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société - Page 101

  • Variante de cassoulet

    “Cassoulet“ aux pois chiches à l'espagnole

    Faire tremper les pois chiches toute la nuit. Je vous conseille d'utiliser de l'eau en bouteille plutôt que l'eau du robinet pleine de molécules pharmaceutiques.

    Il vous faut pour 4

    4 cuisse entières de canard confites; attention, si vous achetez les cuisses en boîte, elles sont très cuites; si vous les commandez au boucher, sachez qu'il faudra les faire cuire longtemps.

    4 tranches de cansalade plate, 1 morceau de chorizo de 140 g; 2 oignons jaunes, 1 poivron rouge, une petite boîte de tomate concentrée, 300 g de saucisse de Toulouse, 350 g d'échine de porc ou d'agneau, sel, poivre du moulin, paprika piquant ou piment d'Espelette

    Verser deux litres (ou plus) d'eau dans une grande marmite et mettre les pois-chiches à cuire sous feu très fort.

    Faites revenir les 4 cuisses pour retirer le gras de canard. Faites les bien revenir. Retirez et tenir au chaud; dans la graisse de canard, rajoutez les oignons coupés en cube, la cansalade, le poivron coupés en petits dés. Vous pouvez cuire au fur et à mesure ou tout ensemble. Rajoutez dans la marmite aux pois chiches. Ajoutez aussi le porc ou le veau, coupez le chorizo en rondelles et ajoutez la tomate concentrée délayée dans du bouillon de la marmite. Ajoutez sel et piment d'Espelette. Laissez cuire longtemps à feu moyen et à couvert.

    Faites revenir votre saucisse de Toulouse dans la graisse de canard et rajoutez-là 40 m' avant d'arrêter la cuisson le confit du boucher.

    Rajoutez le confit en boîte seulement 5 minutes avant d'arrêter le feu sous la marmite.

    Pour les gros mangeurs, vous pouvez rajouter 850 g de pomme de terre coupées en gros cubes 40' avant la fin de la cuisson. Rectifiez l'assaisonnement en rajoutant du poivre éventuellement.

    C'est meilleur réchauffé.

     

  • Voici ce qui se passe après 3 jours de cosmétiques sans produits chimiques

    En adoptant des produits d’hygiène et cosmétiques sans produits chimiques, on diminue de 27 à 45% les niveaux de perturbateurs endocriniens dans le corps.

    Une nouvelle étude menée par des chercheurs californiens démontre qu’en arrêtant même brièvement d’utiliser certains types de produits de maquillage, shampooings et lotions on voit baisser significativement les niveaux de produits chimiques perturbateurs endocriniens dans le corps.

    Les résultats, publiés dans la revue Environmental Health Perspectives sont issus d'une étude sur 100 adolescents participant à l’étude HERMOSA.

    HERMOSA est une collaboration entre l'Université de Berkeley, Clinica de Salud del Valle de Salinas, visant à impliquer les jeunes dans les questions de santé publique et d'environnement.

    Les chercheurs ont fourni aux participants à l'étude des produits d’hygiène exempts de produits chimiques tels que les phtalates, les parabènes, le triclosan et l'oxybenzone. Ces produits chimiques sont largement utilisés dans les produits cosmétiques, les parfums, les produits capillaires, les savons et crèmes solaires, et il a été démontré dans des études chez l’animale qu’ils interfèrent avec le fonctionnement hormonal.

    «Parce que les femmes sont les principaux consommateurs de nombreux produits de soins, elles peuvent être exposées de façon disproportionnée à ces produits chimiques», dit le principal auteur de l'étude, Kim Harley (université de Berkeley). Les adolescentes peuvent être particulièrement exposées car elles traversent une période de développement rapide des fonctions reproductrices, et elles utilisent plus de cosmétiques et produits de soins que les femmes adultes."

