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nutrition news

  • Renforcer le système immunitaire

    Les vitamines A, B6, B9, B12, C et D et les minéraux zinc, sélénium et fer sont tous nécessaires au bon fonctionnement du système immunitaire.

    Il a été démontré que chacun de ces micronutriments — ainsi que la vitamine E — joue de multiples rôles dans le soutien de la fonction immunitaire et la réduction du risque d'infection. Une recherche a démontré un lien entre un système immunitaire affaibli et de faibles quantités de nombreux vitamines et minéraux.

    Lorsque le système immunitaire n'est pas adéquatement alimenté et qu'il est affaibli, cela peut alors entraîner de mauvaises réponses aux vaccins. Par exemple, une revue de neuf études — portant sur 2 367 personnes — a montré que les personnes déficientes en vitamine D étaient moins bien protégées contre deux souches de grippe après avoir été vaccinées que celles qui avaient des niveaux de vitamine D adéquats.

    En revanche, des essais contrôlés randomisés de suppléments de micronutriments (tels que la vitamine B6, la vitamine E, le zinc et le sélénium) chez les personnes âgées ont montré qu'ils augmentent la capacité du système immunitaire à répondre aux infections. En outre, il semble que pour fonctionner au mieux, le système immunitaire a besoin de vitamines C, D et E ainsi que de zinc et de sélénium en excès, des quantités qui peuvent généralement être obtenues par le seul biais de l'alimentation. Par exemple, des niveaux de sélénium supérieurs à ceux généralement considérés comme optimaux ont été associés à un meilleur taux de guérison pour Covid-19.

    Des recherches sur des personnes âgées ont également montré que les réactions à la vaccination sont meilleures après que des mesures ont été prises pour améliorer la nutrition. Par exemple, une étude a démontré que les personnes âgées de 65 à 85 ans qui mangeaient cinq portions ou plus de fruits et légumes par jour réagissaient beaucoup plus fortement à un vaccin antipneumococcique que les personnes du même âge qui ne mangeaient que deux portions de fruits et légumes ou moins.

    Dans une autre étude, il a été constaté que l'administration quotidienne de suppléments de vitamine E aux personnes de plus de 65 ans augmentait la quantité d'anticorps qu'elles produisaient après avoir été vaccinées contre l'hépatite B et le tétanos. Et chez les personnes déficientes en sélénium, des suppléments quotidiens ont permis d'améliorer certains aspects de leur réponse immunitaire à un vaccin vivant contre la poliomyélite et de réduire l'émergence de souches virales mutantes.

    Ce dernier résultat illustre le fait que de nouvelles variantes virales sont plus susceptibles d'apparaître chez les personnes dont le corps est "stressé par l'oxydation". Le stress oxydatif peut être causé par l'absorption de quantités insuffisantes de nutriments antioxydants, par exemple le sélénium et la vitamine E.

  • Consommer plus d’oméga-3 améliore la cognition, même à 40 ans!

    Une nouvelle étude menée par des neurologues américains confirme que l’alimentation est un facteur clé de la santé et en particulier, de la santé cérébrale. Les résultats de leurs recherches, qui incluent plus de 2100 participants, suggèrent qu’une consommation élevée d’acides gras essentiels dès le milieu de la vie influence positivement la structure cérébrale et les capacités de réflexion.

    Les oméga-3 (comme les oméga-6) sont des acides gras dits essentiels, car ils sont très importants pour l’organisme, qui ne peut les synthétiser lui-même ; ils sont donc apportés par l’alimentation. Certains poissons gras (saumons, truite, maquereau, sardine, anchois…), mais aussi les noix, les graines de chia, l’huile de lin, etc., sont de très bonnes sources d’oméga-3. On distingue l’acide alpha-linolénique (ALA), l’acide eicosapentaénoïque (EPA) et l’acide docosahexaénoïque (DHA) ; l’ALA se trouve principalement dans les huiles végétales, tandis que le DHA et l’EPA se trouvent dans les poissons et autres fruits de mer.

    Les acides gras oméga-3 sont nécessaires au développement et au fonctionnement de la rétine, du cerveau et du système nerveux. Des études suggèrent que leur consommation préserve le système cardiovasculaire, en diminuant la pression artérielle et la quantité de triglycérides dans le sang. Ils sont également associés à de meilleurs résultats neurologiques chez les personnes âgées. Leurs effets sur les personnes d’âge moyen, dans la quarantaine, ont en revanche été peu explorés. Une équipe de chercheurs s’est donc penchée sur la question.

    Des micronutriments essentiels, qui « dopent » le cerveau

    "Nous avons étudié l’association transversale des concentrations d’acides gras oméga-3 dans les globules rouges avec l’IRM et les marqueurs cognitifs du vieillissement cérébral dans un échantillon communautaire d’adultes principalement d’âge moyen"», explique l’équipe dans la revue Neurology. Plus précisément, l’étude a impliqué 2183 personnes (dont 53% de femmes) âgées en moyenne de 46 ans, qui ne souffraient pas de démence ou d’accident vasculaire cérébral.

