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société - Page 98

  • Poisson à la tomate et chorizo (sauce rouge)

    Pour 4: 4 x 150 g de cabillaud épais, 1 cuil. à soupe huile olive, 80 g de chorizo en tranche, 1 oignon rouge émincé en cubes, feuille de laurier frais, branchette thym

    1 bon verre à moutarde de vin blanc sec, 4 cœurs d'artichaut déjà cuit, 1 boite de pulpe de tomate ou 1,5 kg de tomates fraîches, 12 olives vertes ou violettes, 1 citron

    1 cuil. à café de piment Espelette, sel, poivre

    Si vous utilisez des artichauts frais, faites les cuire ¼ heure dans l'eau salée bouillante une fois débarrassé des feuilles et du foin; épluchez les tomates après les avoir trempées dans l'eau bouillante des artichauts.

    Coupez les cœurs d'artichaut en 4; coupez en brunoise le chorizo et faites le sauter 3 minutes dans une poêle, faire cuire les morceaux de poissons poivrés et salée dans la graisse du chorizo et réserver sur une assiette, face le plus doré du poisson sur le dessus.

    Dans la poêle avec de l'huile d'olive même l'oignon, le piment d'Espelette et faire cuire 20 mn bien bruns, ajoutez le vin blanc et faîtes bouillir, puis ajoutez la pulpe de tomate avec un morceau de sucre, les olives, 1 feuille de laurier frais et le thym; laissez cuire la sauce; goûtez et rectifiez; rajoutez les cœurs d'artichaut et le chorizo; laissez cuire encore 5 mn.

    Disposez la sauce sur les morceaux de poisson grillés, arrosez d'un filet de citron.

    Accompagnez de riz cuit à l'eau, sel, poivre, herbes aromatique et saupoudré du zeste de citron frais. Goûtez et rectifiez. Vous pouvez récupérer les olives violettes et les disposer autour du dôme de riz.

    Servez avec beaucoup de pain de campagne pour tremper dans la sauce.

     

  • Salade de fèves au chorizo

    Pour un plat complet, rajoutez des œufs durs, des anchois ou des morceaux de poivrons à l'huile et pourquoi pas des cubes de fromage de brebis à l'huile

    pour 4: 1 beau concombre, 300 g de fèves écossées, 8 tranches fines de chorizo piquant ou doux, cela vous regarde, des cébettes, quelques noisettes, 30 g, vinaigre de xérès ou bon vieux vinaigre de chez nous

    Faites cuire vos fèves dans de l'eau bouillante salées puis quand elles sont tendres, plongez-les dans le l'eau très fraîche. Otez la peau blanche et mettre dans le saladier.

    Ajoutez votre concombre coupés en petits dés et rajoutez au saladier. Coupez des cébettes en petits morceaux.

    Retirez la peau du chorizo et coupez-le en brunoise. Faites griller sans huile dans une poêle, ajoutez des noisettes coupées et faites sauter ensemble; versez dans le saladier.

    Salez, poivrez et ajoutez si vous voulez une vinaigrette à l'huile de noisette.

    C'est une recette que je fais souvent.

    Si le chorizo vous décourage, prenez du saucisson à l'ail ou le de la mortadelle.

    Si vous n'avez pas des cébettes (oignons frais) prenez des petits oignons marinés.

     

  • A table au boulot!

    Les Français, amateurs de la longue pause-déjeuner au travail

    La Grèce est le pays sondé où la pause-déjeuner est la plus courte.

    Ils prennent en grande majorité (77%) plus de 30 minutes, durée moyenne d'un repas. Côté budget, les Français mettent environ 10,50 euros pour leur déjeuner, et choisissent le plus souvent le restaurant.

    Les Français apprécient la bonne nourriture. Même au travail, ils prennent le temps de déguster. Ils sont 77% à prendre plus de 30 minutes - temps moyen de la durée d'un repas - pour la pause-déjeuner, révèle une étude Edenred, l'organisme gestionnaire des tickets restaurant. 43% des sondés profitent même de plus de 45 minutes. Sur les 14 pays étudiés, le Mexique se place au même niveau que la France, suivi de l'Italie (68%) et du Japon (62%). En bas du tableau, la Grèce, où seul 9% profitent de plus de 30 minutes pour déjeuner. À noter que l'Espagne, où la pause-déjeuner fait débat, n'est pas prise en compte dans l'étude, qui a lancé un appel à candidature pour la réaliser.

