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cuisine - Page 207

  • Des pâtes? oui, des Pan... (ces pâtes-là sont françaises figurez-vous)

    Les pâtes? des tas d'histoires, histoires du monde.

    Quand on aime la pasta al pomodoro, il vaut mieux se renseigner pour savoir qui les a inventées et d'où, par qui et quand elles sont arrivées chez nous.

    Je vous fais un petit condensé de ce que j'ai lu, de ci, de là: Elles ont été inventées en Chine et datées de -2000 avant JC. et, en fait, l'utilisation des pâtes semble avoir débuté au sein de populations diverses à certains endroits du globe pour plus tard se propager dans le monde entier. C'est en Chine que l'on trouve la plus vieille évocation connue des pâtes, qui sont toujours beaucoup consommées aujourd'hui. Les pâtes chinoises et asiatiques sont cependant plus communément appelées "nouilles".

    De nombreuses sources attribuent l'introduction des pâtes en Italie en 1292 à Marco Polo, qui les auraient ramenées de ses voyages en Asie. Cependant, l'origine des "macaroni" en Italie remonte à la Rome Antique.

    Les pâtes étaient incontestablement connues à la fois par les Grecs et les Romains. Ils consommaient en particulier une sorte de large nouille appelée en grec "laganon", probablement l'équivalent de nos lasagnes actuelles. Cependant, ce type de pâte n'était pas cuite à l'eau comme pour les lasagnes, mais cuite sur des pierres chaudes ou rôtie au four, un peu comme nous le faisons avec les pizzas.

    Apicius, un écrivain romain du premier siècle, bon mangeur, décrit une pâte faite  “pour envelopper les tartes…". Ces dernières étaient appelées ‘lagana'. La recette de cette pâte n'a pas été retrouvée, cependant il existe toujours des suggestions pour les accommoder avec de la viande et du poisson. On se rapprocherait alors de nos raviolis  ou tortellini  actuels.

    La plus ancienne évocation de nouilles cuisinées par ébullition est recensée dans le Jérusalem Talmud, écrit en Araméen au Vème siècle. On désignait alors les nouilles par le mot itriyah. Dans les textes arabiques, ce mot fait référence aux nouilles sèches achetées auprès d'un vendeur ambulant, plutôt qu'aux nouilles fraîches faites à la maison. En effet, les pâtes séchées pouvaient se conserver, alors que les pâtes fraîches devaient être mangées immédiatement. Il est plus que probable que les pâtes aient été introduites pendant la conquête de la Sicile par les arabes, qui les auraient importées sous forme de pâtes séchées.

    On pense aussi que le mot sicilien “maccaruni” qui signifie “pâte formée par la force” est l'origine du mot macaroni. C'est une étrangère qui finalement fut une des plus grandes reines de France car elle aima beaucoup notre pays et ses habitants qui nous a apporté les pâtes d'Italie, avec beaucoup d'autres choses encore. Catherine de Médicis est à l'origine d'une nouvelle cuisine française.

    Arrivée à Paris afin d'épouser le Roi de France, venue avec ses propres cuisiniers et de nouveaux produits, elle changera aussi les arts de la table de la France.

    Catherine, très gourmande, fait déguster à la cour de nouveaux plats de viandes: quenelles de volaille, crêtes de coq, crépines de foie (de veau ou de porc) et cervelle. Ces plats sont servis en petites quantités, ce qui est nouveau pour l'époque. Ce qu'elle préfère, ce sont les légumes, les fruits frais et les pâtisseries.

    A son entourage, elle transmet son goût pour les brocolis, les épinards, les artichauts, les courgettes, les haricots ou les asperges. Mais aussi pour les nouvelles traditions pâtissières: comme par exemple la pâte à choux ou la pâte feuilletée destinées aux recettes à la fois sucrées et salées. Elle importe également une nouvelle façon de conserver les confitures: les fruits macèrent dans le vin cuit ou le sucre, alors qu'on les conservait habituellement dans le miel. Elle introduit aussi les gelées, les pains d'épices, le panetonne, le nougat, les marrons glacés, la crème frangipane ou encore les macarons, les glaces, les sorbets, les dragées... 

    Vous n'imaginiez pas tout le bien que cette grande reine a fait pour nous?