    Les concentrations de DHA et d’EPA ont été mesurées à partir des globules rouges par chromatographie en phase gazeuse, et l’indice oméga-3 a été calculé en additionnant les deux concentrations. Les participants ont ensuite été répartis en deux groupes : ceux du groupe « faible » avaient en moyenne 3,4% de leurs acides gras totaux sous forme d’acides gras oméga-3, contre 5,2% en moyenne pour les personnes du groupe « fort ». À noter qu’un niveau optimal est de 8% ou plus ; une proportion d’oméga-3 comprise entre 4% et 8% est considérée comme intermédiaire, tandis qu’un taux inférieur à 4% est considéré comme faible.

    Les participants ont passé des IRM cérébrales visant à mesurer les volumes du cerveau dans sa totalité, de la matière grise, de l’hippocampe et de la substance blanche. Ils ont également passé des tests permettant d’évaluer leur fonction cognitive (en particulier la mémoire épisodique, la vitesse de traitement, la fonction exécutive et le raisonnement abstrait).

    Les chercheurs ont observé que les personnes qui consommaient des niveaux plus élevés d’acides gras oméga-3 avaient non seulement des scores moyens plus élevés dans le test de raisonnement abstrait, mais le volume moyen de leur hippocampe — une partie du cerveau qui joue un rôle majeur dans l’apprentissage et la mémoire — était plus important.

    Un effet positif sur les individus à haut risque d’Alzheimer

    Les chercheurs ont également étudié l’effet des concentrations d’oméga-3 dans les globules rouges chez les participants porteurs de l’allèle 4 du gène APOE (APOE4) — une variation génétique liée à un risque plus élevé de maladie d’Alzheimer. Ils ont découvert que les porteurs d’APOE4 avec un indice oméga-3 plus élevé présentaient moins de maladies des petits vaisseaux sanguins. « S’il existe un facteur de risque modifiable qui peut l’emporter sur la prédisposition génétique, c’est un gain important », souligne Debora Melo van Lent, chercheuse au Glenn Biggs Institute for Alzheimer’s and Neurodegenerative Diseases et co-auteure de l’étude.

    La façon dont ces acides gras protègent le cerveau reste à déterminer. On sait qu’ils sont nécessaires à la membrane des neurones ; de ce fait, les scientifiques pensent que lorsqu’ils sont remplacés par d’autres types d’acides gras, les neurones pourraient devenir instables. Une autre explication pourrait être liée aux propriétés anti-inflammatoires du DHA et de l’EPA.

    Bien que le mode d’action des oméga-3 ne soit pas encore clair, l’étude suggère qu’une consommation même modeste de ces acides gras pourrait suffire à préserver les fonctions cérébrales, même chez les personnes d’âge moyen. « Si vous avez un régime qui comprend des acides gras oméga-3, vous protégez déjà votre cerveau pour la plupart des indicateurs du vieillissement cérébral que nous voyons à l’âge mûr », a déclaré Claudia Satizabal, professeure en sciences de la santé de la population au Biggs Institute et première auteure de l’étude.

    Les études recherchant des associations entre l’alimentation et la santé sont très importantes, car elles peuvent potentiellement déboucher sur des actions préventives relativement simples à mettre en place. « Si les gens pouvaient améliorer leur résilience cognitive et potentiellement éviter la démence en modifiant simplement leur alimentation, cela pourrait avoir un impact important sur la santé publique », confirme Claudia Satizabal.

    Ces résultats doivent toutefois être confirmés par des recherches supplémentaires. Soulignons par ailleurs que cette étude n’est qu’un instantané des effets des oméga-3, dans le sens où les participants n’ont pas été suivis sur une longue période. Ainsi, elle ne prouve pas que ces acides gras préservent les fonctions cognitives sur le long terme — même si l’association positive mise en évidence ici laisse présager un tel effet.

    Source : C. L. Satizabal et al., Neurology

     

    DONC: pour les fauchés, consommez une boîte de sardine (avec l'huile) au moins une fois par semaine! Ou bien:

  • Nutrition personnes âgées

    Adapter les conseils nutritionnels aux personnes âgées

    Plus de sucres et plus de graisses

    Pour un effort identique, la dépense d’énergie est plus importante que pour les personnes plus jeunes. Le rendement de la transformation des sucres et des graisses en énergie diminue avec l’âge. Pour compenser ce phénomène, il est nécessaire de manger un peu plus de ces nutriments. Ce conseil est particulièrement important pour les personnes qui sont très actives ou qui pratiquent un sport.