    "Les services de livraison se développent de plus en plus, car ils permettent d'optimiser le temps sans sacrifier la pause-déjeuner".

    Étude Edenred sur les repas au travail

    Le déjeuner est principalement vu comme un moment de détente pour les sondés (41%) ainsi qu'un besoin physiologique (30%). "Dans les pays affichant un produit intérieur brut peu élevé, le repas est plutôt perçu comme un besoin physiologique, note l'étude. La notion de plaisir est davantage associée au repas du soir. Le déjeuner est un moment essentiel à prendre en compte dans les démarches de bien-être au travail". Les variations de temps disponible pour cette pause sont également dues aux réglementations de chaque pays. "Ces différences s'explique en partie par le fait que, dans certains pays, le droit du travail ne fixe pas un temps de travail précis, explique Charlotte Malvy, directrice de la responsabilité sociétale d'Edenred. En Grèce, le temps est très restreint le midi, au profit du dîner".

    Pour déjeuner, les Français préfèrent le restaurant. Ils sont 76% à y aller une fois par semaine, comme le font les Brésiliens (87%), Tchèques (84%) et Japonais (81%). En Grèce, 82% des salariés préfèrent prendre un plat à emporter ou une "lunch box" au moins une fois par semaine, tout comme au Venezuela, aux États-Unis ou au Royaume-Uni (64%). "Les options ‘à emporter' sont plus répandues dans les pays anglo-saxons, note l'étude. Les services de livraison se développent de plus en plus, car ils permettent d'optimiser le temps sans sacrifier la pause-déjeuner".

    L'employeur, acteur de l'éducation alimentaire

    Côté budget, le prix est l'un des trois premiers critères de choix du repas dans l'ensemble des pays sondés, sauf en France où est plutôt privilégié le type de cuisine. A ce critère s'ajoutent la proximité du lieu de repas et la rapidité de service. "Nous n'avons pas de données chiffrées pour tous les pays en terme de budget, détaille Charlotte Malvy, mais pour la France, le budget moyen mensuel pour l'alimentaire (courses, déjeuner) s'élève à 500 euros. Quant au déjeuner, les Français ajoutent trois euros au montant moyen d'un ticket restaurant: 7,50 euros". Soit un repas à 10,50 euros en moyenne.

    Si le repas est sacré pour les Français, ils estiment également que l'entreprise a un rôle à jouer. Ils sont même 39% à considérer que l'employeur est le troisième acteur de l'éducation alimentaire, après la famille et l'école. "Ils s'attendent à ce que leur pause-déjeuner soit facilitée, explique Charlotte Malvy. Ils apprécient aussi les paniers de fruits sur le lieu de travail et avoir accès à des produits sains dans les distributeurs".

     

    Toulouse, toulousain, cuisine, recettes, société, Occitanie

     

     

     

     

     

  • C'est le moment d'aller se balader en forêt… mais

    Postée sur des herbes hautes, la tique s’accroche aux chevreuils, daims, campagnols, mulots, écureuils, oiseaux, chiens, chevaux, bovins.... Elle se nourrit de leur sang pour se développer. Elle devient porteuse de la bactérie responsable de la maladie de Lyme (Borrelia burgdorferi) lors d’un repas sanguin sur un animal infecté. La tique peut ensuite piquer l’homme et lui transmettre la bactérie Borrelia, ainsi que d'autres bactéries.

    Les morsures peuvent venir des tiques larves, nymphes, et adultes femelles (les mâles ne piquent pas). On estime que 5 à 20% des tiques sont infectées.

    La meilleure prévention actuelle consiste à se protéger contre les morsures de tiques lors d'une promenade en forêt, en particulier entre avril et septembre. Plus généralement, il faut être prudent lors des ballades en pleine nature et même dans son jardin lorsqu'on tond sa pelouse.