    Dans le même temps, Catherine de Médicis sort les arts français de la table du Moyen-âge. A cette époque, on mange encore avec les doigts ou le bout du couteau. Elle introduit la fourchette à deux dents, ce qui lui vaut le surnom de "La reine à la fourchette". C'est également elle qui remplacera les grands plats dans lesquels chacun se servait, par l'assiette individuelle et les gobelets en étain, par les verres. Fille de la Renaissance italienne, Catherine de Médicis est en quelque sorte à l'origine d'une certaine renaissance de la cuisine française; et pour fini, c'est Catherine de Médecis qui a inventé… la culotte! Elle aimait les courses à cheval mais les dames de son temps montait les jambes du même côté, la jupe sous les fesses. Mais, comme Catherine adorait la chasse à courant et le vent dans les cheveux, elle trouvait peu commode de courir la campagne, à la vitesse de son destrier, avec le risque de se casser mille fois et plus le coup. Elle décida d'enfourcher le cheval comme un homme et, comme les femmes ne portaient rien sous leur robe, elle eut l'idée de fabriquer un caleçon en dentelles et frou-frous (on n'est pas femme pour rien) sur le modèle des collants masculin, d'abord pour protéger l'intimité et aussi, dans le cas où un vent malicieux et moqueur aurait eu l'idée saugrenue de soulever ses jupes et jupons!

    Juste un ou deux trucs à savoir pour vos pâtes: ils faut les faire cuire avec beaucoup d'eau salée: en effet, lorsque l'on jette les pâtes dans l'eau, le contact des pâtes froides baisse la température et l'on peut avoir des pâtes collantes.

    Les pâtes ne se rincent pas après la cuisson. Cela aurait pour effet de les refroidir, et surtout de faire disparaître une quantité d'amidon indispensable à la liaison de l'accompagnement leur donnant une texture spécifique.

    Perso, lorsque l'eau bout, je jette mes pâtes et dès que le bouillonnement reprend, j’éteins le gaz et je couvre les pâtes qui, cuisent ainsi lentement en 6 ou 7 minutes; puis, je les égoutte à l'écumoire ou la pince à spaghetti selon celle que j'ai sous la main et je les verse par paquet dans ma sauce… soit tomate, soit carbonara… mais je peux aussi bien les préparer avec huile d'olive, persillade et beaucoup d'ail.

    Jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, on consommait les pâtes natures ou avec du fromage. L'utilisation de la tomate est mentionnée pour la première fois au XVIIe  siècle. La tomate est d'abord importée du Nouveau Monde vers l'Espagne, puis on la retrouve à travers l'Europe, notamment dans les pays méditerranéens, où les conditions climatiques sont idéales pour la cultiver. Mais la tomate n'apparait pas comme un ingrédient était considérée comme une plante ornementale, car on pensait alors que c'était un poison (En réalité, les feuilles sont toxiques, mais son fruit, la tomate, ne l'est pas).

    La sauce tiendra bien collée aux pâtes d'autant qu'elles sont creuses ou à rayures. De ce que je me souviens, nous n'avions que: vermicelle, alphabet, perles, coquillettes, spaghetti, macaroni, cannellonis, nouilles et gansettes; il n'y avait, finalement pas tant que cela de choix. Le jour du pot-au-feu, c'était vermicelle ou alphabet. Les macaronis étaient au jus de viande ou au gratin avec chapelure et fromage qui file.

    Les cannellonis, c'était des feuilles de pâtes à plat; c'est nous qui les roulions avec la farce au milieu puis rôtis à la poêle avant de les plonger dans la sauce tomate et gratiné au four de la cuisinière saupoudré de fromage qui file. Ce n'est qu'après 1970, quand je vivais seule avec ma fille que j'ai commencé à utiliser la pâte plate pour cannellonis en lazagne.

    Les coquillettes ou les nouilles étaient utilisées souvent dans une sorte de ratas que toute l'Italie va me hurler dessus après avoir lu la recette ci-après.

    En fait, cette recette, nous la faisions dans la catégorie: l'art et la manière d'utiliser les restes.

    La carcasse du poulet rôti, une fois délestée des cuisses, blancs…

    D'abord, dans une grande casserole ou marmite ou faitout, faire roussir des oignons à bien bruns avec la graisse de canard ou de l'huile de pépins de raisin ou d'arachide; puis, on mettait le curou (cul ou fondement du poulet), les ailes, le bréchet… coupés en morceaux et on faisais roussir l'ensemble, une cuillère de farine, ajouter le bouillon puis la tomate concentrée délayée avec du bouillon (fait avec deux cubes). Du thym ou du laurier.

    On laissait cuire 10 m' à feu vif, on rajoutait les pâtes et on laissait encore cuire une bonne  ½ heure à feu moyen. Parfois, on rajoutait des câpres, des rondelles de gros cornichons ou des olives bien rincées ou une petite boîte de champignons en saumure mais bien rincés…

    Et oui, pas de cuisson à dente, c'était tout mou! bien épais, bien roboratif pour que le vent d'autan ne nous emporte pas; avant de mettre le saladier plein à ras bord, on arrosait d'un filet d'huile et agrémenté de quelques grammes de râpé, le fromage qui file. Charcuterie en entrée, fruits de saison à la fin.

