 g de saumon par jour pendant plusieurs années pour arriver à la dose journalière tolérable (DJT) de 30 µg/kg/j (basée sur l’effet toxique sur la rétine).

    L’éthoxyquine est un antioxydant rajouté aux aliments pour éviter la dégradation des farines et des huiles de poisson contenant des acides gras polyinsaturés très sensibles à l’oxydation. Des campagnes de contrôles sont effectuées régulièrement et leurs résultats montrent que la plupart des teneurs sont inférieures au seuil de quantification (0,02 mg/kg). La teneur maximale mesurée est de 0,17 mg/kg. A cette concentration maximale, l’ingestion de 300 g de filet de saumon donnerait une dose d’exposition correspondant à 15% de la DJT (0,005 mg/kg/j). L’éthoxyquine est aussi utilisé en élevage d’animaux terrestres et on retrouve des résidus dans les produits laitiers qui sont les principaux contributeurs à l’exposition alimentaire (0,033 mg/kg et 72 % respectivement EAT2).

    Pour ce qui concerne les substances utilisées comme biocides, la présence significative de résidus dans la chair de saumon a été signalée pour le diflubenzuron. Il s’agit d’un biocide utilisé pour lutter contre le pou de mer, qui parasite les élevages. Le traitement se fait par ajout dans l’eau ou dans la nourriture. Des campagnes de recherche de résidus dans la chair des saumons sont régulièrement effectuées et la plupart des échantillons sont inférieurs au seuil de détection (0,01 mg/kg). La teneur maximale observée est de 0,026 mg/kg, très inférieure à la LMR de 1 mg/kg. L’ingestion de 300 g de filets à la concentration maximale détectée donnerait une exposition de 1% de la DJT (0,0124 mg/kg/j).

    Il faut signaler les grands efforts réalisés par les éleveurs pour mettre en place des techniques alternatives (poisson nettoyeurs, vaccination, calibrage des cages et des filets…) pour réduire et même rendre exceptionnels le recours aux biocides.

    Le cas du saumon bio

    En ce qui concerne les poissons issus des élevages "bio", on se trouve devant un dilemme relatif à la notion de "bio" pour les animaux. Pour les herbivores terrestres, la notion de bio vient des végétaux constituant l’alimentation qui doivent être produits suivant le cahier des charges du bio, excluant en plus les végétaux OGM. Pour un poisson carnivore comme le saumon, l’alimentation est constituée de poissons situés à un niveau inférieur du réseau trophique. Ces poissons sont évidemment exposés aux contaminants naturels (par exemple les métaux issus de la croûte terrestre, en particulier via les activités volcaniques) et aux contaminants anthropogéniques persistants (comme les POP pouvant persister dans les écosystèmes pendant plus de 100 ans) et participent donc aux processus de bioamplification.

    En élevage l’alimentation la plus "naturelle" est donc réalisée à partir de poissons non consommés par l’homme collectés par ce que l’on dénomme pêche minotière. Ainsi on produit d’une part des huiles et d’autre part des protéines ou "farines" servant à la fabrication des aliments destinés à l’élevage des carnivores. Ainsi plus l’alimentation est proche des conditions sauvages, plus elle est contaminée.

    Le moyen de diminuer la pression sur les ressources halieutiques et de diminuer le coût des aliments est de remplacer les huiles et protéines issues de la pêche par des ingrédients provenant des végétaux. Pour un carnivore la substitution ne peut être que partielle. De plus comme pour les animaux terrestres, les protéines de bonne valeur biologique sont majoritairement issues du soja dont la production mondiale est en grande partie OGM. Un aliment pour animal bio doit donc être la plus proche des conditions naturelles et doit exclure les OGM. Ainsi dans les aliments pour élevages bio, les protéines et huiles de poisson sont encore importantes, la substitution partielle est faite par des plantes non OGM (comme les pois ou le blé). Ces différents éléments expliquent la différence de contamination entre saumons issus d’élevages bio ou conventionnels.

    Conclusion

    La contamination du saumon d’élevage est donc à replacer dans le cadre général de la contamination des poissons vivants dans des mers plus ou moins polluées par l’homme depuis plus de 200 ans, mais aussi contaminées par des sources naturelles (volcanisme par exemple). La consommation de saumon d’élevage doit se faire en tenant compte des recommandations nutritionnelles édictées par les Agences nationales (l’ANSES en France) pour la consommation des poissons. L’élevage des poissons est à replacer dans le cadre des alternatives à la surpêche industrielle ou artisanale. Il se trouve confronté aux mêmes problèmes que les élevages des animaux terrestres tant sur le plan de l’environnement que du consommateur.

