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DANGER TOMATES

Alerte virus de la tomate et poivrons et piments: les producteurs et l'agence de sécurité sanitaire appellent à la plus grande vigilance

L’Anses confirme un risque élevé d’introduction et de dissémination du virus ToBRFV en France avec un impact potentiel conséquent sur les cultures, tant pour les filières professionnelles que pour les productions familiales qui représentent des volumes significatifs. Le tomato brown rugose fruit virus (ToBRFV) est un virus qui s'attaque aux tomates, piments ou encore poivrons. Les producteurs de la région ne sont pas touchés, mais le virus est présent en Allemagne, en Italie et en Espagne et la France pourrait être le prochain sur la liste. Cela pourrait entraîner des conséquences économiques pour la filière.

L’Anses confirme un risque élevé d’introduction et de dissémination du virus ToBRFV en France avec un impact potentiel conséquent sur les cultures, tant pour les filières professionnelles que pour les productions familiales qui représentent des volumes significatifs.

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) dans une expertise publiée le 4 février. Apparu pour la première fois au Moyen-Orient en 2014, le tomato brown rugose fruit virus (ToBRFV) rend les plants de tomates, poivrons et piments impropre à la consommation.

Lorsque la plante est touchée par le tomato brown rugose fruit virus (ToBRFV), elle présente des décolorations, des marbrures et des déformations au niveau des feuilles comme des fruits. Les tomates, poivrons et piments infectés par le virus présentent un aspect rugueux et sont donc non commercialisables.

Ce virus ne se transmet pas à l'homme: "La consommation d'une tomate infectée par le virus ne présente pas de danger, mais l'homme pourrait à son tour transmettre le virus par ses excréments, ça montre la résistance de ce virus", indique Philippe Reignault, directeur du laboratoire de santé des végétaux à l'Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses).

 [????Alerte] L’@Anses_fr met en garde contre un virus émergent qui affecte les #plantes potagères, et plus spécifiquement les tomates, piments et poivrons ???????? : le tomato brown rugose fruit virus #ToBRDFV

? https://t.co/wzxOJTNl3a pic.twitter.com/L5hrRiHjnv

— Anses (@Anses_fr) February 4, 2020

 Fruit le plus produit au monde, la tomate contaminée rétrécit et voit des mosaïques et tâches vertes ou jaunes apparaître sur sa surface qui devient rugueuse.

Sans danger pour l’homme et les animaux, le virus inquiète les producteurs. Une fois touchés, les plants de tomates deviennent impropre à la consommation et donc à la vente. Dans les pays moins touchés, le virus a fait entre 8 et 10% de dégâts. “Pour un producteur professionnel de tomates, 10% de pertes, c'est déjà insupportable économiquement”.

Autre problème, le virus est très contagieux et se transmet très facilement d’un plant à l’autre. Cette transmission peut se faire aussi bien par les semences, les plants et les fruits infectés que par simple contact. Lorsque la Jordanie a été touchée par le virus, ce sont 100% des plants qui ont été contaminés. Il est également capable de survivre dans le sol, à la surface de vêtements, d’outils, etc., pendant plusieurs semaines voire plusieurs mois, en gardant son pouvoir infectieux.

Pour l’instant, aucun traitement efficace n'existe pour lutter contre le virus. Une fois que le virus a été introduit dans une zone, les mesures pour contrôler sa propagation sont extrêmement limitées, admet l'Organisation européenne et méditerranéenne pour la protection des plantes (Oepp). Ces mesures consistent principalement en une élimination des plantes infectées en suivant des mesures d'hygiène strictes.

Extrême vigilance

Pour tenter de limiter les potentiels dégâts que causeraient le virus, l’Anses insiste sur des mesures de prévention. Si un plant présente les caractéristiques du virus, elle recommande la “destruction par le feu”. Pour les particuliers qui plantent leurs propres tomates, poivrons et piments, l’Agence préconise une extrême vigilance dans l’achat des semences en privilégiant le circuit court et en évitant d’acheter en ligne.

AUTRE INFO IMPORTANTE

Les sauces tomates sont un indispensable dans de nombreux placards de cuisine. ATTENTION;

Il y a des perturbateurs endocriniens dans les sauces tomates industrielles

La revue 60 millions de consommateurs a passé plusieurs sauces tomates industrielles au crible. Elles sont majoritairement trop salées, un peu trop sucrées également.

Lorsqu’elles sont industrielles, leur composition est néfaste pour la santé. Dans son édition du 21 mars 2019, la revue 60 millions de consommateurs a analysé une cinquantaine de références, du bas de gamme au haut de gamme : dans la plupart des cas, elles sont trop salées, trop sucrées et contiennent des perturbateurs endocriniens.

Du fongicide dans 20 produits

Plus de la moitié des produits étudiés par 60 millions de consommateurs contiennent un ou plusieurs résidus de pesticides. Des molécules, considérées comme des perturbateurs endocriniens, ont été retrouvées dans certaines références à l’état de trace. Or, l’Union européenne ne les autorise que sous forme de résidus, plus fins que les traces. Du carbendazime a été repéré dans une sauce tomate et 20 produits contiennent des traces du fongicide propamocarbe.

Dans l’ensemble des produits, le taux de sel est compris entre 0,92 et 1 gramme pour 100 grammes. Le chiffre est jugé trop élevé par le magazine, car les préconisations de l’Organisation mondiale de la santé sont de ne pas dépasser plus de 5 grammes de sel par jour.

Comme il s’agit de produits industriels, les fabricants sont obligés de "tricher" pour qu’ils conservent leur bon goût, ainsi le sucre est largement utilisé. Dans certains produits, les sucres ajoutés représentent la moitié du total des sucres présents dans la conserve, même si selon 60 millions de consommateurs, aucune des sauces analysées n’était une "bombe de sucre".

Les produits bio et sans conservateurs en tête du classement …

mais, c'est un peu faux.

Dans le classement réalisé par le magazine, les produits les mieux notés sont les sauces tomates -les plus chères en général- mais surtout celles qui sont labellisées bio et sans conservateurs. L’idéal reste de s’armer d’un peu de patience et d’une casserole, pour réaliser soi-même une sauce tomate avec les tomates du jardin.

SI vous pensez qu'un simple trempage dans l'eau bicarbonatée ne vous suffira pas, voici un moyen supplémentaire pour “nettoyer“ la peau d'un légume ou fruit

Dans une soucoupe à café, déposez du bicarbonate de soude et, avec un papier absorbant un peu mouillé, absorbez du bicarbonate; passez en frottant un peu sur votre fruit: tomate, pomme, etc… une fois bien nettoyé, laisser tremper dans de l'eau bicarbonatée (une cuillère à soupe pour un litre et demi d'eau).

 

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