    L'analyse des échantillons d'urine avant et après un essai de trois jours au cours duquel les participants ont utilisé les produits qui leur avaient été donnés ont montré des baisses significatives des niveaux des produits chimiques dans le corps. Les métabolites de diéthylphtalate, souvent utilisés dans les parfums ont diminué de 27 pour cent. Le méthyle et le propyle de paraben, utilisés comme conservateurs dans les cosmétiques, ont chuté respectivement de 44 et 45 pour cent. Les deux triclosans, trouvés dans les savons antibactériens et certaines marques de dentifrice, et la benzophénone-3 (BP-3), présente dans certains écrans solaires sous le nom d'oxybenzone, ont chuté de 36 pour cent.

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  • Fibromyalgie: les traitements naturels qui soulagent la douleur

    La fibromyalgie est une maladie qui se caractérise par des douleurs chroniques diffuses, de la fatigue, mais aussi des troubles du sommeil, et parfois des symptômes d’anxiété et de dépression. Touchant surtout des femmes, la fibromyalgie peut avoir un impact significatif sur la qualité de vie. Les causes exactes sont méconnues et de nombreux patients tentent des solutions alternatives à la médication. Quels résultats peut-on en escompter?

    Un régime sans gluten ou de type Seignalet (sans gluten ni laitages) devrait être essayé pendant plusieurs semaines quand on souffre de fibromyalgie, en particulier si on a aussi des troubles digestifs. Par ailleurs, les patients qui répondent àces critères devraient demander à leur médecin un test de dépistage de maladie céliaque.

    La vitamine D

    La complémentation en vitamine D représenterait une alternative efficace et peu coûteuse au traitement de la fibromyalgie. D’après des chercheurs autrichiens qui publient leurs résultats dans PAIN, elle pourrait compléter les traitements médicamenteux et les autres thérapies existantes.

    Les chercheurs viennois ont voulu étudier les effets de la vitamine D sur des patients atteints de fibromyalgie. En effet, de faibles niveaux de vitamine D dans le sang sont particulièrement courants chez les patients souffrant de cette maladie.

    30 femmes atteintes de fibromyalgie, ayant de bas niveaux de vitamine D dans le sang (en-dessous de 32 ng/mL), ont été réparties au hasard en deux groupes : un groupe complémenté en vitamine D et un groupe placebo. Une réduction significative du niveau de douleur perçue a été relevée dans le groupe traité, qui a amélioré sa forme physique par rapport au groupe placébo. De plus, le groupe complémenté en vitamine D avait de meilleurs résultats dans un questionnaire standard de la fibromyalgie, concernant l’item « fatigue matinale ». Cependant, il n’y avait pas de modifications significatives des symptômes d’anxiété et de dépression.

    Conclusion: vérifier les taux de vitamine D quand on souffre de fibromyalgie et se mettre au soleil (beaux jours) ou complémenter le cas échéant.

    De la coenzyme Q10

    Dans une étude préliminaire, des chercheurs ont mesuré les taux de Coenzyme Q10 dans le sang chez dix patients atteints de fibromyalgie. Chez toutes les personnes le taux était anormalement bas. Les chercheurs ont donc démarré une supplémentation.

    Pendant trois mois, chaque personne a reçu un supplément de 300 mg de Coenzyme Q10. Au terme de l'expérience, les chercheurs constatent que le taux de Coenzyme Q10 est revenu à la normale mais aussi que cela s'est accompagné d'une amélioration significative des symptômes de fatigue et des douleurs.

    Conclusion: une supplémentation en coenzyme Q10 pourrait être essayée. Consultez votre médecin ou votre pharmacien pour des contre-indications éventuelles.

     

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  • Haute-Garonne: Le Département va brancher tout le monde sur haut débit

    Le Conseil départemental de la Haute-Garonne va investir 180 millions d’euros sur les cinq prochaines années pour résorber les zones blanches numériques…

    D'ici à la fin de l'année 2017, tous les habitants de la Haute-Garonne pourront se connecter avec un débit minimum de 4 mégabit.

    Alors que certains habitants de Toulouse peuvent télécharger un film en un peu plus d’une minute, dans certaines communes de la Haute-Garonne d’autres arrivent à peine à lire la pièce jointe d’un mail tant le débit de leur connexion est faible.

    Certains usagers ont choisi de se débrouiller pour combler ces zones blanches en créant l’opérateur associatif Tetraneutral. Mais les pouvoirs publics ont aussi décidé d’y répondre.

