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société - Page 98

  • Toulouse prépare un grand évènement culturel et historique pour 2018

    Un comité d'organisation piloté par le premier adjoint au maire de Toulouse Jean-Michel Lattes est déjà à l’œuvre et se donne 3 ans pour préparer cet événement. On vous dit lequel.

    En 2018, la Ville rose va commémorer un des événements majeurs de son histoire: la fin du siège de Toulouse et la défaite de l’armée de Simon de Montfort, envoyée dans le midi par le roi de France au prétexte officiel de combattre l’hérésie cathare mais pour la mission officieuse de mater les pouvoirs locaux encore indépendant vis-à-vis de Paris.

    Une bataille dont les conséquences politiques sont restées minces, ne faisant que retarder l’annexion du Languedoc et du Midi toulousain à la couronne de  France, mais dont la symbolique reste vivace. Elle a gravé sur l’ADN de Toulouse cette propension à la défiance vis-à-vis de Paris ; pour les chantres de l’identité occitane, elle sonne toujours comme une victoire collective des valeurs occitanes et d’une Occitanie qui, s’il elle n’a jamais existé en tant qu’État, n’a cessé de constituer une unité culturelle.

    “Commémorer la fin du siège de Toulouse n’est pas évoquer simplement l’issue d’une bataille mais de porter sur le devant de la scène les valeurs occitanes. Tel sera le but d’un cycle d’évènements que nous voulons mettre en place autour de la culture occitane tout le long de l’année 2018, explique Jean-Michel Lattes, premier adjoint au maire de Toulouse chargé notamment de la délégation pour la culture occitane“.

    L’élu toulousain a pris la tête, au début de l’été 2015, d’un comité chargé de l’organisation de cette année occitane 2018 impliquant, outre la mairie de Toulouse, l’association Convergences occitanes et les commerçants de la ville.

    Une reconstitution historique du siège de Toulouse

     

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    “Nous voulons concocter une série d’animations et d’évènements qui marqueront les esprit d’où notre volonté de travailler à cette année occitane bien en amont. Nous voulons également être dans la transversalité et j’ai le désir d’impliquer de nombreuses délégations municipales dans ce projet“, poursuit Jean-Michel Lattes.

    Parmi les idées qui germent déjà: introduire une série de spectacles en occitan dans les programmations des différents sites culturels de la ville, mener des actions pédagogiques en direction de l’Occitan “et même organiser pourquoi pas un tournoi de Soule, l’ancêtre du rugby et du football dans le Sud-Ouest de la France“, s’amuse déjà Jean-Michel Lattes.

    Au programme également: une reconstitution historique de la fin du siège de Toulouse qui s’est dénoué le 25 juin 1218 avec la mort de Simon de Montfort devant les murs de la ville. Une plaque marque d’ailleurs au 37 allée Jules Guesde, le lieu présumé où le boulet tiré par un mangonneau toulousain a frappé mortellement à la tête le baron si détesté des Toulousains.

    “La volonté d’une reconstitution existe. Il faut encore déterminer un site pour accueillir cette reconstitution. Il pourrait s’agir de la Prairie des Filtres, avance Jean-Michel Lattes“

    Des reconstitueurs chevronnés, rassemblés sous la bannière d’une association nommée pour l’occasion Tolosa 1218-2018, sont déjà actifs au projet. Ils pourraient aboutir à un grand festival de plusieurs jours invitant les Toulousains à (re)découvrir leur ville au moyen-âge à travers spectacles, animations, festivals, concerts, rencontres, expositions, colloques, publications, etc.

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    Blason de Toulouse

  • LE BON CONSEIL DU JOUR

    À Paris, une voiture est enlevée par la fourrière toutes les deux minutes. Leurs cibles privilégiées: les quartiers “bourgeois” car ils sont sûrs d’être payés et ne risquent pas de violence physique. Peu de fourrières à Clichy, Gennevilliers ou à Trappes. Un tuyau : les vautours hésitent à enlever une voiture qui a une vitesse enclenchée et le frein à main.