    Et, une goutte de vin dans beaucoup d'eau, avec du bicarbonate de soude; Le bicarbonate de soude, un moyen de se prémunir contre les maladies d'alimentation (avant le frigo, avant le principe de précaution, avant les lois multiples et avariées de la commission de Bruxelles, (bizarre que l'on dise la commission de Bruxelles et pas de Strasbourg, pour éviter que les Français et leur mondiale gastronomie, soient regardés de travers à cause de leurs lois idiotes?) avant le déménagement des Halles, avant les supermarchés ou hyper). Avant le traitement des eaux qui coûte plus cher que l'eau du robinet et avant l'obligation d'acheter de l'eau en bouteille pour ne pas se tordre de douleur en permanence à cause du chlore…

    Mais, il y a plus de 200 000 centenaires en France, tout de même! Actuellement. On dit que cela va augmenter beaucoup. Ha oui? après tant de bisphénol, de produits chimiques sur les légumes ou les fruits???

    Avant l'importation de fruits de certains pays chauds (où il n'y a pas d'eau) et où, quand il en maque et qu'on va tout perdre, on utilise l'eau des stations avant épuration? et on vous vends cela avec le sigle AB….

    Achetez Français, va… il y a tant de normes sanitaires en France que nos agriculteurs en crèvent… mais, au moins, leurs légumes et fruits ne sont pas arrosés avec de la pisse, heu, pardon…il faut dire: de l'urine. C'est politiquement correct, mais cela revient à dire la même chose. Reste que je n'ai pas envie d'être zemmourisée!

     

     

  • Pas cool, les japonais!

    L'art du sushi est, comme beaucoup de traditions nippones, souvent réservé aux hommes.

    Le Japan Real Time a mené l'enquête pour connaître les raisons pour lesquelles les femmes ne peuvent, soi-disant, fabriquer des sushis.

    Les réponses sont toutes plus farfelues les unes que les autres. La rumeur générale repose sur le fait que les mains des femmes seraient naturellement plus chaudes que celles des hommes, ce qui rend le riz plus chaud. Et risque de cuire le poisson cru...

    Autre handicap notoire, la taille des mains féminines: les hommes pensent que leurs trop petites mains de ces dames les empêcheraient de faire les sushis à la bonne taille. En revanche, on ne précise pas que leur délicatesse pourrait éventuellement en faire des plus jolis.

    Ensuite, elles ne seraient pas capables de tenir la cadence de travail. C'est très dur pour une femme de travailler pendant des heures, s'occuper correctement du poisson et surtout prendre le dernier métro. C'est à se demander ce que ces hommes pensent que leurs femmes font à la maison.

    Le poisson, un travail d'homme

    Selon Masa Takayama, un chef sushi très réputé de Los Angeles, " tout ce qui a un rapport avec le poisson est un travail d'homme : le pêcher, le couper, le cuire ou en faire des sushis. C'est un travail très difficile, et les femmes n'ont juste pas l'endurance qu'il faut pour être derrière un comptoir de sushi ". Tous les chefs sushis du monde attrapent eux-mêmes leurs poissons, c'est bien connu.

    Autre explication, tout aussi sensée : les femmes portent du parfum ou du maquillage – voire, sacrilège, les deux en même temps – ce qui les prive de leur sens olfactif. A croire que les hommes japonais ne se parfument jamais.

    Enfin la dernière raison – sans doute de loin la meilleure : les femmes ne peuvent pas être de bons sushis chefs à cause de leurs menstruations. Le cycle des femmes ne leur permettrait pas d'être constantes dans leur travail.

    Trop déséquilibrées

    Dans une interview pour le Wall Street Journal, Yoshikazu Ono, le fils du triple étoilés Michelin Jiro Ono, explique que " pour être professionnel, il faut avoir le goût régulier de la nourriture, mais les femmes ne peuvent prétendre à cela à causes de leur cycle. Cela crée trop de déséquilibre".

    D'autre part, certains chefs expliquent que l'espace derrière le comptoir à sushi est un endroit sacré que la présence féminine pourrait maculer. Ou encore qu'elles ne savent tout simplement pas manier les couteaux. C'est sûr qu'avec ce genre de remarques, mieux vaut que ces messieurs évitent de croiser une femme armée d'un couteau pendant la mauvaise période du mois.

     Alors sexisme ou tradition trop profondément ancrée? Dans le quartier d'Akihabara, un petit restaurant de sushi entièrement géré par des femmes vient d'ouvrir. Déjà fortement critiqué par les hommes qui pensent qu'elles ne font "qu'imiter l'art du sushi", ces femmes tentent, grâce à leur slogan " fresh and kawaii ", 'frais et mignon', de s'imposer dans se monde très masculin, pour ne pas dire machiste.