     

  • La gauchiasse: fumistes et fumiers en un seul parti…

    Vente de parts de l’aéroport de Toulouse: quelle imposture, M. Montebourg!

    Arnaud Montebourg, candidat à la primaire du PS, a fait part, sur l’antenne Sud Radio et Public Sénat, de sa volonté de revenir sur la privatisation de l’aéroport de Toulouse en cas d’élection à la présidentielle 2017.

    Il a déclaré qu’il n’avait "pas accepté qu’on l’ait privatisé, […] qu’on ait donné la direction de cet aéroport à une entité privée, ce qui pose un problème. "En effet, l’État (donc le Gouvernement socialiste) avait vendu 49,99% de ses actions de la société Aéroport Toulouse Blagnac au groupe chinois Casil. M. Montebourg a d’ailleurs accusé Casil d’avoir "vidé la trésorerie" de l’aéroport.

    C’est ne véritable imposture de la part de M. Montebourg. Quel culot!

    Je tiens en effet à rappeler qu’en juillet 2014, lorsqu’il était ministre de l’Économie, c’est lui qui avait décidé, de concert avec son collègue Michel Sapin, de céder la participation de l’Etat au capital de la société Aéroport Toulouse-Blagnac!

    Emmanuel Macron avait ensuite procédé à la vente elle-même, aboutissement du processus lancé par Arnaud Montebourg.

    Maintenant que la vente a eu lieu, et sentant bien qu’il doit donner des gages à l’aile gauche du PS en vue de la Primaire socialo-socialiste, M. Montebourg prétend qu’il était contre. Il se déclare proche du peuple mais n’hésite pas à prendre les gens pour des imbéciles! A moins qu’il veuille nous faire croire que c’est sous la contrainte qu’il a avait cosigné le communiqué de presse reproduit ci-dessous:

    http://tmensemble.fr/2016/12/06/vente-de-parts-de-laeroport-de-toulouse-imposture-m-montebourg

    Je tiens à rappeler un message passé sous silence par le PS local et trop peu repris dans la presse: j’ai toujours dit que si j’avais été le ministre en charge, je n’aurais pas accepté cette vente des parts de l’État, que j’y étais opposé.

    Contraints de faire avec cette décision de "privatisation" prise par Arnaud Montebourg, nous nous étions unis entre collectivités locales dans un travail de discussion avec l’État, puis avec les candidats au rachat de ses actions, pour défendre les intérêts du territoire.

    Et nous avions réussi à obtenir des garanties pour que le nouvel actionnaire ne puisse pas avoir les mains totalement libres.

    Grâce à ce travail, aucune décision importante sur l’avenir de l’aéroport ne peut désormais être prise sans notre aval: nous disposons, depuis peu, d’une minorité de blocage sur les décisions stratégiques, ce qui n’était, pas le moins du monde, prévu par le Gouvernement…

    Il me semblait important de rétablir un certain nombre de vérités face à cette piètre pratique électorale mensongère. Arnaud Montebourg n’a pas su redresser notre économie; il est bien mal parti pour redresser sa crédibilité politique.

    Jean-Luc MOUDENC

    Maire de Toulouse

    Président de Toulouse Métropole

    Président de France Urbaine

  • Sécurité Haute-Garonne

    Cette page est accessible directement via l'adresse suivante: http://www.haute-garonne.gouv.fr/saip

    1) Les anciennes sirènes d'alerte du réseau national d'alerte (RNA)

    Sirène SAIP

    Les sirènes d'alerte implantées sur le territoire national qui sonnent pour essai le premier mercredi de chaque mois, à midi, sont héritées de l'ancien réseau national d'alerte (RNA) (environ 4 500 sirènes). Ce réseau a été mis en place à partir de 1948 pour faire face à une attaque aérienne.

    La fin de la guerre froide, le vieillissement du réseau et la multiplicité des risques ont nécessité une modernisation de l’alerte.

    C'est pourquoi le ministère de l'Intérieur procède actuellement au déploiement du système d’alerte et d’information des populations (SAIP).