  • Un bar toulousain vice-champion de France du nombre de tireuses de bière

    "Le père peinard", un bistro toulousain vient d'installer 24 tireuses de bière au-dessus de son comptoir, une installation financée en partie par les clients par la pratique du crowdfunding, le financement participatif.

    Elles sont installées depuis mardi, descendant du "ciel de bar" (dixit le patron), 24 tireuses chromées rutilantes comme autant de fontaines. De chacune sort une qualité de bière, à la pression, différente.

     De Biarritz à la Méditerranée, aucun concurrent ne suit. Seule la ville de Nantes s'enorgueillit d'un établissement pourvu d'une trentaine de tireuses, mais c'est trop loin, c'est au Nord.

     

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    Tous les goûts satisfaits

     De la Faro sucrée à la Chouffe classique belge, en passant par la Lupullus non filtrée, non pasteurisée, sans oublier, bien sur les IPA, Indian Pale Ale, les bières à la mode qui rivalisent d'amertume. Les bières artisanales ont évidemment droit à leur bec perso.

     

    Un peu compliquée avec tous ces tuyaux dans l'envers du décor

     Chaque tireuse est reliée par tuyau à son fût. On peut l'imaginer, beaucoup de fûts en stock et beaucoup de tuyaux. Une salle au-dessus du bar de 40 m2 est réservée à cet usage.

    Les clients participent au financement

     Par la pratique du crowdfunding, financement populaire, de nombreux clients ont permis d'accomplir ce miracle brassicole tout en s'émancipant du secteur bancaire et de ses pratiques.

     Le coût total de l'opération se monte à 15 000 euros, dont 10 000 fournis par le distributeur qui voit son intêret évident dans cette opération. Aujourd'hui, "Le père peinard", rue des chalets, c'est 30 000 litres de bière débités à l'année.

    Le crowdfunding : le financement par la foule

    Le Financement Participatif ou Crowdfunding que l’on pourrait traduire par le financement par la foule, est une autre façon pour les entreprises, les particuliers de récolter des fonds pour leur projets. Dans la plupart des cas, c’est l’association d’un grand nombre de personnes investissant un petit montant qui permettent aux porteurs de projets de trouver les fonds demandés. Ce mode de financement est également un moyen de fédérer le plus grand nombre de personnes autour de son projet.

     

  • La cuisine vitesse grand V du placard (et congélo)

    pour les fainéants, ceux qui n'ont pas le temps et pour les tradi qui ont leur temps.

    A condition que vous ayez ces ingrédients

    Champignons déshydratés, frais ou surgelés ou en bocaux de verre.

    Pommes de terres: fraiches, vapeur sous vide, noisettes chez Picard

    Obligatoirement, il faut cependant: 3 oignons (frais ou en cube surgelé), curcuma, coriandre, cannelle en poudre (ou les 4 épices) ou clou de girofle en poudre ou muscade en poudre; paprika ou piments Espelette;  de la graisse d'oie ou de canard, ou du beurre ou de l'huile; sel, poivre, herbes aromatiques fraîches ou surgelés.

    Si vous avez des champignons (de préférence de cèpes ou des bois) surgelés: les sortir de l'emballage et les faire dégeler sur une assiette….

    Si vous les avez en boîte, passez-les et rincez-les trois fois.

    Si vous les avez frais: coupez le pied sableux, coupez en gros morceaux et faites sauter d'abord à sec pour évaporer l'eau puis dans de la graisse de canard, du beurre ou de l'huile

    S'ils sont déshydratés, les requinquer deux heures dans de l'eau chaude, jeter l'eau et les rincer trois fois.

    Si vous avez des pommes de terre fraîches: pelez-les, coupez-les en cubes et faites cuire dans de l'eau bouillante salée durant un quart d'heure ou moins.

    Les passer, mettre dans un saladier et écrasez à la fourchette ou presse-purée à gros trous.

    Engraissez l'écrasée au beurre si vous aimez. Ajoutez les épices, les plantes aromatiques et goutez pour assaisonnement parfait.

    Si vous les avez à la vapeur, retirez-les du sachet plastique, lavez-les trois fois, mettre à chauffer dans une casserole d'eau bouillante, jetez l'eau, les écraser au presse-purée à gros trous.