     

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    Au fait: suis-je la seule française à n'avoir JAMAIS consommé de ces trucs?

     

     

  • D'autres infos sur le MIRACLE DES MIRACLES

    Mande pardon à ceux qui n'ont pas de maladies auto-imunes ni personne de leur entourage (quelle chance vous avez!) mais, celles et ceux concernées seront content-es de ces infos supplémentaires....

     

    Je peux vous dire que la recherche que nous avons en Belgique n’a à rougir de personne". L’auteur de ces propos, c’est Christian Homsy, patron de Celyad (ex-Cardio3 BioSciences), spécialiste de la thérapie cellulaire pour le cœur et le cancer. L’une de nos fiertés nationales, parmi ce qui se fait de mieux dans le domaine de la santé en Belgique. L’homme arpente la planète, dévore le marché américain, lorgne ses investisseurs. La comparaison avec les Etats-Unis est féroce, et pourtant, malgré tout, la Belgique est et reste "de très haute qualité".

    Cet article et les exemples qu'il contient en sont les meilleures preuves. Derrière le paravent des Cardio3, IBA, Mithra,…, un terroir continue à se développer. De jeunes espoirs belges émergent. Et ils écrivent une nouvelle et passionnante histoire de la santé. OncoDNA, à Gosselies, est capable de fournir le diagnostic et le traitement personnalisé d’un cancer sur simple présentation d’une biopsie du patient. Novadip génère des greffes osseuses au départ d’une ponction dans la graisse abdominale. Le Professeur Pierre Vanderhaeghen crée un cortex cérébral "en boîte" et lance un nouveau courant de recherche dans les zones obscures du cerveau.

    Tous les exemples présentés ici, et bien d’autres encore, montrent combien nos chercheurs excellent dans leur combat contre les maladies de notre siècle.

    Jean-Marie Saint-Remy précise: trois injections suffisent. Trois coups avant un lever de rideau. Changement de décor. Le cercle vicieux est transformé en cercle vertueux, le processus inflammatoire est enrayé, une phase de récupération s’enclenche. Le visage de Saint-Remy s’illumine, il est formel: "Le patient est sûr de pouvoir récupérer ses fonctions altérées! Du moins en partie."

    Cette thérapie cellulaire, dite autologue, consiste en une prise de sang pour prélever des cellules sanguines du patient. En culture, l’équipe médicale effectue son opération de désinformation. Quatre stimulations permettent d’obtenir une sélection homogène de cellules à activité thérapeutique. Une fois que les lymphocytes T, porteurs du message imposé par le code CXXC, sont transformés en tueurs de messagers, ils sont réinjectés et le miracle s’accomplit.

    Il faut compter deux mois environ, entre la prise de sang et la réinjection. Dont 24 h de test et 4 à 6 semaines de mise en culture. Le schéma a été validé, standardisé, s’appuyant sur un modèle animal de thérapie cellulaire. Quelques souris ont été induites en maladie, un minimum, mais avec des protocoles qui miment, au maximum, le modèle humain.

    Le premier patient, qui aujourd’hui se prête à l’essai clinique, a été recruté en janvier et recevra l’injection en juin, à Bruxelles, aux cliniques Saint-Luc. D’autres patients seront recrutés entre-temps dans les trois hôpitaux belges avec lesquels ImCyse collabore : Saint-Luc (UCL), Sart-Tilman (ULg), Gasthuisberg (KUL). Pour suivre le même protocole et confirmer les données.

    L’horizon? Fin 2016, si tout va bien, les résultats complets de cette première étude seront connus. La population visée en première instance? Les patients victimes de la forme récurrente de la maladie, chez qui la sclérose n’a pas encore trop lourdement affecté l’organisme.

    Une fois le principe acquis, le développement complet prendra encore plusieurs années. La question qui se posera à ImCyse sera celle de l’échelle, du déploiement d’une technique désormais éprouvée. Le professeur évoque des campagnes de vaccination directe auprès de populations à risques, dont il reste à définir le profil (hérédité, environnement…).

    Développement

    Jean-Marie Saint-Remy conclut: "ImCyse est une plateforme technologique, pas un nouvel emballage pour une babelutte!" C’est-à-dire un vivier de solutions. Et la technique qu’il est en train de valider pour la sclérose en plaques vaut pour d’autres maladies auto-immunitaires. Au premier rang desquelles… le diabète insulino-dépendant.

    Effectivement, on imagine la pression. L’enjeu de l’essai clinique en cours est considérable. "Il s’agit d’une technologie de rupture, révolutionnaire, et nous avons l’ambition de la développer dans de nombreux domaines", nous glisse Pierre Vandepapelière, CEO d’ImCyse.

