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opinions - Page 3

  • Guerre en Ukraine: explosion à venir de l’épidémie de Covid?

    Auteur - Michael Head: Senior Research Fellow in Global Health, University of Southampton

    CC BY ND

    L’invasion de l’Ukraine par la Russie a déjà – et continuera d’avoir – des conséquences sanitaires et socio-économiques dramatiques pour le peuple ukrainien. L’une de ces conséquences sera presque certainement l’augmentation de la charge du Covid.

    Le 10 février 2022, l’Ukraine a signalé 37 000 nouveaux cas de Covid, soit son total quotidien le plus élevé depuis le début de la pandémie. Depuis l’apparition du SARS-CoV-2, le pays a enregistré plus de 5 millions de cas confirmés et plus de 100 000 décès. Plus d’un million de ces cas sont survenus depuis le début de l’année 2022, avec une forte augmentation des infections en février. Les décès ont également augmenté.

    Après l’invasion, l’Ukraine a d’abord ralenti la communication de ces données avant de s’arrêter complètement. Il n’existe désormais aucune mesure de l’évolution de Covid dans le pays. À partir de maintenant, toutes les statistiques sur les cas et les décès seront donc sous-estimées.

    Mais ce qui est clair, c’est que la guerre a commencé à un moment où l’épidémie était manifestement en augmentation.

    Une femme tient un masque à oxygène sur le visage de son enfant, derrière du personnel soignant en tenue de protection

    Avant même le début de l’invasion russe, la situation sanitaire en Ukraine du point de vue du Covid n’était pas favorable avec un nombre de cas déjà en augmentation (hôpital des enfants de Kiev, novembre 2021). Sergei Supinsky/AFP

    Ce problème est aggravé par le fait que la couverture vaccinale contre le Covid du pays est faible, 36 % seulement de la population ayant reçu une ou plusieurs doses de vaccin. Une proportion élevée d’Ukrainiens reste donc susceptible non seulement d’attraper le Covid, mais aussi de subir les conséquences potentielles d’une hospitalisation et d’un décès – qui sont bien plus probables chez les personnes non vaccinées.

    Ainsi, même en temps de paix, il y aurait eu lieu de s’inquiéter de la manière dont les systèmes de santé relativement fragiles en Ukraine pourraient gérer de nouvelles vagues d’infections par le coronavirus. Or, il est encore plus difficile de fournir des soins lors de conflits.

    Les gens cherchant à se mettre à l’abri par tous les moyens, les épidémies en deviennent presque impossibles à contrôler.

    Des conditions optimales pour la transmission

    À la mi-mars 2022, on estime que trois millions de résidents ukrainiens ont fui leur pays. Les groupes humanitaires et les agences sanitaires qui s’occupent de la santé des réfugiés sont donc susceptibles de recevoir un grand nombre de personnes non vaccinées ou partiellement vaccinées contre le Covid. En outre, il existe déjà des niveaux élevés de Covid en Europe, et la charge de coronavirus chez les Ukrainiens, bien qu’essentiellement inconnue, est susceptible d’être importante.

    Un jardin d’enfants converti en centre d’accueil pour réfugiés à Lviv (Ukraine)

    Les abris pour les personnes fuyant les combats et l’invasion russe peuvent favoriser la promiscuité, et donc le risque de transmettre le coronavirus. Miguel A. Lopes/EPA-EFE

    Daté du 18 février 2022, le dernier taux de positivité connu pour l’Ukraine était de 60 % (proportion de tests Covid positifs). Il s’agit d’une valeur incroyablement élevée, qui indique qu’il existait déjà des foyers incontrôlés dans le pays avant le début de la guerre. Cela suggère que même si le nombre de cas a récemment atteignait déjà un niveau record, il était probablement sous-estimé de manière significative.

    Cela signifie que les personnes vulnérables aux pires effets du Covid se mélangent à des groupes dans lesquels le virus est susceptible de circuler massivement. Le fait d’être déplacé ou de s’abriter du conflit ne fait qu’accroître ce risque.

    Les logements d’urgence dans les pays voisins, avec des dizaines ou des centaines de lits regroupés dans une seule pièce, offrent un abri et un répit aux réfugiés… Cependant, la promiscuité qui y règne donne aussi un terrain propice au développement des maladies infectieuses respiratoires.

    La transmission des coronavirus y est donc probable. D’autres infections, comme la grippe ou la tuberculose, pourront également y constituer un problème de santé publique. Il est aussi probable que l’on observe le développement d’autres épidémies de maladies infectieuses, allant de la diarrhée à la gale.

    Un patient ukrainien atteint de Covid, traité dans les souls-sol d’un hôpital

    Pour être mis à l’abri des bombardements, certains patients Covid ont été déplacés dans les sous-sols des hôpitaux, où la ventilation est faible. Miguel A. Lopes/EPA-EFE

    C’est peut-être la rougeole qui est le meilleur analogue de Covid dans cette situation. Il s’agit d’un virus respiratoire hautement infectieux, souvent grave chez les enfants non vaccinés, et dont les épidémies sont très fréquentes lorsque les soins de santé de routine sont interrompus, comme dans les crises humanitaires et les zones de conflit.

    Le nombre de reproduction de base (R₀) de la rougeole (nombre de personnes qu’une personne infectée infectera en moyenne dans une population donnée) est souvent estimé entre 12 et 18. Le R₀ d’Omicron est encore en cours d’estimation, mais ce variant est connu pour être plus infectieux que les précédents. Une estimation le situe à 8,2 (certains le font même monter à plus de 10, ndlr). Comme il se propage facilement, le risque d’épidémie dans les zones de conflit et les abris pour réfugiés est élevé, comme pour la rougeole.