    La maladie a été identifiée partout en France. Elle est généralement absente en altitude (au dessus de 1 500 mètres). Elle est très présente dans les régions boisées et humides, où le gibier est nombreux, en particulier dans l’Est (Alsace, Lorraine) et au Centre (Limousin, Auvergne), mais aussi et c'est plus récent, dans le Pyrénées. Selon le ministère de la santé, il y aurait 9,4 cas de Lyme pour 100 000 habitants, mais 180 pour 100 000 en Alsace. Ces chiffres sont contestés par les associations qui estiment que plusieurs centaines de milliers de Français sont contaminés.

    Comment éviter d’être piqué en forêt

    • Eviter les zones boisées et broussailleuses avec des herbes hautes et des feuilles mortes au sol.
    • Marcher au centre des chemins
    • Porter des vêtements longs et fermés, les chaussettes recouvrant le bas des pantalons. Les autorités recommandent de porter des vêtements clairs pour pouvoir plus facilement repérer les tiques, mais les études ne montrent pas que cette stratégie est particulièrement efficace.
    • On peut appliquer des insectifuges à base de DEET (diéthyltoluamide) sur la peau exposée. Ils sont actifs plusieurs heures. Eviter d’appliquer ces produits sur la peau des enfants, des femmes enceintes, sur les yeux, la bouche. Selon l’agence américaine de protection de l’environnement, certains insecticides à base de 2-undecanone ou de citronnelle seraient eux aussi efficaces.
    • On peut pulvériser des produits à base de perméthrine sur les vêtements, en particulier chaussures, pantalons, chaussettes. Idem sur les tentes. Il existe des articles prétraités.

    Ici vos huiles essentielles protectrices: www.biotine-sep.com

    Après la promenade

    • On examine soigneusement tout le corps et le cuir chevelu après la promenade dans une zone à risque, pour repérer et retirer précocement toute tique.
    • Pour cela, il faut prendre l’habitude de prendre une douche ou un bain dans les deux heures qui suivent la fin de la promenade. Dans une étude conduite dans le nord est des Etats-Unis, cette pratique a réduit de 60% le risque de contracter la maladie de Lyme. En effet, c’est l’occasion de repérer une tique, avec en plus l’opportunité de l’éliminer naturellement grâce au savon et à l’eau. Autre avantage : après une douche ou un bain on change généralement de vêtements.
    • L’examen du corps doit être minutieux, quitte à se servir d’un miroir. Les parents doivent examiner soigneusement les enfants, notamment au niveau des aisselles, des oreilles, de l’ombilic, des genoux, des jambes, des cheveux.
    • Examiner aussi soigneusement les animaux qui vous ont suivi en forêt, les vêtements, les sacs. On peut tuer les tiques en passant les vêtements et les sacs dans une sécheuse à température max pendant une heure.

    Si vous repérez une tique sur la peau

    • Ne pas appliquer d'éther, de pétrole ou tout autre produit chimique.
    • A l'aide d'une pince fine (pince à épiler) ou d'une pince spéciale vendue en pharmacie, agripper la tique le plus près possible de la peau et tirer doucement mais fermement vers l’extérieur. Ne pas faire tourner la tique ni la secouer, ce qui risque de détacher le corps de la tique de la partie qui mord la peau. Si cela arrive, détacher la partie restante avec la pince à épiler. En cas d’échec, la laisser en place et laisser la peau cicatriser. Appliquer un antiseptique sur la zone (alcool, produit iodé, etc…)
    • Dans les 3 à 30 jours on peut repérer l’apparition éventuelle d’un érythème migrant (EM). Il s'agit d'une lésion rouge circulaire, d'au moins 5 cm de diamètre qui a pour centre la zone mordue. Elle peut s’accompagner de fièvre et de douleurs articulaires. La présence d'une petite zone d'érythème autour de la piqûre immédiatement ou dans les 24 premières heures après la morsure est le résultat d'une réaction aux composés salivaires de la tique. L'absence d'EM ne veut pas dire quon n'a pas été infecté.
    • Consulter un médecin même en l'absence d'érythème migrant. La règle est d'instaurer dans tous les cas, EM ou pas, un traitement antibiotique pour détruire les bactéries et éviter que la maladie ne prenne une forme chronique.