    Une porte s’ouvre. Les investisseurs commencent à s’y presser: Meusinvest, Biogenosis… Un premier plan d’investissements a été lancé en 2012. Après la Flandre – ImCyse est devenue spin-off de la KUL en 2011, six mois après sa création –, la Région wallonne est venue la soutenir et l’Europe lui a accordé un gros subside pour son projet dans le diabète. "Le but est d’arriver à guérir ces maladies sévères, on a le potentiel. ImCyse peut devenir un leader mondial de l’immunothérapie."

     

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    Pr Saint-Rémy

     

  • Soupe à l'oignon

    Dans le sud-ouest, et notamment à Toulouse, il est une tradition que nous avons suivi longtemps, très longtemps.

    Longtemps après une longue nuit, au petit matin, les fêtards toulousains se cherchaient une petite brasserie encore ouverte pour déguster la tradi soupe à l'oignon, gratinée s'il vous plait… Je me souviens l'avoir suivie, cette tradition locale du temps où je sortais dans les discothèques et autres boîtes de nuit. Non, ce n'était pas dans l'Antiquité: je suis allée en boîte jusqu'à mes 56 ans: j'ai cessé lorsque ma maladie m'a empêchée de conduire. Bah, je pourrais encore conduire, une voiture adaptée. Millodioù: voiture adaptée! j'arrive pas à y penser ou l'écrire...

    Dans les années 70, il fallait faire la distinction: discothèque est une très grand boîte à danser, avec parfois une scène et un groupe, de la place pour 350 à 400 personnes; boîte de nuit, comme cela s'indique dans sa dénomination, une cave voûtée, en plein centre-ville où l'on logeait, très difficilement une centaine de personnes. Magnifiques, ces caves voûtées, avec la fameuse brique rose de Toulouse.... je passais mon temps à m’esbaudir de l'ingéniosité des gens qui avaient réalisé ces belles maisons toulousaines, belles, jusque dans la cave! Il est arrivé, un moment, où, connue comme le loup blanc, j'avais un passe-file dans 5 boîtes toulousaine, j'entrais sans payer... ils avaient remarqué que ma façon de danser entraînait tous les jeunes sur la piste! je mettais l'ambiance rien qu'en dansant!

    Une boîte de nuit, c'est de la musique très branchée, une place très rikiki pour danser… et certainement déjà de la drogue mais comme je n'ai jamais fumé ne serait-ce qu'un pétard, ce n'est pas le genre de chose que je recherchais quand j'entrais dans ce lieu magique où je me positionnais sur la piste de l'arrivée à la fermeture… d’où l'entrée gratuite, pratiquement pas de slow, ce qui m'arrangeait bien car, je dansais, dansais, dansais “jusqu'au bout de la nuit" comme on chante par chez nous (je ne citerai pas le nom du groupe toulousain, mais vous savez de qui je parle si vous n'avez plus la morve qui vous sort du nez).

    On ne buvait pas autant que font les jeunes car les entrées étaient toujours payantes pour les filles et quand on a un budget de 3 francs six sous de jeunes de l'époque, croyez-moi, une fois payée la boisson, y'avait plus de rond dans le porte-monnaie); et puis, boire à se rouler par terre, c'était pour les minables incultes qui ne savaient pas écrire son nom: nous, on était des gens bien et snobs: on ne se saoule jamais… rien à voir avec la manachaille  de 2015 que si tu lui refuse un portable à ses 5 ans, crie haut et fort aux mauvais traitement sur enfant et t'envoie directo sur les bancs de la correctionnelle.

    Nous, on se saoulait de danse, de bruits (la fièvre du samedi soir); nous, on rentabilisait au max les 8 ou 10 francs de l'entrée dans la boîte.

    Et au petit matin, avant de rentrer chacun chez soi, à pied, tout au long des 3 à 5 km qui nous séparaient de notre lit, on s'arrêtait dans un troquet pour déguster la soupe à l'oignon revigorante.

    Il a été prouvé, il y a quelques années que cette tradition culinaire ancienne remettait les yeux en face des trous de ceux qui avaient un peu bu et dansé tout la nuit: la soupe, ça réhydrate car l'alcool, tout au contraire, dessèche les cellules. Avec une eau Perrier, y'a pas mieux pour repartir comme en 40 sur le chemin du retour; le petit matin frais dans les rues de Toulouse, ça n'a pas de prix.

    Soupe gratinée à l'oignon

    A peu près pour 3

    125 g d'oignons jaune en cube; 60 g de graisse de canard; 1 cuillère de farine, sel, poivre, pain sec et/ou grillé, 200 à plus de fromage râpé*; 1 branchette de thym ou de romarin, chapelure ou pas; 1 litre de bouillon avec cube de volailles ou autres; quelques noisettes de beurre ou huile d'olive.