    Le risque de voir émerger un autre variant

    Un autre facteur à prendre en compte est que plus le nombre de cas de Covid est élevé, plus le risque d’apparition de nouveaux variants est grand.

    Le variant Delta est presque certainement né de la catastrophe qu’a été la vague de printemps en Inde en 2021, qui a entraîné des centaines de milliers, voire des millions, de décès dus au Covid. Et on pense que les variants Alpha et Bêta sont apparus respectivement au Royaume-Uni et en Afrique du Sud, à l’occasion de flambées incontrôlées.

    Or chaque nouveau variant vient avec de nouveaux risques, par exemple en ce qui concerne l’efficacité des vaccins.

    La tragédie qui se déroule en Ukraine menace les efforts déployés dans le monde entier pour lutter contre le nouveau coronavirus. Les populations déplacées et réfugiées ont besoin de soutien, non seulement en Ukraine mais aussi ailleurs, par exemple au Tigré ou auprès des réfugiés afghans qui ont fui le régime des talibans.

    Pour maîtriser la pandémie de Covid, il faut une coopération mondiale en matière de santé publique et des populations hautement vaccinées aux quatre coins du monde.

  • Violente épidémie de la bactérie "E. coli en France

    Au 11 mars 2022, 26 cas de syndrome hémolytique et urémique (SHU) "liés à des bactéries E. coli présentant des caractéristiques similaires ont été identifiés" chez des enfants de 1 à 15 ans, et "deux enfants sont décédés", a déclaré Santé publique France dans un communiqué. Fin février, l’agence avait fait part du premier décès.

     

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    Les 26 cas recensés "sont survenus dans neuf régions de France métropolitaine: Nouvelle-Aquitaine (6 cas), Hauts-de-France (5 cas), Ile-de-France (4 cas), Pays de la Loire (4 cas), Bretagne (3 cas), Bourgogne-Franche-Comté (1 cas), Grand-Est (1 cas), Provence-Alpes-Côte d’Azur (1 cas) et Auvergne-Rhône-Alpes (1 cas) ", et "22 cas supplémentaires sont en cours d’investigation", précise le communiqué.

    Chez l’enfant, le SHU est causé le plus souvent par une infection avec une bactérie appartenant à la famille des E. coli, qui se manifeste entre trois et dix jours après la contamination par de la diarrhée souvent accompagnée de sang, des douleurs abdominales et parfois des vomissements, qui peuvent évoluer après une semaine environ vers une forme sévère dans environ 10% des cas.

    Chaque année, environ 160 enfants atteints de SHU sont déclarés à Santé publique France, qui a mis en place un dispositif de surveillance (services de néphrologie pédiatrie) de cette maladie depuis 1996.

    On remarquera que Santé Publique France a la prudence d’affirmer qu’"à ce stade, l’investigation épidémiologique n’a pas permis d’incriminer une source de contamination particulière", alors que des chercheurs indépendants, dont le docteur vétérinaire Alain de Peretti, président-fondateur de Vigilance halal ont clairement montré que l’abattage halal est actuellement la principale source de propagation d’E. Coli dans l’alimentation:

    Par idéologie – ou plus simplement par trouille… – les "autorités sanitaires" préfèrent jouer avec la santé et la vie de nos enfants, plutôt que de dénoncer une pratique obscurantiste observée par un nombre croissant de "Français", au fur et à mesure de l’islamisation de notre pays.

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    Sur son blog, le docteur de Peretti vient de s’exprimer aujourd’hui-même sur le problème:

    https://www.facebook.com

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    Le spectacle des viscères et peaux de moutons jetés pêle-mêle dans les poubelles de nos rues, voire à même la chaussée, le jour de l’aïd el kébir en est la triste illustration.

    https://video.lefigaro.fr/figaro

     

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    NB: Entretien avec le Dr de Peretti, le 15 février dernier, sur son dernier livre: "L’islam sans voile. Ouvrez les yeux!"; éditions La Nouvelle Librairie, collection " Cartouche " de l’Institut Iliade

    Henri Dubost

  • La preuve des mensonges du gouvernement

     

    http://demaincestaujourdhui.hautetfort.com/archive/2020/06/18/la-preuve-des-mensonges-du-gouvernement-6246606.html

     

     

  • La preuve que les vegans sont des crétins confirmes

    Une pub dans le métro de Paris contre le massacre des rats".Ils ne sont pas une menace, ils ont le droit de vivre".

    "Les rats ne sont pas nos ennemis". C’est le message de l’association Paris Animaux Zoopolis, qui a lancé une campagne d’affichage dans le métro, à Paris. Une opération "destinée à remettre en cause l’image négative des rats, issue de préjugés, et à contester l’empoisonnement des rats à Paris". Devant la présence accrue des rongeurs dans ses rues et dans ses espaces verts, la Ville de Paris a mis en place en 2017 un plan d’action pour les éradiquer, "dans l’intérêt de l’hygiène et de la santé publique.

    Une opération de dératisation que l’association dénonce comme un "massacre". Les rats ne sont pas une menace, ils ne sont pas sales ni dangereux. Ils ont le droit de vivre", explique Philippe Reigné, le cofondateur de l’association, qui pointe du doigt "l’hypocrisie institutionnelle de la Ville de Paris et de la préfecture de police".

    Ces mesures sont prises sous couvert d’arguments sanitaires totalement infondés. […] Nous devons apprendre à cohabiter avec les animaux. Ils sont aussi légitimes que nous à vivre en ville".

    Source magazine Closer, BFM TV et RTL