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Lundi de Pentecôte à Moissac

En 1888, à Moissac, (Tarn-et-Garonne) vivait un horloger, Dominique Claverie. Il n'avait pour héritier que de vagues parents éloignés. Il décida de faire don à la ville de tous ses biens avec la seule condition d'utiliser cette rente annuelle à décerner un prix de vertu à une jeune fille de la commune. Bon, d'accord, de nos jours, c'est dur à trouver.

On appelle cette fête, celle de la Rosière que Moissac fête depuis ce temps-là. Une rosière doit faire acte de candidature (cela facilite les recherches). La rosière de l'année sera désignée par un jury composé d'élus de marins et de membre du Comité des fêtes ce qui se déroule le mercredi précédent l'Ascension. La lauréate est choisie pour sa gentillesse, son éducation et son implication dans la vie active.

Aussi surprenant que vous le pensez, Moissac possède un réel passé de ville portuaire avec une communauté très active de marins, allant des négociants en grains aux maîtres de bateaux ou aux simples matelots. A Moissac, les gens de rivière étaient dits: “gens de marine“.

Les fêtes se déroulent durant trois jours, avec la Rosière, bien sûr. Elle est vêtue d'une robe de mariée. (j'espère qu'on lui offre pour son mariage ensuite!).

Il y a des bals, une fête foraine. On plante un arbre de “mai“. Il  y a une procession de notables qui se dirigent solennellement vers le Tarn et le Canal pour bénir les eaux.

Bref, la routine de baloche.

 

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