    Faites rissoler les oignons à bien brun, rajoutez la cuillère de farine et remuez bien sur feu moyen; versez le bouillon et faites cuire durant 10 mn à gros bouillon après avoir salé, poivré et ajouté une branchette de thym.

    Pendant que ça bout, allumez le four à très chaud, coupez le pain dans des bols ou terrines individuelles en terre, versez le bouillon sans le thym, bien sûr; saupoudrez de fromage râpé et la chapelure ensuite, arrosez filet huile d'olive ou disposez quelques noisettes de beurre et mettre à gratiner à 250 ou plus durant 10 mn'.

    Cela devrait vous caler jusqu'à la maison et votre lit douillet déjà occupé par Morphée.

    *quand j'étais môme, on disait: le fromage qui file, c'est plus long et plus facile à dire que gruyère râpé.

     

  • Le bon gras, c'est quoi?

    J'ai déjà indiqué dans le descriptif détaillé de mes recettes de la cuisine à l'ancienne qu'il ne faut pas succomber à la mode: en fait, il ne vous faut que 3 huiles pour votre cuisine: 1 huile d'olive de bonne extraction mais pour cuisiner, de l'huile de pépins de raisin, qui est neutre pour les frites, les beignets, le poisson, par exemple, et l'huile de noix ou de noisettes pour vos salades, uniquement pour les plats crus.

    Voici la preuve que je dis vrai:

    Les vertus du régime méditerranéen sur le cerveau, confirmés par une nouvelle étude

    Vanté pour ses bienfaits cardiovasculaires, le célèbre régime méditerranéen serait également bénéfique pour le cerveau. En effet, d’après une étude espagnole, une alimentation à base d'huile, de fruits, légumes et poissons permettrait de lutter contre les risques de déclin cognitif.

    Vanté pour ses bienfaits cardiovasculaires, le célèbre régime méditerranéen serait également bénéfique pour le cerveau. En effet, d’après une étude espagnole, une alimentation à base d'huile, de fruits, légumes et poissons permettrait de lutter contre les risques de déclin cognitif.

    Le régime méditerranéen serait aussi bon pour le cerveau que pour le cœur.

    Très récemment, une étude canadienne démontrait les bienfaits d’une alimentation saine sur le déclin cognitif. Dans le même registre, des scientifiques espagnols de l’Hospital Clinic de Barcelone (Espagne) ont cherché à prouver les effets du régime méditerranéen sur la santé mentale.

    Les antioxydants bénéfiques à la santé mentale

    Depuis les années 1980, de nombreuses études ont mis en lumière les bienfaits du régime méditerranéen ou crétois sur la santé. En fait, grâce aux antioxydants présents dans les fruits, légumes et l'huile d'olive, les effets du vieillissement cérébral et du déclin cognitif, ainsi que le processus de neurodégénérescence pourraient être retardés. Pour démonter cet effet, les chercheurs ont étudié 447 volontaires âgés de 55 à 80 ans en bonne santé, (sans toutefois être considérées obèses) mais plus à risque de développer une maladie cardio-vasculaire.

    Durant 4 ans, les participants ont été soumis de façon aléatoire à un régime méditerranéen comportant un apport supplémentaire d'un litre d'huile d'olive chaque semaine, ainsi qu'une ration de 30 g de noix quotidienne ou à un régime faible en matière grasse. Tous ont ensuite dû passer une série de tests neuropsychologiques à l'issue de l'étude.

    Leurs conclusions révèlent que les cobayes soumis au régime crétois obtenaient de meilleurs résultats, notamment sur la mémoire, que le groupe soumis au régime pauvre en graisse. Chez ce dernier, les scientifiques ont même pu observer une diminution des performances cognitives.

    Un régime à adopter à tout âge

    "Il n'est jamais trop tard pour changer votre régime alimentaire en vue d'améliorer votre santé", explique le Dr Emilio Ros, coauteur de l'étude et chercheur au Hospital Clinic de Barcelone (Espagne).  Une précédente étude, menée en mai 2013 sur le même groupe de volontaires, mais sans les suivre durant plusieurs années, avait constaté les mêmes effets sur le cerveau.

    Ces résultats sont surprenants et prometteurs, soulignent leurs auteurs, même si l'étude est basée sur un faible échantillon et n'établit pas de corrélation importante entre régime méditerranéen et déficience cognitive légère, l'un des signes précurseurs dans la maladie d'Alzheimer.

    Peu de viande dans le régime méditerranéen

    Le régime méditerranéen se caractérise essentiellement par une importante consommation de fruits, de légumes, de poissons, de légumineuses et de céréales. La principale source de matière grasse, l'huile d'olive, n'est pas proscrite, tout comme le vin rouge, à condition d'être ingérée avec modération. La consommation de viande rouge et de produits laitiers est, par contre, plus limitée (voir nos conseils pour limiter la consommation de viande rouge).