    Si vous avez des pommes noisettes surgelées,  dans une grosse casserole, mettre un demi-verre de lait et jeter vos pommes dans la quantité nécessaire. Tournez, tournez, tournez et rajoutez la quantité de lait nécessaire à obtenir la consistance de purée que vous aimez: C'est assez long pour tourner, je vous le dis d'avance mais on y arrive assez bien. Goutez car il y a déjà du sel: ajoutez poivre et toutes vos épices préférées.

    Faites fondre les oignons en cubes dans de la graisse de canard, arrosez d'un filet de vinaigre et disposez sur la purée dans un coin d'un plat creux. Rajoutez les champignons sautés dans l'eau coin. Saupoudrez de persil, ciboulette, etc…

    Vous pouvez aussi ajoutez selon les mêmes principes: cœurs d'artichauts coupés ou  entiers: en bocaux, surgelés ou frais.

     

     

  • Poisson à la tomate et chorizo (sauce rouge)

    Pour 4: 4 x 150 g de cabillaud épais, 1 cuil. à soupe huile olive, 80 g de chorizo en tranche, 1 oignon rouge émincé en cubes, feuille de laurier frais, branchette thym

    1 bon verre à moutarde de vin blanc sec, 4 cœurs d'artichaut déjà cuit, 1 boite de pulpe de tomate ou 1,5 kg de tomates fraîches, 12 olives vertes ou violettes, 1 citron

    1 cuil. à café de piment Espelette, sel, poivre

    Si vous utilisez des artichauts frais, faites les cuire ¼ heure dans l'eau salée bouillante une fois débarrassé des feuilles et du foin; épluchez les tomates après les avoir trempées dans l'eau bouillante des artichauts.

    Coupez les cœurs d'artichaut en 4; coupez en brunoise le chorizo et faites le sauter 3 minutes dans une poêle, faire cuire les morceaux de poissons poivrés et salée dans la graisse du chorizo et réserver sur une assiette, face le plus doré du poisson sur le dessus.

    Dans la poêle avec de l'huile d'olive même l'oignon, le piment d'Espelette et faire cuire 20 mn bien bruns, ajoutez le vin blanc et faîtes bouillir, puis ajoutez la pulpe de tomate avec un morceau de sucre, les olives, 1 feuille de laurier frais et le thym; laissez cuire la sauce; goûtez et rectifiez; rajoutez les cœurs d'artichaut et le chorizo; laissez cuire encore 5 mn.

    Disposez la sauce sur les morceaux de poisson grillés, arrosez d'un filet de citron.

    Accompagnez de riz cuit à l'eau, sel, poivre, herbes aromatique et saupoudré du zeste de citron frais. Goûtez et rectifiez. Vous pouvez récupérer les olives violettes et les disposer autour du dôme de riz.

    Servez avec beaucoup de pain de campagne pour tremper dans la sauce.

     

  • Salade de fèves au chorizo

    Pour un plat complet, rajoutez des œufs durs, des anchois ou des morceaux de poivrons à l'huile et pourquoi pas des cubes de fromage de brebis à l'huile

    pour 4: 1 beau concombre, 300 g de fèves écossées, 8 tranches fines de chorizo piquant ou doux, cela vous regarde, des cébettes, quelques noisettes, 30 g, vinaigre de xérès ou bon vieux vinaigre de chez nous

    Faites cuire vos fèves dans de l'eau bouillante salées puis quand elles sont tendres, plongez-les dans le l'eau très fraîche. Otez la peau blanche et mettre dans le saladier.

    Ajoutez votre concombre coupés en petits dés et rajoutez au saladier. Coupez des cébettes en petits morceaux.

    Retirez la peau du chorizo et coupez-le en brunoise. Faites griller sans huile dans une poêle, ajoutez des noisettes coupées et faites sauter ensemble; versez dans le saladier.

    Salez, poivrez et ajoutez si vous voulez une vinaigrette à l'huile de noisette.

    C'est une recette que je fais souvent.