    La mise en place de ce nouveau système a été l’occasion de revoir l’implantation des sirènes afin de mieux prendre en compte les nouvelles natures de risques et répondre de manière plus pertinente aux besoins actuels de la population.

    2) Qu'est ce que le système d'alerte et d’information des populations (SAIP) ?

    Le SAIP est un ensemble d'outils (dont font partie les sirènes) qui permet la diffusion d'un signal ou d'un message par les autorités lors d’un événement d’une particulière gravité ou en situation de crise (catastrophe naturelle et industrielle, attentat terroriste), aux personnes qui sont susceptibles ou sont en train d’en subir les effets.

    Son déclenchement est de la compétence du maire et du préfet, voire du ministère de l'Intérieur.

    Le SAIP mobilisera plusieurs vecteurs d'alerte et d'information de la population : sirènes, SMS, service de diffusion de l'alerte à des opérateurs relayant avec leurs propres moyens ces informations (notamment panneaux à messages variables et radios).

    Pour ce qui concerne les sirènes, le déploiement du SAIP consiste à raccorder des sirènes existantes à ce système et à en installer des nouvelles.

    Dans le département de la Haute-Garonne, ce sont 135 sirènes (51 existantes et 84 nouvelles) qui seront raccordées au SAIP. Le déploiement est en cours.

    A cette occasion des essais sonores ont lieu à chaque raccordement d'une sirène au SAIP. La population est informée notamment par voie de communiqué de presse sur le site Internet de la préfecture.

    3) Quelles sont les caractéristiques du signal national d'alerte ?

    Deux catégories de sirènes sont à distinguer :

    Signal national d'alerte

    1- les sirènes du SAIP et les sirènes des exploitants industriels soumis à plan particulier d'intervention (PPI) :

    Le signal d'alerte : 3 séquences d'1 minute et 41 secondes, séparées par un silence

    Le signal de fin d'alerte : son continu de 30 secondes

    Les essais mensuels : 1 séquence d'1 minute et 41 secondes le premier mercredi de chaque mois à midi

    2- les sirènes « cornes de brume » des grands barrages (communes situées dans la « zone du quart d'heure » en cas de rupture de barrage :

    Signal d'alerte barrage

    Le signal d'alerte : 1 séquence de 2 minutes, son modulé d'une corne de brume

    Le signal de fin d'alerte : son continu de 30 secondes

    Les essais mensuels : 1 séquence de 12 secondes, son modulé d'une corne de brume, une fois par trimestre les premiers mercredis des mois de mars, juin, septembre et décembre, à 12h15

    Pour entendre le signal national d'alerte : http://www.iffo-rme.fr/sons

    Arrêté du 23 mars 2007 relatif aux caractéristiques techniques du signal national d'alerte

    4) Rappel sur les consignes générales de comportement en cas d’alerte :

     

    Au signal, il faut :

    Rejoindre sans délai un local clos, de préférence sans fenêtre, en bouchant si possible soigneusement les ouvertures (fentes, portes, aérations, cheminées....)

    Arrêter climatisation, chauffage et ventilation

    Se mettre à l’écoute de la radio

    Ce qu’il ne faut pas faire :

    Rester dans son véhicule.

    Aller chercher les enfants à l’école (les enseignants se chargent de leur sécurité)

    Téléphoner (les réseaux doivent rester disponibles pour les secours)

    Rester près des vitres

    Ouvrir les fenêtres pour savoir ce qui se passe dehors

    Allumer une quelconque flamme (risque d’explosion)

    Quitter l’abri sans consigne des autorités

    Des consignes spécifiques sont également applicables pour chaque risque : par exemple, en cas de risque de rupture de barrage, il faut rejoindre un point haut de la commune.

    Dans tous les cas, suivre les consignes des autorités.

    Liens utiles :

    http://www.interieur.gouv.fr/Alerte/Le-SAIP-en-4-clics

    Application mobile SAIP : http://www.interieur.gouv.fr/Actualites/L-actu-du-Ministere/Lancement-de-l-application-mobile-SAIP

    http://www.haute-garonne.gouv.fr/alerte

    http://www.haute-garonne.gouv.fr/risquesmajeurs

    http://www.haute-garonne.gouv.fr/pcs

    http://www.haute-garonne.gouv.fr/vigipirate

  • O mon dieu, “ils“ le déménagent!

    Cela me "la coupe"! Les puces, déménagent???? Ouf, c'est pour trois mois.....