    Le Conseil départemental de la Haute-Garonne a décidé de passer la marche avant et de connecter au haut débit l’ensemble de sa population, en débloquant 180 millions d’euros au cours des cinq prochaines années et en se substituant aux opérateurs sur ces zones blanches.

    Aujourd’hui, 30.000 foyers sont encore à l’âge de pierre avec leur débit de 512 kbit/s, l’offre ADSL d’il y a 20 ans, quand dans la Ville rose ceux connectés à la fibre ont accès au 500 Mbit/s, ce qui va 25 fois plus vite que l’ADSL classique. "Chez nous, le téléchargement d’un film est mission impossible, sauf à revenir deux jours plus tard pour le regarde ", plaisante Maryse Vézat-Baronia, la maire de Rieux-Volvestre.

    Son village de 2.700 habitants est relié à la Toile grâce à un pylône qui se trouve à 5 kilomètres. Il y a donc de la déperdition sur la ligne et aucun opérateur n’a jamais voulu investir pour reconnecter ces " coupés du monde ".

    Ce qui pose de multiples problèmes. " Aujourd’hui on a un hôpital spécialisé dans la sclérose en plaques, un établissement pour personnes âgées. La dématérialisation impose un accès de qualité que nous n’avons pas, sans parler des touristes dont la première demande aujourd’hui est de savoir s’il y a le wi-fi ", relève l’élue.

    Sa commune a été choisie par le Département pour tester la 4G fixe, une solution palliative en attendant l’arrivée de la fibre d’ici à la fin 2017. Cette technologie permet à l’usager d’avoir sa box connectée à la 4G grâce à une petite antenne installée sur son toit. Elle lui donnera accès à la TV HD et même 3D.

    Fibre optique pour tous d’ici 15 ans

    Mais l’ambition " est au cours des quinze prochaines années d’équiper l’ensemble du département en fibre optique, car le développement économique est lié au développement numérique, cela fait partie des demandes lorsque les entreprises veulent s’installer. La semaine dernière j’ai reçu un club d’entreprises qui, à la vue du débit, a choisi de changer son lieu d’implantation et est allé dans l’agglomération toulousaine ", relève Annie Vieu, vice-présidente du Conseil départemental chargée de l’Innovation et du Numérique.

    Contrairement aux idées reçues, des communes aussi près de Toulouse que Roques-sur-Garonne souffrent aussi d’une mauvaise connexion sur certaines parties de leur territoire. D’ici 2020, tous les habitants pourront avoir au minimum 4 Mbits/s de débit et jusqu’à 100 Mbits/s grâce au déploiement de ces nouvelles technologies.

    Et s’ils devront voir avec les opérateurs pour leur forfait, la prise de raccordement installée dans leur salon sera, elle, financée par le Département à hauteur de 250 euros.

     

  • Sommes-nous faits pour être nourris comme des volailles ?

    La médecine évolutionniste part de l’hypothèse que la gamme de nutriments optimale pour la santé de l’être humain se trouve dans les aliments qui ont été consommés par nos ancêtres du Paléolithique, entre 2,5 millions et 10 000 ans avant notre époque. Les régimes suivis pendant cette période représentent les pressions sélectives sous l’influence desquelles notre génome a évolué.

    En 2010, des chercheurs américains, britanniques et néerlandais ont procédé à une estimation de la part respective des macronutriments dans le régime de nos ancêtres de cette époque en tenant compte de plusieurs scénarii environnementaux. Il apparaît que les glucides représentaient au paléolithique 39 à 40 % des calories consommées.[9] Ces estimations sont en accord avec les valeurs estimées pour les chasseurs-cueilleurs des temps modernes, soit 22 à 40 % des calories provenant des glucides.

    On voit que nos ancêtres consommaient beaucoup moins de glucides que nous, bien moins que ce que le PNNS voudrait nous faire avaler.

    Surtout, ces glucides étaient très différents de ceux d’aujourd’hui. Avant le Néolithique, la plupart des glucides étaient dérivés des fruits, des légumes, des feuilles, des fleurs, des racines, des tubercules. Il n’y avait ni céréales, ni légumes secs, ni pommes de terre, ni produits sucrés qui constituent l’essentiel de la ration glucidique aujourd’hui et qui ont pour la plupart un index glycémique élevé.