    Au moins trois repas par jour

    La répartition des prises alimentaires dans la journée est un aspect important de l’alimentation, sachant que le minimum est de trois repas par jour et qu’il est préférable de retrouver les habitudes de l’enfance avec un vrai goûter. Les portions de chaque repas doivent être adaptées aux besoins nutritionnels et à l’appétit de chacun : il ne sert à rien de se forcer à absorber de grandes quantités de nourriture, mieux vaut répartir l’apport tout au long de la journée. Lorsqu’on n’a pas assez faim pour terminer son déjeuner, on peut manger son fromage ou son dessert à l’heure du goûter, et l’on peut également prendre une collation légère vers 10 heures, un yaourt avec un jus de fruit, par exemple.

    Des aliments riches en protéines

    Pour conserver au mieux son capital musculaire, il est bon de consommer des aliments riches en protéines au moins une fois par jour. Consommer un produit laitier à chaque repas présente l’avantage d’apporter à la fois des protéines et une partie du calcium nécessaire.

    Des fruits et des légumes tous les jours

    Fruits et légumes doivent assurer quotidiennement les apports nécessaires en fibres, en vitamines et en sels minéraux. Les aliments riches en fibres sont souvent moins digestes crus (crudités). Pour éviter les troubles intestinaux, mieux vaut faire cuire une partie des fruits et des légumes consommés.

    Des féculents à tous les repas

    Les féculents comme les légumes secs, le riz ou les pommes de terre, ainsi que les produits à base de céréales tels que pain, pâtes et céréales du petit-déjeuner apportent l’énergie quotidienne nécessaire et devraient être consommés à tous les repas.

    Boire régulièrement

    Il faut veiller à boire régulièrement au cours de la journée, sans attendre d’avoir soif, que ce soit de l’eau ou du thé, des tisanes, des bouillons de légumes, du lait ou des jus de fruits.

    Se peser une fois par mois

    En se pesant une fois par mois, on prend la bonne habitude de surveiller son poids. Si celui-ci diminue sans raison apparente, une consultation médicale s’impose.

    N’oubliez pas que les besoins nutritionnels augmentent en cas de maladie ou de convalescence, même si l’appétit diminue.

    Suggestion de menu riche en protéines

    MENU

        Rosette

        Flan de légumes nappé de béchamel

        Entremet au chocolat

        Compote de pommes

        Pain de mie

    Ce repas équilibré apporte environ 40 g de protéines soit la moitié de l’apport quotidien recommandé. Le flan salé, à base de lait et d’œuf, remplace la viande parfois peu appréciée. La sauce béchamel augmente encore l’apport en protéines. La rosette riche en protéines fournit par ailleurs une ration de lipides. Les deux desserts contribuent à l’apport énergétique et permettent ainsi la synthèse des protéines.

  • Plein de caféine?

    Ce n’est pas parce que votre café est amer qu’il est "plus fort"

    Le café – un grain aux multiples possibilités…. Le mode d’infusion constitue un choix important: espresso, filtre, piston, percolateur, préparation instantanée, etc. Chaque technique nécessite un équipement, une durée, une température, une pression et une mouture de café, ainsi que des besoins en eau qui lui sont propres.

    Notre préférence quant à la méthode d’infusion peut provenir de notre culture, de notre société ou de considérations plus pratiques.

    Mais dans quelle mesure ces facteurs influencent-ils réellement le contenu de votre tasse?

    Quelle infusion est la plus forte?

    Ça dépend. Si nous nous intéressons à la concentration de caféine, sur une base de milligramme par millilitre (mg/ml), la méthode espresso produit généralement la concentration la plus élevée, pouvant atteindre 4,2 mg/ml. C’est approximativement trois fois plus que d’autres techniques, comme celle de la cafetière italienne (un type de percolateur à ébullition) et l’infusion à froid, avec à peu près 1,25 mg/ml. La cafetière à filtre et la cafetière à piston (y compris le procédé AeroPress) fournissent environ la moitié de cette concentration.

    Plusieurs raisons expliquent l’extraction maximale de caféine par la méthode espresso. En utilisant une mouture la plus fine, il y a plus de contact entre le café et l’eau. L’espresso fait également appel à la pression, expulsant davantage de composés dans l’eau. L’infusion plus prolongée de certains autres procédés n’a pas d’incidence sur la caféine. En effet, cette substance est soluble dans l’eau et facile à extraire; elle est donc libérée au début de l’infusion.

    Mais ces comparaisons sont effectuées sur la base de conditions d’extraction typiques, et non de situations de consommation normales.

    Ainsi, alors que l’espresso vous procure le produit le plus concentré, celui-ci est livré dans un plus petit volume (seulement de 18 à 30 ml), par rapport à des quantités beaucoup plus importantes pour la plupart des autres méthodes. Ces volumes varient bien sûr en fonction du fabricant, mais une récente étude de chercheurs italiens a défini un volume final typique de 120 ml pour les cafés à filtre, les cafés au percolateur et les cafés infusés à froid.