     

    Le marché aux puces de Saint-Sernin déménagera sur les allées Jules-Guesde en janvier

    Suite à une concertation entre la mairie de Toulouse et les commerçants, le marché aux puces de Saint-Sernin déménagera sur les allées Jules-Guesde et Paul-Feuga dès janvier 2017.

    Chaque dimanche, le marché aux puces s'installe autour de la basilique Saint-Sernin. Cela ne sera plus le cas à partir du 8 janvier 2017.

    Un compromis a finalement été trouvé entre la mairie de Toulouse et les commerçants ambulants du marché dominical de Saint-Sernin. Et c’est finalement sur les allées Jules-Guesde et Paul-Feuga, de part et d’autres du terminus du tramway, que se tiendra le marché aux puces (de 7 h à 14 h), dès le 8 janvier 2017.

    En raison des travaux de réaménagement de la place Saint-Sernin qui doivent débuter en janvier, pour une durée de trois, la mairie avait proposé, dans un premier temps, un déplacement du marché sur les allées Gabriel-Biènes, à proximité du Stadium. Face à l’opposition des commerçants. Jugeant le site " trop excentré ", les commerçants craignaient une mise en péril de l’existence du marché.

    Des stands de taille réduite

    À l’issue d’une concertation entre la mairie de Toulouse, les représentants du quartier et les maires de quartiers, un consensus a été trouvé autour des allées Jules-Guesde et Paul-Feuga, sous certaines conditions. Les commerçants ont ainsi accepté de réduire la taille de leurs stands, de ne pas stationner leurs camions sur le site commercial, "d’uniformiser son esthétique" et "de le rendre plus attractif par la qualité des produits proposés".

    Par ailleurs, ils se sont "engagés à aider la mairie de Toulouse à sanctionner tout commerçant indélicat en termes de propreté, notamment, en nommant à cette fin, des commerçants délégués par zone du marché", souligne la mairie de Toulouse dans un communiqué, diffusé vendredi 2 décembre 2016. Une convention, signée entre la mairie et les représentants du marché, prévoit notamment une évaluation régulière de la bonne tenue du marché sur ce nouvel emplacement.

    Nous sommes satisfaits car ce déménagement provisoire est une opportunité que nous avons tous saisie pour travailler ensemble sur une évolution qualitative de ce marché et une image rehaussée, ont déclaré ensemble Jean-Jacques Bolzan, adjoint en charge du Commerce et de l’Artisanat et les représentants des commerçants du marché.

    Pas d’impact sur les manifestations prévues

    La partie des allées Jules-Guesde, faisant face au Quai des Savoirs, ne sera pas impactée par la tenue du marché dominical, précise la mairie.  "La très grande majorité des manifestations déjà programmées sur le site pourront ainsi avoir lieu. Seules quelques-unes qui occuperont un plus large espace nécessiteront l’annulation du marché", est-il précisé.

  • Trop de sel nuit (une émission de France 5)

    De nombreuses études dont INTERSALT ont montré qu’un régime riche en sel favorise l’hypertension, et d’autres études (mais pas toutes) ont lié la consommation excessive de sel à un risque de mortalité cardiovasculaire précoce. L’excès de sel fragilise aussi le squelette puisqu’il fait éliminer du calcium osseux, en modifiant l’équilibre acide-base. Le sel est aussi impliqué dans le risque de cancer de l’estomac.

    Malgré les campagnes officielles, la consommation de sel n’a pratiquement pas baissé en France depuis 2000: les hommes consomment 8,7 grammes de sel par jour et les femmes et les enfants 6,7 grammes.

    L'Organisation mondiale de la santé conseille de ne pas dépasser 5 grammes de sel par jour. De son côté, l’Institut de Médecine des États-Unis, qui fixe les apports conseillés dans ce pays, a proposé en février 2004 une consommation optimale de l’ordre de 1,5 g de sodium et 2,3 g de chlorure par jour, soit un total de 3,8 g de sel, en recommandant de ne pas en avaler plus de 5,8 g.

    Il est difficile de réduire de beaucoup le sel qu'on avale quand on ne prépare pas soi-même tous ses plats, car la majorité de ce sel est caché.

    En France, le sel alimentaire est surtout apporté par le pain, les charcuteries, les plats cuisinés industriels. On peut donc diminuer sa consommation en consommant moins d’aliments transformés et ultra-transformés. Chez soi, on peut s'habituer à manger moins salé en remplaçant le sel par des aromates et des épices.