    Si le chorizo vous décourage, prenez du saucisson à l'ail ou le de la mortadelle.

    Si vous n'avez pas des cébettes (oignons frais) prenez des petits oignons marinés.

     

  • A table au boulot!

    Les Français, amateurs de la longue pause-déjeuner au travail

    La Grèce est le pays sondé où la pause-déjeuner est la plus courte.

    Ils prennent en grande majorité (77%) plus de 30 minutes, durée moyenne d'un repas. Côté budget, les Français mettent environ 10,50 euros pour leur déjeuner, et choisissent le plus souvent le restaurant.

    Les Français apprécient la bonne nourriture. Même au travail, ils prennent le temps de déguster. Ils sont 77% à prendre plus de 30 minutes - temps moyen de la durée d'un repas - pour la pause-déjeuner, révèle une étude Edenred, l'organisme gestionnaire des tickets restaurant. 43% des sondés profitent même de plus de 45 minutes. Sur les 14 pays étudiés, le Mexique se place au même niveau que la France, suivi de l'Italie (68%) et du Japon (62%). En bas du tableau, la Grèce, où seul 9% profitent de plus de 30 minutes pour déjeuner. À noter que l'Espagne, où la pause-déjeuner fait débat, n'est pas prise en compte dans l'étude, qui a lancé un appel à candidature pour la réaliser.

    "Les services de livraison se développent de plus en plus, car ils permettent d'optimiser le temps sans sacrifier la pause-déjeuner".

    Étude Edenred sur les repas au travail

    Le déjeuner est principalement vu comme un moment de détente pour les sondés (41%) ainsi qu'un besoin physiologique (30%). "Dans les pays affichant un produit intérieur brut peu élevé, le repas est plutôt perçu comme un besoin physiologique, note l'étude. La notion de plaisir est davantage associée au repas du soir. Le déjeuner est un moment essentiel à prendre en compte dans les démarches de bien-être au travail". Les variations de temps disponible pour cette pause sont également dues aux réglementations de chaque pays. "Ces différences s'explique en partie par le fait que, dans certains pays, le droit du travail ne fixe pas un temps de travail précis, explique Charlotte Malvy, directrice de la responsabilité sociétale d'Edenred. En Grèce, le temps est très restreint le midi, au profit du dîner".

    Pour déjeuner, les Français préfèrent le restaurant. Ils sont 76% à y aller une fois par semaine, comme le font les Brésiliens (87%), Tchèques (84%) et Japonais (81%). En Grèce, 82% des salariés préfèrent prendre un plat à emporter ou une "lunch box" au moins une fois par semaine, tout comme au Venezuela, aux États-Unis ou au Royaume-Uni (64%). "Les options ‘à emporter' sont plus répandues dans les pays anglo-saxons, note l'étude. Les services de livraison se développent de plus en plus, car ils permettent d'optimiser le temps sans sacrifier la pause-déjeuner".

    L'employeur, acteur de l'éducation alimentaire

    Côté budget, le prix est l'un des trois premiers critères de choix du repas dans l'ensemble des pays sondés, sauf en France où est plutôt privilégié le type de cuisine. A ce critère s'ajoutent la proximité du lieu de repas et la rapidité de service. "Nous n'avons pas de données chiffrées pour tous les pays en terme de budget, détaille Charlotte Malvy, mais pour la France, le budget moyen mensuel pour l'alimentaire (courses, déjeuner) s'élève à 500 euros. Quant au déjeuner, les Français ajoutent trois euros au montant moyen d'un ticket restaurant: 7,50 euros". Soit un repas à 10,50 euros en moyenne.

    Si le repas est sacré pour les Français, ils estiment également que l'entreprise a un rôle à jouer. Ils sont même 39% à considérer que l'employeur est le troisième acteur de l'éducation alimentaire, après la famille et l'école. "Ils s'attendent à ce que leur pause-déjeuner soit facilitée, explique Charlotte Malvy. Ils apprécient aussi les paniers de fruits sur le lieu de travail et avoir accès à des produits sains dans les distributeurs".

     

    Toulouse, toulousain, cuisine, recettes, société, Occitanie