    Conclusion : pendant la majeure partie de son évolution, l’espèce humaine a consommé des glucides en quantité modérée, essentiellement issus des fruits, légumes, racines, sans la moindre trace de féculents. Il est vraisemblable que c’est le régime auquel nous sommes génétiquement adaptés.

    Il n’y a aucun interdit sur la consommation de pain, pâtes, riz et autres féculents, à partir du moment où on les apprécie et on les tolère. L’essentiel est de choisir les bons glucides, c’est-à-dire ceux dont la densité nutritionnelle est élevée, dont la densité calorique est basse, dont l’index glycémique est bas à modéré.

    En pratique, cela revient à puiser en priorité dans les légumes, légumes racinaires, fruits, tubercules (en limitant les pommes de terre si vous êtes sédentaire), en complétant avec les légumes secs et certains produits céréaliers complets.

    Il est conseillé 3 à 7 portions par jour de légumes frais et secs,

    2 à 5 portions de fruits frais et secs,

    0 à 6 portions par jour de produits céréaliers. On peut aussi consommer occasionnellement, pour le plaisir, des céréales à index glycémique élevé.

    Les personnes sensibles au gluten, celles souffrant d’auto-immunité devraient consommer les céréales à gluten avec prudence. Les personnes âgées qui ont un risque élevé de fracture osseuse devraient éviter de consommer de trop grandes quantités de produits céréaliers (même s'il n'y a pas lieu de les supprimer).

    Les sédentaires, les personnes en surpoids, les diabétiques et pré-diabétiques, les personnes ayant une stéatose hépatique non alcoolique, les personnes ayant une résistance à l'insuline devraient limiter, sans forcément supprimer totalement, leur consommation de pommes de terre et de produits céréaliers à index glycémique élevé.

    Il n’y a aucun argument physiologique, biochimique ni évolutionniste pour laisser penser que les produits céréaliers soient indispensables à l’espèce humaine – qui n’en a jamais consommé pendant sept millions d’années, soit la quasi-totalité de son existence. Aucun des constituants nutritionnels des céréales n’est spécifique à ces plantes : on les trouve ailleurs. On peut donc s’en passer : l'Ecole de santé publique de Harvard dans son Alternative Healthy Eating Index indique clairement que "les produits céréaliers ne sont pas indispensables à la bonne santé".

    Il n'y a aucune obligation pour l’ensemble de la population à consommer plus de la moitié des calories sous la forme de glucides. Selon votre niveau d’activité physique, ces glucides peuvent représenter 40 % des apports énergétiques, mais ils peuvent aussi atteindre 55 % si vous êtes un travailleur de force ou un sportif.

    Il n’y a pas lieu de réduire drastiquement les graisses, il suffit de mieux les choisir. C’est d’ailleurs l’avis de l’ANSES qui après avoir prôné un apport en matières grasses compris entre 30 et 35 % des calories, a revu sa copie en 2010 et conseille comme une fourchette de 35 à 40 %.

     

  • Histoire locale

    3 mars 1930.

    Inondations dévastatrices en France : 12 départements sont sinistrés. Les communes de Moissac et de Montauban sont dévastées. Le bilan fait état de 1 000 morts. Le Languedoc est particulièrement touché. Il s’agit de l’inondation la plus meurtrière connue en France.

    Dix ans plus tard, en octobre 1940, le Roussillon est à son tour dévasté. Entre 400 et 500 personnes périssent

     

  • Oup's, le lait!

    Supervache

    Des vaches énormes au Salon de l'agriculture. Faut-il les admirer ou s'en inquiéter ?

    C'était lundi 29 février. Comme chaque année, dans le cadre du salon international de l’agriculture, se tenait le concours Prim’Holstein. Les Parisiens sont venus s’ébaubir devant des vaches de 600 à 700 kilos. A la réflexion, il y aurait plutôt matière à s’inquiéter.