    Lectures conseillées:

    Maladie de Lyme de Judith Albertat

    Soigner Lyme et les maladies chroniques du Dr Richard Horowitz

     

     

  • Emballages alimentaires: faites le bon choix

    Manger sainement, c’est aussi choisir des aliments dans un emballage qui préserve leurs qualités nutritives sans être nocif pour la santé.

    Jus de fruits, bouteilles d’eau, conserves… Ces produits de grande consommation sont généralement vendus dans leurs emballages, qu’ils soient en plastique, en verre ou en métal. D'une manière générale, il est toujours préférable d'opter pour le vrac, c'est mieux pour la santé et c'est mieux pour la planète.

    Si vous devez acheter des aliments pré-emballés ou si vous devez utiliser des emballages à la maison, voici quelques explications et conseils.

    La bouteille de verre conserve mieux le jus de fruits que celle en PET

    Une étude française a comparé l’évolution des jus de fruits multivitaminés dans des bouteilles en verre ou en plastique. Les chercheurs se sont intéressés au contenu en acide ascorbique (vitamine C), bêta-carotène et alpha-tocophérols (vitamine E) dans des bouteilles de verre ou de PET. Ils ont utilisé une boisson multifruits et multivitamine contenant de la pomme, de l’orange, du raisin, de la poire, de la pêche, de la mangue, de l’abricot, de la banane, du kiwi, du citron, de l’ananas et de la goyave.

    Après avoir dilué la boisson dans de l’eau, les scientifiques ont ajouté du sucre, de l’acide citrique et un mélange de vitamines C, A, B1, B6 et B9. Le jus de fruits a été intentionnellement fortifié avec de la vitamine E (alpha-tocophérol) pour observer les interactions entre vitamine C et vitamine E. Ensuite, le jus a été emballé soit dans une bouteille de PET soit dans une bouteille en verre. Les bouteilles en plastique étaient fermées avec des bouchons de polyéthylène et de polypropylène sans joint interne et les bouteilles en verre par des bouchons métalliques. Les bouteilles étaient conservées à 20°C dans l’obscurité.

    Après 97 jours, il y avait des changements significatifs dans les deux types de bouteilles, mais globalement le verre préservait mieux le contenu nutritionnel que la bouteille en PET. En effet, les chercheurs ont noté une importante dégradation de l’acide ascorbique après trois mois de conservation, allant jusqu’à 54 % et 72 % du contenu initial dans les bouteilles de verre et de PET, respectivement : la dégradation de l’acide ascorbique était clairement plus forte dans les bouteilles en PET. D’après les chercheurs, ce serait dû à l’infiltration de l’oxygène à travers le PET. De plus, le bêta-carotène était plus oxydé dans le PET que dans les bouteilles en verre : la concentration en isomères du bêta-carotène était plus élevée dans les bouteilles en verre.

    Il est recommandé de manger les fruits entiers plutôt qu'en jus. Mais on peut consommer des jus de fruits de temps en temps. Le jus de fruits emballé dans des bouteilles en verre contient plus d’antioxydants représente une meilleure source de composés bioactifs.

    Les substituts du bisphénol A ne valent pas mieux que celui qu'ils remplacent

    Depuis le 1er janvier 2015, l’utilisation du bisphénol A dans les emballages est interdit en France. A la place, les industriels utilisent des cousins : le bisphénol S ou le bisphénol F. Mais ces substituts auraient les mêmes effets, selon des toxicologues français. Le professeur René Habert, toxicologue de la reproduction au CEA, et professeur à l’université Paris Diderot a présenté vendredi 22 janvier 2016, à l'Institut Pasteur de Paris, une synthèse des travaux sur les effets du Bisphénol A et de ses substituts, dans le cadre d'un colloque dédié aux perturbateurs endocriniens et organisé par l'Anses et le ministère de l'Ecologie.

    Le bisphénol A (BPA) est un perturbateur endocrinien. Il a été synthétisé pour la première fois en 1891 et son activité œstrogénique a été découverte en 1936. Dans les années 50, on a découvert que le bisphénol A pouvait se polymériser pour former des plastiques de polycarbonate, un produit bon marché, léger, transparent et résistant. 70 % de la production de BPA sert à la production de plastiques de polycarbonate ayant de nombreuses applications (emballages, optique, médecine… ) et 20 % sont utilisés pour les résines epoxy utilisées par exemple comme revêtement des canettes métalliques. Les bisphénols S et F pourraient avoir des effets proches du BPA car leurs structures chimiques sont similaires.