    Le régime méditerranéen répond d’ailleurs aux principales recommandations suggérées par le Programme national nutrition santé (PNNS). La diète méditerranéenne est également inscrite par l'UNESCO sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité depuis 2010, tout comme la gastronomie française.

    Source : Mediterranean Diet and Age-Related Cognitive Decline, C. Valls-Pedret and al,  JAMA Internal Medicine, 11 mai 2015

    Donc, ce régime alimentaire (huile d’olive extra-vierge riche en antioxydants et de noix) améliore les capacités cognitives et la mémoire des personnes âgées. L’étude clinique, dont les résultats ont été publiés dans le JAMA Internal Medicine, montre effectivement qu’un régime alimentaire riche en légumes en en grains entiers et faible en aliments d’origine animale, comme la viande et le beurre, peut contrecarrer les effets du vieillissement sur la capacité du cerveau à fonctionner adéquatement.

    Il faut, surveiller son poids mais, certaines personnes devront travailler plus dur pour perdre du poids, selon une étude. Selon une croyance populaire, maigrir serait plus facile pour certains que pour d'autres. Une équipe de recherche l'a démontré au laboratoire pour la première fois.

    Les résultats renforcent l'idée que certaines personnes obèses devront peut-être faire plus d'efforts pour perdre du poids, à cause des différences métaboliques, indique un des chercheurs.

    Compte tenu du débat actuel sur le sport et son impact ou non sur la perte du poids, il est important de noter que l'étude en question s'est concentrée plutôt sur la restriction des calories.

    Les chercheurs ont travaillé avec 12 hommes et femmes obèses au Phoenix Epidemiology and Clinical Research Branch (PECRB), une division des National Institutes of Health aux États-Unis.

    Tout d'abord, le métabolisme de chaque participant a été quantifié à l'aide d'un calorimètre indirecte, outil qui collecte des échantillons d'air afin estimer les dépenses énergétiques d'un sujet. Ces dépenses sont calculées à partir d'une évaluation de la quantité d'oxygène consommé et de dioxyde de carbone produit.

    Les chercheurs ont évalué chaque participant à l'aide de cet outil après une journée de jeûne afin de déterminer leur métabolisme de base. Ils ont pris en compte l'âge, le sexe, la race et le poids de base de chacun.

    Ensuite, pendant six semaines, les participants ont suivi un régime qui réduisait de 50 pour cent la quantité de calories ingérées. En pension au PECRB, ils n'avaient aucune possibilité de tricher.

    Ceux dont le métabolisme avait baissé lors de la journée de jeûne ont perdu le moins de poids pendant le régime de six semaines, ce qui indique que certains avaient un métabolisme plus rapide que les autres.

    "Quand les personnes obèses diminuent leur consommation de nourriture, les réponses métaboliques varient énormément, et un métabolisme plus 'économe' contribuera éventuellement à une perte de poids moindre", indique Dr. Susanne Votruba, co-auteur de l'étude et chercheuse clinique au PECRB.

    À ce stade, cependant, les chercheurs ignorent si les individus sont nés avec leur métabolisme ou si l'allure de celui-ci peut évoluer avec les années.

    "Alors que des facteurs comportementaux, comme le respect d'un régime, influent sur la perte du poids dans une certaine mesure, notre étude indique que nous devrions prendre en compte un tableau plus large, y compris la physiologie de chacun", continue Dr. Votruba.

    L'étude a des incidences significatives pour le développement d'une approche personnalisée à la perte du poids, bien que de nouvelles études s'imposent afin de déterminer si ces différences biologiques sont innées, et pour comprendre les meilleurs moyens de lutter contre un métabolisme lent. Mais pour l'instant le Dr. Martin Reinhardt, un chercheur postdoctoral au PECRB et auteur principal de l'étude, est optimiste.

    "Les résultats renforcent l'idée que certaines personnes obèses devront peut-être faire plus d'efforts pour perdre du poids, à cause des différences métaboliques. Mais la biologie n'est pas le destin. Une alimentation équilibrée et de l'activité physique régulière sur la durée peuvent être très efficace dans la perte du poids", observe-t-il.