    Les Prim’Holstein sont génétiquement sélectionnées pour produire des quantités astronomiques de lait: vitesse de croissance ultra-rapide, vêlage précoce (deux ans) donc temps "improductif" réduit, 600 à 700 kilos sur la balance et chaque année 8500 litres de lait au compteur. Des animaux programmés pour la rentabilité.

    Au début du XXe siècle, une vache donnait 3 à 4 litres de lait par jour. Dans les années 1950, les éleveurs et les producteurs avaient déjà trouvé le moyen de leur faire rendre 6 à 7 litres. Entre 1961 et 1998, une Holstein a augmenté sa production quotidienne de lait de près de 16 litres. Aujourd’hui, une vache donne en moyenne plus de 20 litres.

    Ce résultat est dû à une combinaison de sélection génétique et d’optimisation de l’alimentation et de la traite. L’insémination artificielle, mise au point en 1938, puis la congélation du sperme, maîtrisée dans les années 1950 y ont largement contribué.

    Grâce aux Prim’Holstein et aux autres races programmées pour produire toujours plus, l’Europe croule sous le lait. La faute à l’industrie laitière qui a poussé les éleveurs à s’équiper en Supervaches pour se garantir un approvisionnement en lait à bas coût. Selon l’INRA, "même s'il en est peu conscient, le bénéficiaire final en est le consommateur, qui a vu, en termes de pouvoir d'achat, le prix du litre de lait régresser de façon spectaculaire depuis la dernière guerre".

    Mais l’INRA fait mine d’oublier que ce lait pas cher a un coût pour le consommateur. Celui, d’abord, des subventions, qui sont payées avec ses impôts: 500 millions d’euros en novembre 2015 pour l’élevage, auquel on peut ajouter les aides publiques octroyées aux céréaliers qui produisent pour nourrir Supervache (230 euros l’hectare).

    Le coût possible aussi, pour la santé humaine, d’un lait produit par des animaux qui, par leur croissance phénoménale, expriment à un niveau record facteurs de croissance et hormones. Un lait qui n'a plus grand-chose à voir avec celui des paysans d'autrefois.

    ...et son lait ensorcelé

    On sait qu’une consommation soutenue de lait (3 portions par jour et plus) se traduit par une augmentation sensible d'un facteur de croissance, l'IGF-1, mais on ne sait pas dans quelle mesure cette augmentation est due à l’IGF-1 du lait de vache (en tous points semblable au nôtre et dont une partie passe dans la circulation) ou aux effets stimulants bien connus des protéines laitières sur les facteurs de croissance.

    Quoi qu’il en soit, des taux élevés d’IGF-1 ont été associés à un risque plus élevé de certains cancers.

    Le lait ensorcelé de Supervache contient aussi de l’insuline bovine, soupçonnée de favoriser le diabète de type-1 chez certains enfants, et des hormones dont une partie est absorbée et peut exercer des effets biologiques. Les données sur la prolactine sont contradictoires, mais des études ont trouvé que 60 à 80% des estrogènes alimentaires sont apportés par le lait et les produits laitiers. Ces estrogènes, très présents dans les fromages du fait de leur affinité pour les graisses, ont été récemment mis en cause dans une étude de Harvard ayant relevé une baisse de la fertilité chez les gros consommateurs de ces aliments..

    Cette course à la consommation et à la production, ridicule, coûteuse, injustifiée, se fait au détriment des éleveurs, des animaux, de l’environnement et du consommateur. La question est celle-ci: pouvons-nous accepter en tant que pays, de produire un lait de qualité, en moindre quantité, dans le respect du bien-être et de la physiologie de l’animal?

    Pouvons-nous accepter, si nous consommons des produits laitiers, d’en manger moins, pour le plaisir et la qualité, et non de fallacieux bénéfices pour la santé, en les payant à leur juste prix, c’est-à-dire plus cher, afin d’assurer aux éleveurs responsables un revenu décent?

     

    Lundi, au salon de l’agriculture, c’est la Prim’Holstein Bellissima, 10 ans, qui a été sacrée Supervache de l'année. Avec six lactations et 81503 kg de lait au compteur elle a reçu en prime le titre de meilleure laitière et meilleure mamelle. Qui dit mieux?