    D’abord, il est possible de tolérer des excès modérés de sel si on se procure suffisamment de potassium car c’est le déséquilibre entre chlorure de sodium et sels de potassium qui semble particulièrement en cause. Les autorités américaines conseillent d’avaler au moins 4,7 grammes de potassium par jour.

    Pour cela, il faut consommer sensiblement plus de 5 fruits et légumes. Dans La Meilleure Façon de Manger, écrit avec Angélique Houlbert (qui sera sur le plateau de France 5), nous avons calculé qu’il faudrait se rapprocher de 4 à 7 portions quotidiennes de légumes frais et 3 à 4 portions de fruits frais et secs.

    Ensuite, il faut cesser de parler de "sodium" pour désigner les problèmes posés par le sel, car toutes les formes de sodium ne se comportent pas de la même façon. L’ion sodium, selon qu’il est associé à l’ion chlorure, comme dans le sel de table ou au contraire à du citrate, du phosphate ou du bicarbonate n’a pas du tout les mêmes effets sur le volume du plasma et la pression artérielle.

    Seule la combinaison chlorure plus sodium augmente sensiblement le volume du plasma et la pression artérielle. Il n’y a donc pas lieu, comme l’a fait il y a quelques années l’Académie de médecine, de mettre en garde les hypertendus contre la consommation d’eau minérale gazeuse riche en bicarbonate de sodium ou la prise de bicarbonate.

    Le seul effet secondaire, si l’on boit une bouteille de Vichy, pourrait être une augmentation du volume des urines. En revanche, le bicarbonate de sodium a un effet bénéfique sur le statut acido-basique en cas d'acidose chronique.

    A voir, mardi 29 novembre à 20h45 sur France 5, " Sel, l'ennemi caché " de Bruno Timsit suivi d'un débat avec Michel Cymes, Marina Carrère d'Encausse et Benoît Thevenet.

    Qu’est ce que le ratio sodium/potassium ?

    - Aujourd’hui, on consomme environ jusqu’à 10g de sel (chlorure de sodium) et 4g de potassium par jour

    - Depuis que le sel est apparu dans notre alimentation, le ratio sodium/potassium s’est déséquilibré : nous consommons 2 à 4 fois plus de sodium que de potassium

    Pourquoi rétablir l’équilibre ?

    Il est important de rétablir le ratio sodium/potassium car :

    Trop de chlorure de sodium et pas assez de potassium équivaut à un risque d’hypertension

    De nombreuses études ont montré que chez les personnes qui souffrent d’hypertension, une alimentation complémentée en potassium abaisse la tension artérielle

    Selon plusieurs chercheurs, l’excès de sel serait responsable de près de 75 000 accidents cardiovasculaire chaque année en France.

    Lorsqu’on ne consomme pas assez de potassium, on élimine plus de calcium

    Les femmes ménopausées qui consomment plus de fruits et donc plus de potassium, ont une meilleure densité osseuse.

    Comment rétablir l’équilibre?

    En évitant les plats cuisinés industriels, le pain, la charcuterie et en privilégiant les fruits et les légumes riches en potassium: tubercules, plantes racinaires, légumes secs, légumineuses (900 à 1200 mg de potassium pour 100g) mais aussi les champignons, les algues ou en complétant le régime par du citrate de potassium.

     

    Quelques aliments riches en potassium

    Aliments riche en potassium

    Potassium en mg pour 100g ou 100 ml

    Persil

    6300

    Café

    3535

    Curcuma

    2525

    Cacao

    2509

    Morue salée

    1458

    Chocolat

    1166

    All Bran

    1165

    Abricot sec

    112

    Ail en poudre

    1101

     

  • ATTENTION: DANGER MORTEL!

    Lu dans Challenges 498 du 17 novembre 2016

    Page 130 – Menthon-Rouvier

    Sous le titre: Jean-Louis Bruguières conseille de prendre des gants contre Daesh, il faut bien entendu comprendre:

    Jean-Louis Brugières, ex-juge antiterroriste indique que “nous devons prendre des gants car une pâte à base de cyanure posée sur les barres pourrait être mortelle, comme cela a été testé sur les poignées des voitures de policiers irakiens“.

    Faites passer sur les réseaux sociaux