    D’après ces calculs, l’infusion à froid représente en fait la plus grande dose de caféine par portion, avec près de 150 mg, ce qui est encore plus élevé que les 42 à 122 mg que l’on trouve dans l’espresso. Bien que cette technique nécessite de l’eau froide et une mouture plus grosse, elle est préparée avec un rapport café/eau élevé, ce qui requiert des grains supplémentaires. Bien sûr, les "portions standard" sont un concept et non une réalité – vous pouvez multiplier les portions et surdimensionner n’importe quelle boisson à base de café!

    Avec l’augmentation du prix du café, l’efficacité de l’extraction, c’est-à-dire la quantité de caféine obtenue pour chaque gramme de café, peut également susciter votre attention.

    Il est intéressant de noter que la plupart des techniques sont en fait assez comparables sur ce point. Bien que les méthodes d’espresso varient, elles donnent une moyenne de 10,5 milligrammes par gramme (mg/g), contre 9,7 à 10,2 mg/g pour la plupart des autres procédés. L’unique exception est la cafetière à piston, avec seulement 6,9 mg/g de caféine.

    La cafetière à piston, ou "French press", comme on dit en anglais, a en fait été inventée en Italie, malgré sa connotation actuelle. Rachel Brenner/Unsplash

    La force, c’est plus que de la caféine

    La teneur en caféine n’explique qu’une petite partie de la force du café. Des milliers de composés sont extraits, contribuant à l’arôme, à la saveur et à la fonction. Chacun d’entre eux présente son propre schéma d’extraction, et ils peuvent interagir pour inhiber ou renforcer les effets.

    Les huiles responsables de la créma – la riche " mousse " brune qui recouvre l’infusion – sont également extraites plus facilement avec des températures et des pressions élevées, ainsi que des moutures fines (un autre argument potentiel en faveur de l’espresso et de la cafetière italienne). Ces méthodes génèrent aussi des taux plus élevés de solides dissous, ce qui se traduit par une consistance moins aqueuse; mais, là encore, tout dépend de la façon dont le produit final est servi et dilué.

    Pour compliquer encore les choses, les récepteurs qui détectent la caféine et les autres composés amers sont très variables d’un individu à l’autre en raison de la génétique et de la répétition de nos habituelles expositions. Cela signifie que l’amertume et la force d’un même échantillon de café peuvent être perçues différemment selon les personnes.

    Il existe également des variations dans notre sensibilité aux effets stimulants de la caféine. Ainsi, ce que nous recherchons dans un café, et ce que nous en retirons, dépend de notre propre biologie unique.

    Existe-t-il une infusion plus bénéfique pour la santé?

    Selon les tendances ou les jours, le café peut être présenté comme un choix sain ou malsain. Cela s’explique en partie par notre biais d’optimisme (bien sûr, nous voulons que le café soit bon pour nous !), mais peut également être dû à la difficulté d’analyser des produits comme le café, où il n’est pas évident de saisir la complexité des méthodes d’infusion et d’autres variables.

    Certaines études ont suggéré que les effets du café sur la santé sont propres au type d’infusion. Par exemple, le café filtre a été lié à des résultats cardiovasculaires plus positifs chez les personnes âgées.

    Cette relation pourrait être une coïncidence, compte tenu d’autres habitudes concomitantes, mais il semble que le café filtre soit plus sain parce que davantage de diterpènes (un produit chimique présent dans le café qui pourrait être associé à l’augmentation du taux de mauvais cholestérol) restent dans le marc et le filtre, ce qui signifie qu’une moindre quantité se retrouve dans la tasse.

    Chaque méthode d’infusion possède ses propres caractéristiques et apports. Toutes présentent ainsi un profil unique de saveur, de texture, d’apparence et de composés bioactifs. Bien que la complexité soit réelle et intéressante, en définitive, le mode d’infusion est une décision personnelle.

    Différentes informations et des circonstances entraîneront différents choix chez différentes personnes et à des jours différents.

    Emma Beckett, Senior Lecturer (Food Science and Human Nutrition), School of Environmental and Life Sciences, University of Newcastle

    The Conversation

    Pour faire une infusion à froid: il vous faut un café moulu gros.

    Mettez la quantité souhaitée de café dans votre contenant puis arrosez de bonne eau (pas celle du robinet qui est pleine de chlore) et laissez infuser environ10mn. Inutile de couvrir puisque l'eau est froide.

    Passez finement votre café et buvez-le. On s'habitue facilement à le consommer froid, même en hiver. Pour un café plus fort, il suffit d'ajouter une cuillère à soupe supplémentaire. Le mieux est de le boire sans sucre et sans lait, bien sûr.