     

    Conseil : Si vous achetez des conserves, préférez les bocaux aux boîtes.

    Le successeur des phtalates: un perturbateur endocrinien

    Le DINCH (1,2-cyclohexanedicarboxylic acid, diisononyl ester ) est un plastifiant couramment utilisé dans des objets qui entrent en contact étroit avec l’homme tels que des dispositifs médicaux, des jouets pour enfants ou des emballages alimentaires. Le DINCH a été choisi par l’industrie comme une alternative sans danger aux phtalates qui entrent dans la composition des plastiques et qui ont pour certains des effets biologiques inquiétants.

    L’utilisation de certains phtalates a été bannie ou restreinte dans les produits à destination des enfants en Amérique du Nord et dans de nombreux pays d’Europe en raison de leurs effets sur la santé, notamment sur la reproduction.

    Les chercheurs, qui ont travaillé sur les phtalates pendant des années, ont décidé d’étudier les effets du DINCH et de ses deux principaux métabolites (CHDA cyclohexane-1,2-dicarboxylic acid et MINCH and cyclohexane-1,2-dicarboxylic acid mono isononyl ester), grâce à des expériences en laboratoire sur du tissu adipeux de rat. Les chercheurs avaient d’abord utilisé le DINCH comme témoin car il était censé être sans danger mais ils ont constaté des résultats similaires à ceux obtenus avec les phtalates. Ils ont trouvé que le mode d’action du DINCH était particulièrement similaire à celui d’un type de phtalate appelé DEHP (di-2-ethylhexyl phthalate).

    Les résultats de l’étude montrent qu’un des métabolites (produits de dégradation) du DINCH (MINCH) agit comme un perturbateur métabolique pouvant conduire au surpoids. Le MINCH pourrait aussi interférer avec le système endocrinien chez les mammifères.

    Conseil: évitez les films d'emballage alimentaire, évitez aussi de réchauffer les aliments dans des barquettes et des plastiques, même dits "micro-ondables".

    Les nanoparticules, nouvel ennemi invisible ?

    Les nanoparticules sont des particules de taille extrêmement petite allant de quelques nanomètres à quelques centaines de nanomètres. Leur taille leur confère des propriétés physiques et chimiques particulières. Les nanoparticules existent depuis toujours dans l’environnement, elles sont produites naturellement par exemple par l’activité volcanique. Mais il existe un autre type de nanoparticules, celles que l’homme fabrique, ce sont les nanoparticules de synthèse. Elles sont utilisées dans les cosmétiques, les crèmes solaires, les produits de nettoyage…

    L’industrie agroalimentaire souhaite désormais s’en emparer et explore les applications possibles des nanotechnologies : emballage plastique contenant des nanoparticules de silicate pour augmenter la fraîcheur des produits en maintenant l’oxygène à l’extérieur et en retenant l’humidité, des nanocapteurs permettant de détecter des toxines ou des bactéries nocives, des nanomatériaux aidant le consommateur à détecter des aliments avariés grâce à un changement de couleur de l’emballage et enfin des nanomicelles qui encapsulent les additifs alimentaires.

    Est-ce sans risque? Dans un article paru dans EMBO reports, l’auteur fait le tour de la question en pointant l'absence de réglementation et le manque de données et d’études sur le sujet.

    Malgré les bénéfices que semblent présenter l’utilisation des nanotechnologies dans l’industrie agro-alimentaire, certains émettent des réserves. En effet, des scientifiques estiment qu’il existe déjà suffisamment de preuves pour craindre les effets sur la santé de l’ingestion de nanoparticules. Dora Pereira (UK Medical Research Council Human Nutrition Research) explique "que certaines nanoparticules ne sont pas faciles à digérer, ce qui est particulièrement préjudiciable quand elles sont utilisées pour encapsuler les additifs alimentaires". Elle déplore également que de nombreuses études s’intéressent aux effets des nanoparticules sur les voies respiratoires (par inhalation), moins sur le système digestif (par ingestion).