    L'étude a été publiée dans la revue Diabete

     

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  • Bœuf sauce au vin

    Il paraît que cela s'approche du Bœuf bourguignon... mais il se pourrait qu'ils nous aient copié... non, je plaisante: il est des recettes anciennes qui transcendent "les pays français"

    Pour 4 ou 5 il faut: 800 g à 1kg de veine grasse ou de premier talon (c'est plus fin que de la macreuse ou du jumeau mais, bon, faites avec ce que vous trouvez; Surtout, ne regardez plus jamais les étiquettes: la nouvelle dénomination est l'appellation des incultes: demandez bien les morceaux indiqués ci-dessus, vous ferez plaisir à votre boucher… notamment s'il a dépassé les 30 ans…

    100 g de cansalade roulée ou plate (n'oubliez pas: elle n'est jamais fumée!); deux cuillères à soupe de graisse de canard ou oie; 1 cuillère à soupe de farine de blé (ou poudre maïs ou fécule pomme de terre); le traditionnel bouquet garni (des branchettes thym et  feuilles laurier enveloppé d'une ou deux feuilles de poireaux et attaché avec la corde à rôti); 300 g de petits champignons de Paris; 2 gros oignons jaunes ou 150 g de petits oignons blancs, poivre mignonette, persil haché ou cerfeuil. Vous pouvez ne pas prendre des champignons mais de jolies carottes nouvelles. ½ l de vin de pays bien tanique (en cuisant, l'alcool disparait), du bouillon, environ deux verres. Et quand on a tout compris de la bonne cuisine mijotée à l'ancienne, on pense à rajouter deux ou plus, gros morceaux d'os à moelle.

    En général, on doit cuisiner chaque ingrédient un par un, comme je fais avec le cassoulet et à la fin, tout est ensemble dans la marmite

    Si vous avez eu la chance de récupérer une belle et grosse tranche de cansalade plate et fraîche (salée ou non), vous devrez la faire blanchir un peu pendant 10 mn (n'oubliez pas d'écumer); ensuite vous la ferez frire dans la graisse de canard.

    Dans votre cocotte en fonte (ou ce que vous avez ou la cocotte minute) faîtes roussir les oignons, les champignons (pensez à nettoyez le pied sableux)et les dés de cansalade (s'ils sont petits) puis, une fois bien revenus, sortez-les et mettez de côté. Dans la graisse restante, faire rissoler le bœuf coupé en gros cubes à feu vif; saupoudrez de farine et remuez bien 2 minutes puis, versez le vin et le bouillon, ajoutez le bouquet garni, le poivre et faire mijoter à feu doux 2 bonnes heures… si vous cuisez à la cocotte, cela va plus vite: 1 h seulement mais, vous n'ajoutez qu'1 verre de bouillon. En fait, le liquide doit couvrir juste la viande.

    Si vous rajoutez des carottes c'est le moment de les peler les carottes (ou grattez celles du jardin) et coupez en rondelles, en tronçons, en ce que vous voulez; 20 mn avant d'arrêter le mitonnage, rajoutez le mélange: oignons, champignons ou carottes, la cansalade.

    Servez saupoudré de persil haché. Vous accompagnez de riz, de blé ou de spaghettis, de macaroni ou de nouilles thaïlandaises: c'est mon ami Yoshi qui m'a appris que les nouilles de riz larges ne sont pas chinoises ou japonaises mais bien thaïlandaises. D'accord, ces nouilles ne sont pas dans la recette classique mais, cela change de riz (si mes aïeux ibères me voyaient, ils ne seraient pas contents!). C'est vrai, je fais honte à la partie espagnole de ma généalogie, je préfère les pâtes au riz. Désolée pour les Trans-pyrénéens.

     

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  • A vos moustiquaires! moi, c'est fait, et vous?

    Dengue et Chikungunya : Surveillance sanitaire renforcée en Haute-Garonne du 1er mai au 30 novembre 2015 annonce l’institut de veille sanitaire ce lundi. En cause : le moustique tigre.

    Le moustique Aedes albopictus ou moustique tigre, est implanté dans le département de la Haute-Garonne depuis 2012. Ce moustique est connu pour être un vecteur potentiel de maladies comme le Chikungunya ou la Dengue. Conséquence : les autorités sanitaires mettent en place une surveillance sanitaire renforcée dans tout le département.

    153 cas signalés en 2014 dans le département de Haute Garonne

    Le Chikungunya et la Dengue sont des maladies à déclaration obligatoire qui doivent être signalées partout en France métropolitaine en utilisant la fiche de notification adaptée. Néanmoins, pour certains départements de France métropolitaine dans lesquels le moustique tigre est implanté, comme la Haute-Garonne, un système de surveillance sanitaire renforcée des cas de Dengue et de Chikungunya est mis en place dans le but de détecter plus précocement les cas suspects revenant de zones endémiques et mettre en place rapidement les mesures de gestion pour éviter l’apparition de nouveaux cas indiquent les spécialistes de l’Institut de veille sanitaire.

    En 2014, en Haute-Garonne 153 signalements ont été adressés à l’ARS Midi-Pyrénées : 50 cas importés de chikungunya et 18 cas pour la dengue ont été confirmés positifs.