  • Danges des portables en milieu de santé

    Les téléphones portables sont vecteurs d’entérobactéries résistantes dans des unités de soins intensifs, selon une étude

    Dans le cadre d’une démarche d’amélioration continue de la qualité, le service stérilisation de l’hôpital La Timone à Marseille ont mesuré leur impact sur l’hygiène des mains du personnel dans la zone de conditionnement. Les prélèvements ont été réalisés en une semaine sur vingt agents utilisant un téléphone portable ou sans fil au cours de leur activité, de manière inattendue, anonyme et randomisée selon deux méthodes: par empreinte sur géloses contacts et par écouvillonnage avec une solution isotonique.

    Les analyses faites par le laboratoire de microbiologie de l’hôpital ont montré une cohérence entre les quantités bactériennes recueillies sur les téléphones portables et celles des mains du personnel. Pour chaque niveau de risque, la quantité moyenne en bactéries du téléphone portable correspond à celle des mains droite et gauche de son utilisateur, ce qui met en évidence une contamination systématique des mains du personnel par l’utilisation du téléphone portable ou sans fil.

    La découverte de germes à proscrire (contamination fécale par Enterobacter cloacae et des Pseudomonas apparentés) vient confirmer l’utilité de l’étude dans l’amélioration continue de la maîtrise de l’environnement.

    Le risque de contamination par le téléphone portable a conduit à son interdiction objective dans la zone de conditionnement. Une enquête prospective doit être faite afin de mesurer l’amélioration de l’hygiène des mains du personnel depuis sa suppression. L’équipe note qu’il serait intéressant d’étudier aussi d’autres objets usuels (lecteur laser, tablette tactile, badge).

    Les contrôles standard d’eaux et de surfaces ont été renforcés pour rechercher d’éventuelles sources de contamination secondaire.

    Pour le téléphone sans fil, un planning de désinfection journalier a été rajouté dans la traçabilité du bio-nettoyage et il est envisagé d’acquérir des housses à usage unique ou de réaliser une protection à l’aide de film plastique de type alimentaire. Voir aussi Téléphones portables: risque de contamination pour les mains sur le site de l’association de victimes des infections nosocomiales.

    Dans un article scientifique, cité par Biohazardous Cell Phones (Worms & Germs Blog) et paru dans l’American Journal of Infection Control (Source Mir Sadat-Ali, Ammar K. Al-Omran, Quamar Azam, Huda Bukari, AlHussain J. Al-Zahrani, Rasha A. Al-Turki, Abdallah S. Al-Omran. Bacterial flora on cell phones of health care providers in a teaching institution. American Journal of Infection Control June 2010 (Vol. 38, Issue 5, Pages 404-405), il y a un autre exemple de contamination des mains par le téléphone portable.

    Les auteurs ont réalisés des prélèvements de téléphones portables auprès de 288 membres du personnel de soins pendant une période de 6 mois.

    43,6% des téléphones contiennent des bactéries de “potentiellement dangereuses“. Il n’y a pas d’éléments apportés sur pourquoi étaient-elles considérées comme “potentiellement dangereuses“ et on peut être aussi surpris de constater que le pourcentage ne soit pas encore plus élevé.

    Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline a été isolé sur 7,3% des téléphones, chez des personnes travaillant dans les salles de soins, les urgences et la salle d’opération.

    31% des personnes ont affirmé essuyer occasionnellement leurs téléphones avec un support imbibé d’alcool. Les personnes qui disent le faire sont significativement moins susceptibles d’avoir des téléphones contaminés.

    NB : D’autres études comme celle-ci avaient déjà rapporté le problème

    Ce travail montre que les téléphones portables pourraient jouer un rôle dans la transmission des infections nosocomiales et communautaires. Dans le cadre de prévention de ces risques, il faut sensibiliser les utilisateurs des téléphones mobiles l’importance du lavage des mains et l’utilisation des solutions hydro-alcoolique pour désinfecter aussi bien les téléphones portables que les mains.

    La question que je me pose quand j’observe des personnes dans la vie quotidienne travailler tout en ayant leur téléphone portable est comment font-elles pour faire correctement deux choses en même temps?